NVIDIA SLI à l’ESWC

A l’occasion de l’ECWS au Futuroscope de Poitiers, NVIDIA a montré pas moins de quatre machines équipées de GeForce 6800 Ultra montées en SLI. Il s’agissait comme prévu de plateformes Intel E7525. Les cartes mères Bi Xeon étaient dotées de deux ports PCI Express 16X. En pratique il s’agit de deux connecteurs 16X mais un seul dispose des 16 canaux nécessaires pour offrir une bande passant de 4 Go/s alors que le second se contente de 4 canaux pour une bande passante d’1 Go/s. NVIDIA a toutefois confirmé l’arrivée prochaine d’une « solution maison » avec le CK08-04 qui disposera de 32 canaux PCI Express ce qui permettra d’avoir un connecteur 16X câblé en 16X et un second connecteur 16X câblé en 8X.
Pour fonctionner, le SLI réclame deux cartes aux chipsets identiques à base de 6800, 6800 GT ou 6800 Ultra. Comme prévu, NVIDIA préconise l’utilisation de deux cartes identiques, c'est-à-dire provenant du même constructeur. Dans la pratique, il sera toutefois possible d’utiliser des cartes de constructeurs différents mais flashée avec BIOS identique. Les deux cartes sont reliées entre elles part un connecteur nommé Port MIO pour Multiple Input Output. Ce connecteur permet de synchroniser les deux GPU et éviter tout décalage. Il se place sur le port dédié qui sera présent sur toutes les cartes haut de gamme PCI Express.

Une fois le système SLI installé, le driver se voit rajouter plusieurs options supplémentaires dédiées au SLI. On peut ainsi à la volée désactiver ou activer l’un des deux GPU en fonctions de ses besoins en 3D. Il est également possible d’activer les quatre sorties VGA et/ou DVI disponibles pour disposer de quatre écrans en simultané. Le driver propose également trois modes pour le SLI : Auto Select, Split Frame Rendering et Alternate Frame Rendering. Ce dernier est identique au principe des Rage Fury MAXX avec une image rendue par alternance par chaque GPU. C’est le Split Frame Rendering qui est le plus intéressant et le plus subtil. Dans ce mode l’écran est séparé horizontalement en deux zones gérées chacune par un GPU. La taille de chaque zone est modifiée par le driver en fonction de la charge nécessaire : plus la charge en calcul est grande plus la zone dédiée à un GPU diminue de taille. Il s’agit d’un équivalent au load balancing pour les cartes 3D. NVIDIA a intégré au driver une fonction qui permet d’observer en temps réel la répartition des charges grâce à une ligne horizontale. Reste à savoir si cette gestion opérée par le driver n’est pas trop gourmande en ressources CPU.

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