OCZ Vertex 4 512 et 256 Go en test
Publié le 04/04/2012 par Marc Prieur
Après avoir lancé début 2009 l'OCZ Vertex en association avec le contrôleur Indilinx Barefoot, les routes des deux fabricants s'étaient séparées avant de se rejoindre l'an passé. C'est ainsi SandForce qui a équipé les Vertex 2 en 2010 puis les Vertex 3 en 2011. OCZ tenant à atteindre une autre dimension dans le monde du SSD et n'étant pas parvenu à un accord pour le rachat de SandForce, c'est de nouveau vers Indilinx qu'il s'était tourné avec un rachat l'an dernier. Quelques mois plus tard, SandForce fut à son tour racheté par LSI.
L'Octane fut le premier SSD issu de cette nouvelle association entre OCZ et Indilinx. Lancé en fin d'année passée, il peinait toutefois à se démarquer de la concurrence même si la version 512 Go atteignait des performances assez intéressantes en écriture. A défaut de dépasser le peloton de tête, OCZ l'avait toutefois rejoint avec un SSD utilisant désormais un contrôleur "maison". Avec le Vertex 4, le constructeur a l'intention de transformer cet essai et de prendre les devants.
Le TRIM est bien entendu de la partie et il supporte un encodage AES-256. OCZ regroupe sous l'appellation Ndurance 2.0 un ensemble de techniques visant à garantir une bonne durée de vie d'un SSD, avec notamment une correction ECC sur 128 bits pour 1 Ko, des algorithmes tendant à diminuer au maximum l'amplification en écriture (notamment en cas de read-modify-write) ou encore la technologie RNA (Redundant NAND Array).
Similaire à la technologie RAISE de SandForce, il s'agit ici de générer une sorte de RAID 5 en interne. Une parité est donc calculée et dispatchée entre les die du SSD afin de se protéger de la perte des données en cas de perte d'une partie d'une puce Flash. Optionnelle, la technologie RNA tout comme le RAISE réduira par contre la capacité disponible pour le SSD. On ne sait pas ce qu'il en pour RNA mais le RAISE fait passer un SSD de 128 à 120 Go accessible par exemple. On peut penser que RNA sera utilisé sur des SSD à base d'Everest 2.0 et de MLC destinés à des serveurs, ou des SSD en TLC destinés à un usage client.
En termes de performances si on compare le Vertex 4 à l'Octane on peut voir que les gains de performances se situent au niveau de la vitesse d'écriture séquentielle, plus particulièrement sur la version 512 Go mais avant tout en termes d'IOPS en lecture ou écritures aléatoires. Cela tombe bien, il s'agissait du principal point faible de l'Everest premier du nom.
Au démontage on trouve au sein du SSD le nouveau contrôleur Indilinx IDX400 qui est accompagné de deux puces DRAM d'origine Micron et de 16 puces de Flash NAND MLC 25nm fabriquées par IMFT.
L'OCZ Vertex 4 256 Go
L'OCZ Vertex 4 512 Go
OCZ passe par ailleurs sur les Vertex 4 à une garantie de 5 ans, contre 3 ans jusqu'alors sur ces autres SSD grand public. On trouve au sein de la boite le nécessaire pour une fixation dans un emplacement 3"1/2.
Alors, que donnent les Vertex 4 en pratique ? Les performances SSD étant liées à leur capacité, nous avons comparé ces SSD aux Crucial M4 512 et 256 Go ainsi qu'aux Vertex 3 480 et 240 Go. Nous n'avons toutefois pas pu effectuer l'intégralité des tests sur ce dernier modèle qui n'est plus en notre possession depuis quelques mois, de même l'Octane 512 Go n'a pas pu être inclus puisque son dernier firmware change notablement ses performances. Notre protocole reprend en grande partie celui introduit lors de cet article.
L'Octane fut le premier SSD issu de cette nouvelle association entre OCZ et Indilinx. Lancé en fin d'année passée, il peinait toutefois à se démarquer de la concurrence même si la version 512 Go atteignait des performances assez intéressantes en écriture. A défaut de dépasser le peloton de tête, OCZ l'avait toutefois rejoint avec un SSD utilisant désormais un contrôleur "maison". Avec le Vertex 4, le constructeur a l'intention de transformer cet essai et de prendre les devants.
L'Everest passe à la vitesse supérieureLe Vertex 4 utilise une nouvelle version du contrôleur Everest déjà intégré dans l'Octane. Il s'agit comme beaucoup d'autres puces d'un CPU de type ARM, ici un double cœur, qui est d'une part connecté en SATA 6G au système et qui d'autre part gère un cache DRAM ainsi que la mémoire Flash NAND sur 8 canaux. Cette dernière peut être de type SLC, MLC voir TLC et utiliser un bus asynchrone ou synchrone, qu'il soit de type ONFI ou Toggle Mode.
Le TRIM est bien entendu de la partie et il supporte un encodage AES-256. OCZ regroupe sous l'appellation Ndurance 2.0 un ensemble de techniques visant à garantir une bonne durée de vie d'un SSD, avec notamment une correction ECC sur 128 bits pour 1 Ko, des algorithmes tendant à diminuer au maximum l'amplification en écriture (notamment en cas de read-modify-write) ou encore la technologie RNA (Redundant NAND Array).
Similaire à la technologie RAISE de SandForce, il s'agit ici de générer une sorte de RAID 5 en interne. Une parité est donc calculée et dispatchée entre les die du SSD afin de se protéger de la perte des données en cas de perte d'une partie d'une puce Flash. Optionnelle, la technologie RNA tout comme le RAISE réduira par contre la capacité disponible pour le SSD. On ne sait pas ce qu'il en pour RNA mais le RAISE fait passer un SSD de 128 à 120 Go accessible par exemple. On peut penser que RNA sera utilisé sur des SSD à base d'Everest 2.0 et de MLC destinés à des serveurs, ou des SSD en TLC destinés à un usage client.
En termes de performances si on compare le Vertex 4 à l'Octane on peut voir que les gains de performances se situent au niveau de la vitesse d'écriture séquentielle, plus particulièrement sur la version 512 Go mais avant tout en termes d'IOPS en lecture ou écritures aléatoires. Cela tombe bien, il s'agissait du principal point faible de l'Everest premier du nom.
Les OCZ Vertex 4 512 Go et 256 GoPour ce test, OCZ nous a fourni deux Vertex 4, un de 256 Go et un de 512 Go.
Au démontage on trouve au sein du SSD le nouveau contrôleur Indilinx IDX400 qui est accompagné de deux puces DRAM d'origine Micron et de 16 puces de Flash NAND MLC 25nm fabriquées par IMFT.
L'OCZ Vertex 4 256 Go
L'OCZ Vertex 4 512 Go
OCZ passe par ailleurs sur les Vertex 4 à une garantie de 5 ans, contre 3 ans jusqu'alors sur ces autres SSD grand public. On trouve au sein de la boite le nécessaire pour une fixation dans un emplacement 3"1/2.
Alors, que donnent les Vertex 4 en pratique ? Les performances SSD étant liées à leur capacité, nous avons comparé ces SSD aux Crucial M4 512 et 256 Go ainsi qu'aux Vertex 3 480 et 240 Go. Nous n'avons toutefois pas pu effectuer l'intégralité des tests sur ce dernier modèle qui n'est plus en notre possession depuis quelques mois, de même l'Octane 512 Go n'a pas pu être inclus puisque son dernier firmware change notablement ses performances. Notre protocole reprend en grande partie celui introduit lors de cet article.
Débits séquentiels et aléatoires
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