Samsung SyncMaster 770P : PVA 6ms, 1500:1

Films : DVD, HD

Samsung a bien amélioré la réactivité de son écran, mais pas le rendu dans les films. Ou pas comme on l’espérait. Le contraste a été considérablement augmenté, surtout en gagnant en profondeur dans le noir. Ça se voit à l’écran, l’image est très contrastée et le noir plus intense que d’habitude. Mais ce n’est pas parfait pour autant. Pour commencer, tant que l’écran n’est pas calibré ce n’est pas simple de récupérer une image aux couleurs justes. Comme on l’a indiqué plus tôt, les outils de réglages proposés sont complexes, multiples et parfois se contredisent. On en vient vite à faire n’importe quoi. On se retrouve très facilement avec des images au noir très intense mais aux couleurs trop saturées.

Comparez le noir des bandes, parfait car créé sous Photoshop, avec celui des ombres les plus sombres du film, capturées à l’appareil photo. C’est identique, preuve du très bon comportement de cet écran dans le noir. Reste quand même à corriger ses couleurs.
Ensuite, comme tous les écrans Samsung avec overdrive, on perçoit un fourmillement très marqué dans les films, plus que sur les écrans en dalle AU Optronics. L’écran est petit, il suffit de s’écarter de deux mètres pour ne plus le percevoir, mais c’est regrettable de voir un tel effet.

Angles de vision

Les écrans PVA sont avec les IPS ceux dont les angles sont habituellement les plus ouverts. Au vu des résultats, les siens sont toujours larges, mais ils le sont un peu moins que sur la précédente génération, illustrée entre autre par l’Eizo S2110W testé récemment.

Dalle Samsung S-PVA 6 ms : Samsung SyncMaster 770P


Comme on le voit à gauche, le 770P a peut-être perdu en vision sur les côtés, mais pas au point de passer sous la dalle AU-Optronics P-MVA. Une fois de plus, les deux se valent. Elles s’en sortent bien mieux que l’écran BenQ dont la dalle vire au noir sur son angle inférieur, un signe caractéristique des dalles TN.

Verdict

La bonne nouvelle, c’est que Samsung propose enfin une dalle rapide bonne pour les jeux. Enfin, le temps de réponse rapide annoncé devient logique comparé à ce que la dalle produit dans la réalité. Or ce n’était pas le cas sur les séries à 8, 12 et 16 ms en S-PVA. La mauvaise nouvelle, c’est le prix qu’il faut débourser. Cet écran 17 pouces coûte aussi cher qu’un 19 pouces haut de gamme. Maintenant, on peut espérer que le prix se justifie autant par la dalle – de très bonne facture, capable de superbes couleurs – que par son ergonomie et son design. Et qu’on retrouvera cette dalle dans d’autres moniteurs, signés Samsung ou non, plus abordables.



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