ASUSTeK CT-479 : Socket 479 sur Socket 478

Publié le 13/04/2005 par
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Performances de la plate-forme
Pour commencer, nous avons comparé les performances de la plate-forme à fréquence et FSB identique, à savoir 20x100 MHz (2.0 GHz). Deux tests sont effectués, le premier est un temps de compression sous WinRAR exprimés en secondes, le second est un framerate moyen sous UT2004. Tous les tests ont étés effectués sur P4P800-SE, en utilisant la même configuration de test que lors du test de la carte mère DFI - les résultats sont donc comparables avec ceux obtenus alors.


La première chose que l’on remarque, c’est qu’a configuration mémoire équivalente, c’est-à-dire de la DDR266 sur un canal, la plate-forme i865PE+CT-479 s’en tire, avec 5.2% de mieux sous WinRAR et 2.5% de mieux sous UT2004. Le fait de passer en DDR333 sur la carte DFI lui permet d’être plus rapide que la solution CT-479 en simple canal, mais cette dernière prends les devant lorsqu’elle est utilisée en double canal, avec respectivement +7 et +5%.

La deuxième partie que nous allons étudier est l’influence du FSB et de la vitesse mémoire sur les performances, en faisant varier ses valeurs tout en conservant une fréquence finale du processeur de 2 GHz :


Les résultats sont intéressants, et permettent de voir que l’architecture Pentium M en a encore sous la pédale et est clairement bridée par l’utilisation qui en est faite officiellement. Ainsi, par rapport à un réglage FSB533 / 2 canaux DDR333 qui est le maximum supporté officiellement par le Pentium M en DDR-1 (via l’i915-GM), le réglage FSB800 / 2 canaux DDR400 est tout de même 13.6% plus rapide sous WinRAR et 9.4% plus rapide sous UT2004. Le meilleur réglage est pour sa part respectivement 36.4 et 24.8% plus rapide que le pire.

Voici les écarts de performances observés sur l’ensemble de nos tests CPUs, en FSB400 et DDR333 sur la carte DFI et FSB400 et DDR266 sur deux canaux sur le couple P4P800-SE + CT479.:


C’était prévisible, dans les applications tablant en grande partie sur la performance du processeur brute, comme le rendu 3D, les calculs mathématiques, le changement de plate-forme n’a que peu d’impact. Lorsque des applications sont plus sensibles à la performance du sous-système mémoire, le gain est notable.

Nous avons déjà largement abordé les performances applicatives du Pentium M dans cet article, et vous pouvez d’ailleurs comparer directement les chiffres, les plates-formes étant identiques. A titre d’information voici une comparaison directe entre les résultats obtenus avec un Pentium M à 2.4 GHz en 185/185 sur CT-479 et P4P800 SE comparées à celles d’un Athlon 64 FX-55 et d’un Pentium 4 Extreme Edition.

Bien entendu il ne s’agit que d’une comparaison à titre indicatif, puisqu’il s’agit d’un côté d’un processeur overclocké et de l’autre de processeurs haut de gamme à leurs fréquences de bases. Elle reste intéressante d’autant que ces processeurs disposent d’une faible marge d’overclocking en air cooling (2.7 GHz pour l’Athlon FX-55, +4%, 4 GHz pour P4 EE, +7.1%), le Pentium M pouvant par ailleurs atteindre les 2.6 GHz (soit +8.3% de marge encore par rapport à la fréquence testée).


On peut voir que le Pentium M atteint des niveaux de performances très honorables, et qu’il prend même la tête sous Mathematica lors de calculs scientifiques. Par rapport au Pentium 4, on notera principalement qu’il est à la traîne lors dans un logiciel d’encodage vidéo particulièrement optimisé Netburst comme c’est le cas de TMPGEnc, et qu’au contraire il s’avère plus à son aise dans les jeux, dépassant même l’A64 sous Pacific Fighter.
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