Preview : NVIDIA nForce3 250Gb

Publié le 10/03/2004 par
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NVIDIA était le premier constructeur tiers à fournir un chipset pour la plate-forme AMD de 8è génération avec son nForce3 150. Disponible dès Juillet pour la plate-forme Opteron sous sa déclinaison « Pro », il fut ensuite décliné en version standard pour le lancement des Athlon 64 fin Septembre.

Cette avance toute relative sur le développement de son chipset ne fut pas forcément un avantage pour NVIDIA. En effet, en septembre le constructeur n’était plus le seul et VIA proposait avec son K8T800 un chipset supportant un lien HyperTransport plus rapide ainsi que la gestion native du Serial ATA.

Après plusieurs mois de retard, NVIDIA revient sur le devant de la scène avec le nForce3 250Gb. Nous avons pu tester ce chipset sur une carte mère de référence NVIDIA, l’occasion donc de vous proposer cette preview.
Le nForce3 250
Comme le nForce 3 150, le nForce3 250 est composé d’une seule et unique puce regroupant toutes les fonctionnalités, ce qui permet de s’affranchir des latences inhérentes à l’utilisation d’un bus externe comme c’est le cas dans un chipset classique composé d’un Northbridge et d’un Southbridge.

Parmi les fonctionnalités qui sont d’habitude l’apanage du Northbridge, la gestion de l’AGP n’a pas changé puisque l’on reste à l’AGP 3.0, c´est-à-dire l’AGP 8x. Pas de changement de ce côté, et il faudra donc repasser plus tard pour ce qui est du PCI Express. Le lien HyperTransport à pour sa part été amélioré. En effet, sur nForce3 150 nous avions droit à un bus à 600 MHz fonctionnant en 16 bits dans le sens CPU vers Chipset et en 8 bits dans l’autre sens, soit respectivement 2.4 et 1.2 Go /s de bande passante. Sur nForce3 250, on passe à un bus 800 MHz et 16 bits dans tous les cas, soit 3.2 Go /s dans chaque sens, comme sur VIA K8T800. Il faut noter que le nForce3 250 supporte également le bus HT 1 GHz qui sera utilisé par les futurs processeurs Athlon 64 Socket 939.

Côté southbridge, NVIDIA n’a pas touché à l’audio, qui reste de type AC’97 2.1. L’APU semble donc malheureusement définitivement faire partie du passé pour NVIDIA, tout du moins dans une version intégrée puisque certaines rumeurs font état de la réapparition de la puce sous la forme d’une puce à part entière. Le contrôleur USB est également identique et à la norme 2.0, le nombre de ports pouvant atteindre 8.

En fait, les améliorations se situent à deux niveaux : le stockage et le réseau. Côté stockage, le nForce3 250 gère en effet le Serial ATA en natif. Deux contrôleurs sont intégrés au sein du chipset, il communique de base avec 2 ports mais on peut atteindre un total de 4 ports via une puce PHY externe. Le RAID est géré, que ce soit du 0 (stripping), 1 (mirroring) ou 0+1, et il est possible de créer une array utilisant à la fois un disque SATA et un disque ATA.

Côté réseau, le nForce3 250 est dans sa version standard doté d’un contrôleur 10/100 Mbits. Comme son nom l’indique, le nForce3 250Gb va plus loin puisqu’il gère le réseau Gigabit, soit un débit maximal théorique de 125 Mo /s. La version Gb intègre également la technologie NVIDIA Firewall, qui est une solution de pare-feu semi matérielle.

Comme sur le nForce3 150, NVIDIA propose NV System Utility, qui fait office de monitoring et qui permet aussi de régler sous Windows des paramètres tels que la latence mémoire. Le panneau de contrôle de l’audio AC’97 n’a pas non plus changé.


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