NVIDIA GeForce3 Ti 500

Publié le 01/10/2001 par et
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Le GeForce3 Ti 500
Dans un premier temps, nous n’avons pu mettre la main que sur le modèle le plus cher de la gamme Titanium, le GeForce3 Ti 500. Comme nous vous l’avons dit, ce dernier est basé sur un classique GeForce3.

Annoncé fin février et disponible depuis fin avril, le GeForce3 est le GPU le plus complexe disponible à l’heure actuelle. Gravé en 0.15 Micron par TSMC, il est en effet doté de pas moins de 57 Millions de transistors, à comparer aux 42 Millions de transistors du Pentium 4 dont une grande partie est occupée par les caches L1 et L2

Coté fréquence, nous sommes donc désormais à 240 MHz. Du fait de ses 4 Pixel Pipeline, on obtient donc un fillrate de 960 Mpixels /s. Coté mémoire, il exploite de la DDR-SDRAM à 250 MHz sur un bus 128 bits, ce qui lui permet de disposer d’une bande passante de 7.45 Go /s (ou 8 Go /s, selon que l’on compte avec 1 Ko = 1000 ou 1024 octets). Bien entendu il ne s’agit la que des spécifications théoriques : le GeForce3 intègre l’architecture mémoire ‘LightSpeed’ qui permet d’optimiser l’utilisation de ce fillrate et de cette bande passante en utilisant notamment la compression du Z-Buffer et Hidden Surface Removal.

Côté fonctionnalités, le GeForce3 se distingue bien entendu de par le support des fonctions 3D inclues dans Direct3D 8.0. C’est notamment le cas des High Order Surfaces, qui permettent de représenter des surfaces courbes via des formules mathématiques, ou encore des Sprite Point, qui permettent d’améliorer les effets utilisant les particules. Mais on pense avant tout au Pixel & Vertex Shaders, qui permettent aux développeurs de programmer eux mêmes les effets graphiques qu’ils veulent appliquer tant au niveau du rendu que de la géométrie à proprement parler. Pour finir, il ne faut pas oublier que le GeForce3 dispose également du HRAA (High Resolution Antialiasing), qui se situe en terme de qualité visuelle entre le FSAA 2x et le FSAA 4x.

Voici une photo de la carte fournie par NVIDIA pour notre test :


Comme vous pouvez le voir, cette dernière ne se différencie pas vraiment des GeForce3 ‘standards’. En fait, cette similitude ne s’arrête pas là : qu’elle n’a pas été notre surprise de voir que sous les radiateurs se cachait un GeForce3 révision A5 ainsi que de la mémoire Elite 3.8 ns ... soit exactement les mêmes composants que les anciennes GeForce3. Bref, à première vue il ne s’agissait donc que d’une GeForce3 dotée d’un bios plus récent et de fréquences plus hautes. Toutefois, il s’est avéré que pendant nos tests le GeForce3 Ti 500 chauffait nettement moins que les GeForce3, et ce malgré une fréquence supérieure.

En fait, le GeForce3 Ti 500 n’est pas qu’une GeForce3 overclockée. NVIDIA a en effet travaillé à trois niveau différents afin de lui permettre d’atteindre ses fréquences :

- La fabrication de la puce : NVIDIA a travaillé avec TSMC afin de graver le GeForce3 en utilisant la version ‘high performance’ du procédé de gravure TSMC 0.15 Micron.
- Le design de la carte : Il s’agit d’un nouveau PCB 8 couches doté d’une alimentation modifiée
- Les paramètres mémoire : NVIDIA a travaillé en partenariat avec Elite et UMC afin d’affiner les paramètres mémoires et d’atteindre sans problèmes les 250 MHz avec les puces 3.8ns utilisées auparavant à 230 MHz sur les GeForce3.

Comme nous l’avons déjà dis, cela se ressent à l’utilisation puisque le GeForce3 Ti 500 chauffe moins qu’un GeForce3. De plus, et ce malgré le refroidissement de la carte de référence qui n’a rien d’exceptionnel, nous avons pu atteindre de manière stable une fréquence de 265 MHz GPU, contre 290 MHz pour la DDR-SDRAM. Jusqu´à présent, nous n’avions pas pu dépasser dans des conditions normales les 250 MHz pour le GPU et les 270 MHz pour la DDR-SDRAM sur les anciennes GeForce3. Le travail de NVIDIA à donc porté ses fruits !
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