Preview : NVIDIA nForce3 250Gb

Publié le 10/03/2004 par
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Gigabit Ethernet & Firewall
Nous passons maintenant au test de l’interface Gigabit Ethernet. Ce type de mesure est assez difficile à mesure puisqu’il faut réussir à saturer l’interface. Heureusement, la société Ixia fournie avec un IxChariot un logiciel permettant de faire des tests de réseaux très précis, et se sans passer par un transfert de disque à disque qui pourrait être limitant.

En effet, pour bien tester une interface Gigabit en Full Duplex, il faudrait au moins deux machines avec dans chaque machine 2 stripping de 2 Raptor WD740GD (ou équivalent), ce qui prouve d’ailleurs que pour une utilisation personnelle les débits maximums offert par une telle interface sont pour le moment plus que suffisants.


Reste ensuite à trouver une configuration de test permettant de stresser au maximum l’interface Gigabit de NVIDIA, annoncée comme plus rapide qu’une carte Gigabit Ethernet PCI ou que l’Intel Gigabit intégré via le bus CSA sur i865PE / i875P. NVIDIA se propose bien de fournir un serveur bi-Xeon doté d’une carte réseau Alacritech fonctionnant sur un PCI 64 bits / 66 MHz afin de reproduire les tests effectués lors de leur représentation ou dans leur « reviewer’s guide », mais nous avons utilisé notre propre ensemble de test réseau.


Ce dernier était constitué d’un Switch Gigabit NetGear, auquel était connecté 3 machines : le nForce3 250Gb d’une part, ainsi que deux machines à base de cartes i875P et dotées d’une puce réseau Intel Gigabit fonctionnant sur bus CSA (266 Mo /s, contre 133 Mo /s pour le PCI). Nous avons utilisé le logiciel IxChariot et son script High_Performance_Throughput afin de charger les puces réseaux. En sus des résultats pour la solution NVIDIA, nous avons intégré les résultats obtenus de la solution Intel CSA mais aussi les performances des puces 3Com Marvel et Realtek Gigabit qui sont souvent intégrées sur des cartes mères, ici respectivement les ASUSTeK K8V Deluxe et Gigabyte K8NNXP.


Les résultats confirment la domination de la solution NVIDIA en terme de débit, puisqu’on atteint plus de 940 Mb /s en émission comme en réception, ce qui est mieux que toutes les autres solutions. Suit la puce Intel ainsi que la puce Realtek, et loin derrière la 3Com intégrée au sein de la K8V Deluxe qui offre des performances assez basses, même si ces dernières restent suffisantes pour un réseau Gigabit personnel puisqu’il faut avoir les disques durs qui suivent derrière pour fournir un tel débit (divisez par 8 pour obtenir le débit en Mo /s).


Lorsque l’on combine émission et réception, les puces PCI Realtek et 3Com Marvel sont larguées, si bien qu’on peut se demander si elles fonctionnent réellement en full duplex, l’autre limitation se situant bien entendu au niveau du bus PCI standard. La solution Gigabit Intel CSA arrive en deuxième position, et c’est une fois de plus la solution nForce3 250Gb qui est en tête, avec un débit 17% supérieur.

Nous avons mesuré le taux d’utilisation processeur (sur un Athlon 64 3000+) lors de ce test en émission et réception, c’est à dire lorsqu’ils sont utilisés à leur maximum. La puce 3Com s’en tire le mieux avec seulement 19.7% d’utilisation processeur, contre 57.7% pour le nForce3 250Gb et 59.1% pour le Realtek. Il faut toutefois mettre ces mesures en relation avec les débits : en effet, pour 1% d’utilisation processeur, le 3Com transfère 29.12 Mb /s, contre 25.4 Mb /s pour le nForce3 250Gb et ... 12.7 Mb /s pour le Realtek, qui est donc clairement la moins bonne solution de ce côté.

La solution Intel CSA n’est pas directement comparable puisque le processeur n’est pas le même, toutefois sur un Pentium 4 3.0 GHz on arrive avec un débit de 1252 Mb /s à seulement 30.6% d’utilisation processeur. On notera que l’HyperThreading aide beaucoup ici puisque sans HyperThreading ce chiffre monte à 54.3%.

En sus du réseau Gigabit, la version « Gb » sur nForce3 250 dispose de NV Firewall. Il s’agit en fait du premier firewall intégré dans les drivers par un constructeur de chipset, et il a l’avantage d’être pris en charge de manière semi matérielle par le chipset afin d’alléger le processeur. Pour sa configuration, NVIDIA offre une interface Web (qui permet aussi de configurer la carte réseau).



Ce firewall, qui est en cours de test chez ICSA Labs en vue de certification, est complet et permet d’effectuer des filtrages en fonction du domaine, de l’adresse IP, du port ou encore du type de paquet. Des configurations sont proposées par défaut, mais il est possible de les personnaliser manuellement, avec l’aide optionnelle d’assistants. NVIDIA nous a indiqué par ailleurs qu’il voulait travailler avec les différents intervenants du secteur du Firewall logiciel afin de leur permettre d’utiliser l’accélération matérielle du nForce3 250Gb.
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