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L'OCZ Vertex 4 pointe le bout de son nez

Publié le 06/03/2012 à 16:54 par Marc Prieur / source: ComputerBase

OCZ a laissé filtrer quelques benchmarks de son futur Vertex 4 lors du CeBIT. Contrairement aux Vertex 2 et 3, il ne s'agit pas ici d'un contrôleur SandForce mais de l'Everest 2 d'Indilinx qui est utilisé.


En terme de performances, la pré-version en version 240 Go affichait sous ATTO des débits séquentiels maximums de 473 Mo /s en lecture et 368 Mo /s en écriture, contre environ 80K et 70K IOPS en lecture et en écriture aléatoire 4K QD64 sous AS SSD (8K et 20K environ en QD1).


Des chiffres intéressants, notamment dans le domaine des accès aléatoire ou on note une forte amélioration par rapport à l'Everest premier du nom qui accusait un retard dans ce domaine face à la concurrence. Reste maintenant à voir ce que ce Vertex 4 donnera dans sa version finale attendue pour l'été.

CES: OCZ: Everest 2, Kilimanjaro, æonDrive...

Publié le 11/01/2012 à 05:07 par Damien Triolet

L'année 2012 s'annonce chargée pour OCZ qui présente au CES de nombreux prototypes de ses produits à venir, sans trop s'avancer sur leur date de commercialisation, ni sur leur prix.


OCZ confirme tout d'abord son intérêt pour la mémoire Flash de type TLC (3 bits par cellule) à travers un prototype basé sur des modules Micron pilotés par le contrôleur Everest de la marque. Les spécifications initiales annoncent des performances qui devraient atteindre 500 Mo/s et 30 000 IOPS. OCZ s'attend à pouvoir réduire les coûts au niveau de la Flash de 30%, tout en précisant que ce chiffre dépendra du cours de la mémoire TLC à l'approche de sa commercialisation, qui devrait se faire avant l'été. Le fabricant indique par contre qu'il est encore trop tôt pour parler de l'endurance, qui pourrait être le gros point noir de cette mémoire.

Si OCZ propose avec l'Everest (Indilinx IDX300) un contrôleur qui se situe dans la bonne moyenne, tout du moins pour les grosses capacités (voir notre test), son successeur est clairement destiné à tenter de prendre la tête en terme de performances. L'Everest 2, ou Indilinx IDX400, s'attache principalement à augmenter les performances lors des accès aléatoires et à réduire l'amplification d'écriture. OCZ parle de débits séquentiels de 550 Mo/s en lecture et de 500 Mo/s en écriture ainsi que de 90 000 IOPS. Ce dernier chiffre est ainsi doublé par rapport à l'Octane et OCZ insiste qui plus est sur le fait qu'Everest 2 permettrait en pratique de s'approcher beaucoup plus de ses débits théoriques. Attendu pour cet été, ce SSD pourrait bien devenir le futur Vertex 4.


OCZ expose également 3 SSD dérivés du contrôleur Kilimanjaro (88NV9145), annoncé il y a quelques jours , développé en collaboration avec Marvell et qui gère nativement une ligne PCI Express 2.0. Le premier est un SSD au format mini-PCIe annoncé avec des débits de 500 Mo/s ou de 50 000 IOPS. Ensuite, Lightfoot est un disque dur externe équipé d'une connectique Thunderbolt et de 128 Go à 1 To de mémoire Flash qui est annoncé avec un débit de 750 Mo/s ou de 100 000 IOPS. Comptez 2$ par Go de stockage.


Enfin, le Z-Drive R5 combinera jusqu'à 16 de ces contrôleurs grâce à des switchs PCI Express 3.0 de PLX. OCZ avance des débits préliminaires de 3 Go/s et de 1.8 millions d'IOPS pour le modèle exposé tout en précisant pouvoir monter à 7 Go/s et 2.5 millions d'IOPS par la suite. La capacité de stockage pourra atteindre 12 To.

Avant cela, OCZ s'apprête à introduire une dernière évolution du Z-Drive 4 avec la variante RM1616 qui combinera 16 contrôleurs SandForce SF-2200 sur une carte PCI Express 2.0 8x pour atteindre une capacité de 16 To et 1 millions d'IOPS.


Alors qu'OCZ annonçait lors du CES précédent se retirer du marché de la mémoire DRAM, le fabricant y revient cette année avec un ram drive dénommé æonDrive. Un contrôleur maison est chargé de transformer jusqu'à 64 Go de DRAM en mémoire pseudo-non-volatile. OCZ avance des performances de 140 000 IOPS en 4K et de 540 000 IOPS en 512 octets, le tout avec une latence de moins de 20 µs, des spécificités qui seraient demandées dans des domaines professionnels très spécifiques tels que la finance.

Dossier : OCZ Octane 512 Go et Indilinx Everest contre Crucial M4 512 Go

Publié le 10/01/2012 à 12:00 par Marc Prieur

Racheté en 2011 par OCZ, Indilinx revient sur le devant de la scène après son Barefoot avec un nouveau contrôleur, l'Everest. Le premier SSD l'utilisant, l'OCZ Octane, tient-il ses promesses ?

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OCZ Petrol : Indilinx Everest, 3ème

Publié le 09/12/2011 à 17:25 par Marc Prieur

Après les Octane et les Octane-S2, OCZ va lancer une troisième gamme de SSD basé sur le contrôleur Indilinx Everest.


Les Petrol partagent avec les Octane l'interface SATA 6G (SATA 3G pour les Octane-S2) mais utilisent comme les Octane-S2 de la mémoire 2xnm MLC asynchrone (synchrone pour les Octane). Les Petrol devraient donc venir se placer entre les deux Octane en terme de prix comme de performances.

Voici à titre de comparaison les spécifications officielles des trois gammes :


La première chose qui saute aux yeux est le niveau relativement bas, bien que suffisant pour une utilisation desktop, des écritures aléatoires sur l'OCZ Petrol. Il est bizarrement nettement moins élevé que celui de l'Octane-S2.

Dans les autres domaines le Petrol se situe comme attendu entre les Octane et Octane-S2 pour ce qui est des versions 256 et 512 Go. La version 128 Go ne tire son épingle du jeu qu'en lecture par rapport à l'Octane-S2, alors que la version 64 Go est équivalente puisque le niveau de performance est loin de saturer l'interface SATA 3G.

En dehors de cette bizarrerie concernant les écritures aléatoires, il faudra voir si OCZ aura de quoi différencier les 3 gammes d'un point de vue tarifaire. En effet au final si en version 128 Go un Octane-S2 est à 170 €, un Petrol est à 180 € et un Octane à 190 €, on peut se demander si une telle multiplication des références est bien pertinente.

1ers tests de l'OCZ Octane

Publié le 23/11/2011 à 11:44 par Marc Prieur

OCZ nous a envoyé un SSD Octane 512 Go. Etant en plein déménagement, nous ne pourrons pas en publier un test complet avant la fin de semaine prochaine au mieux mais ne nous pouvions pas nous empêcher de vous donner un premier aperçu. Avant toute chose, il convient de rappeler les performances officielles de la gamme Octane :


Comme vous pouvez le voir, en lecture elles sont stables quelle que soit la capacité, par contre les performances en écriture augmentent notablement au fur et à mesure et OCZ nous a donc envoyé la version la plus performante mais aussi la plus onéreuse. A contrario sur la gamme Vertex 3 la version 240 Go est la plus performante, devant la version 480 Go, alors que les Crucial M4 256 et 512 Go sont annoncés aux mêmes niveaux.


Au démontage on trouve au sein du SSD le nouveau contrôleur Indilinx IDX300 accompagné de 16 (8 de chaque côté du PCB) puces de Flash MLC fabriquées par Intel au sein de sa joint-venture avec Micron, IMFT, ainsi que 2 puces DRAM d'origine Micron composant les 512 Mo de cache du SSD.


Quid des performances ? Il faudra attendre notre test complet pour un avis définitif, en attendant voici les chiffres obtenus sur CrystalDiskMark 3.0.1 (test sur 4 Go, répété 9 fois, données aléatoires non compressibles) sur chipset P67 Express :


[ OCZ Octane 512 Go ]  [ Crucial M4 256 Go ]

Bien qu'élevée, la lecture séquentielle est un peu plus faible qu'attendue. Il en va de même pour l'écriture séquentielle mais elle reste cependant à un niveau élevée, proche des meilleures SSD de sa catégorie dans ce domaine (Samsung SSD 830 256 et 512 Go, Corsair Performance Pro 256). Du côté des débits aléatoires en accès de 4 Ko, en lecture avec un accès (4K) on est à un bon niveau, supérieur au M4 256 Go mais en dessous avec un nombre d'accès simultanés important (4K QD32). L'écriture aléatoire est notablement inférieure à celle obtenue sur le M4 en 4K et les performances n'augmentent pas beaucoup avec un nombre important d'accès simultanés. En soit rien de dramatique, un tel niveau est déjà très largement au-dessus des besoins pour une utilisation sur un PC de bureau ou une station de travail.

Du point de vue des simples performances synthétiques, l'Octane 512 Go semble donc d'après ce premier test qu'il faudra confirmer avec d'autres outils se situer à un très bon niveau, sans pour autant être révolutionnaire. Reste à voir ce que donneront en pratique ses promesses pour ce qui est de la tenue des performances dans un environnement ne disposant pas du TRIM ou de l'amélioration du temps de boot de l'OS !

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