IDF 2010 : Atom et Sandy Bridge à l'honneur

Publié le 05/10/2010 par
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Larrabee
Si Intel n’a fait aucune annonce concernant l’avancement du projet Larrabee et plus précisément de Knights Corner, son successeur dédié au calcul massivement parallèle, un système était malgré tout en démo. Il s’agit d’une plateforme destinée à montrer le potentiel du ray-tracing à travers le cloud computing qui exploite des serveurs distants, dans ce cas pour effectuer le rendu d’un jeu vidéo.


4 serveurs à base de Knights Ferry, le Larrabee originel transformé en plateforme de développement, se chargent de calculer les images en ray-tracing et en 720p qui sont transférées sur un portable via une connexion réseau. La démonstration reposait sur une version adaptée du jeu Wolfenstein.

A la question de la latence introduite par ce genre de technologie, Intel nous a avoué qu’elle était très élevée, et qu’il était actuellement impossible de jouer confortablement à cause de cela. Par contre avec quelques optimisations dont la plupart similaires à celles couramment introduites pour tout jeu en réseau, le fabricant pense pouvoir gommer ce problème assez facilement. Nous demandons bien entendu à voir !


En dehors de ce point, nous restons sceptiques sur le choix de la technologie de rendu. Certes quelques effets sont affichés avec un niveau de réalisme très élevé, profitant pleinement du ray-tracing, mais le rendu dans son ensemble reste d’une qualité très faible, voire médiocre pour certains éléments. Est-il bien utile de passer par du ray-tracing pour afficher des sprites 2D en forme de flammes ? Que le rendu se fasse dans le cloud ou en local ne change rien selon nous au fait que le ray-tracing est encore loin d’être une solution viable.


PCI Express 3.0
Sauf surprise de dernière minute, la plateforme Sandy Bridge LGA2011 marquera l’apparition du PCI Express 3.0 qui va doubler la bande passante disponible, à nombre de lignes égal. Si les cartes graphiques, pour le rendu des jeux vidéo, sont en général loin de saturer le bus PCI Express 16x actuel, certaines cartes contrôleur, par exemple, ont besoin de plus de bande passante mémoire. Il en va de même pour les GPUs dans une utilisation de type computing qui peut saturer la bande passante actuellement disponible. Avec 1 Go/s dans chaque direction et par ligne, le PCI Express 3.0 leur donnera plus de marge de manœuvre.


A l’IDF, PLX faisait la démonstration d’un prototype de switch PCI Express 3.0 3 ports, sans toutefois préciser s’il s’agissait bien de ports 16x. Si c’est le cas, ce n’est pas moins de 96 Go/s que totalisent les entrées et sorties d’un tel switch. Pour sa démonstration PLX utilisait des convertisseurs optiques de manière à pouvoir relier ainsi deux de ses switchs, ce qui est plus simple que de passer par du cuivre à de tels débits, mais nous a indiqué ne pas prévoir dans l’immédiat une intégration plus proche de la technologie optique.

PLX attend la finalisation de la norme PCI Express 3.0, ce qui devrait être le cas le moins prochain, et indique avoir ensuite besoin d’une année supplémentaire avant de pouvoir faire passer son switch de l’état de prototype à celui d’un produit commercialisé.
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