Des dalles à la carte : Mura, électronique, pixels morts...

Publié le 29/09/2005 par
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La qualité chute encore : des dalles à la carte
Après, les constructeurs d’écrans ont la possibilité de custumiser leurs dalles. Les producteurs de dalles leur proposent plusieurs électroniques de base (parfois personnalisables) et plusieurs qualités de rétro-éclairage. Par exemple, la durée de vie des tubes fluorescents (MTBF, pour Mean Time Between/Before Failure) embarqués peut varier de 25 000 à 50 000 heures. A vous de voir ce dont est équipé l’écran que vous visez, cette donnée est en principe communiquée par le fabricant dans les caractéristiques de son écran. En revanche, la qualité de l’électronique de commande des pixels et celle du backlight n’est jamais donnée, sauf au constructeur de l’écran qui la choisit. Il s’avère qu’en fait le MTBF de la commande des backlight est toujours plus court que celui des tubes eux mêmes. A quel point ? Personne n’a pas pu nous renseigner sur ce point. Mais à nouveau, ça varie suivant le prix que le constructeur a consenti à mettre dedans. Il en va de même pour le bloc transformateur secteur, qu’il soit interne ou externe. La différence de coût entre les meilleurs et les moins bon composants (hors personnalisation, comme le font Nec ou Eizo quand ils ajoutent des capteurs de luminosité, etc.) est de l’ordre de 10 %.


Une fois choisie la dalle, sa classe, son rang, reste pour les constructeurs d’écrans à choisir s’ils veulent en plus que les produits soient avec ou sans pixels morts. Atlantis Land propose plus de la moitié de leurs écrans avec une garantie "O pixel". Pour y arriver, ce constructeur achète des lots particuliers en "Classe II triées", rang A+ (ce qui est encore différent de la Classe I qui garantit les écrans zéro pixel mort dans le temps, alors que cette garantie ne tient qu’un an chez Atlantis Land, avant de se convertir en Classe II classique). Comme ce triage ne suffit pas, leurs bureaux asiatiques contrôlent en plus les lots au moment du montage pour vérifier la qualité des produits. Surcoût de l’opération zéro pixel mort ? 10 % du prix de la dalle répond Atlantis Land.

Proposer un écran "Zéro pixel mort" en triant soit même les dalles reviendrait grosso modo à augmenter le prix du moniteur de 10 %. Soit pour un écran initialement à 500 € de le passer à 550 €. Ce chiffre n’est finalement pas très surprenant : c’est le prix de l’option de garantie zéro défaut proposée par un nombre croissant de boutiques.

Les constructeurs pourraient aussi opter directement pour de la Classe I. Selon une autre source, cette opération en serait pas très rentable, elle occasionnerait cette fois un surcoût de l’ordre de 20 % par rapport à de la Classe II. A l’inverse, acheter un lot de Classe III réduit les coûts de 10 à 20 %.

Au final, le prix de la dalle et de son électronique représentent environ 80 % du prix de l’écran.
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