Comdex / Fall 2000 - Day one

Publié le 15/11/2000 par Philippe Ramelet et Vincent Alzieu

Chic

chic_comdex_cordlessoptical.jpg (10439 octets) La souris optique " cordless " est née, elle est signée Chic. Pour indication, pour ceux qui ne liraient pas tous nos articles, il s’agit donc d’une souris sans boule et sans câble la reliant au PC. Gain : pas d’encrassage et donc meilleure réponse + liberté de mouvement totale sur le bureau grâce à l’absence de fil. Problème majeur et discriminant : l’autonomie de ce produit, le premier du genre il est vrai, n’est que de 3 jours. Passé ce délai vous serez bon pour changer les 2 piles nécessaires à son alimentation. Remarquez, si vous prévoyez environ 200 piles pour la faire fonctionner toute l’année, vous en serez sûrement satisfait.

chic_comdex_sourisecran.jpg (12444 octets) Un second produit, toujours de la marque Chic, semble promis aux meilleurs augures (certains des modèles présentés étaient déjà griffées HP ou encore Yahoo). Il s’agit cette fois d’une souris assez imposante, tant par sa taille que par son poids, dotée d’un petit écran visible entre le pouce et l’index. Cet écran est censé vous fournir des informations indispensables, à partir du moment où vous avez paramétré la souris pour aller capter certaines informations : l’arrivée d’un nouveau courrier, des news sur Internet, la chute de la valeur de l’action que vous venez d’acquérir, le nom du président des Etats-Unis, etc. Bref, le Post-It a été réinventé, il ne s’affiche plus sur l’écran mais sur la souris. Pour en finir avec la marque, étaient également présentés une souris dotée d’une fonction de reconnaissance des empreintes digitales dénommée, facile, Fingerprint Mouse et un joypad iRDA.

chic_comdex_joyirda_recempr.jpg (20064 octets)

Philips

Chez Philips, rien de nouveau en ce qui concerne les écrans, si ce n’est une brève présentation des modèles en cours de distribution et de leur tendance à comprimer à l’extrême leur profondeur et leur volume. 4 gammes coexistent : S ou T pour standard = clairement, qualité minimum. B = Business = sobre et plat. P = professionnel = qualité la meilleure destinée notamment aux graphistes avec par exemple 4 câbles de connexion à la carte vidéo pour des traitements des couleurs RVB séparées. Et pour finir, la classe X vise les aficionados des nouvelles technologies. Hélas, derrière le look pour le moins séduisants des moniteurs X se cache en fait la technologie de la gamme S, et donc sa qualité d’affichage, agrémentée de quelques détails : baffles intégrées dans le socle et micro en face avant du périphérique.

Plus intéressants, les nouveaux projecteurs multimédia deviennent abordables avec le UGO commercialisé aux alentours de 1 000 $ (environ 8 000 F). Celui-ci, suffisant pour des présentations du type Powerpoint, voudrait également vous permettre de visionner des films sur grand écran à domicile. Hélas, la démonstration à laquelle nous avons assisté n’allait pas tout a fait dans ce sens car l’image était assez dégradée. A un tel niveau de prix, l’appareil mériterait néanmoins une étude plus approfondie pour nous permettre de juger dans de meilleures conditions de ses qualités. L’occasion d’un premier test dans cette discipline ?

philips_comdex_acoustic_edge.jpg (14835 octets) Mais la plus grande nouveauté de ce coté là vient bien sur des trois nouvelles cartes son de Philips. La plus intéressante est l’Acoustic Edge, concurrente directe de la Sonic Fury. Celle-ci est dotée d’un DSP Thunderbird Avenger capable de décoder le son des DVD sur 6 canaux. Coté entrées et sorties la bête est plutôt bien membrée puisque l’option versa jack a été écartée au profit de deux sorties numériques distinctes permettant de sortir directement un flux AC-3 via une sortie S/PDIF ou de diriger le son des 6 canaux vers des enceintes 5.1. La partie 3D est gérée par Qsound, un moteur similaire au Sensaura et donc compatible A3D 1.x, EAX 1.0 et 2.0 et bien sur le DS3D. L’Acoustic Edge devrait être disponible en France début 2001 au prix d’environ 800 Frs. Les deux autres cartes, Rythmic Edge (stéréo bas de la gamme) et Seismic Edge (Carte 4.1 pour joueur) seront vendues au prix respectifs d’environ 400 et 640 Frs. Voilà donc de la concurrence en perspective pour Creative Labs, Guillemot et Videologic.

Teac

teac_comdex_w516e.jpg (11374 octets) Teac présentait bien sûr sa gamme de lecteurs et graveurs actuels, mais également et surtout deux graveurs à venir : le CD-W512S et le CD-W516E. Le premier est un graveur 12x SCSI prévu pour la fin de l’année, le second est un graveur IDE 16x (la version SCSI devrait suivre deux mois plus tard) qui devrait être disponible à partir de mars prochain, soit tout de même cinq mois après ses concurrents Yamaha, Plextor et Sanyo. Il ne s’agissait en outre que d’un prototype, on peut donc estimer que Teac prend de plus en plus de retard par rapport au marché. La version externe firewire du CD-W512 était également présentée. Notons que la version externe du graveur 16X prévu pour l’année prochaine devrait être disponible en version Firewire et USB 2.0. En attendant, vous pourrez toujours vous rabattre sur le graveur 8x USB qui vient tout juste d´être annoncé.

Divers

bizarre_comdex_flexpc_small.jpg (11989 octets) Au vu des différents produits présentés, il nous semble indispensable d’ouvrir une rubrique rassemblant les produits les plus délirants, les plus différents, à venir. Premier modèle à s’inscrire dans cette catégorie, le Flex PC de Hyunju, qui semble tout droit sortir d’une série Z de science fiction. Et pourtant, il s’agit d’un PC complet architecturé autour d’un processeur Celeron cadencé à 566 MHz (évolutif jusqu’au Pentium III 800 MHz), doté de 64 Mo de mémoire, d’un disque dur d’une capacité de 15 Go et d’un lecteur CD-Rom 48x. Modem et réseau peuvent être intégrés, pour un coût total aux alentours de 400 $ seulement (environ 3 200 F). Aussi séduisant soit-il, l’appareil risque de ne pas sortir de son produit d’origine : la Corée.

bizarre_comdex_virtualring_small.jpg (12529 octets) Le second produit nous vient lui aussi de Corée, mais sera cette fois être distribué un peu partout, et plus particulièrement l’an prochain en Europe et en France : le Virtual Ring de BestSoft fonctionne avec les PC et avec la Playstation 2. Le clavier est mort, le joystick out, la souris dépassée : le Virtual Ring place le joueur au centre de quatre poteaux et fait réagir le personnage à l’écran en fonction des mouvements du joueur. Donnez un coup de poing dans l’air et Riu balance un uppercut d’enfer à son adversaire. Combinez un coup de genou et un petit mouvement sur la gauche et le voici envoyant au tapis le méchant d’un vilain coup de pied retourné. Excellente surprise, le produit, parfaitement opérationnel au vu de la démonstration à laquelle nous avons assistée, sera commercialisée au prix de 150 $, soit environ 1 200 F. J’en connais dont les salons vont encore rétrécir…Notons que la version de démonstration est un prototype est que la version finale sera bien plus simple à mettre en place et à utiliser.

Conclusion

michelle_comdex.jpg (14864 octets) Bref, cette mise en bouche pour la première journée du Comdex fut assez riche en informations mais manque tout de même légèrement d’effets d’annonces spectaculaires comme on a pu en voir auparavant. Mais vu l’expérience de 3dfx avec la Voodoo 5 6000 et de ce que l’on pourra désormais appeler le syndrome du fillrate de 1 gigapixel on ne s’en plaindra qu’à moitié.

Enfin, au cas où Paris nous manquerait, Las Vegas et ses salons dispersés nous a permis de découvrir un palace reprenant les monuments et les traits typiques de notre région (le français moustachu en bleu de travail avec son béret et sa baguette, ses bouches de métro, etc.) et de rencontrer Michelle. Elle vous embrasse.