ATI CrossFire - Le test

Publié le 26/09/2005 par
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SuperAA
Lors de l´annonce de CrossFire cette technologie était une première et permettait à ATI de pouvoir faire profiter tous les jeux du CrossFire, même ceux qui, trop vieux, sont déjà jouables en très haute résolution, et ceux qui auraient pu poser problème avec les autres modes de rendu. Bref le SuperAA permet de toujours pouvoir utiliser le CrossFire. Enfin en théorie puisqu´il ne fonctionne pas en OpenGL.

Vexé de voir son concurrent arriver tardivement sur le créneau du multi-GPU grand public et d´en plus oser annoncer une technologie plus diversifiée, Nvidia a rapidement réagit en lançant le SLI AA et ce il y a plus de 2 mois ! Similaire, cette technologie a cependant un gros point faible tout du moins dans sa version actuelle : les données ne passent pas par le connecteur SLI comme c´est le cas habituellement mais bien par le PCI Express (en passant par le chipset et la mémoire centrale), ce qui saccage littéralement les performances et laissait présager un gros avantage chez ATI à ce niveau.

Mais il n´en est rien puisque le SuperAA souffre de la même limitation et passe par le PCIE lui aussi mais directement de carte à carte ce qui devrait lui laisser plus de marge en pratique bien que le chipset ATI n´offrent pas autant de bande passante PCI Express utilisable que les chipsets Nvidia comme l´a montré le test de la page précédente.


SuperAA contre SLI AA, Nvidia en sort vainqueur avec le 7800 GTX ce qui est logique par contre le 6800 Ultra est complètement largué. A cause de l´absence du support natif du PCI Express ?

Mais quoi qu´il en soit, dans tous les cas les performances sont faibles puisque les données doivent passer par le PCI Express ce qui ajoute de la latence mais ce n´est tout : lorsque SLI et CrossFire fonctionnent de cette manière, le GPU qui envoie une image ne peut pas travailler sur la suivante tant que la première n´a pas été envoyée, ce qui veut dire que le temps de calcul effectif devient temps de calcul réel + temps d´envoi, ce qui peut réduire fortement les performances et nous amène à nous poser des questions sur ces modes de FSAA : ils sont gourmands et donc à réserver aux jeux simples, mais alors avec ceux-ci le temps de calcul de l´image est inférieur au temps de transfert donc il aurait probablement été plus rapide de traiter les 2 images sur une seule carte graphique. Dès lors à quoi ça sert ?


Le SLI 32 n´est pas de grand secours ici et pourtant c´est là que nous avons remarqué les plus gros gains…

Qualité du FSAA
Etant donné que CrossFire ne fonctionne pas en mode fenêtre, nous n´avons pas pu faire nos screenshots habituels pour la comparaison des différents modes. Nous nous sommes donc tournés vers des screenshots sous Half Life 2.


De gauche à droite : ATI sans FSAA, 2x, 4x, 6x, SuperAA 8x, SuperAA 10x, SuperAA 12x, SuperAA 14x.



De gauche à droite : Nvidia sans FSAA, 2x, 4x, 4x + Transparency SSAA, 8xS, SLI AA 8x, SLI AA 16x, SLI AA 16x + Transparency SSAA.


Globalement ATI filtre mieux les câbles électriques ce qui est logique étant donné qu´ATI dispose d´un moteur de FSAA plus avancé et programmable qui lui permet de choisir la position idéale pour les différentes samples contrairement à Nvidia qui utilise un modèle fixe. Par contre le Transparency AA permet à Nvidia de mieux filtrer les branches d´arbre et les grillages. Au final le meilleur compromis nous semble être le FSAA 4x + Transparency chez Nvidia, alors que le SLI 16x + Transparency SSAA offre globalement la meilleure qualité étant donné qu´il en profite pour améliorer la netteté des textures.
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