NVIDIA nForce4 - Preview

Publié le 19/10/2004 par
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Au fil des années, la gamme nForce à su se forger une solide réputation sur plate-forme Athlon et maintenant Athlon 64. D’après la dernière étude Mercury Research, NVIDIA disposerait d’ailleurs de 47% de parts de marché pour ce qui est des chipsets Athlon 64 au second trimestre 2004. Bien entendu, NVIDIA ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et lance ce jour une nouvelle gamme de produit, le nForce4.
Les nForce4
Connu sous le nom de code de CK8-04, le nForce4 est décliné en 3 produits différents :

- nForce4 SLI, cartes mères à plus de 200$
- nForce4 Ultra, cartes mères à 100-150$
- nForce4, cartes mères à 55-80$

Par rapport au nForce3, les nouveautés introduites par ces chipsets sont de trois type : le PCI Express, le Serial ATA 3 Gb/s, et le Security Network Engine, ces deux dernières fonctionnalités n’étant supporter que par les versions SLI et Ultra.

Nous commençons donc par le PCI Express, bus pour lequel NVIDIA a intégré 20 lignes PCI Express au sein de son chipset. Sur les versions standard et Ultra, les possibilités de configuration sont fixes : 16 lignes sont attribuées au port PCI Express x16 destiné à accueillir la carte graphique (4 Go /s dans chaque direction), et étant donné que le chipset peut gérer un maximum de 4 ports, on dispose en sus de ports 3 PCI Express x1 (250 Mo /s dans chaque direction, ).

Au sein du nForce4 SLI, la configuration des lignes PCI Express n’est pas fixe, et c’est ce qui permet d’avoir deux ports PCI Express destinés à la carte graphique au sein d’une carte mère utilisant ce chipset (mais seulement 2 PCI Express x1).


En pratique, le 1er port sera câblé en x16 et le second désactivé, et via le changement de sens d’une carte de configuration se trouvant entre les deux ports, chaque port se retrouvera en x8 (2 Go /s dans chaque direction). Voici les gains de performances annoncés par NVIDIA dans le cadre d’une solution de type SLI :


Côté Serial ATA, le nForce4 gère désormais le Native Command Queuing lorsque le disque le supporte. Pour rappel, cette technologie permet le réarrangement des commandes afin d’augmenter la vitesse d’exécution globale. NVIDIA ne s’est pas arrêté là puisque alors que les nForce3 et nForce4 gère, en sus de deux canaux ATA 133, deux contrôleurs SATA à 150 Mo /s, les versions SLI et Ultra gèrent également le SATA à 3 Gbits /s, soit 300 Mo /s pour les données (80% de la bande passante). Avec deux contrôleur, on arrive à une bande passante théorique de 600 Mo /s.

Bien entendu, il est clair que ce type de bande passante ne sera pas réellement utile avant quelques temps : la limite de 300 Mo /s ne se fait sentir qu’au niveau du cache avec un RAID 0 de 4 disques, et en lecture ou écriture séquentielle on atteint pas encore ce niveau, avec par exemple environ 270 Mo /s avec 4 Raptor WD740GD.

Côté réseau, le nForce4 intègre comme le nForce3 un contrôleur Gigabit Ethernet, ce qui évite de passer par le bus PCI et de ce fait de ne pas être limité lors de transferts en Full Duplex. La nouveauté se situe en fait au niveau de la sécurité, puisque le nForce4 dans ses versions SLI et Ultra intègre un Security Network Engine, également appelé Active Armor.


Lors du lancement du nForce3, NVIDIA indiquait que son Firewall était accéléré de manière semi-matériel. Même si il y’avait une accélération matérielle, il semble en fait que le mot semi était quelque peu exagéré. Avec le nForce4, NVIDIA prends maintenant quasiment tout en charge via son chipset, ce qui permet d’alléger nettement le processeur par rapport au Firewall du nForce3.


Comme sur le nForce3, le nForce4 dispose de l’audio AC’97 de type 2.3, qui gère jusqu’à 8 canaux en software. L’APU semble donc définitivement abandonné. Le nForce4 est bien entendu compatible avec NVSystem Utility, l’utilitaire de monitoring et de réglage de NVIDIA, qui permet sous Windows de régler les réglages machine (temps de latence, fréquence), mais également – et c’est une nouveauté – de créer des profils selon les applications, d’optimiser automatiquement la machine et de mettre à jour son bios sans passer par un outil de flash propriétaire.
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