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APU13: Roadmap APU : Beema et Mullins en 2014

Tags : AFDS; AMD; APU; ARM; Beema; Mullins;
Publié le 13/11/2013 à 23:15 par Damien Triolet

A l'occasion d'APU13, AMD vient de présenter une nouvelle roadmap autour de ses APU d'entrée de gamme. Les noms de codes avaient déjà été entrevus et la version serveur de la puce a déjà été présentées dans une précédente roadmap, les nouvelles informations sont donc relativement peu nombreuses.


Beema va succéder à Kabini pour les portables d'entrée de gamme et Mullins à Temash pour les tablettes et autres systèmes 2-en-1. Parmi les nouveautés, citons le passage de cores x86 Jaguar vers une évolution nommée Puma, à ne pas confondre avec la plateforme AMD de 2008 qui portait le même nom.


Beema et Mullins sont les premiers APU à recevoir l'AMD Security Processor qui n'est autre qu'un core Cortex-A5 intégré de manière à profiter de la plateforme de sécurisation TrustZone d'ARM. Intégrer un tel très petit core était beaucoup plus simple pour AMD que de développer sa propre plateforme pour lutter face à la Trusted Execution Technology d'Intel (TXT). Si nous supposions au départ que Kabini et Temash inaugureraient ce support, ce seront finalement Beema et Mullins.

Etrangement, AMD fait par contre l'impasse sur la HSA et Beema/Mullins ne supporteront ni la mémoire unifiée hUMA ni la gestion des tâches hQ qui resteront au départ exclusives au plus gros APU, Kaveri.


Avec Beema et Mullins, AMD met en avant une progression significative des performances par watt, qui feraient plus que doubler à process équivalent. En l'absence de détails sur leurs spécifications exactes, il est cependant difficile de savoir quel crédit donner à ces prévisions d'autant plus qu'AMD compare ici performances et TDP de Kabini 25W à Beema 15W et de Temash 8W à Mullins 4.5W.

A noter que pour Temash et Mullins, AMD ne parle plus de TDP… mais de SDP, comme le fait Intel sur ses processeurs ultra basse consommation. A titre de référence, le SDP de 3-4W de Temash correspond à un TDP de 3.9 à 9W. Pour Mullins le SDP chute à 2W, alors que le TDP d'une des variantes est de 4.5W. AMD précise cependant qu'avec Mullins il sera possible de proposer du quadcore en fanless. De quoi enfin aider AMD à se faire une petite place dans le monde des tablettes ?

AFDS: ARM Cortex A5 dans les futures APU AMD

Tags : AFDS; AMD; APU; ARM; Kabini; Temash;
Publié le 15/06/2012 à 10:57 par Damien Triolet

Il y a quelques mois, AMD avait expliqué être en train de réorganiser ses méthodes de développement pour atteindre un niveau de modularité similaire à celui des SoC. En plus de réduire les coûts à terme, une telle approche permet de gagner en flexibilité et de pouvoir intégrer plus facilement des technologies tierces à ses produits. AMD ayant précisé vaguement ne pas être forcément limité à l'ISA x86, la conclusion logique était que des cores ARM ou dérivés de son jeu d'instruction feraient leur apparition dans de futurs produits AMD.


C'est ce qui aura lieu dès l'an prochain, mais pas spécialement sous la forme que certains attendaient, telle qu'un SoC combinant cores ARM et GPU Radeon. Si un tel produit pourrait voir le jour dans le futur, ce n'est pas la première utilisation visée par l'utilisation de cores ARM. AMD souffre actuellement de l'absence de technologie de sécurisation dans ses plateformes, telle que la Trusted Execution Technology d'Intel (TXT), qui permet de sécuriser certains systèmes de paiement, DRM et autres infrastructures professionnelles et est vouée à se généraliser à l'avenir. Développer en interne une telle technologie est complexe et coûteux, d'autant plus qu'il faut ensuite convaincre tout l'écosystème de la supporter.

Malheureusement pour AMD, TXT ne fait pas partie de la licence x86 et l'accès à cette technologie n'est pas automatique. Intel ayant probablement rechigné à transférer sa technologie sous licence, ou le coût de cette celle-ci étant prohibitif, AMD a décidé de se tourner vers TrustZone d'ARM. Il s'agit de la plateforme concurrente principale de TXT et elle est présente au sein de tous les cores Cortex A. Elle repose sur une extension du jeu d'instruction d'ARM et ne peut donc pas être transposée facilement dans un core x86.


AMD a donc décidé d'inclure un core ARM dans ses futures APU, à commencer par Kabini et Temash qui succèderont à Brazos 2.0 et Hondo l'an prochain, avant de le généraliser à l'ensemble de ses produits. AMD a opté pour un Cortex A5, qui est le plus petit core de la famille : 0.53mm² en 40nm soit en principe moins de 0.30mm² en 28nm. Son intégration prendra probablement un petit peu plus de place mais à l'échelle de la puce elle aura un impact insignifiant.

AMD n'a pour l'instant pas donné plus de détails sur l'implémentation, ni sur la manière dont ce core ARM interagira avec les cores x86 dont il devra contrôler l'exécution, et encore moins sur l'exposition directe éventuelle de ce core qui pourrait par exemple être exploité par un antivirus. Une utilisation qui permettrait par exemple à AMD de répondre à l'intégration dans les CPU Intel d'optimisations destinées aux logiciels McAfee.

AFDS: AMD, ARM, ImgTech, TI : HSA Foundation

Publié le 13/06/2012 à 08:32 par Damien Triolet


L'AMD Fusion Developer Summit, un forum technologique dédié au calcul hétérogène, a actuellement lieu à Seattle. Ce forum peut être vu comme la réplique d'AMD à la GPU Technology Conference de Nvidia qui s'est tenue le mois passé, mais un point important distingue cependant les deux évènements : AMD conçoit autant des cores CPU que des cores GPU. Plus que le calcul massivement parallèle, qui exploite les GPU, c'est ainsi le calcul hétérogène qui est ici à l'honneur.

Exploiter en symbiose des cores CPU et des cores GPU est complexe, notamment parce qu'ils ne partagent pas encore un espace mémoire totalement unifié, même si l'APU Trinity apporte quelques avancées à ce niveau. L'an passé, AMD avait annoncé la Fusion System Architecture, une tentative d'apporter des réponses à cette problématique de manière à pouvoir fournir une plateforme plus simple à exploiter pour un maximum de développeurs. AMD avait alors précisé vouloir en faire un standard ouvert : publier une documentation complète avant la fin 2011 et mettre en place un consortium pour gérer la FSA.

AMD a pris du retard sur la documentation qui n'est toujours pas disponible, mais a entretemps renommé la FSA en Heterogeneous System Architecture de façon à la détacher de sa marque Fusion. Il y a quelques mois, AMD précisé ses plans au sujet du consortium qui se dénommerait HSA Foundation et se verrait transférer tous ses travaux initiaux.

Cette édition de l'AFDS est l'occasion pour AMD de concrétiser la mise en place de la HSA Foundation, qui est effective depuis quelques jours. Il s'agit d'une organisation à but non-lucratif qui sera dorénavant chargée du développement et de la promotion de ce standard ouvert destiné à simplifier le calcul hétérogène qu'il concerne les PC, les smartphones ou les serveurs. Sa tâche sera également de produire des outils de développements efficaces et d'aider à la formation des développeurs.


AMD transfère à cette fondation la totalité de ses travaux initiaux sur la FSA/HSA, à savoir : un compilateur open source, des librairies et les documentations préliminaires qui concernent la programmation, les spécifications hardware ainsi que les spécifications software. AMD fournis par ailleurs une partie des fonds pour la mise en place de la fondation.

La fondation est bien entendu destinée à accueillir un maximum de membres, qui pourront être de plusieurs types : fondateurs (ce qui est encore possible s'ils y sont invités dans les 90 jours), promoteurs, supporters, contributeurs, universitaires et autres associés. Comme c'est généralement de mise pour ce type d'organisation, chaque membre participe à son budget de fonctionnement suivant son rôle, ce qui représente jusqu'à 125.000$ par an pour les membres fondateurs.


Les représentants des cinq membres fondateurs de la HSA Foundation, qui forment son conseil d'administration actuel.

La mise en place de la HSA Foundation n'aurait pas pu se faire sans son élargissement à d'autres grands noms de l'industrie. La présence d'ARM à l'AFDS l'an passé ne laissait aucun doute sur l'intérêt de la société spécialisée dans les modules destinés au SoC, pour laquelle le calcul hétérogène est la seule solution viable sur le plan énergétique, et c'est donc sans surprise qu'ARM fait partie des membres fondateurs de la fondation. D'autres ont rejoint l'initiative et sont tous liés aux SoC d'une manière ou d'une autre : Imagination Technologies, MediaTek et Texas Instruments.

Chacune de ces sociétés disposera d'un membre au conseil d'administration de la fondation (Manju Hedge, Vice-Président des solutions développeurs destinées au calcul hétérogène chez AMD et ex-CEO d'Ageia; Jem Davies Vice-Président responsable de la division Media Processing chez ARM…) qui sera gérée au quotidien par Phil Rogers, Président de la HSA Foundation et AMD Corporate Fellow.

Reste bien entendu que d'autres grands noms sont malheureusement absents du tableau, tels que Nvidia et surtout Intel. Les membres fondateurs ne désespèrent pas à l'idée de les voir rejoindre l'initiative, sans cependant se faire d'illusion à ce sujet. Mais ce sont, avant tout autre chose, les développeurs qu'ils devront s'attacher à convaincre et pour cela, comme le rappelait Adobe présent également à l'AFDS, il faudra leur proposer des outils complets, performants, simples d'utilisation et fiables. Un gros chantier en perspective.

Vous pourrez retrouver toutes les informations disponibles actuellement sur le site de la HSA Foundation  qui vient d'être mis en ligne mais la documentation complète se fait cependant toujours attendre.

Focus : ARM Cortex A7 et big.LITTLE : le silicium noir

Tags : AFDS; ARM;
Publié le 24/10/2011 à 11:19 par Damien Triolet

Lors de l’AMD Fusion Developer Summit qui s’est tenu il y a quelques mois, un invité avait fait sensation : Jem Davies, Vice-Président chez ARM, en charge de la technologie pour la division Media Processing. Sa présence n’était cependant pas liée à l’annonce de l’utilisation de l’architecture ARM par AMD, comme certains avaient pu le supposer. Jem Davies a la lourde responsabilité de s’assurer qu’ARM dispose des "bonnes technologies" dans le futur et partage à ce titre la vision...

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