Comparatif : 12 alimentations 500-550w modulaires DiversAlimentations Publié le Jeudi 21 Août 2008 par Marc Prieur URL: /articles/730-1/comparatif-12-alimentations-500-550w-modulaires.html Page 1 - Introduction Elément clef d’une nouvelle configuration, l’alimentation est trop souvent mise de côté lors du choix de la machine. C’est pourtant une des pierres angulaire de la stabilité, tout en offrant de fortes variations d’un modèle à l’autre en termes de rendement ou encore de nuisance sonore. Pour notre premier article dans ce domaine, nous avons choisi de nous intéresser à une gamme particulière, à savoir les alimentations modulaires de 500 watts. 500 watts et modulaires, le meilleur choix ?Pourquoi cette puissance, et pourquoi le choix du modulaire ? ![]() Tout d’abord, il fallait bien commencer quelque part. Si il nécessite un surcoût non négligeable, le choix du modulaire au sein d’une alimentation permet de ne brancher que la connectique nécessaire au bon fonctionnement de la machine : il y’a moins de câbles dans la machine, dont l’intérieur est ainsi mieux rangé. L’intérêt est double, d’un point de vue esthétique pour certains, mais aussi et surtout d’un point de vue aération. ![]() Quid de la puissance ? Lors de notre article dédié à la vraie consommation des machines, nous avions mis en avant le fait que les PC récents n’étaient pas si gourmands que certains voulaient nous le faire croire : en charge, pour notre machine « milieu de gamme » l’alimentation ne devait délivrer que 183 watts, contre 286 watts pour la machine « haut de gamme » et enfin 568 watts pour notre configuration boostées aux hormones. Le choix d’une puissance de 500 watts était donc naturel : en dessous, les constructeurs ne proposent pas de versions modulaires, et au delà, la puissance est inutile pour 99% des utilisateurs. Reste bien entendu à savoir si les alimentations 500w tiennent bien le coup lorsqu’elles sont chargées à 100%, c’est entre autre ce à quoi nous servira ce comparatif ! Page 2 - Un nouveau protocole Un nouveau protocoleUne alimentation ne se teste pas comme un processeur, et nous avons donc du pour mettre au point de comparatif investir dans de nouveaux matériels afin de fournir un comparatif poussé. A la base de notre protocole, on trouve un appareil fabriqué par Sirtec nous permettant de charger l’alimentation à notre loisir sur ces différents rails. Ce dernier permet au maximum d’atteindre les 23A sur un rail +12V, 19A sur le second, ainsi que 39A sur le +5V et 31A sur le 3.3V et donc d’atteindre une charge globale de 800W environ, dont 500 sur le +12V, ce qui est largement suffisant pour le type d’alimentation testées ici. Pour les alimentations plus puissantes, nous disposons d’un second chargeur capable de tirer 4x19A sur le +12V, soit 912W supplémentaires. L’autre problématique posée se situe au niveau des tests de température et de bruit : en effet, tester une alimentation hors boitier comme c’est souvent le cas revient à la refroidir avec de l’air à température ambiante ce qui ne correspond pas à une utilisation réelle. Afin de reproduire malgré l’utilisation de notre appareil de test un environnement proche d’un PC, nous nous sommes inspirés de nos confrères SilentPCReview et avons fabriqué un boitier en bois dans lequel on insère l’alimentation d’une part, mais également le chargeur afin que la chaleur produite par ce dernier se retrouve dans le boitier, comme c’est le cas pour un CPU ou un autre composant dans un PC classique. En sus de l’alimentation, le boitier est également refroidi par un ventilateur 120mm Noctua NF-S12 alimenté en 9v par une alimentation externe. Le fait de disposer d’un testeur de charge est une chose, encore faut-il définir quelles sont les charges qui vont être testées. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur notre article dédié à la vraie consommation des PC afin de définir ce que consommaient actuellement nos PC. Il en ressort notamment que les composants les plus gourmands, à savoir le processeur ainsi que les cartes graphiques sont alimentés par le +12V, c’est donc sur cette tension que nous chargerons le plus les alimentations. 8 charges distinctes vont donc être utilisées, définies de la sorte : ![]() La charge « 100% » correspond au total à 518,4W, mais il faut noter qu’en pratique les alimentations fournissent un peu moins de courant que ce qui est sélectionné sur notre appareil de charge, autour de 500W en moyenne. Nous avons décidé d’aller plus loin avec une charge nommée « 109% » qui ira donc au-delà des spécifications des alimentations de 500W du comparatif. Pour chacun de ses charges, nous effectuerons plusieurs mesures, à commencer par le Cos Phi de l’alimentation, suivi de son rendement, de la tenue des différentes tensions et du bruit électrique éventuel, tout ceci étant mesurés à l’aide de différents appareils qui seront décrits plus loin. Ces tests seront effectués après 10mn de charge à mi-puissance. Viendront ensuite les mesures de chauffe et de bruit. Pour ce faire, nous mesurerons au fil des charges le delta entre la température ambiante et la température de l’air en sortie d’alimentation, ainsi que le bruit généré par l’alimentation, ceci après une charge de 10mn pour chacune des charges. Au final le matériel utilisé prends cette forme : ![]() ![]() 1) Le bloc de charge Sirtec Page 3 - Antec NeoPower 500 Antec NeoPower 500 ![]() Antec, connu pour ces boitiers, est présent sur le marché des alimentations modulaires depuis quelques temps déjà. En révision A5, la NeoPower 500 propose une puissance de 456W sur le +12V répartie sur 3 rails distincts limités officiellement à 17A. ![]() ![]() ![]() Le 12V1 est relié aux prises ATX12V et à la moitié de l’EPS12V, alors que les 12V2 et 12V3 sont en pratique soudés entre eux à l’arrière du PCB. Ce qui ne constitue de fait qu’un unique rail se charge pour sa part de la prise ATX, de l’autre moitié de l’EPS12V ainsi que de tout le bloc modulaire. Nous n’avons pas été en mesure de mettre en évidence la limitation mise en avant par Antec sur ses rails, puisqu’une sollicitation de plus de 27A sur le 12V1 n’a pas entrainé de coupure. ![]() ![]() Ce bloc propose 5 connecteur sur lesquels ont peut brancher selon ses besoins 2 câbles PCI Express 6 broches, 2 câbles dotés de 2 SATA chacun ou encore 2 câbles équipés de 3 Molex. Un adaptateur Molex vers 2 connecteurs Floppy est également fourni. Le refroidissement de l’alimentation est assuré par un unique de 80mm situé à l’arrière de l’alimentation, l’air étant aspiré par une grille en face opposé. En pratique, l’alimentation fournit un courant continu de bonne qualité, la tenue des tensions étant bonne avec un ripple très réduit. Elle va même au delà de ces spécifications officielles et tient notre charge « 109 % », mais on regrettera par contre son refroidissement un peu léger. Discret à faible charge, il a également tendance à ne pas trop refroidir l’alimentation comme le prouve la montée en température. Cette dernière revient dans les clous dès les 50% de charge, moment ou le ventilateur commence à augmenter sa vitesse. Au delà, l’alimentation est bruyante, voir insupportable. Page 4 - BeQuiet DarkPower Pro 550W BeQuiet DarkPower Pro 550W ![]() Avec la DarkPower Pro, BeQuiet propose l’alimentation la plus imposante du comparatif, puisqu’elle mesure 18cm de longueur, contre 15 à 16cm pour la majeure partie des autres modèles. Ceci permet à BeQuiet d’avoir un agencement interne très aéré qui est refroidit par un ventilateur de 120mm. ![]() ![]() ![]() Côté puissance, sur le +12V on peut atteindre en pointe les 528W, soit un très bon chiffre rapporté à la puissance totale de l’alimentation. Cette tension est répartie entre 4 rails distincts, le 12V1 alimentant l’ATX, le 12V2 l’ATX12V et l’EPS12V (modulaires), le 12V3 les prises modulaires Molex et SATA et enfin le 12V4 les prises modulaires PCI-Express. Chaque rail est officiellement limité à 20A, en pratique nous avons constaté une coupure sur le 12V2 à 28A. ![]() ![]() La modularité de l’alimentation BeQuiet est exemplaire puisque même l’ATX12V et l’EPS12V le sont, alors qu’elle propose en sus deux connecteurs PCI-Express 6/8 broches. On trouve ensuite 4 connecteurs destinés à accueillir la connectique SATA/Molex parmi les choix suivants : 1 câble avec un SATA, 2 câbles avec un Molex, 1 câble avec 4 Molex, 1 câble avec 4 SATA et enfin 1 câble avec 2 SATA, 2 Molex et 1 Floppy. En pratique, l’alimentation BeQuiet se distingue par son rendement, qui atteint les 86,5% en pointe, et par sa discrétion quelque soit la charge. Elle porte donc bien son nom. Malheureusement tout n’est pas rose et si la tenue des tensions est correcte, il n’en est pas de même du ripple qui est au delà de la norme sur le +5V. Un défaut inadmissible sur une alimentation de cette carrure et qui disqualifie BeQuiet pour le podium. On note qu’en bonus l’alimentation BeQuiet permet de connecter 4 ventilateurs à l’alimentation. Ceux-ci sont alors régulés en fonction de la température de cette dernière, et ils bénéficient comme le ventilateur de l’alimentation de l’ECASO (Enhanced Cooling After System Off), qui maintient la ventilation 3 minutes après extinction du système. Plus un gadget qu’autre chose. Page 5 - CoolerMaster RealPower 520W CoolerMaster RealPower 520W ![]() Première des deux alimentations CoolerMaster de ce comparatif, la RealPower affiche une puissance de 520W, dont 408W peuvent être issus du +12V. Cette puissance est répartie en 3 rails limités à 19A l’un, le 12V2 desservant l’ATX, l’ATX12V et l’EPS12V, le 12V3 étant connecté au PCI-Express inférieur alors que le 12V1 dessert le reste des connecteurs modulaires. ![]() ![]() ![]() Cette répartition n’est dans en fait pas gênante puisque nous n’avons pas noté de coupure même en consommant plus de 39A sur le 12V2 : les rails sont là pour faire joli mais en pratique il ne semble pas y avoir de protection. ![]() ![]() Côté modularité l’alimentation propose deux connecteurs destinés au câblage PCI-Express, lui-même composé de 3 câbles à utiliser en fonction de vos besoins : deux 6 broches, et un 8 broches. 6 autres connecteurs permettent de connecter des câbles pourvus de 3 molex (x2), 4 SATA (x2), et 2 molex et 1 floppy (x1). En pratique la RealPower se distingue malheureusement par ses nuisances sonores. Quasiment inaudible à faible charge, elle est bruyante à mi-charge et devient très bruyante au delà, ce qui vient gâcher des performances électriques qui sont dans la normale. Page 6 - CoolerMaster SilentPro 500W CoolerMaster SilentPro 500W ![]() Dernière née des alimentations CoolerMaster, la SilentPro n’affiche pas de « faux » rails 12V et se contente donc d’annoncer une puissance de 408W répartie sur un seul rails 12V, sur les 500W totaux qu’elle peut délivrer. ![]() ![]() ![]() Son nom découle en fait de l’imposant ventilateur de 140mm utilisé par CoolerMaster pour refroidir son bloc. Côté modularité, on trouve 2 câbles PCI-Express 6/8 broches, ainsi que 2 câbles proposant 3 SATA, un autre avec 3 Molex et un dernier avec 2 Molex et 1 Floppy. Une connectique somme toute réduite mais suffisante pour la majorité des utilisateurs. On notera par contre que le câble ATX est relativement court, puisque mesurant 42cm, contre 48 à 60cm chez la concurrence. ![]() ![]() Un point notable de ce modèle est son fort rendement à faible consommation : 79.1% sur la charge 6%, 84.8% en 12%, là ou la meilleure poursuivante ne fait que 74.3 et 82.7%. Ceci se paie ensuite puisque si elle reste la plus efficace à 25%, au-delà d’autres modèles sont devants. Côté Silence, on regrette que son nom soit un peu usurpé. Certes, elle est peu bruyante même à faible charge, mais elle se fait plus entendre que certains modèles, RealPower incluse ! Elle a pour elle une nuisance sonore qui n’augmente que peu avec la charge, et est ainsi en 3è position à 100% de charge. Mais la ou le bât blesse, c’est sur la qualité du courant continu fournis tout d’abord, avec un ripple important sur le +5V à pleine charge. Autre problème, notre test de 109%, l’alimentation a rendue l’âme ! Normal me direz vous, il va également au delà des ses spécifications. Sauf qu’un fonctionnement normal serait de se couper et de se mettre en protection dans un tel cas. Pensant à un mauvais modèle, nous avons mis la main sur un deuxième exemplaire, et le résultat fût similaire. Page 7 - Corsair HX 520W Corsair HX 520W ![]() Surfant sur sa réputation issue des mémoires, Corsair s’est depuis lancé avec succès sur le marché des alimentations. Succès mérité ? C’est ce que nous allons voir avec cette HX 520W, qui affiche une puissance de 480W pour le +12V réparti en 3 rails de 18A l’un. ![]() ![]() ![]() En pratique au niveau du PCB on ne distingue toutefois que deux rails, le 12V2 pour l’ATX et l’ATX12V, le 12V1 pour l’EPS12V et la connectique modulaire. En pratique il n’y a aucune protection et tirer 39A sur le 12V2 ne pose pas de problème : marketing quand tu nous tiens ! ![]() ![]() La modularité est assurée par 2 prises destinées à 2 câbles PCI-Express 6/8 broches, suivies de 5 prises pour : 1 câble à 2 Molex, 2 câbles à 3 Molex, 2 câbles à 2 SATA. Sont également fournis un adaptateur Molex vers 2 Molex pour les ventilateurs (+12V seulement) et un adaptateur Molex vers 2 Floppy. Le rendement de l’alimentation est de bon niveau, avec plus de 85% à 68 et 91% de charge. Les tensions ne bougent pas au niveau du PCB malgré la charge, et le ripple reste dans les normes. La Corsair est de plus dès plus discrête, ce jusqu’à 68% de charge. Au delà la ventilation commence à accélérer pour devenir très bruyante … à 109%, soit une charge qui va au delà de ses spécifications initiales. Ce n’est donc pas un défaut en soit et Corsair approche donc de la perfection avec ce modèle. Page 8 - Enermax Modu82+ 525 Enermax Modu82+ 525 ![]() Derrière l’alimentation la plus petite de ce comparatif (14cm de longueur) ce cache la dernière née des alimentations Enermax, marque bien connue dans le milieu des alimentations. Le constructeur annonce ce modèle comme offrant l’un des meilleurs rendements à l’heure actuelle. ![]() ![]() ![]() Sur les 525W affichés, 480W peuvent être fournis le +12V, séparés en 3 rails limités à 25A l’un. En pratique la limitation est bien plus élevée puisqu’il faut dépasser les 38A pour que l’alimentation se mette en protection. Point de vue câblage le 12V1 est connecté à l’ATX, à l’ATX12V et l’EPS12V, le 12V2 étant pour sa part pour le premier connecteur PCI-Express, le 12V3 se chargeant du modulaire restant. ![]() ![]() L’aspect modularité prend la forme de 7 connecteurs, dont 2 pour le câblage PCI-Express. Enermax fourni en fait deux câbles, le premier proposant 2 connecteurs 6/8 broches, contre un seul pour le second. Il s’agit donc de la seule alimentation à proposer 3 connecteurs PCI-E. Seuls 4 câbles sont fournis pour les 5 connecteurs restants : 2 avec 3 SATA l’un, 1 avec 3 Molex et le dernier avec 3 Molex et 1 Floppy. Comme promis par Enermax, le rendement est excellent avec même une pointe à 86,3% à la charge de 68% : seul BeQuiet fait mieux avec 86.5% à cette charge. Ce bon rendement influe positivement sur la nuisance sonore de la Modu82+, puisque son ventilateur de 120mm peine à se faire entendre : inaudible jusqu’à 68% de charge, il augmente très légèrement au delà et reste discret. La qualité des tensions est pour sa part très bonne, que ce soit en termes de niveau ou de variation. L’alimentation parfaite ? Si l’on excepte son prix, on y est presque. Page 9 - Gigabyte Odin GT 550W Gigabyte Odin GT 550W ![]() Des alimentations Gigabyte ? C’est le cas depuis maintenant un an. Affichant une puissance de 550W, ce modèle délivre 492W rien que sur le +12V, qui est réparti en 4 rails de 18A maximum chacun. ![]() ![]() ![]() La répartition en pratique est la suivante : 12V1 pour l’ATX12V et la moitié de l’EPS12V, 12V2 pour l’autre moitié de l’EPS12V et le premier PCI-E (rouge), le 12V3 pour l’ATX et le modulaire hors PCI-E, le 12V4 pour le PCI-E Bleu et le restant du modulaire. Dans les faits, on ne note pas de coupure à 18A, ni même au delà, les rails sont donc une fois de plus purement marketing. En sus de deux PCI-E 6 broches, Gigabyte fourni 1 câble avec 3 Molex, 1 câble avec 2 Molex un 1 Floppy, ainsi que 2 câbles avec 3 SATA. ![]() ![]() Mais l’originalité de cette alimentation se situe au niveau de sa gestion, puisqu’elle peut être connectée au PC via l’interface USB et qu’elle permet alors un monitoring des plus complets : température de l’alimentation, mais aussi de 4 sondes externes, vitesse du ventilateur, tension et intensité délivrée sur chacun des rails. Ce n’est pas tout puisque l’on peut également modifier la courbe de variation de vitesse du ventilateur en fonction de la température de l’alimentation, pour la rendre plus ou moins silencieuse, ainsi que le niveau des tensions. Bien que peu précis en pratique, et finalement pas très utile, ce réglage à le mérite d’exister. ![]() ![]() ![]() Sans le réglage de la vitesse du ventilateur, ce dernier d’un diamètre de 140mm augmente sa vitesse après de 25% de charge. En le passant en mode silencieux, c’est au-delà de 68% qu’il augmente ce qui la rend parmi les plus silencieuses. Au delà il s’époumone et devient malheureusement très bruyant à la charge de 100%. Côté tensions, on note que plus la charge augmente, plus la valeur du +12V sur le PCB augmente, afin de compenser les pertes au niveau des câbles. Le ripple bien que restant dans la norme est le plus important du comparatif sur le +12V, avec près de 100mV. Page 10 - Seasonic M12-II 500W Seasonic M12-II 500W ![]() Reconnu dans le monde des alimentations comme pour avoir été l’un des premiers à démocratiser les alimentations à fort rendement, Seasonic revient sur le devant de la scène avec une évolution de son modèle modulaire. ![]() ![]() ![]() Offrant un design simple, elle est refroidie par un ventilateur 120mm et délivre au maximum 420W sur le +12V. Ce dernier est réparti en deux rails, le +12V1 limité à 17A est connecté à la partie modulaire alors que le +12V2 limité à 18A est connecté à la partie fixe (ATX, ATX12V, EPS12V). En pratique il n’y a toutefois pas de coupure malgré une charge de 39A sur le +12V2. Côté modularité on retrouve un câble PCI-E 6/8 broches, un 6 broches, 2 câbles avec 3 Molex, 2 câbles avec 3 SATA, 1 câble avec 2 Molex et un adaptateur Molex vers 2 Floppy. ![]() ![]() En pratique les résultats offerts par ce modèle sont moyens : le rendement est dans la moyenne, la tension varie un peu à la hausse et à la baisse en fonction de la charge, et elle devient gênante dès 68% de charge, et carrément bruyante au delà. Cette nuisance n’est même pas assortie d’une température raisonnable puisque le delta mesuré entre l’air ambiant et l’air en sortie d’alimentation et parmi les plus important. Bref, si Seasonic c’est fait une réputation sur certains modèles par le passé, elle semble aujourd’hui surfaite, la M12-II n’ayant rien à proposer de plus que ses concurrentes. Page 11 - Tagan BZ 500W Tagan BZ 500W ![]() Cette alimentation de 500W signée Tagan signe le retour du constructeur côté modularité. Sur les 500W totaux, 432W peuvent être tirés sur le +12V qui est réparti en 2 rails ou non (20A chacun), selon que l’on actionne ou pas un switch à l’arrière de l’alimentation. En pratique au niveau du PCB se sont en fait 4 départs distincts que l’on peut voir pour le +12V (12V1 pour l’ATX, 12V2 pour le modulaire SATA/Molex, 12V3 pour l’ATX12V/EPS12V et 12V4 pour le modulaire PCI-E). Nos tests n’ont toutefois pas permis de mettre en avant une coupure sur l’un ou l’autre des rails avec des charges élevées. ![]() ![]() ![]() Les connecteurs modulaires sont originaux : rond, ils viennent se visser à l’alimentation, cette dernière affichant en plus des LED permettant une illumination des connecteurs ainsi que de son ventilateur 140mm. La connectique modulaire est des plus complètes avec un connecteur PCI-E 6/8 broches, un 6 broches, 2 câbles avec 4 Molex et 1 Floppy chacun et 2 câbles avec 4 SATA chacun. ![]() ![]() Ce qui distingue l’alimentation Tagan des autres dans les tests, c’est la bonne tenue de ses tensions sur une ligne chargée. Ceci n’est toutefois pas lié à des câbles entrainant moins de pertes ou quelque chose du genre, mais simplement à une augmentation linéaire de la tension générée par l’alimentation avec la charge : de 12.09V à charge minimale, on passe à 12.35V à charge maximale ! Ceci reste toutefois dans la norme. Son rendement est dans la moyenne, mais on dénote un fort ripple sur le +5V à pleine charge. On est malheureusement au delà de la norme ce qui disqualifie donc l’alimentation pour une éventuelle place d’honneur. Silencieuse jusqu’à 25% de charge, la Tagan se fait ensuite entendre, ce qui ne l’empêche pas d’afficher comme le modèle Seasonic un delta température ambiante / température expulsée très important. Bon point, comme d’autres elle supporte une charge supérieure à ses spécifications. Page 12 - Thermaltake Toughpower QFan 500W Thermaltake Toughpower QFan 500W ![]() Offrant une puissant de 500W dont 432W pour le +12V, cette alimentation est la première des deux modèles Thermaltake sélectionnés pour ce comparatif. Refroidie par un ventilateur de 140mm, elle dipose de 3 rails 12V, les deux premiers étant limités à 18A (ATX12V/EPS12V et PCI-E) et le troisième à 16A (ATX, modulaire restant). En pratique ce n’est qu’à 24A que survient la coupure sur le 12V1 par exemple, ce qui n’est pas plus mal. ![]() ![]() ![]() La modularité est complète c'est-à-dire que comme chez BeQuiet, l’ATX12V et l’EPS12V ne sont pas connectés de base. On trouve en sus de ces connecteurs deux câbles avec PCI-E 6 broches, 2 câbles avec 4 Molex et 1 Floppy chacun et 2 câbles avec 3 SATA chacun. ![]() ![]() Comme le modèle Tagan, mais dans une moindre mesure, cette alimentation Thermaltake à tendance à relever sa tension au PCB afin de garantir une tension elevée en bout de câble chargé. Le rendement est plutôt bon et les tensions délivrées ne souffrent pas d’un ripple important, la qualité du +5V étant particulièrement élevée. Silencieuse jusqu’à 25%, l’alimentation commence à se faire entendre au delà pour être vraiment pénible dès 68% de charge. C’est un peu tôt pour une alimentation de cette puissance. Page 13 - Thermaltake TR2 RX-500 Thermaltake TR2 RX-500 ![]() Alimentation parmi les moins chères de ce comparatif, c’est aussi la seule à ne pas disposer d’une correction active du facteur de puissance. Si ce n’est pas très grave pour un particulier, seule la puissance active étant facturée par EDF, c’est tout de même dommageable pour la qualité du réseau électrique puisque le courant appelé sera bien plus grand que nécessaire, la partie non consommée étant renvoyée sur le réseau. De plus, une alimentation avec un faible facteur de puissance déchargera plus vite un onduleur pour une même puissance active. ![]() ![]() ![]() Du côté de ces autres spécifications, Thermaltake affiche un total de 372W sur le +12V. C’est le chiffre le plus faible du comparatif, et à l’heure ou la majeure partie du courant est issue de cette ligne il est plus que dommage d’avoir des alimentations ne pouvant pas fournir au moins 80% de leur puissance sur cette ligne. Les rails sont au nombre de 2, limités à 15A et 16A : le premier est relié à l’ATX et au modulaire, le second à l’ATX12V. En pratique, la coupure se fait au dessus de 33A sur le 12V1. La modularité est assurée par un unique connecteur PCI-E 6 broches, 1 câble avec 4 SATA et 2 autres avec 4 Molex et 1 Floppy chacun. ![]() ![]() Le rendement de la TR2 RX est pour le moins catastrophique. Loin des standards actuels, on atteint au mieux 77.1%, pour descendre ensuite rapidement à 70% voir moins. Ceci entraine bien entendu une chauffe importante de l’alimentation malgré une ventilation bruyante dès le départ, et qui est ensuite carrément insupportable. Dans les faits nous n’avons pas pu aller au-delà du test de charge intitulé 91%, qui correspond en fait à ce que peut faire au mieux ce modèle du fait de sa faible puissance sur le +12V : après 5 minutes à 100%, l’alimentation se coupe, probablement du fait d’une surchauffe. Mais après extinction complète et rallumage, elle fonctionne encore, contrairement au modèle CoolerMaster Silent Pro ! Vous l’aurez compris, cette alimentation n’a rien de bon à vous offrir. A fuir, malgré le prix ! Page 14 - Zalman ZM500-HP Zalman ZM500-HP ![]() Réputé de part le monde pour ses produits silencieux, Zalman nous propose avec la ZM500-HP un modèle aux caractéristiques somme toutes classiques : 500W de puissance, dont 408W pour le +12V, ainsi qu’un ventilateur de 120mm. ![]() ![]() ![]() La puissance du +12V est répartie sur 2 rails, le premier destiné au 1er PCI-E 6 broches (non modulaire) et à l’ATX12V/EPS12V est limité à 25A, le second pour l’ATX et le restant du modulaire. Chose notable, il s’agit de la seule alimentation respectant les rails annoncés : au delà de la puissance demandée, elle se met bien en protection. En pratique ce n’est pas forcément un avantage, mais au moins, elle fait ce qu’elle annonce. ![]() ![]() La modularité prend la forme d’un second connecteur PCI-E 6 broches, de 2 câbles comportant chacun 3 SATA, de 2 câbles avec 2 Molex et 1 Floppy et d’un dernier câble avec 3 Molex. De la part de Zalman, on s’attendait à un rendement au poil servant une nuisance sonore la plus faible possible. Nous en sommes pour nos frais car d’une part, le rendement est ni plus ni moins dans la moyenne, et que d’autre part l’alimentation se fait entendre même à faible charge. Pire, le ventilateur augmente de manière linéaire avec la charge, là ou d’autres n’augmentent la cadence que si nécessaire. Du coup, la ZM500-HP n’a vraiment rien de silencieux. La charge 109% entraine une coupure du fait de la protection activée sur l’un des rails, alors que la charge dite « 100% » entraine pour sa part une coupure après 30s de charge : rien de dramatique car elle va légèrement au-delà des spécifications officielles, d’autant que l’alimentation ne meurt pas, mais d’autres supportent cette charge. Page 15 - Rendement et Cos Phi RendementPour mesurer le rendement des alimentations, la procédure est relativement simple : nous avons d’une part, à l’aide d’un wattmetre, la puissance consommée par l’alimentation, et d’autre part celle délivrée, calculée à partir des tensions (via le voltmètre intégré au chargeur) et de l’intensité (via une pince ampèremétrique) mesurées. Le ratio de ces deux valeurs nous permet d’obtenir le rendement des alimentations, qui est le suivant : ![]() L’information qui saute aux yeux, c’est le résultat catastrophique du modèle Thermaltake TR2 RX : elle obtient au meilleur de sa forme un rendement de 77.1%, et est en dessous des 70% à pleine charge comme à charge faible. Comme vous pouvez le voir devant le nombre d'alimentations testées il est difficile de retrouver ces petits dans le graphique, d'où la présence du tableau de données pour vous aider. Les autres alimentations affichent toutes pour leur part un rendement supérieur à 80% à 25% de charge et au delà, mais on distingue toutefois des écarts notables. La CoolerMaster Silent Pro est par exemple la plus efficace avec une charge faible, et est ainsi en tête à 6, 12 et 25%. Au delà, ce sont les alimentations BeQuiet et Enermax qui sont devant, l’alimentation Corsair étant également très bonne à partir d’une charge de 68%. Nous ne disposons pas d’appareil nous permettant de mesurer le facteur de puissance, qui est le rapport entre la puissance active consommée (en watts) et la puissance active appelée sur le réseau (en voltampères). Notre wattmetre donne toutefois le Cos Phi, soit le décalage entre le courant et la tension. Contrairement au véritable facteur de puissance il ne prend pas en compte la distorsion du courant si le courant consommé n’est pas sinusoïdal, mais il permet déjà de se faire une idée : ![]() La Thermaltake TR2-RX est la seule à ne pas disposer d’une correction active du facteur de puissance et ca se voit, les autres alimentations atteignant rapidement la valeur maximale (1) quand on augmente leur charge. Si ce n’est pas très grave pour un particulier, seule la puissance active étant facturée par EDF, c’est tout de même dommageable pour la qualité du réseau électrique puisque le courant appelé sera bien plus grand que nécessaire, la partie non consommée étant renvoyée sur le réseau. De plus, une alimentation avec un faible facteur de puissance déchargera plus vite un onduleur pour une même puissance active. Page 16 - Tenue des tensions (+12V) Tenue des tensions (+12V)La demande de puissance sur une ligne provoque forcément une baisse de la tension, et il convient donc de mesurer cette dernière afin de savoir si elle ne va pas au delà de celle imposées par la norme ATX. Cette dernière est plus souple que certains pourraient le croire puisque la marge de tolérance est de +/-5%, soit : - 11.4 à 12.6V pour le +12V - 4.75 à 5.25V pour le +5V - 3.14 à 3.47V pour le +3.3V A partir de là, il ne sert à rien de crier au loup si votre +12V est à 11.9V ! ![]() Voici tout d’abord la tenue du +12V sur une ligne chargée, en l’occurrence au niveau de la prise ATX, en fonction de la charge : Toutes les alimentations voient leur +12V chuter, mais on reste dans les clous. Le modèle Tagan est celui qui offre la meilleure tenue, et si l’alimentation Zalman délivre une tension plus élevée à 100% de charge c’est uniquement parce qu’elle part de plus haut. Toutefois en effectuant cette mesure sur une ligne chargée, la plupart des pertes ne sont pas au niveau de l’alimentation en elle-même mais lors de la traversée du fil électrique en lui-même ! Pour preuve, voici la tension mesurée sur une ligne non chargée lors du même test : ![]() Comme vous pouvez le voir, les bons résultats obtenus par l’alimentation Tagan viennent en fait d’une augmentation du courant issu de l’alimentation : on passe de 12.09V à 12.35V ! Dans une moindre mesure, Gigabyte et Thermaltake avec le modèle QFan font de même. Là encore, les hausses de tension restent dans la norme ATX et ne mettraient pas en danger un matériel consommant peu branché sur cette même prise. D’autres alimentations compensent la charge en augmentation la tension delivrée, mais ne le font pas tout le temps : c’est le cas pour les CoolerMaster Real et Silent, la Seasonic et la Zalman, mais uniquement jusqu’à 50% de charge, au delà la tension mesurée baisse. Les alimentations Antec, BeQuiet, Corsair, Enermax ne voient pas leur tension vraiment varier, alors que la Thermaltake TR2 RX essaie … mais n’en est plus capable au delà de 50% de charge. Page 17 - Tenue des tensions (+5V/+3.3V) Tenue des tensions (+5V/+3.3V) ![]() Comme sur le +12V, les tensions chutent fortement sur le +5V mais on est parfaitement dans la norme. Plusieurs alimentations voient la valeur du +5V augmenter lors de certaines augmentations de charge, chose qui s’explique par la régulation couplée en +12V et +5V : entre 50% et 68% de charge par exemple, seuls les lignes +12V voient leur charge varier. Du coup, les alimentations compensant cette charge par une augmentation de la tension et disposant d’une régulation couplée des lignes 12V et 5V vont également augmenter la tension sur la ligne 5V même si la puissance demandée n’augmente pas sur cette dernière. ![]() Sur une ligne non chargée on observe qu’une fois de plus le modèle Tagan est celui qui booste le plus les tensions, ce qui n’est pas un problème en soit étant donné que l’on reste loin de la limite de 5.25V. ![]() On termine pour ce qui est des tensions avec le +3.3V, uniquement mesuré sur une ligne chargée. On remarque cette fois que deux modèles s’approchent du seuil critique de 3.14V, il s’agit de la Gigabyte (à 109%) ainsi que de la Thermaltake TR2 RX (à 100%), la tension délivrée n’étant que de 3.16V. On reste tout de même au dessus mais l’écart est faible et un petit tour dans l’utilitaire Gigabyte afin de relever la tension du +3.3V ne sera pas trop. Page 18 - Bruit électrique (ripple) Bruit électriqueLa tension délivrée par une alimentation est censée être continue, en pratique ce n’est pas le cas et on peut observer des variations. Là encore la norme ATX prévoit ces variations, qui doivent être de 120 mV maximum sur le +12V et de 50mV sur le +5V et le +3.3V. ![]() Afin de mesurer ce bruit électrique, nous avons utilisé un oscilloscope USB en suivant les recommandations ATX pour les mesure, à savoir l’intégration de deux condensateurs de 10µF et 0.1µF. Les mesures ont été faites à 6% de charge, 50% et 91%, voici le ripple mesuré à 91%, exprimé en mV : ![]() Sur le +12V, toutes les alimentations restent dans la norme, le modèle Gigabyte étant le moins bon avec un ripple de l’ordre de 100 mV. Le voici en image, le bleu étant pour le +12V et le rouge pour le +5V : ![]() Mais le plus problématique ce situe au niveau du +5V puisqu'une alimentation est hors norme à 91% de charge: la BeQuiet. Contacté à ce sujet, BeQuiet nous a fait parvenir une seconde alimentation, qui affichait cette fois un ripple de 45 mV, ce qui est dans la norme. Cela n'explique pas le problème obtenu sur la première alimentation, mais il ne s'agit pas en tout cas d'un problème ssystématique. ![]() Page 19 - Température et nuisance sonore Température et nuisance sonoreVoici maintenant le test le plus dur pour les alimentations, puisqu’il s’agit en effet de les faire fonctionner successivement pendant 10 minutes à chacune des charges prédéfinies, afin de mesurer à chaque fois le delta de température entre la température ambiante et l’air expulsé par l’alimentation ainsi que le bruit généré par cette dernière. Pour ce test, l’alimentation Gigabyte sur laquelle il est possible de régler la vitesse du ventilateur a été configuré en mode « Silence ». Première surprise, si lors des tests précédents relativement courts, toutes les alimentations avaient tenu la charge dite de « 100% », ce n’est ici pas le cas. En effet, l’alimentation Zalman qui se mettait immédiatement en coupure lors de la charge « 109% », du fait d’une coupure automatique au delà de 19A demandé sur le +12V1, se met ici en berne après 30s de fonctionnement en charge « 100% ». Cette coupure n’est toutefois pas anormale en soit car elle est spécifiée pour 500W, et qu’en pratique cette charge lui fait délivrer un peu plus. L’autre alimentation ne tenant pas la charge « 100% » est la Thermaltake TR2 RX, qui coupe après 5 minutes. La encore c’est logique étant donné ses spécifications puisqu’elle n’est pas censé fournir plus de 15A et 16A sur ses rails 12V1 et 12V2 : quand on demande plus, ca coince. Toutefois, en se comportant de la sorte, si ces alimentations rentrent dans leurs spécifications elles ne vont pas au delà, chose que d’autres fonds allègrement. Autre problématique, l’alimentation CoolerMaster Silent Pro n’a pas supporté ce test de charge. Normal me direz vous, il va également au delà des ses spécifications. Sauf qu’au lieu de se couper afin de se mettre en protection, que ce soit parce qu’elle délivre plus de courant que nécessaire ou parce qu’elle chauffe trop, l’alimentation meurt en plein milieu du test. Pensant à un mauvais modèle, nous avons mis la main sur un deuxième exemplaire, et le résultat fût similaire. ![]() Côté nuisances sonores, les alimentations ont des comportements assez variables. Le bonnet d’âne revient à la Thermaltake TR2 RX qui même à faible charge est déjà bruyante, malgré son ventilateur de 140mm. Au delà d’une charge de 50%, ce dernier accélère encore et on atteint des niveaux insupportables pour un PC. L’alimentation de Zalman ne colle pas à l’image du silence colportée par la marque puisqu’elle est peu discrète à faible charge et qu’elle monte en décibels dès qu’on la charge un peu plus. A contrario pas mal d’autres alimentations restent très discrètes sur une plage de fonctionnement plus ou moins grande, pour ensuite augmenter la vitesse du ventilateur. Cette accélération se fait plus ou moins tôt : au-delà de 25% chez Antec, BeQuiet, CoolerMaster RealPower, Seasonic, Tagan, Thermaltake QFan, au-delà de 68% chez Corsair, Gigabyte et Enermax ! Difficile toutefois de donner un net vainqueur : en effet, la BeQuiet est par exemple la plus discrète à 91, 100 et 109%, mais à 50 et 68% elle est plus audible que l’Enermax et que la Corsair. En fait, dans une configuration classique, on préférera l’Enermax : avec une charge importante, elle conserve un niveau sonore raisonnable qui risque de toute façon d’être couvert par celui d’autres éléments tels que la carte graphique. Par contre, si la configuration est watercoolée et que ces autres éléments sont peu bruyants, alors le comportement de la BeQuiet sera plus adapté. ![]() Voici maintenant les relevés de température. Il s’agit pour rappel du delta entre la température ambiante dans la pièce, maintenant entre 23°C et 24°C, et celle en sortie d’alimentation, après être passé par le banc de test et cette dernière donc. Les deux modèles affichant le plus fort delta sont les Seasonic et les Tagan, et comme le montre le graphique précédent ce n’est pas lié à une sous-ventilation étant donné les décibels émis. L’alimentation Thermaltake TR2 RX aurait pu aller plus loin si elle avait pu tenir des charges plus importantes, alors que le modèle Zalman semblait également bien parti. En dehors de l’autre modèle Thermaltake qui est un peu moins bon, toutes les autres alimentations affichent des résultats très proches. Page 20 - Conclusion ConclusionExiste-t-il une alimentation 500-550W modulaire idéale ? C’est en tout cas ce que nous avons cherché au cours de comparatif. Premier point, en termes de caractéristiques il est nécessaire de disposer d’au moins un connecteur PCI-Express 8 broches. Adieu donc Antec, Gigabyte, Thermaltake et Zalman, qui dans tous les cas n’étaient pas dans le peloton de tête du point de vue des autres caractéristiques. Gigabyte mérite toutefois un bon point pour son logiciel de monitoring jamais vu jusqu’alors pour une alimentation ! Deuxième point, il faut offrir un rendement optimal, 4 alimentations le font avec plus de 84% sur la plage de test 50-91% : BeQuiet, CoolerMaster Silent Pro, Corsair et Enermax. La qualité de la tension délivrée doit qui plus est être exemplaire, que ce soit en termes de niveau comme de qualité des tensions. Est donc ici éliminée l’alimentation BeQuiet pour son bruit trop important sur le +5V sur la première des deux alimentations testées. ![]() Les mécanismes de protection sont également importants, et c’est pourquoi parmi les trois dernières alimentations la CoolerMaster Silent Pro est écartée : quelque soit la charge demandée, il est inacceptable que deux alimentations aient pu mourir sans crier gare. Reste donc deux modèles, qui sont les Corsair et Enermax. C’est ce dernier qui l’emporte, du fait de nuisances sonores inférieures à forte charge : 42,5 dBA lors de notre test « 100% », contre 47.5 dBA à Corsair, et 45,5 contre 54 dBA à « 109% ». Reste maintenant un dernier critère, c’est le prix. Du côté des modèles les plus abordables, on met de côté la Thermaltake TR2 RX, aux performances plus que discutables. La RealPower de CoolerMaster s’en tire nettement mieux, mais il faudrait être sourd pour supporter une telle nuisance sonore en charge. Parmi nos deux premiers, Enermax est placé assez haut en termes de tarification puisqu’il faut compter environ 105 €, alors que la Corsair est à 15-20 € de moins ! A ce prix, il serait difficile de se priver. ![]() La première place du comparatif revient donc à l’Enermax Modu82+ 525W du fait de ses performances, mais c’est la Corsair HX 520W qui se place en tête lorsqu’il s’agit du rapport performance / prix.
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