HardWare.fr


Comparatif : 16 multifonctions de 50 à 259 euros
DiversImprimantes
Publié le Mardi 12 Juin 2007 par Vincent Alzieu

URL: /articles/672-1/comparatif-16-multifonctions-50-259-euros.html


Page 1 - Comparatif géant : 16 multifonctions

Comparatif géant : 16 multifonctions
Avec la chute des prix, on trouve maintenant des imprimantes multifonction à 50 euros. Du Canon par exemple, c'est à dire pas une sous-marque inconnue et probablement bourrée de défauts. Pour ce comparatif, nous nous sommes posé naïvement des questions de base, similaires pensons-nous à ce que chacun se demande au moment d'acheter un tel produit :


  • quel budget ? 50 €, 100 €, 200 €, comment se justifie la montée en gamme, a-t-on toujours intérêt à prendre le plus cher possible. Réponse : non.

  • Quelle marque ? Brother, Canon, Epson, HP, Lexmark : nous leur avons demandé de nous fournir chacun 3 à 4 produits, avec au moins un modèle d'entrée de gamme très économique, un modèle autour de 100 euros et leur modèle haut de gamme, souvent au delà de 200 €.

  • Quel coût à la page ? Quel coût à la photo ? Cette fois nous avons été aidés. ISO, l'organisme international, a enfin fait adopté une norme d'étude de ces paramètres. Tous les constructeurs n'ont pas encore généralisé cette mesure, mais quand ils l'ont fait, elle est d'une très grande fiabilité. Quand les constructeurs n'étaient pas en mesure de nous la communiquer, nous avons le plus souvent repris notre banc d'essai habituel.

  • Quels débits ? En impression, en numérisation... Les constructeurs annoncent des chiffres parfois farfelus, au delà de 30 pages par minute. La réalité est très différente !

  • Quelle qualité ? : comme les fois précédentes, nous commentons largement les produits dans les pages qui leur sont dédiées, mais vous pouvez également vous forger votre propre avis à partir des extraits d'impression de texte, de graphique, de photos et de numérisation que nous proposons en consultation. Cette étape de comparaison nous semble importante. Ne vous contentez pas de nos commentaires, la sensibilité de chacun diffère. Certains préfèreront un rendu fidèle dans les photos, d'autres chercheront des couleurs vives, etc.
    Premiers résultats
    Il n'existe plus d'imprimante complètement mauvaise (quoique, nous n'avons pas intégré les Olivetti, ceci explique peut-être cela). Pousser les tests assez loin (chaque imprimante subit plus de 25 tests différents, ce qui prend jusqu'à trois jours par appareil) permet d'identifier clairement les qualités et les défauts des produits. Et si vous avez déjà craqué, que votre imprimante fait partie de cette sélection, il se peut qu'un conseil dans sa page vous permette d'en tirer un meilleur profit. Par exemple, ceux qui auront adopté une Lexmark X2550 liront qu'il est quasi impératif de ne pas racheter les consommables livrés de base avec l'imprimante, mais d'opter pour d'autres références. Conséquence immédiate : un coût à la page et à la photo divisé par deux !

    Mais qui l'emporte, y a-t-il une marque dominante ? Oui. Un acteur sort particulièrement du lot par la qualité constante de ses produits quelque soit le budget, par leur polyvalence sans qu'on ait à acheter de module supplémentaire optionnel et coûteux : Canon. Mais ce ne sont quand même pas les meilleurs en tout. En fonction de vos critères, il se peut qu'un autre appareil vous convienne mieux. Aussi faut-il vous poser une question préliminaire avant même de consulter ce comparatif : quel est votre critère principal ? A quoi vous servira vraiment cette imprimante ?

    Ensuite, oubliez toutes les caractéristiques de produits que vous avez lues. Pour faire simple, la plupart du temps c'est n'importe quoi et pas du tout en relation avec la qualité finale. Ne cédez pas trop facilement non plus à la mode de l'accumulation de fonction. Une imprimante n'est pas un arbre de Noël. Ce n'est pas "plus il y en a, mieux c'est". D'ailleurs, plus il y en a, plus souvent le panneau de commande se complique et du coup moins vous utiliserez ne serait-ce que les fonctions de base du périphérique.

    Allez, c'est parti, voici pour démarrer la qualité d'impression bureautique des produits testés...


    Page 2 - Qualité bureautique

    Qualité bureautique : fidélité des couleurs et précision
    Dans un souci de lisibilité, nous avons parfois rassemblé deux ou trois modèles sur une seule ligne. La raison : ces produits utilisent les mêmes cartouches et les mêmes têtes d'impression. Ils sont vraiment identiques en qualité.

    En bas de page nous avons ajouté l'imprimante HP Color LaserJet 2600n, qui à priori n'a rien à faire dans ce comparatif. Elle sert à poser une référence : que vaut la précision de ces imprimantes comparée à celle d'une imprimante laser ? Vous aurez alors l'excellente surprise de voir que la plupart des imprimantes jet d'encre tiennent parfaitement bien la comparaison !
    L'imprimante dite "HP couleur + photo" est en fait une C3180 avec la combinaison de cartouches, déconseillée en bureautique, imprimante couleur + la cartouche photo optionnelle.
    Graphique original version couleur
    Texte original
    Agrandissement X3 Couleur
    Texte original agrandi X3
    Brother DCP-130C/330C/440CN/750CW
    Brother DCP-130C/330C/440CN/750CW
    Canon Pixma MP160
    Canon Pixma MP160
    Canon Pixma MP510
    Canon Pixma MP510
    Canon Pixma MP600
    Canon Pixma MP600
    Epson DX5050/DX6050
    Epson DX5050/DX6050
    Epson RX560
    Epson RX560
    Epson RX640
    Epson RX640
    HP C3180/C4180
    HP C3180/C4180
    HP C6180
    HP C6180
    HP : couleur + photo
    HP : couleur + photo
    Lexmark X2550/X3550
    Lexmark X2550/X3550
    Lexmark X9350
    Lexmark X9350
    HP Color LaserJet 2600n
    HP Color LaserJet 2600n
    Notre avis
  • Le test de lisibilité du graphique est remporté par Brother ;

  • la fidélité des couleurs est remportée par HP ; Lexmark n'est pas loin sur ses modèles d'entrée de gamme ;

  • quant à la qualité d'impression des textes, il y a de nombreux gagnants et surtout un perdant : Epson sur ses imprimantes photo.

    Canon ne remporte aucun prix mais se distingue quand même pas ses bons résultats, toujours parmi les meilleurs même s'ils en sont pas forcément sur la première marche. C'est ce que nous apprécions sur leurs produits : cette stabilité dans la performance.


    Page 3 - Qualité photo

    Qualité photo : agrandis X3 et X6
    Comme lors du test précédent, nous avons ajouté une imprimante référence ; cette fois une Canon Pixma CP730, soit une petite imprimante 10 x 15 cm à sublimation thermique. Voici ce qu'on obtient donc sur une très bonne imprimante photo à rendu très proche des labos. Points invisibles, beau piqué, contrastes, on peut sortir chez soi de belles images. Certaines imprimantes jet d'encre testées aujourd'hui supportent assez bien la comparaison, d'autres moins.

    A noter que les extraits ci-dessous sont des agrandissement X3 à gauche, X6 à droite. Ce n'est donc pas ce que vous voyez réellement, mais ce qu'on devine avec un examen attentif des photos. Toutefois, plus les gouttes sont apparentes, moins la photo fera illusion, alors que certains modèles produiront des tirages qui paraissent sortir tout droit d'un labo.
    Photo 1 originale
    Photo 2 originale
    Agrandissement X3
    Agrandissement X6
    Brother DCP-130C/330C/440CN/750CW
    Brother DCP-130C/330C/440CN/750CW
    Canon Pixma MP160
    Canon Pixma MP160
    Canon Pixma MP510
    Canon Pixma MP510
    Canon Pixma MP600
    Canon Pixma MP600
    Epson DX5050/DX6050
    Epson DX5050/DX6050
    Epson RX560
    Epson RX560
    Epson RX640
    Epson RX640
    HP C3180/C4180
    HP C3180/C4180
    HP C6180
    HP C6180
    HP : couleur + photo
    HP : couleur + photo
    Lexmark X2550/X3550
    Lexmark X2550/X3550
    Lexmark X9350
    Lexmark X9350
    Canon CP730
    Canon CP730
    Notre avis
    Epson a depuis longtemps la préférence des photographes professionnels, cette page illustre bien pourquoi. Les tirages des Stylus Photo RX560 et RX640 sont les plus proches des labos, avec une belle brillance du papier, des couleurs justes, des gouttes invisibles. Derrière viennent Canon, avec la MP600 surtout, et HP avec sa C6180.


    Page 4 - Qualité du scanner

    Qualité du scanner à 300 et 1200 ppp , résolutions conseillées pour respectivement reproduire une photo à l'identique et pour l'agrandir 16 fois.
    Photo 10x15 @ 300ppp
    Timbre numérisé à 1200 ppp
    Brother DCP-130C/330C/440CN
    Brother DCP-130C/330C/440CN
    Canon Pixma MP160
    Canon Pixma MP160
    Canon Pixma MP510
    Canon Pixma MP510
    Canon Pixma MP600
    Canon Pixma MP600
    Epson DX5050
    Epson DX5050
    Epson DX6050
    Epson DX6050
    Epson RX560
    Epson RX560
    Epson RX640
    Epson RX640
    HP C3180
    HP C3180
    HP C4180
    HP C4180
    HP C6180
    HP C6180
    Lexmark X2550
    Lexmark X2550
    Lexmark X3550
    Lexmark X3550
    Lexmark X9350
    Lexmark X9350
    Notre avis
    Encore une fois, la réputation d'excellence des scanners Epson ne faillit pas. Leurs produits restituent les photos aux couleurs les plus justes. Après, la netteté des numérisations issues des RX560 et RX640 peut surprendre. Sans doute qu'Epson considère que les utilisateurs de ces produits voudront personnaliser leurs réglages. Il suffit d'activer le filtre de netteté par exemple pour revenir à un niveau comparable aux autres. Mais si vous mettez le doigt dedans, attention, vous serez tenté de tout modifier. Malgré une interface un peu désuette, leur pilote est d'une efficacité appréciable – en mode professionnel.

    Les scanners Canon répondront de ce fait peut-être un peu mieux aux attentes du "grand public". Les options de corrections sont activées par défaut, et intelligemment choisies.


    Page 5 - Débits mesurés : impression

    Débits : les mesures de base
    Sont rapportés ici les débits en impression de document bureautique couleur, et le temps de sortie d'une photo 10x15 cm. Ce ne sont pas les seuls tests réalisés, nous étudions aussi la vitesse maximale du moteur, le mode brouillon, le monochrome, les sorties A4, etc. Quand c'est utile, ces données sont rapportées dans les pages de chaque produit, dans la partie traitant de la vitesse d'impression et de numérisation.

    Notre avis
    Quatre produits sont à l'évidence plus rapides que les autres : les Canon MP510 et MP600, l'Epson RX560 et la HP C6180. Soit deux modèles milieu de gamme et deux hauts de gamme.

    D'une manière générale, pour moins de 100 euros attendez vous à un débit bureautique avoisinant les 4 pages par minute et à des sorties photo 10 x 15 en 2 minutes.

    Un produit rapide monte lui à 6 ppm environ, et sort ses photos en moins d'une minute. Tout dépend du coup des volumes que vous avez à traiter. Si vous êtes de ceux qui imprimeront parfois une cinquantaine de photos, c'est un point à vraiment prendre en compte.


    Page 6 - Débits mesurés : scanner et copie

    Scanner et copies
    Nous testons les périphériques à toutes les résolutions, de 75 à 2400 ppp. Toutefois, pour alléger la lecture de ces tableaux relativement indigestes, nous limitons le rapport aux résultats à 300 ppp, la résolution à utiliser pour reproduire une photo à l'identique. Les résultats sont exprimés en secondes : plus la barre est courte, mieux c'est donc.

    Le débit "copie couleur" a été mesuré sur un document léger. La valeur rapportée est le rythme des pages en sortie, exprimé en pages par minute. Plus la valeur est haute, mieux c'est. Le débit n'apparait pas pour la Lexmark X2550 : nous sommes tombés à cours de cartouche au moment du test.

    Dernier tableau : c'est le temps, en secondes, nécessaire pour photocopie une page couleur. Plus c'est court, mieux c'est.
    Notre avis
    Canon l'emporte avec ses MP510 et MP600, toujours parmi les meilleurs si ce n'est tout simplement les meilleurs lors de ces tests.

    Clairement, si vous numérisez souvent, évitez Lexmark. Nous n'aimons pas la qualité du scanner et en plus, il est lent.

    Les scanners Epson sont excellents en qualité et dans la moyenne des temps. C'est donc là aussi un bon résultat pour eux.


    Page 7 - Les coûts en encre

    Les coûts en encre
    Enfin ! Les constructeurs se sont enfin entendus sur une norme pour comparer les consommation d'encre de leurs imprimantes. Cela s'est fait sous l'égide d'ISO. Le sérieux de la procédure est tel que, quand le constructeur prend la peine de donner ses valeurs ISO, il n'est plus nécessaire que nous fassions le test nous-même. Mieux, mieux vaut carrément ne pas le faire. Nous reconnaissons volontiers que les conditions de test sont plus rigoureuses que les nôtres pour au moins deux raisons :

    - le document de base est neutre, dans le sens où il ne favorise aucun constructeur. Mine de rien, sa seule conception a fait le fruit d'âpres négociations.

    - mais surtout, les valeurs sorties sont une moyenne d'un test d'autonomie durant lequel au moins trois jeux complets de chaque cartouche sont vidés... quand nous peinons à nous en faire livrer un second par les fabricants.


    Toutefois, l'adoption de cette norme est récente. Elle date de fin 2006, début 2007. D'une part, tous les modèles lancés dernièrement n'ont pas encore subi la procédure, d'autre part, les fabricants qui s'y essaient ne donnent pas forcément l'autonomie ISO en bureautique ET en photo. Il leur arrive de ne donner qu'une seule des deux valeurs. Dans ce cas, à nous de prendre le relais en principe... quand nous disposons des cartouches pour cela.

    Au final, compilées ces valeurs mixées avec nos tests donnent :


    Quand la valeur est à zéro, cela signifie que le constructeur ne donne pas ses valeurs ISO, et que nous n'avions pas de cartouche de rechange pour réaliser nos mesures d'autonomie.
    Une remarque : pour le coût bureautique de Brother, nous nous sommes basés sur leurs estimations maison, et non ISO. Ils adopteront cette norme.. prochainement.

    Les coûts ci-dessus sont ceux établis avec les cartouches fournies par défaut avec les produits. Toutefois, il est parfois possible de descendre en dessous. Par exemple, la C3180 de HP peut accepter les cartouches de la C4180. Celles-ci sont plus chères à l'achat, mais plus rentables à l'usage puisqu'elles permettent de gagner 20 cents en mode photo par tirage 10x15.

    Bilan, ce qu'il faut retenir :

    Dans les premiers prix (moins de 80 euros), l'imprimante la plus économique en encre est la Canon Pixma MP160.

    Sur le créneau de 80 à 130 euros, la palme revient à la Canon Pixma MP510. L'Epson RX560 s'en sort bien également. A noter que les coûts photo des imprimantes HP C4180 et C6180 sont en fait ceux de l'encre + papier, et non encre seulement comme sur les produits concurrents, en raison de packs photo proposés par HP particulièrement intéressants. Toutefois, sur la C4180, ce coût photo est celui hors cartouche photo. Si vous voulez faire disparaître les gouttes, il faut acheter en plus la cartouche photo qui plombe le prix de revient, qui passe alors à 56 cents par tirage - encre + papier.

    Il n'y a que sur les modèles hauts de gamme que Canon se retrouve à égalité avec deux opposants : les Canon MP600, Epson RX640 et HP Photosmart C6180 font à peu près jeu égal, toutes trois étant des modèles à cartouches séparées avec des encres photo et des gouttes très fines. Toutes trois assurent une qualité de haute voltige en matière de photos. Si vous hésitez entre elles, la qualité bureautique peut les distinguer. HP arrive en tête, suivi de Canon et Epson ferme la marche de ce podium. Hp présente également ce très gros avantage de proposer un kit encres + papier particulièrement avantageux.

    Dernière précision utile : les coûts rapportés ci-dessus sont ceux mesurés sur les cartouches livrées de base avec l'imprimante, en partant de l'idée que cela invite le consommateur à les renouveler, au lieu d'aller sur d'autres références éventuellement compatibles. Dans les pages dédiées aux Lexmark X2550 et X3550 (notamment) nous revenons sur ces mesures, en intégrant cette fois les autres cartouches adaptables, parfois bien plus chères mais plus intéressantes puisqu'elles divisent par deux le coût en encre de ces périphériques.


    Page 8 - Brother DCP-130C

    Brother DCP-130C
    [TAGPRIX|1|5|C|"Brother DCP-130C"|J000186972]
    Présentation rapide, ergonomie
    Brother propose un modèle de base, et le décline ensuite en plusieurs versions, agrémentées de nouvelles options au fur et à mesure qu'on monte en gamme. Rien de bien surprenant finalement, sauf que Brother ne cherche pas à brider ses produits d'entrée de gamme. On trouve dessus les mêmes composants, les mêmes débits, les mêmes cartouches et la même qualité que sur les modèles plus onéreux. Ainsi, sur ce 130C, on se contentera d'un écran monochrome (c'est déjà bien qu'on en ait un à ce niveau de prix) et il n'y a pas de fax.

    Brother est un acteur à part. Ils se sont lancés dans l'impression jet d'encre sur le tard, mais plus fort encore, eux ne se sont pas plantés. Contrairement à Sharp et Xerox (bientôt Olivetti ?) par exemple. Leurs premières séries étaient très en deçà de ce que proposaient les rivaux mais, petit à petit, les écarts se resserrent. Aujourd'hui leurs imprimantes disposent d'arguments aptes à vous faire craquer, comme en premier lieu leur hauteur très faible et leur système de guidage des câbles, qui permet de caler l'imprimante contre un mur sans gêne.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Brother a définitivement rattrapé son retard en matière de précision. Voir, ils ont carrément maintenant une légère avance pour ce qui concerne la lisibilité des texte et l'interaction des encres entre elles. Les caractères sont parfaitement dessinés, l'encre noire ne bave pas sur les autres : impressionnant. Reste toutefois un défaut de justesse des couleurs. Qu'il s'agisse de sorties bureautiques ou photo, les tirages manquent un peu d'éclat et de contraste. La table de couleur de l'imprimante nous semble à revoir. Indéniablement, c'est propre, précis et les gouttes sont peu apparentes, mais ce n'est pas flatteur à l'oeil. De ce fait, on préfère toujours souvent les sorties rivales, plus vives.

    Les progrès relevés valent pour l'imprimante ; pour le scanner : peut mieux faire. Brother n'a implanté qu'un scanner d'appoint. Il ne faut pas être trop exigeant sur la qualité pour l'utiliser. Les images en sortie paraissent comme trop compressées. Les bordures manquent de propreté. Toutefois, pour numériser un texte ou faire une photocopie rapide, ce sera amplement suffisant.
    Vitesse

    Le scanner et les sorties bureautiques sont dans la bonne moyenne. Il n'y a qu'en photo que l'imprimante arrive à la traîne. Qu'importe, ce n'est pas là son usage principal. Et en mode copie, le 130C sort 2,5 pages par minute en monochrome : honorable.
    Coût en encre
    Brother n'a pas encore adopté la norme ISO. Difficile donc de comparer leur coût en bureautique, basé sur une estimations communiquée par leurs soins mais dont nous doutons, avec les autres. En revanche, nous avons mesuré l'autonomie des cartouches en mode photo. Et là, nous avons été un peu déçus. Brother nous avait laissé un souvenir d'économie sur ses précédents modèles. Là, cette imprimante intègre quatre cartouches, le lot revenant à 42 euros environ, hors cartouche de noir (à 24 euros). Avec un jeu complet, nous n'avons tiré que 150 photos 10x15 environ. Hors papier, les photos reviennent ainsi déjà à 28 cents. Ça fait cher !
    Un défaut rédhibitoire ?
    Le bruit en fonctionnement. Ce n'est pas qu'il soit fort, c'est que l'imprimante couine de manière très désagréable. Surtout en mode photo. Elle pousse de petits cris de faible intensité mais très stridents. Toutes celles testées en étaient affectées. Voici par exemple ce que ça donnait sur la 330C, le modèle juste au dessus :



    Page 9 - Brother DCP-330C

    Brother DCP-330C
    [TAGPRIX|1|5|C|"Brother DCP-330C"|J000175359]
    Présentation rapide, ergonomie
    Le coloris du capot change, un écran LCD couleur arrive, le panneau de commande se complète pour autoriser la navigation dans les menus. Pour le reste, ce produit est complètement identique au DCP-130C. A vous de voir si les 20 euros d'écart couramment constatés entre les deux sont justifiés. À notre avis, oui. Déjà, un petit écran monochrome comme celui du 130C ne permet pas vraiment d'utiliser l'imprimante en mode autonome. Là, pour tirer des photos sans passer par l'ordinateur, ou pour commander plusieurs copies d'un documents, c'est quand même plus clair.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Les cartouches et les têtes d'impression sont les mêmes que sur le 130C. On retrouve donc logiquement les mêmes avantages et défauts.

    Les bons points : une précision dans l'impression très étonnante, en grand progrès, supérieure même dans les détails à ce que produit HP sur son imprimante haut de gamme. Les caractères sont parfaitement dessinés, l'encre noire n'interfère pas avec les colorées. Second point fort : la finesse des gouttes assure des photos effectivement sans points apparents (en revanche, une légère trame est visibles, synonyme d'habitude soit d'un temps de séchage de l'encre déposée mal adapté par rapport à la vitesse du retour charriot, soit d'un très léger recouvrement de plage à chaque bande dessinée - mais en tout cas d'un réglage imprécis). Nous n'espérions pas une telle précision.

    Le mauvais point : le rendu des couleurs. Celles des documents d'origine en sont pas respectées. Les sorties de tous types manquent d'éclat et de contraste.
    Vitesse

    Sans atteindre les 25 pages par minute annoncés, avec ses 4,2 ppm mesurés, le 330C finit devant les modèles Epson... mais légèrement derrière tous les autres. Pas de beaucoup toutefois, sauf les modèles hauts de gamme, toutes les imprimantes sont en fait dans un mouchoir de poche.

    En revanche, les photos et le scanner sont un peu plus lents que la moyenne.
    Coût en encre
    Les cartouches n'intégrant pas de tête d'impression, il s'agit de simples blocs d'encre, nous espérions tomber sur des coûts très bas, comparables voir inférieurs à ceux de Canon. Raté ! Les cartouches sont trop chères pour faire des multifonctions Brother des produits économiques à l'usage. De ce fait, mieux vaut éviter les tirages photo trop onéreux (27 cents par photo, hors papier !) et se contenter des sorties bureautiques, plus intéressantes.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Le bruit en fonctionnement. Ce n'est pas qu'il soit fort, c'est que l'imprimante couine de manière très désagréable. Surtout en mode photo. Elle pousse de petits cris de faible intensité mais très stridents. Toutes les Brother testées en étaient affectées, comme le met bien en évidence ce petit film réalisé avec la 330C justement :



    Page 10 - Brother MFC-440CN

    Brother MFC-440C
    [TAGPRIX|1|5|C|"Brother MFC-440CN"|J000176014]
    Présentation rapide, ergonomie
    Cette fois il s'agit d'un 440C, complété d'un fax et d'un chargeur de documents, le tout pour moins de 150 euros. Public visé : les particuliers qui exercent une activité à leur domicile, les artisans, les professions libérales... cela permet de s'équiper à moindre coût : bien vu.

    A chaque nouvelle apparition de fonctionnalité le panneau de commandes se complique encore un peu. Brother a toutefois bien fait les choses. Le produit reste simple à manipuler. Pas besoin de plonger dans la doc pour le prendre en main, tout reste très intuitif dessus. Petite pique en passant : Epson n'a pas su aussi bien faire sur ses modèles de milieu de gamme.

    Si l'on devait avoir un regret surtout, ce serait au niveau des capacités papier. Le chargeur de documents, utile pour envoyer des fax et lancer des copies, n'accepte que 10 feuilles, et le magasin papier 100 feuilles. Pour un usage professionnel ça peut être léger. Mieux vaut ne pas avoir de trop gros besoins d'impression dessus, ni recevoir des fax toute la journée.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Comme sur les plus économiques 130C et 330C, la précision des caractères Brother nous a surpris. Sur ce point, ils surpassent carrément HP et Canon, pourtant les références en la matière. Brother maîtrise à merveille l'éjection de ses encres et leur interaction les uns avec les autres. En revanche, pour ce qui est de la fidélité des couleurs, il leur faut encore progresser. L'impression d'un logo risque de vous décevoir. Brother tend à tirer terne.
    Vitesse

    A 150 euros l'appareil fait partie des produits milieu / haut de gamme. Dans la pratique, en réalité ses débits sont identiques ceux du 130C, deux fois moins cher. Du coup, l'écart avec la concurrence se creuse. Dans cette gamme de prix, les produits Canon et HP sont 30% plus rapides environ en bureautique, et deux à trois plus rapides en photo.
    Coût en encre
    Le 440CN fait appel aux mêmes cartouches que le 130C. Le verdict est donc le même : ne tirez pas de photos dessus. Outre leurs couleurs ternes, elles reviennent trop chères.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Le bruit en fonctionnement. Ce n'est pas qu'il soit fort, c'est que l'imprimante couine de manière très désagréable. Surtout en mode photo. Elle pousse de petits cris de faible intensité mais très stridents. Toutes celles testées en étaient affectées. Voici par exemple ce que ça donnait que la 330C, le modèle juste au dessus :



    Page 11 - Canon Pixma MP160

    Canon Pixma MP160
    [TAGPRIX|1|5|C|"Canon PIXMA MP160"|J000171670]
    Présentation rapide, ergonomie
    Dans l'entrée de gamme, la Pixma MP160 fait un peu figure d'exception pour nous. Elle nous semble la seule à assembler une bonne imprimante, économique qui plus est, avec un scanner très correct. En revanche, côté fonctionnalités, c'est ce qui se fait de plus maigre. Elle ne propose aucun écran, même pas un tout petit monochrome. Difficile dans ce cas de travailler en mode autonome, sauf pour tirer une copie couleur ou monochrome.

    Lancée à 89 € au dernier trimestre 2007, cette imprimante a vu son prix repositionné il y a peu pour frôler maintenant les 50 euros dans certaines enseignes. Si vous cherchez à vous équiper à peu de frais d'un bon modèle, celui-ci nous semble le meilleur ! A noter : la MP160 n'est rien d'autre qu'une MP150, une imprimante sortie un an plus tôt, remaquillée.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Excellente ! C'est là l'une des particularités du produit. La qualité des sorties Canon à peu près constante sur toute la ligne. En tout cas, les 1er prix ne sont pas forcément moins doués que les autres, en bureautique tout du moins. Les épreuves de texte sont précises, l'encre sèche assez vite, les aplats de couleurs sont homogènes et les tons demandés sont assez bien respectés. Sur ce point, ça tranche de ce que produit Brother, dont les caractères bénéficient d'un contour encore plus précis, mais dont les imprimantes en savent pas respecter les couleurs d'origine.
    Si une impression monochrome par défaut peut vous convenir, n'hésitez pas à la définir manuellement. C'est plus économique et toujours de bonne qualité. Pour imprimer un plan par exemple, ça suffit bien. Et pour économiser encore plus, vous pouvez également opter pour le mode brouillon par défaut. Il est très bon et franchement plus rapide que celui par défaut.

    En mode photo, la MP160 se distingue des plus onéreuses MP510 et MP600 par la taille des gouttes (2 picolitres au lieu de 1 seulement sur les deux autres). Si on les examine de près, ses tirages paraissent effectivement un peu moins précis, dans la mesure où l'on distinguera plus vite les gouttes d'encre dessus. Mais il faut pinailler pour en tirer de telles conclusions.

    Et pour finir, le scanner est très bon, aussi bon que celui d'Epson. Autrement dit bien meilleur que ceux de HP, Brother et Lexmark.
    Vitesse

    La MP160 fait partie des imprimantes qui friment le moins avec les chiffres. Ils annoncent un débit de "seulement" 22 pages minute en monochrome. Sur notre document de test, assez léger, nous sommes évidemment en deçà : 5,3 ppm. Et en couleur on descend à 4,2. C'est plus modeste qu'annoncé, mais finalement assez bien quand même. A ce niveau de prix, seul HP tient encore la comparaison. Dans le paragraphe qualité, nous évoquions l'intérêt d'opter pour le mode brouillon monochrome par défaut, très bon. Ce mode est également autrement plus rapide que le normal. Sur notre document de test, on passe de 5,3 à 14 pages par minute environ, sans qu'on y voit forcément de chute de qualité sur du texte simple.

    Le temps de sortie des photos 10x15 cm est dans la moyenne, aux alentours de 2 minutes, mais avec une qualité un cran au dessus des autres. Donc là encore, avantage à Canon.

    Dernier élément, le scanner. Canon a très bien fait les choses sur ce modèle, avec d'excellents traitements automatiques. Ils partent du principe que ceux qui numériseront dessus ne souhaitent pas retoucher les images ensuite. De ce fait, la correction des couleurs, du piqué, du contraste, tout est automatique... et très réussi. Et en plus, il fait partie des plus rapides...
    Coût en encre
    La MP160 fonctionne au choix avec des cartouches de la série 40, censées être des basses capacité, ou les 50, plus endurantes. Concrètement, les premières sortent environ 310 pages contre 560 pour les autres. Le coût à la page des 50 revient un peu moins cher, pas beaucoup : 9 cents la page, contre 10 pour la série 40. En revanche, de l'aveu même de Canon (puisqu'ils publient les autonomies ISO sur leur site), en mode photo cet avantage se gomme. On sort bien 120 photos 10x15 avec la série 40 contre près de 200 avec la 50, mais avec le jeu des écarts de prix pratiqué sur les cartouches, on arrive à un coût équivalent de 13 cents par tirage - hors papier.

    Bilan : mieux vaut passer aux 50 seulement si on est un assez gros consommateur d'encre et que changer de cartouche vous lasse. Mais n'espérez pas de grosse économie dessus. En tout cas, par rapport à la série 40. Parce que par rapport à ce que propose la concurrence, la MP160 est une bonne affaire. Par exemple, les sortie HP reviennent 2 fois et demi plus chères en bureautique !
    Un défaut rédhibitoire ?
    Non, il n'y en a pas. L'imprimante produit un bruit supportable, les éléments pris un par un dessus sont bons. Au moment de l'acheter vous n'avez qu'une question à vous poser : MP160 ou l'un des modèles du dessus ? La MP180, 20 € plus chère, intègre un petit écran monochrome. Et la MP460 adopte un écran couleur.


    Page 12 - Canon Pixma MP510

    Canon Pixma MP510
    [TAGPRIX|1|5|C|"Canon PIXMA MP510"|J000171659]
    Présentation rapide, ergonomie
    Le changement de la MP160 à la 510 est assez radical. Gain en qualité (léger), en vitesse, en économie aussi, avec le passage à des cartouches séparées. Un écran couleur arrive. Bref, elle fait tout mieux... mais elle coûte deux fois plus cher.

    Pour ceux qui connaissaient la précédente MP500, le changement est encore plus impressionnant. Canon a réussi à rendre son imprimante bien plus compacte que par le passé. La qualité des sorties n'évolue pas, mais l'encombrement du périphérique nouvelle version est bien plus faible. Fermé, ce tout en un n'est pas plus gros qu'une imprimante mono fonction.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Honnêtement, ça fait des années que la qualité des sorties Canon n'évolue plus. On attend le prochain saut technologique ; toutefois, nous en sommes pas vraiment impatients. Car les tirages sont déjà d'excellente qualité. Les textes sont précis, sans débord gênant d'une couleur à l'autre, les couleurs sont assez bien respectées et les gouttes d'encre sont invisibles.

    Vitesse

    Comparé au MP160, le débit en bureautique de la MP510 est très proche, mais elle va plus vite en photo. Bien plus vite ! Ses photos sortent vraiment – comme l'annonce Canon d'ailleurs - en 50 secondes contre 2 minutes environ sur la MP160. Et ce, pour la même qualité en sortie. Ce n'est pas forcément un luxe. Si vous souhaitez sortir une dizaine de photos d'affiliée, vous apprécierez le surcroît de rapidité !
    Coût en encre
    Là c'est plus simple que sur le MP160 : il n'y a qu'un jeu de cartouche. Mais là où ça se complique quand même, c'est que la MP510 est plus économique que la MP160 en bureautique (on descend à 9 cents la page, soit le prix des sorties avec les cartouches haute capacité de la MP160) mais sensiblement plus onéreuse en photo : 17 cents, en encre seulement par tirage 10x15, contre 13 cents pour la MP160. La raison possible : l'économie en bureautique est gagnée grâce à la cartouche de noir, particulièrement endurante pour son prix. Or celle-ci n'est plus utilisée en mode photo. Comme quoi, faire appel à des cartouches séparées n'est pas forcément un gage d'autonomie automatique. Du moins, si l'on imprime bien des photos avec des couleurs variées. Car nos propres mesures, sur un jeu de photos différent de celui d'ISO, donnent pour leur part un net avantage à la MP510 en coût photo, comparé à la MP160.

    Si l'on se fie aux chiffres ISO, les cartouches de la MP510 tiendront de 500 (noir) à 900 pages (cyan) en bureautique, et vous pourrez imprimer environ 300 photos avec un jeu complet.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Non. Si vous souhaitez encore réduire son volume sonore, vous disposez même d'un mode silencieux. Passé les premiers jours, où vous chercherez peut-être à profiter de ses débits maximum, vous y passerez certainement pour ne plus l'entendre du tout, ou presque.

    Un point quand même, qui peut être à l'avantage de HP. Les cartouches séparées Canon sont assez économiques, mais le remplacer les uns après les autres peut-être lassant. Alors qu'il suffit de vérifier qu'on a bien une cartouche d'avance chez HP, chez Canon il faut surveiller les cartouches de 4 couleurs. On a parfois l'impression – à tort le plus souvent, sauf si on imprime vraiment beaucoup – de passer son temps à changer de consommable.


    Page 13 - Canon Pixma MP600

    Canon Pixma MP600
    [TAGPRIX|1|5|C|"Canon PIXMA MP600"|J000171657]
    Présentation rapide, ergonomie
    L'écran gagne 1,5 cm de diagonale, les débits grimpent, une cartouche de noir photo apparaît. Côté ergonomie, on retrouve un accessoire présent sur les appareils photo haut de gamme : une bague rotative, pour faciliter la navigation dans les options.

    Du coup, c'est effectivement la meilleure des Canon testées mais, paradoxalement, c'est aussi celle qui a le plus de mal à s'imposer dans ce comparatif. Alors que selon nous les MP160 et MP510 l'emportent assez haut la main dans leurs gammes de prix, il est moins justifié de craquer pour la MP600, malgré tout ce qu'elle apporte. Car à ce niveau de prix, Epson et HP deviennent eux aussi compétitifs. Il faut alors vraiment réfléchir en usage à privilégier. En photo, Epson a notre préférence avec sa RX640. Pour la bureautique : HP C6180 ou Canon MP600. Pour la polyvalence : Canon MP600.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    En dépit de l'ajout d'une deuxième cartouche de noir dite "noir photo", l'évolution de la qualité est franchement modérée. 99% des utilisateurs n'y verront que du feu.

    En revanche, les couleurs sont un peu plus justes que sur les deux modèles d'en dessous. Pas plus belles : plus justes. Sur un modèle pro ou semi-pro comme celui-ci, Canon semble moins vouloir corriger la photo pour la flatter, et c'est tant mieux. Les tirages sont un peu plus proches en tons des originaux.
    Vitesse

    C'est là le plus gros avantage de la MP600 sur les deux modèles d'en dessous : elle peut imprimer bien plus vite. Les tirages 10x15 ne prennent plus que 40 secondes sans marge ; en couleur on monte à près de 6 pages par minute sur notre document (on commence à approcher les débit des imprimantes laser premier prix), mais surtout en noir on dépasse les 20 ppm en mode brouillon (mode d'excellente qualité, vraiment exploitable au quotidien), ou 14 ppm en mode normal.

    Le scanner est lui dans la moyenne des vitesse : 15 secondes pour un tirage 10x15, 22 pour un A4 et 36 pour un timbre numérisé à 1200 ppp.
    Coût en encre
    L'ajout d'une cartouche de "noir photo" ne change rien au coût bureautique : elle n'est pas utilisée. On imprime 520 feuilles avec la cartouche de noir, 700 environ avec celles de magenta et de jaune et 890 avec la cyan. Coût bureautique par page, avec un taux de couverture de 5% : 9 cents, comme sur la MP510, comme sur la MP160 avec les cartouches longue durée.

    On y gagne en revanche en mode photo, puisque l'imprimante n'a plus à additionner le magenta, le cyan et le jaune pour dessiner les zones sombres. La nouvelle cartouche de "noir photo" est là pour ça. On descend de ce fait de 17 à 14 cents par tirage (encre seulement).
    Un défaut rédhibitoire ?
    Elle est assez silencieuse, nous ne lui avons pas trouvé de défaut caché.... sauf un : le prix du papier photo Canon. N'en achetez pas. D'expérience, le papier Epson (notamment) peut très bien aller dessus. Il serait temps que Canon réagisse enfin et se mette à proposer un papier abordable. Espérons que l'arrivée prochaine (octobre 2007 pour la France) de Kodak, avec ses tirages à 10 cents encre + papier les fasse enfin bouger...

    Un autre point en sa défaveur quand même : la très bonne performance d'Epson en photo sur sa RX640. Certains préfèreront son rendu, plus doux, à celui de Canon.


    Page 14 - Epson Stylus DX5050

    Epson Stylus DX5050
    [TAGPRIX|1|5|C|"Epson Stylus DX5050"|J000171661]
    Présentation rapide, ergonomie
    Le DX5050 est le produit économique Epson du moment, et comme tous les appareils Epson, une imprimante à base de cartouches séparées.

    Sur ce DX5050, Epson promet « qualité, souplesse et [un] excellent rapport qualité/prix ». Ajoutez à cela les débits impressionnants annoncés : « jusqu’à 27 pages par minute pour les documents et à partir de 28 secondes seulement la photo 10 x 15 cm », on se demande bien pourquoi on irait chercher plus cher ailleurs. D'autant qu'on se souvient qu'Epson a historiquement toujours implanté les meilleurs scanners. Cartouches séparées + qualité (annoncée) et vitesse en impression et en numérisation, le DX5050 est un potentiel vainqueur dans le premier prix.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    La série DX descend directement des multifonctions bureautiques d'Epson. Cela se reconnaît aisément à la qualité des tirages, très bons, très précis, quand il s'agit de textes et de graphiques, imparfaits quand on passe à la photo. Les gouttes d'encre sont trop grosses pour autoriser un vrai rendu photo, un examen rapide de l'image nous fait les détecter. Au mieux vous confondrez cela avec un peu de bruit photo dans l'image. Pour faire plaisir à un tiers, pour insérer dans un album, ça ira très bien quand même. Mais sachez que d'autres constructeurs font mieux à ce prix, à commencer par Canon. En revanche, bon point à l'avantage d'Epson, leur papier photo est généralement moins cher que celui de la concurrence.

    Les tirages bureautiques eux sont excellents ! Précision des textes, homogénéité des aplats, respect des couleurs : cette imprimante devrait agréablement vous surprendre pour son prix.

    Quant au scanner, un peu comme d'habitude, il est très plaisant. Nous apprécions cette démarche d'Epson de ne pas implanter de mauvais canner, même dans ses tout-en-un d'entrée de gamme.
    Vitesse

    Dès qu'il s'agit de vitesse, Epson a systématiquement manqué de modestie. Ce n'est pas mensonger, on peut trouver trouver un mode qui permet d'atteindre ce qu'ils promettent sur l'emballage du produit : par exemple, il suffit de travailler en mode brouillon – et d'accepter une qualité de sortie franchement dégradée. Cette attitude est trompeuse, pas à la hauteur de la réputation de ce constructeur.

    Si l'on se fie à la fiche du produit, on lit un temps d'impression photo de 28 seconde. De toute évidence, ça ne correspond pas aux options normales puisqu'en mode Photo (normal) sans marge, les tirages 10x15 nous ont pris 1 minute 25 ! Le triple de temps.

    Autre exemple pour illustrer notre propos : le DX5050 est censé débiter 27 pages par minute en noir, et 26 pages par minute en couleur. Attention à la désillusion : sur nos pages de test, qui sont pourtant légères en texte et dont les images sont petites, nous ne sommes respectivement qu'à 3,5 et 3,4 ppm. Ce sont les débits les plus faibles de ce comparatif.

    En fait, quand vous êtes en boutique, il n'y a carrément qu'une seule indication de vitesse en gros : 27 ppm. Et en petit une astéristique. Nous avons regardé sur le carton, non, rien, pas de petite étoile explicative à portée de l'indication de vitesse. Rien non plus sur les côtés. En fait, la réponse, ou le début de réponse, est sur le dessus de l'emballage. On lit alors : « Pour les conditions de test, connectez-vous sur notre site, www.epson-europe.com ». Il est simplement précisé juste à côté pour ceux qui se posent la question que le câble USB n'est pas fourni.

    Mettons que vous soyez du genre suréquipé, avec un notebook et une liaison satellite mobile dans votre hypermarché. Normal, comme tout le monde quoi. Nous nous rendons sur le site en question : on arrive sur la version internationale, en anglais. On retombe assez vite sur le français quand même, fiche produit de l'imprimante en question et cette fois miracle : le débit de 27/26 ppm est rappelé, mais sans astéristique cette fois. Bref, nous n'avons pas cherché bien longtemps, pas envie, nous ne sommes pas tombés – au moins facilement – sur l'explication des débits, ni sur des données de vitesses variables en fonction des modes. Pour nous Epson cherche délibérément à induire ses consommateurs en erreur : carton rouge !
    Coût en encre
    Epson a opté pour des cartouches séparées sur toute sa gamme, dès les premiers prix. Ça peut se révéler économique si vous utilisez beaucoup une dominante dans des photos, dans des présentation bureautiques. Cela nécessite en revanche de jongler entre quatre consommables aux autonomies variables. En norme ISO, celle du noir et de 245 pages, contre 270 pages pour le magenta, 475 pour le jaune et 485 pour ce cyan. Soit un coût moyen bureautique à 5% de couverture de 12 cents... 30% supérieur à celui trouvé sur la Canon MP160, équipée de ses cartouches – monobloc - longue durée.

    Nous n'avions pas hélas de cartouches en quantité suffisante pour mesurer l'autonomie photo de l'imprimante ; Epson n'a pas pu nous renseigner sur l'autonomie supposée de ses cartouches en mode photo.
    Un défaut rédhibitoire ?
    La 5050 et la 6050 sont identiques, à quelques détails ergonomiques près. On l'a vu, elles partagent des qualités et des défauts, dont le plus gros est encore à venir : le bruit. Vous êtes prévenus, le voici en film ce bruit. Pendant quelques temps l'imprimante est calme. Puis elle démarre...



    Autre défaut vite identifié : l'indicateur de quantité restante de l'encre n'est pas entièrement fiable. Nous sommes passés brusquement d'un tiers restant dans le noir à plus rien du tout.


    A ce stade, chez Epson, contrairement à chez Canon, ça coince. On ne peut pas forcer une impression, le pilote bloque la sortie tant que la cartouche n'a pas été remplacée. C'est rageant !!!


    Page 15 - Epson Stylus DX6050

    Epson Stylus DX6050
    [TAGPRIX|1|5|C|"Epson Stylus DX6050"|J000171884]
    Présentation rapide, ergonomie
    Un peu – à peine – plus cher que le DX5050, le DX6050 repose en fait sur la même mécanique, appuyée par une meilleure ergonomie. Les 10 à 20 euros d'écart entre les deux modèles se justifient par l'ajout d'un écran LCD couleur, bien pratique quand on souhaite utiliser l'imprimante en mode autonome, soit PC éteint. Du coup, Epson en a profité pour compléter son tableau de commande. Cette initiative n'était pas forcément la plus heureuse qu'ils aient eue. À tant vouloir proposer plus de fonctions, à tant vouloir les rendre accessibles tout en optant en même temps pour des codes internationaux (soit des images au lieu de textes), ils en sont venus à compliquer le panneau de commande.

    Il y en a que ça amusera d'essayer d'interpréter chaque option, qui le prendront comme un défi à leur intelligence. Ça peut être effectivement pris comme un challenge d'apprendre à utiliser à merveille chaque paramètre. Mais on peut aussi considérer que nous avons aussi le droit à la simplicité. Là, c'est raté ! Trop de boutons, trop d'icônes, trop de menus explosés. On n'a qu'une envie : repérer les deux / trois fonctions de base et ne plus jamais en sortir. A coup sur, ceux qui s'en équipent apprendront vite à lancer une photocopie couleur ou noir et blanc, mais ce n'est pas sur, malgré la présence du lecteur de cartes et de l'écran LCD, qu'ils voudront aller plus loin en mode autonome.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Comme sur le DX5050, nous avons apprécié la grande qualité des sorties bureautiques, la précision du scanner, mais pour la photo, il existe mieux ailleurs. Chez Canon par exemple. Les gouttes sont ici légèrement apparentes. Cela ne gênera pas tout le monde, beaucoup en feront certainement abstraction émerveillés qu'ils seront par les sujets des images, mais en tout cas, l'image ne fait pas illusion. Difficile de ne pas deviner son image numérique.
    Vitesse

    Côté débits, ce sont exactement les mêmes, à quelques dixièmes de secondes près que sur le DX5050. On retrouve donc les valeurs annoncées disproportionnées. Il annonce sortir 27 pages par minute, il se contente en réalité du cinquième dans nos tests, sur une page légère. C'est le genre de chose que nous apprécions guère.
    De même, Epson promet des photos en 28 secondes sur l'emballage, alors qu'il en faut en réalité 85 en mode photo sans bordure, pour un simple tirage 10 x 15 cm. Nous nous sommes déjà largement étendus sur ce sujet en page précédente, intitule d'y revenir plus que ça ici.
    Coût en encre
    Epson a opté pour des cartouches séparées sur toute sa gamme, dès les premiers prix. Ça peut se révéler économique si vous utilisez beaucoup une dominante dans des photos, dans des présentation bureautiques. Cela nécessite en revanche de jongler entre quatre consommables aux autonomies variables. En norme ISO, celle du noir et de 245 pages, contre 270 pages pour le magenta, 475 pour le jaune et 485 pour ce cyan. Soit un coût moyen bureautique à 5% de couverture de 12 cents... 30% supérieur à celui trouvé sur la Canon MP160, équipée de ses cartouches – monobloc - longue durée.

    Nous n'avions pas hélas de cartouches en quantité suffisante pour mesurer l'autonomie photo de l'imprimante ; Epson n'a pas pu nous renseigner sur l'autonomie supposée de ses cartouches en mode photo.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Le DX6050 a également repris le défaut à notre avis majeur du 5050 : le bruit. Le silence n'est pas une notion qui lui soit familière. Sortir une page se mérite. Et le pire, ce sont les entrainements de papiers, ou encore les cycles de nettoyages de cartouches. Au bout d'un moment c'était devenu un jeu même. Nous en prévenions pas un rédacteur jamais mis en contact avec elle, puis pendant son travail nous lancions une impression. A chaque fois l'individu concerné a fait les gros yeux.



    Et puis comme sur le DX5050, nous avons regretté le manque de précision de la jauge d'encre restante dans les cartouches.


    Page 16 - Epson Stylus Photo RX560

    Epson Stylus Photo RX560
    [TAGPRIX|1|5|C|"Epson Stylus Photo RX560"|J000173035]
    Présentation rapide, ergonomie
    A nouveau Epson fait dans l'annonce impressionnante. A les croire, voici un tout en un capable de débiter 30 pages par minute, des photos en 13 secondes, et ses images tiendraient en plus – mesure à l'appui – 200 ans.

    Evidemment, l'imprimante ne tient aucune de ces données (sauf peut-être la durée dans les temps ? Rendez-vous dans 200 ans). Toutefois, les écarts sont cette fois plus raisonnables que sur la série DX. Cette RX560 sort ses pages assez vite et ses photos en 37 secondes. Bien !

    Le panneau de commande est également plus intelligent que sur la DX6050. On s'y retrouve plus vite, il est plus intuitif. Enfin, Epson a surtout éviter le plus gros défaut de ses modèles d'entrée de gamme : la RX560 est silencieuse.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Le résultat est quasi inversé par rapport à la DX6050. Les sorties photos sont de très bonne qualité, avec des points invisibles, alors que les tirages bureautiques déçoivent un peu. Si vous n'avez que leur tirage en main, vous en serez peut-être satisfait. Mais comparez le leur avec celui d'une imprimante Canon ou HP, et vous commencerez à détecter des contours de caractères moins propres sur la RX50, des couleurs qui empiètent sur le territoire de leur voisine... Dommage donc, Epson spécialise ses imprimantes pour les faire exceller dans un domaine, ici la photo, mais rate le test de la polyvalence. Du moins, d'autres produits y arrivent mieux.
    Vitesse

    Oubliez les annonces farfelues d'Epson (à quand un test ISO pour homogénéiser cette mesure sujettes aux plus grandes extravagances, voir tromperies ?). La RX560 est rapide et dans la bonne moyenne, c'est déjà ça. Toutefois, là où eux annoncent 30 pages par minute, nous mesurons en mode normal sur notre document léger 5,5 ppm. Et jusqu'à 6,3 ppm si on sort en noir seulement.

    Son mode photo fait lui aussi partie des plus rapides : 37 secondes pour un 10x15 sans marge, 2 minutes pour un A4.

    Vitesse toujours : en copie on monte à un rythme de 2,3 ppm, toujours parmi les plus élevés, avec un temps pour une seule page de 36 secondes – encore une fois parmi les plus rapides.
    Coût en encre
    Epson n'a pas encore adopté la norme ISO sur cette imprimante. En revanche, nous avons trouvé l'autonomie ISO de ses mêmes cartouches pour un autre produit. On peut raisonnablement penser que les résultats seront très proches sur la X560. Si tel est effectivement le cas, vous imprimerez dans les 400 feuilles avec toutes les cartouches, et le double avec celle de cyan, décrite par Epson comme du plus endurante. Sur cette base, nous arrivons à un coût par page bureautique, crédible et dans la norme, de 9 cents. C'est comparable à ce qu'on trouve sur les imprimantes Canon.

    En revanche, le mode photo semble consommer plus d'encre que celui de Canon. Là où les cartouches séparées Canon sortent dans les 300 photos 10x15, celles d'Epson n'en assurent que 200 d'après nos tests, en sachant qu'en plus la RX520 consomme deux cartouches de plus, un magenta clair et un cyan clair. D'où un coût à la photo final plus élevé en encre : 24 cents. Heureusement qu'Epson propose des papiers peu onéreux derrière, car là, nous sommes sur l'un des coûts les plus élevés en encre.
    Un défaut rédhibitoire ?
    La moindre polyvalence du produit comparé à ceux de Canon est son premier point faible, son coût à la photo élevé son second. Et pour ceux qui n'aiment pas se compliquer la vie, il y a ces 6 cartouches à gérer, avec leurs autonomies variables. Les remplacer les unes après les autres peut faire perdre patience, surtout quand elles s'épuisent aussi vite en mode photo.


    Page 17 - Epson Stylus Photo RX640

    Epson Stylus Photo RX640
    [TAGPRIX|1|5|C|"Epson Stylus Photo RX640"|J000120542]
    Présentation rapide, ergonomie
    C'est le multifonctions luxe d'Epson. Et pourtant, ses débits annoncés – et mesurés d'ailleurs – sont plus modestes. En fait, l'un des intérêts de cette imprimante comparé à la RX560 est l'autonomie supérieure de ses cartouches. Elles coûtent plus cher, mais elles sont deux fois plus endurantes. On passe ainsi moins son temps à les remplacer quand on est un gros consommateur de photos, et elles sont plus économiques.

    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Les cartouches ont beau changer entre la RX560 et cette RX640, les qualités et défauts du produit d'en dessous demeurent. C'est une imprimante très douée pour tout ce qui touche à la photo, avec des gouttes invisibles, avec un vrai rendu photo. Mais ses sorties bureautiques sont moins bonnes. Les caractères sont moins précis sur ce modèle que sur l'imprimante Epson 1er prix, la DX5050.

    Décidément, la polyvalente n'est pas le fort de ce constructeur, vers lequel il faut se tourner quand on a vraiment un usage à privilégier derrière la tête. Sur ce point, Canon fait tout de même mieux et plus pratique, avec ses modèles doués en tout (même si un utilisateur pro ou semi-pro peut préférer le rendu photo de cette RX640 à celui d'une MP600).
    Vitesse

    Epson l'annonce dès ses caractéristiques : la RX640 est plus lente que la RX560. Et nous vous le confirmons. Le débit des pages couleurs est légèrement en dessous de 4 ppm sur notre document de test, contre 5,5 pour la RX560, et les photos 10x15 prennent ici 48 secondes (contre 37).

    Ce débit plus rapide à l'impression joue évidemment sur la vitesse des copies, en baisse elle aussi. Nous ne sommes plus qu'à un rythme de 1,7 ppm (contre 2,3).
    Coût en encre
    Les cartouches de la RX640 coûtent bien plus cher que celles de la RX560, mais elles sont plus endurantes. C'est du moins ce que nous avons constaté en effectuant nos propres mesures d'autonomies photo. Les cartouches de la RX560 assuraient en moyenne 186 photos 10x15, celles de la RX640 en sortent 336. Le double. De ce fait, le coût à la photo descend sensiblement. On passe de 24 à 14 cents en encre et par tirage. La RX640 est l'une des trois imprimantes les plus économiques de ce comparatif, à égalité avec les Canon MP600 et MP160n tout en proposant la meilleure qualité photo.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Les cartouches séparées ont cet avantage de ne vous inviter à changer que la cartouche vraiment vide. Nous l'avons vu lors de nos tests, ce n'est pas un luxe sur ce produit. Notre banc d'essai pour mesurer l'autonomie photo comprend huit images très diverses, pour ne pas épuiser seulement un couleur. Malgré cela, la cartouche de magenta clair n'a tenu que 232 pages, contre 520 pour celle de cyan. Heureusement qu'il ne s'agit pas d'un système monobloc. L'envers de la médaille, c'est le sentiment qu'on a parfois de passer son temps à changer de cartouche.

    L'autre gros souci de la RX640, c'est sa polyvalente moindre que celle de la Canon MP600. On a tendance à vouloir faire de tout avec son périphérique : imprimer des documents officiels, photocopie, sortir des photos, des rapports... La RX640 est spécialement douée en photo, mais dans les texte, c'est moins parfait. Ça peut convenir, mais on sait que certains concurrents font mieux.


    Page 18 - HP Photosmart C3180

    HP Photosmart C3180
    [TAGPRIX|1|5|C|"HP Photosmart C3180"|J000162422]
    Présentation rapide, ergonomie
    HP est de loin numéro un des imprimantes multifonctions. Ils ont une réputation de fiabilité, de solidité, de qualité. Dès lors, opter pour une de leurs machine quand on doute de son choix peut sembler rassurant.

    Dans les bons points effectifs, il y a l'encombrement réduit des produits ; ça compte. Il y a également leurs cartouches avec têtes intégrées. Ces têtes, on en change donc à chaque fois qu'on renouvelle ses consommables, ce qui assure une qualité d'impression constante durant toute la durée de vie du produit. Changer de tête réduit également les risques d'encrassement, de bouchage. Les utilisateur d'imprimantes Epson et Canon en savent quelque chose : sur ces produits, il faut parfois lancer un nettoyage des têtes manuel pour corriger un magenta défaillant, un bleu qui a des sautes d'humeur, etc. Ici, à priori, pas besoin.

    L'inconvénient de ces cartouches HP, ce sont leurs qualités écologiques. Déjà, ce sont ces cartouches monobloc. On les change dès qu'une des trois couleurs magenta/jaune/cyan est vide, ce qui ne veut pas dire forcément que les deux autres le sont. Ensuite, on jette des cartouches non pas constituées d'un simple plastique et de mousse, comme chez Canon et Epson, mais également tout le système des têtes d'impression, constitué de métaux. C'est moins bien. Usagers HPiens, n'hésitez donc pas à renvoyer les cartouches à HP quand ils proposent de les recycler eux-même, ou à les déposer dans les urnes de certaines boutiques.

    Pour en revenir à la C3180, nous sommes face à un produit particulièrement économique et de ce fait attrayant. Ce coût bas se justifie par au moins deux raisons :
    l'absence d'écran couleur, il faut monter sur la C4180 pour le trouver,
    les cartouches vendues avec la C3180, ce sont les références 342 (couleur) et 336 (noir), au lieu des 343 et 337, pourtant acceptées par la C3180, données elles avec la C4180. Or les deux premières sont spécialement peu endurantes. Ce n'est donc pas forcément un bon pari que d'économiser les quelques euros d'écart entre les deux produit : l'ergonomie du produit est moindre et les cartouches contiennent moins d'encre.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    La réputation de qualité de HP en matière d'impression bureautique n'est pas surfaite : c'est très bien. Mais attention à ne pas s'endormir sur les lauriers. Car si HP possédait à une époque une belle longueur d'avance sur ses rivaux, ce n'est plus le cas du tout aujourd'hui. La précision des caractères imprimés est plutôt toujours au dessus de la moyenne, les contours sont il est vrai spécialement bien formés – la C3180 tient la comparaison avec les imprimantes laser. En revanche, dans les graphiques, les images sur papier 80 g/m², on note de petites interactions entre les couleurs et de ce fait une petite perte de lisibilité. Sur ce point, la concurrence fait parfois mieux. Même un acteur considéré le plus souvent comme un outsider, Brother, maîtrise maintenant mieux les juxtapositions de couleurs.

    En photo, si vous vous contentez de la composition classique couleur + noir, vous obtiendrez des photos aux couleurs vives, assez justes, mais sur lesquelles on distingue facilement les gouttes d'encre. Vous ne ferez croire à personne qu'elles sortent d'un labo photo. Toutefois, vous pouvez remplacer la cartouche de noir par la (coûteuse) cartouche photo. Les tirages deviennent alors bien plus chers, mais ils sont plus beaux, les gouttes disparaissent.
    Vitesse

    Une autre raison de préférer le modèle juste au dessus, c'est que HP a bridé sa C3180. C'est une habitude chez eux. Leurs gammes sont couramment composées de modèles identiques au niveau du moteur, différenciés par quelques fonctions en prime et un bridage des débits au fur et à mesure qu'on va vers l'entrée de gamme.

    Concrètement, cela se traduit par un débit bureautique 10% plus lent sur la C3180 et par des sorties photos deux fois plus longues. Pour strictement la même qualité d'impression.

    Coût en encre
    Là ça se complique. HP vend sa C3180 avec un kit de cartouches 342/336 mais comme signalé plus haut, elle accepte également les plus chères mais plus endurantes 343 et 337. On complique encore un peu ? A toutes celles-ci s'en ajoute une autre, optionnelle, dite photo pour des tirages, photo justement, de meilleure qualité.

    Cartouche 342 (couleur) + 336 (noir) : 200 pages d'autonomie bureautique ou 55 photos 10x15. Coût bureautique/photo : 19 cents/36 cents.

    Cartouche 343 (couleur) + 337 (noir) : 350 pages d'autonomie bureautique (environ) ou 85 photos 10x15. Coût bureautique/photo : 13 cents/29 cents.

    Cartouche 343 (couleur) + 348 (photo) : 110 photos 10x15 (environ). Coût photo : 49 cents.

    Pour la photo, il existe en fait un kit particulièrement intéressant, composé d'une cartouche couleur 343 + 60 feuilles, pour environ 17,50 euros. Soit un coût par tirage de 29 cents, encre + papier cette fois, tout en sachant qu'après 60 photos il vous restera encore de l'encre (puisque l'autonomie de cette cartouche est en fait d'environ 85 photos).
    Un défaut rédhibitoire ?
    La suite d'outils HP ! On ne peut plus la voir en peinture. HP vous fait installer une foule d'outils extrêmement lourds, qui se chargent au démarrage de Windows et vont jusqu'à plomber vraiment ses performances. De ce fait, l'installation et longue, le retirer est pire encore.

    Autre défaut classique chez HP : le scanner implanté est de pauvre facture. De plus, le traitement automatique des images par ce scanner est lourd et dégradant. Il convient pour un usage occasionnel, pour photocopier un document. Mais n'y pensez pas pour de la retouche fine d'image.


    Page 19 - HP Photosmart C4180

    HP Photosmart C4180
    [TAGPRIX|1|5|C|"HP Photosmart C4180"|J000161367]
    Présentation rapide, ergonomie
    Le C4180 n'a pas la prétention de révolutionner le genre. HP propose simplement un produit autrefois milieu de gamme, à un prix très abordable maintenant. Par pour ce qui est des performances et des rendus, c'est du classique. HP stagne depuis quelque temps. A quand la prochaine vraie évolution ?

    La C4180 présente deux avantages sur la C3180 : elle dispose d'un écran couleur, ce qui simplifie considérablement son usage en mode autonome, et elle est livrée avec des cartouches qui contiennent plus d'encre. Au vu des différences d'autonomie des cartouches, ce seul écart peut être valorisé aux alentours de 15 euros.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    HP présente toujours la particularité d'offrir le choix entre deux configurations de cartouches : couleur + noir ou couleur + cartouche photo. La C4180 est livrée avec un jeu noir + couleur. Il est idéal pour la bureautique : les contrastes sont plus vifs, les traits plus nets, le noir bien plus profond. Ce n'est plus forcément la meilleure qualité absolue, la concurrence a rattrapé son retard, mais c'est très bien, parfait même pour un usage professionnel. D'ailleurs, une fois l'encre noire sèche (justement à ce sujet : ne posez pas vos doigts sur les textes en sortie d'imprimante !), difficile de deviner si ses feuilles de texte proviennent d'une imprimante laser ou d'une très bonne jet d'encre.

    Ceci dit, en mode photo, cette configuration restitue des couleurs moins justes, des traits moins précis et les gouttes deviennent apparentes (pour ceux qui ont une vue correcte). Vous pouvez néanmoins acquérir une cartouche optionnelle, la 348. Evitez de l'utiliser en bureautique : les couleurs perdent de leur éclat et le noir des textes tire sur le gris. En revanche, en mode photo les progrès sont saisissants. On a alors un vrai et beau tirage en main. Le revers de la médaille, c'est que les tirages reviennent plus chers.
    Vitesse

    Nous l'avons dite douée en qualité bureautique, elle l'est aussi en vitesse. Sensiblement plus que la C3180. Elle débite 5,6 pages par minute en couleur, comme en noir et blanc. Activer l'option monochrome réduit le coût des sorties, mais cela ne les accélère pas. Si vous êtes vraiment pressé, il faut passer en mode brouillon. Alors là, oui, elle dépote : 23 pages par minute sur notre document de test ! Avec une qualité en noir très bonne, vraiment exploitable.

    Le mode photo est lui aussi assez rapide. 1 minute 10 pour un tirage 10x15, 4 minute pour un A4.
    Coût en encre
    Là ça se complique. HP vend sa C4180 avec un kit de cartouches 343/337, mais comme signalé plus haut, elle accepte également les plus économiques mais moins endurantes 342 et 336 . On complique encore un peu ? A toutes celles-ci s'en ajoute une autre, optionnelle, dite photo pour des tirages, photo justement, de meilleure qualité.

    Cartouche 342 (couleur) + 336 (noir) : 200 pages d'autonomie bureautique ou 55 photos 10x15. Coût bureautique/photo : 19 cents/36 cents.

    Cartouche 343 (couleur) + 337 (noir) : 350 pages d'autonomie bureautique (environ) ou 85 photos 10x15. Coût bureautique/photo : 13 cents/29 cents.

    Cartouche 343 (couleur) + 348 (photo) : 110 photos 10x15 (environ). Coût photo : 49 cents.

    Pour la photo, il existe en fait un kit particulièrement intéressant, composé d'une cartouche couleur 343 + 60 feuilles, pour environ 17,50 euros. Soit un coût par tirage de 29 cents, encre + papier cette fois, tout en sachant qu'après 60 photos il vous restera encore de l'encre (puisque l'autonomie de cette cartouche est en fait d'environ 85 photos).
    Un défaut rédhibitoire ?
    La suite d'outils HP ! On ne peut plus la voir en peinture. HP vous fait installer une foule d'outils extrêmement lourds, qui se chargent au démarrage de Windows et vont jusqu'à plomber vraiment ses performances. De ce fait, l'installation et longue, le retirer est pire encore.

    Autre défaut classique chez HP : le scanner implanté est de pauvre facture. De plus, le traitement automatique des images par ce scanner est lourd et dégradant. Il convient pour un usage occasionnel, pour photocopier un document. Mais n'y pensez pas pour de la retouche fine d'image.


    Page 20 - HP Photosmart C6180

    HP Photosmart C6180
    [TAGPRIX|1|5|C|"HP Photosmart C6180"|J000169291]
    Présentation rapide, ergonomie
    HP donne le ton : la C6180 est selon eux l'imprimante multifonctions "la plus rapide du monde". Par ailleurs, elle intègre un fax 33,6 Kbps (avec un chargeur de document d'une capacité de 50 pages) et six encres individuelles. En clair : elle devrait tout faire mieux que les autres, c'est un peu l'imprimante ultime selon HP.

    Après, HP y va des superlatifs habituels : 32 ppm, des photos qui tiendraient "pendant plusieurs générations". Concernant la durée de vie des photos, nous ne devrions plus être là pour témoigner de la véracité de la chose. En revanche, pour le débit, nous pouvons le comparer avec ce que nous avons chronométré : 6,5 ppm sur notre document.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    En bureautique elle se comporte comme n'importe quelle imprimante HP, soit très bien. Rien ne distingue ses tirages de ceux de la C4180. Même précision dans les caractères. Mêmes aplats très homogènes. Mêmes petits défauts quand deux couleurs se juxtaposent. Et en photo, on retrouve un rendu comparable à celui des autres tout-en-un HP, équipés cette fois de la cartouche photo optionnelle. Gouttes invisibles, meilleur rendu des couleurs. La qualité photo est excellente. On a donc vraiment sous la main un produit parfaitement polyvalent, bien plus que le RX640 d'Epson par exemple.

    En revanche, HP a beau mettre en avant son scanner 4800 dpi, celui-ci est toujours autant à déconseiller pour les professionnels de l'image. Les filtres activés restituent des numérisations trop dures, aux couleurs excessivement contrastées et saturées, dénaturées. L'accentuation de la netteté est elle aussi excessive.
    Vitesse

    A défaut d'affirmer qu'elle est vraiment la plus rapide du monde comme le proclame HP, nous pouvons au moins confirmer qu'elle est la plus rapide de ce comparatif... en bureautique. Ses 6,3 ppm la placent effectivement juste devant la Lexmark X3550 (6,1 ppm) et devant la Canon MP600 (5,7 ppm).

    En revanche, à moins de se placer en mode brouillon, pour les photos elle est à la traîne avec son chrono de 1 minute 34 pour un tirage 10x15, et 3 minutes 10 pour un A4. Les Canon MP600 et Epson RX560 travaillent bien plus vite, puisqu'elles sont toutes deux aux alentours de 45 secondes pour un 10x15, et 2 minutes pour un A4.

    Quand on dit d'un multifonctions qu'il est le plus rapide du monde, cela devrait également concerner son scanner semble-t-il. Raté : celui de la C6180 est deux fois plus lent en 300 ppp que ceux implantés chez Canon et Epson.

    Reste le mode copie pour se rattraper. Mais là encore, Canon passe largement devant avec un débit 30% supérieur.
    Coût en encre
    Deux capacités existent pour la cartouche de noir : 400 feuilles d'autonomie, ou 1140 pages. En mode bureautique, du fait des écarts de prix importants entre les deux consommables, cela ne joue en fait qu'à hauteur de 1 cent sur le prix à la page. Dans le premier cas, nous sommes à 9 cents par page, dans l'autre à 8. C'est néanmoins un détail qui a son importance. HP, qui avait été si longtemps taxé de trop coûteux en encre, propose grace à cela l'imprimante la plus économique de ce comparatif !

    Cette belle performance se confirme ensuite quand on aborde le thème de l'autonomie photo. HP propose un pack particulièrement avantageux, à 33 euros, comprenant toutes les cartouches (dont la noire, version basse capacité) et 150 feuilles de papier photo. Soit un coût à la photo, encre + papier, de seulement 22 cents ! Soit moins que ce que coûtent certaines imprimantes en encre seule.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Le bruit ! Comme la vidéo ci-dessous le montre (du moins, on le devine, nous le lisions en direct ce qui était plus simple), nous avons un bruit ambiant dans la salle de test assez bas, 35 dB environ. En travail, avec une mesure à 1 mètre, nous étions sur un niveau sonore de 65 dB environ quand l'imprimante travaille. A l'heure de la quête du silence dans les ordinateurs, c'est un élément perturbant. Il faut noter qu'afin de mettre en avant le bruit du moteur l'impression nous imprimions un texte léger en mode brouillon, ce qui explique la vitesse.



    Deuxième souci : l'imprimante propose une connexion sans fil, WiFi. Que ceux qui n'ont jamais eu de souci de communication avec cette norme me jette la pierre : là, il nous a été impossible de travailler ainsi dessus. Nous avons essayé pendant deux heures, puis nous avons laissé tomber.

    Troisième épine dans le pied de la C6180, comme sur les deux plus petits modèles : la lourde de la suite d'outils HP. Pourquoi le constructeur s'escrime-t-il à proposer des applications aussi datées et aussi lourdes ? On en a pour 1 Go de données, des processus en pagaille qui se chargent au démarrage. C'est rageant !


    Page 21 - Lexmark X2550

    Lexmark X2550
    [TAGPRIX|1|5|C|"Lexmark X2550 "|J000198560]
    Présentation rapide, ergonomie
    L'offre de base chez Lexmark fonctionne un peu sur le même principe que l'entrée de gamme chez HP : c'est un produit privé d'écran et équipé de cartouches basse capacité. Lexmark vise donc en priorité un public peu consommateur d'encre.

    Toujours comme HP, ce fabricant a fait le pari des cartouches monobloc, qui en plus intègrent les têtes. Cela simplifie la gestion des consommables d'avance, cela assure également une qualité constante d'impression même quand l'imprimante aura quelques années. Points négatifs : il y a un risque de jeter une cartouche dans laquelle un seul des bacs couleur sera vide, mais pas les deux autres, et c'est un produit pas très écolo friendly. A vous d'avoir la bonne démarche derrière : le recyclage via les quelques circuits mis en place : récupération par le constructeur ou bac de dépôt dans les enseignes.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Lexmark vend son imprimante équipée de deux cartouches, une de noir et une autre de couleur, ce qui sera à coup-sûr le schéma retenu par la quasi totalité des utilisateurs. Ainsi parée l'imprimante fait des merveilles en bureautique. Les tons sont particulièrement bien respectés (par rapport aux autres), les caractères sont aussi précis que ceux de HP – soit comparables à ceux d'une imprimante laser – les jonctions de couleurs sont propres, sans débord excessif. La lisibilité des documents est donc excellente ! La réputation mise à mal de Lexmark peut être revue, le Lexmark d'aujourd'hui n'est plus celui d'il y a quelques années.

    Des progrès similaires sont également à noter en photo. On se souvient de leurs rendus excessivement rouges il y a 3 / 4 ans. Ce n'est plus du tout d'actualité. D'ailleurs, il y a deux ans Lexmark nous avait confié s'être inspiré à cette époque des couleurs Canon pour revenir à quelque chose de plus naturel. Depuis les tables de couleur sont encore bougé. Nous les dirions plus proches d'Epson aujourd'hui, c'est à dire avec des couleurs justes. Leur priorité semble être de restituer ce qu'était la photo d'origine, et non de la modifier pour la "sublimer", comme HP et Canon le font un peu trop. Revers de la médaille d'un tel choix : s'il satisfait ceux qui prennent soin de leurs images, il peut un peu décevoir le grand public qui préfère souvent une image qui claque à la même en version fidèle. De fait, même si la photo Lexmark est plus juste, certains préfèreront le rendu Canon, plus saturé.

    Dans cette configuration couleur + noir, les tirages présentent de belles couleurs mais, à nouveau comme ceux d'Epson sur sa série DX, on distingue les gouttes. L'image est belle, elle peut tout à fait aller dans un album, mais comparée aux photos Canon ou aux Epson RX, elle ne fait pas illusion. On voit bien qu'elle sort d'une imprimante alors que les autres paraissent provenir d'un labo. Ce n'est toutefois pas une fatalité : Lexmark propose la cartouche n°31 optionnelle. Cette cartouche photo remplace celle de noir. Avantage : les gouttes disparaissent. Défaut : le prix à la photo augmente.

    Le point faible en qualité de ce produit : son scanner. Il y a une très légère dominante de bleu dans les images numérisées, et il vaut mieux ne pas dépasser la résolution 300 ppp. Au delà, on perd en précision.
    Vitesse

    L'écart de prix avec la X3550 juste au dessus est faible, mais les écarts de vitesse sont importants. Cette X2550 a débité notre document de test au rythme de 4,3 ppm et les photos 10x15 en 2 minutes 20. La X3550 est environ 50% plus rapide. Toutefois, c'est au niveau de ce que proposent Canon et HP à ce niveau de prix.

    Néanmoins, si la vitesse est un critère non négligeable pour vous, la X3550 est plus adaptée.
    Coût en encre
    La cartouche 29 assure une autonomie de 150 pages, la noire (n°28) tient 170 pages. Ces deux cartouches ne sont donc pas très rentables : elles sont assez chères pour l'autonomie, puisque le coût à la page final à 5% de couverture (ISO) est de 22 cents. C'est le double de toute la concurrence, et de ce fait un point éliminatoire selon nous.

    Rebondissement dans l'affaire : les cartouches 29 et 28 peuvent être remplacées par les 35 et 34, bien plus endurantes... et de ce fait plus chères. Tellement que leur achat paraît contre-nature. Le prix pour ces deux cartouches est de 55 euros environ, soit à peu de chose près celui de l'imprimante. Qui aura la sagesse de franchir ce pas ? Pourtant, ceux équipé de ce périphérique y ont tout intérêt. Avec ces deux consommables, l'imprimante tient désormais plus de 500 pages, ce qui fait tomber le coût à la page à un très raisonnable : 11 cents. En divisant ainsi son coût à la page par deux, Lexmark revient dans la course... toujours juste au dessus de la Canon MP160, mais en dessous des HP C3180 et Epson DX5050.

    Là encore donc Lexmark a considérablement progressé. Il fut un temps où la presse entière leur jetait der pierres pour cause de coûts de revient exorbitants. Cette page n'est pas encore complètement tournée, mais Lexmark a au moins pris conscience de l'importance de ce critère et, surtout, ils proposent désormais une solution très bien adaptée. Reste maintenant à proposer ces cartouches 34/35 de base avec l'imprimante, au lieu des 28/29, qui forcément incitent les consommateurs à rester dessus.
    Un défaut rédhibitoire ?
    C'est le coût à la page de base, avec les cartouches fournies qui nous pose le plus de problème. Ceux qui veulent une imprimante pour tirer des out, des textes, des photos, pourront préférer la Canon MP160, plus polyvalente directement. Pour vraiment tirer parti de la X2550, il faut remplacer ses cartouches 28 et 29 par les 34 et 35, plus acheter la cartouche photo optionnelle, à 25 euros. Soit un rééquipement complet en cartouches à 80 euros, pour une imprimante qui coûte de base dans les 60 euros. Ouïe !

    Petit défaut pratique aussi : les retours charriot sont un peu violents chez Lexmark. Il se peut que votre table bouge quand elle imprime. En revanche, son volume sonore est très raisonnable. Rien à voir avec Epson par exemple.


    Page 22 - Lexmark X3550

    Lexmark X3550
    [TAGPRIX|1|5|C|"Lexmark X3550 "|J000198812]
    Présentation rapide, ergonomie
    C'est à peu de choses près la même que la X2550, avec des débits très supérieurs, avec un écran LCD (monochrome) pour faciliter l'usage sans passer par le PC, avec de base des cartouches un peu plus endurantes. Bref l'écart de prix est faible, et le rapport qualité / prix franchement à l'avantage de la X3550.

    Après, en qualité, en coût à la page les deux produits sont tellement proches que nous avons rendu une partie du texte commun.

    Comme HP, ce fabricant a fait le pari des cartouches monobloc, qui en plus intègrent les têtes. Cela simplifie la gestion des consommables d'avance, cela assure également une qualité constante d'impression même quand l'imprimante aura quelques années. Points négatifs : il y a un risque de jeter une cartouche dans laquelle l'un des bacs couleur sera vide, mais pas les deux autres, et c'est un produit pas très écolo friendly. A vous d'avoir la bonne démarche derrière : le recyclage via les quelques circuits mis en place : récupération par le constructeur ou bac de dépôt dans les enseignes.
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Lexmark vend son imprimante équipée de deux cartouches, une de noir et une autre de couleur, ce qui sera à coup sur le schéma retenu par la quasi totalité des utilisateurs. Ainsi parée l'imprimante fait des merveilles en bureautique. Les tons sont particulièrement bien respectés (par rapport aux autres), les caractères sont aussi précis que ceux de Lexmark – soit comparables à ceux d'une imprimante laser – les jonctions de couleurs sont propres, sans débord excessif. La lisibilité des documents est donc excellente ! La réputation mise à mal de Lexmark peut être revue, le Lexmark d'aujourd'hui n'est plus celui d'il y a quelques années.

    Des progrès similaires sont également à noter en photo. On se souvient de leurs rendus excessivement rouges il y a 3 / 4 ans. Ce n'est plus du tout d'actualité. D'ailleurs, il y a deux ans Lexmark nous avait confié s'être inspiré à cette époque des couleurs Canon pour revenir à quelque chose de plus naturel. Depuis les tables de couleurs ont encore bougé. Nous les dirions plus proches d'Epson aujourd'hui, c'est à dire avec des couleurs justes. Leur priorité semble être de restituer ce qu'était la photo d'origine, et non de la modifier pour la "sublimer", comme HP et Canon le font un peu trop. Revers de la médaille d'un tel choix : s'il satisfait ceux qui prennent soin de leurs images, il peut un peu décevoir le grand public qui préfère souvent une image qui claque à la même en version fidèle. De fait, même si la photo Lexmark est plus juste, certains préfèreront le rendu Canon, plus saturé.

    Dans cette configuration couleur + noir, les tirages présentent de belles couleurs mais, à nouveau comme ceux d'Epson sur sa série DX, on distingue les gouttes. L'image est belle, elle peut tout à fait aller dans un album, mais comparée aux photos Canon ou aux Epson RX, elle ne fait pas illusion, on voit bien qu'elle sort d'une imprimante alors que les autres paraissent provenir d'un labo. Ce n'est toutefois pas une fatalité : Lexmark propose la cartouche n°31 optionnelle. Cette cartouche photo remplace celle de noir. Avantage : les gouttes disparaissent. Défaut : le prix à la photo augmente.

    Le point faible en qualité de ce produit : son scanner. Il y a une très légère dominante de bleu dans les images numérisées, et il vaut mieux ne pas dépasser la résolution 300 ppp. Au delà, on perd en précision.
    Vitesse

    Bravo Lexmark ! Avec ses 6,1 ppm, cette imprimante finit seconde sur le podium de la vitesse bureautique, à un cheveu de la C6180, présentée par HP comme le multifonction jet d'encre le plus rapide du monde. C'est dire la performance de Lexmark ! Si on entre un peu plus dans le détail de ses débits, sachez qu'elle sort 6,3 ppm en noir, toujours sur notre document de test, et elle atteint 16 ppm en mode brouillon. Or ce mode est très bon, il est exploitable pour vos impressions quotidiennes.
    Coût en encre
    La cartouche 24 assure une autonomie de 185 pages, la noire (n°25) tient 215 pages. Ces deux cartouches sont un peu plus chères que les 28 et 29 de la X2550, un peu plus endurantes aussi, mais pas plus rentables. Elles sont trop chères pour l'autonomie promise, puisque le coût à la page final à 5% de couverture (ISO) est de 20 cents. C'est le double de toute la concurrence, et de ce fait un point éliminatoire selon nous.

    Rebondissement dans l'affaire : comme sur la X2550, les cartouches 24 et 25 peuvent être remplacées par les 35 et 34, bien plus endurantes... et de ce fait plus chères. Tellement que leur achat paraît contre-nature. Le prix pour ces deux cartouches est de 55 euros environ, soit un prix assez proche de celui de l'imprimante. Qui aura la sagesse de franchir ce pas ? Pourtant, ceux équipés de ce périphérique y ont tout intérêt. Avec ces deux consommables, l'imprimante tient désormais plus de 500 pages, ce qui fait tomber le coût à la page à un très raisonnable 11 cents. En divisant ainsi son prix de revient à la page par deux, Lexmark revient dans la course... toujours juste au dessus de la Canon MP160, mais en dessous des HP C3180 et Epson DX5050.

    Là encore donc Lexmark a considérablement progressé. Il fut un temps où la presse entière leur jetait der pierres pour cause de coûts de revient exorbitants. Cette page n'est pas encore complètement tournée, mais Lexmark a au moins pris conscience de l'importance de ce critère et, surtout, ils proposent désormais une solution très bien adaptée. Reste maintenant à proposer ces cartouches 34/35 de base avec l'imprimante, au lieu des 28/29, qui forcément incitent les consommateurs à rester dessus.
    Un défaut rédhibitoire ?
    C'est le coût à la page de base, avec les cartouches fournies qui nous pose le plus de problème. Ceux qui veulent une imprimante pour tirer des out, des textes, des photos, pourront préférer la Canon MP160, plus polyvalente directement. Pour vraiment tirer parti de la X3550, il faut remplacer ses cartouches 24 et 25 par les 34 et 35, plus acheter la cartouche photo optionnelle, à 25 euros. Soit un rééquipement complet en cartouches à 80 euros, pour une imprimante qui coûte de base dans les 70 euros. Ouïe !

    Petit défaut pratique aussi : les retours charriot sont un peu violents chez Lexmark. Il se peut que votre table bouge quand elle imprime. En revanche, son volume sonore est très raisonnable. Rien à voir avec Epson par exemple.


    Page 23 - Lexmark X9350

    Lexmark X9350
    [TAGPRIX|1|5|C|"Lexmark X9350 "|J000185592]
    Présentation rapide, ergonomie
    Wi-Fi, module recto-verso intégré, fax avec chargeur automatique de document : la X9350 est la réponse de Lexmark aux professionnels indépendants et au petits groupes de travail désireux d'imprimer en couleur sans passer par une laser par définition trop coûteuse. Ce positionnement se justifie par leur présence très forte chez les pro : leurs imprimantes laser sont appréciées et reconnues le plus souvent comme de bons modèles. Voici donc un produit de plus dans cette gamme pro, assez rapide et économique en encre. Si, si !
    Qualité des travaux : impressions et numérisation
    Même si le rendu des couleurs change, on reconnaît la patte Lexmark avec des qualités et des défauts typiques de leurs produits. Comprenez que la qualité de sortie de cette X9350 est, à quelques détails près, identique à celle de la petite X2550. Le fait d'opter pour un modèle très haut de gamme comme celui-ci ne se traduit pas par un changement de technologie ou de génération.

    Le dessin des caractères est extrêmement précis, autant que celui d'une laser , le noir est très profond. Les recouvrement de couleurs et les juxtapositions sont bien gérés, sans débord excessif. En revanche, le rendu des couleur choisi sur cette X9350 nous paraît moins judicieux et moins fidèle que sur leurs imprimantes d'entrée de gamme. Lexmark a poussé un peu la saturation, trop à notre goût, avec un éclaircissement général des couleurs.

    Pour ce qui est du scanner, ce n'est pas parce qu'on est sur un produit trois fois plus cher qu'il est meilleur. C'est le même, ou du moins celui-ci présente les mêmes défauts. Il est correct avec des défauts de couleur à 300 ppp, et nous le déconseillons au delà.
    Vitesse

    Petite déception : la X9350 est plus lente en couleur que la X3550. Le débit sur notre document de test est tombé à 4,3 ppm. En monochrome en revanche il est un peu meilleur : 6,9 ppm, et même 19 ppm en mode brouillon. Pour les impressions courante, sa grande rapidité combinée à sa très bonne qualité en font pour nous le mode à installer par défaut.

    Qui dit modèle pro dit très souvent "copies". Là, c'est un point à l'avantage de la X9350, son rythme de 2,7 ppm en continu la place juste derrière la Canon MP600.
    Coût en encre

    La cartouche couleur tient 350 pages, la noire 540. Ce sont des autonomies assez élevées, qui ne vous obligeront pas trop souvent à remplacer les consommables. Rapporté au prix des cartouches, on trouve un coût à la page de 12 cents en couleurs, raisonnable... même s'il reste supérieur de 30% à ce qu'on trouve chez Canon, Epson et HP sur leurs modèles milieu et hauts de gamme. Toutefois, c'est en net progrès comparé à ce que nous avons trouvé sur les X2550 et X3550 avec les kits de cartouches livrés de base. Lexmark fait des efforts sur ses coûts.
    Un défaut rédhibitoire ?
    Sans avoir de gros défaut, la X9350 n'a pas non plus de fonction extraordinaire si ce n'est cette accumulation de fonctionnalités que sont le recto-verso, le Wi-Fi et le fax avec chargeur de documents. C'est donc moins pour ses qualités de travaux qu'on l'adoptera, que pour son côté tout-en-un, avec les risques que cela comporte : une panne et plus rien n'est disponible, l'usage d'un seul appareil pour plusieurs fonctions et par plusieurs personnes en même temps, etc.

    Ce qui nous manque dessus, ce sont des performances un peu supérieures, un débit plus élevé, un scanner de meilleure facture, des cartouches encore plus endurantes, pour vraiment justifier l'usage pro revendiqué.


    Page 24 - Conclusion

    Conclusion
    Si vous n'avez pas l'intention de sortir des photos en mode autonome, que vous n'avez qu'un usage basique et occasionnel des imprimantes, notre préférence va à la Canon MP160. Après, Canon propose dessus deux capacités de cartouches. Ce n'est pas forcément la peine d'opter pour le gros modèle, le gain est très faible, vous risquez surtout plus dans le temps de boucher la sortie d'encre lors des périodes d'inactivité du périphérique, comme vos vacances.

    [TAGPRIX|1|5|C|"Canon PIXMA MP160"|J000171670]
    Les petites Epson sont écartées du fait de leurs faiblesses en mode photo et du bruit qu'elles produisent, HP revient plus cher en encre en bureautique et les gouttes sont plus visibles en photo, Brother doit améliorer la fidélité des couleurs reproduites et Lexmark propose de base des cartouches aux capacités trop réduites. Il existe une alternative : leurs cartouches grande capacité, mais la note en caisse est sacrément salée comparé au prix du produit neuf.

    Aux alentours de 100 euros, vous grimpez en débit et c'est appréciable. Deux modèles méritent d'être étudiés de près : la Canon MP510 si vous aurez un usage vraiment polyvalent dessus, et l'Epson RX560, si vous pensez tirer surtout des photos.

    A ce prix, Brother a toujours les mêmes problèmes de rendus des couleurs, la HP C4180 est la même que la C3180 à quelques options près et la Lexmark est à la traîne avec ses cartouches à nouveau toutes petites et trop chères. Les scanners HP et Lexmark sont également assez décevants pour des produits de ce niveau.

    [TAGPRIX|1|5|C|"Canon PIXMA MP510"|J000171659][TAGPRIX|1|5|C|"Epson Stylus Photo RX560"|J000173035]

    Au delà de 150 euros c'est plus ouvert. Lexmark joue la carte du tout-en-un avec une foule de fonctions, comme le recto-verso, le Wi-Fi... Canon améliore son rendu photo avec une encre "noir photo", et des débits supérieurs. HP propose un modèle à cartouches séparées très économique et doué en tout, y compris en mode photo, avec en prime un fax et un chargeur de documents. L'Epson RX640 l'emporte surtout sur la RX560 par son coût à la page plus bas. On a une qualité photo de haut niveau avec des tirages à prix modique. Pour faire votre choix, première question : avez vous besoin d'un fax ? Si oui, votre choix se limitera à HP ou Lexmark. Si non, inutile d'opter pour un tableau de commande chargé : Canon ou Epson.

    [TAGPRIX|1|5|C|"Canon PIXMA MP600"|J000171657][TAGPRIX|1|5|C|"Epson Stylus Photo RX640"|J000120542]

    [TAGPRIX|1|5|C|"HP Photosmart C6180"|J000169291][TAGPRIX|1|5|C|"Lexmark X9350"|J000185592]



    Copyright © 1997-2025 HardWare.fr. Tous droits réservés.