Comparatif : les imprimantes laser couleur DiversImprimantes Publié le Mercredi 4 Octobre 2006 par Vincent Alzieu URL: /articles/640-1/comparatif-imprimantes-laser-couleur.html Page 1 - Comparatif : les laser couleur IntroductionNous vous écrivions l’an dernier que tester des imprimantes laser était un enfer. J’en profitais d’ailleurs pour maudire définitivement Marc de m’avoir entraîné là-dedans. Que je suis faible... J’ai encore dit oui, à tout, y compris quand il a insisté pour tester de nouveau ces imprimantes sur de très gros volumes, jusqu’à ce que nous vidions complètement les toners fournis. Mais cette fois vous serez solidaires : nous avons filmé et enregistré le son produit par ces engins. Vous allez entendre ce que nous avons enduré pendant des semaines ! Seul gros regret : nous n’avons pas pu en tirer de coût à la page véritablement exploitable. C’est la mode désormais de l’électronique embarquée sur les toners, des compteurs qui bloquent les sorties passé un certain cap. Et forcément des toners, nous n’en avions que rarement en quantité suffisante. Désolé, cette année nous avons du nous contenter des données constructeurs d’autonomie pour leurs consommables. Heureusement, leurs valeurs sont plus fiables que celles habituellement communiquées pour les modèles jet d’encre. Autrement, les tests de vitesse restent, ceux de qualité aussi. Par rapport au comparatif de 2005, nous insisterons particulièrement cette année sur le respect des couleurs, sur le bruit produit et sur le temps de chauffe de ces périphériques. En effet, vous avez été nombreux à revenir sur ces sujets par courrier. Le problème typique de la couleur, c’est le professionnel qui tire son logo en entête des documents, et qui lui découvre un nouveau visage car l’imprimante se sent peu concernée par le respect des tons. Les modèles sélectionnés ![]() Nous avons gardé la même approche que l’an dernier : ne sont testés ici que des produits "économiques", à moins de 500 euros. Entre temps les prix ont sensiblement baissé. On descend cette fois à 300 euros pour un modèle monopasse 8 pages par minute en couleur. De nouveaux modèles font leur entrée chez Konica Minolta, Canon, Dell... D’autres constructeurs conservent leurs anciennes gammes au catalogue, sans aucun remplacement de prévu prochainement. Par exemple, les HP 2600N et Epson C1100 sont de retour et opposées à leurs nouvelles challengers. Même si elles avaient déjà subi toute une batterie de test nous les avons fait revenir pour enregistrer le bruit émis, pour vérifier des détails et chronométrer leur temps de chauffe, un point omis dans le précédent comparatif. Comme l’an dernier, nous avons ajouté une imprimante jet d’encre pour référence. Nous en avons même retenu deux, la HP Photosmart D7360 et la Canon Pixma MP600R. Ces périphériques sont tous deux à base de cartouches séparées. Comme pour les imprimantes laser, on peut à la rigueur envisager leur partage par un groupe de travail dessus, toutefois nous les avons sélectionnées surtout pour comparer la qualité des épreuves jet d’encre contre laser, les temps de sorties et les coûts à la page. Enfin, vous noterez la présence d’une imprimante Samsung dans les tests de qualité et vitesse. Nous l’avions en fait testée l’an dernier, et pas mal critiquée. Elle est reprise pour témoigner de ses qualités bureautiques, il ne nous a pas semblé nécessaire en revanche de lui dédier une nouvelle page. Page 2 - Initialisation et temps de chauffe Initialisation et temps de chauffeAvant même d’imprimer, il faut que la demoiselle se dise disponible et accepte nos travaux. Là, elles sont plus ou moins rapides. Certaines sont disponibles immédiatement, comme la dernière Canon. D’autres fois il faut patienter près de 2 minutes ! ![]() Le temps indiqué pour la Canon LBP5200 est impressionnant, mais heureusement on n’est pas toujours dans ce cas de figure. On ne doit pas forcément patienter 2 minutes avant chaque sortie. Ça, c’est quand l’imprimante s’initialise complètement, ce que nous vous invitons vivement à visualiser et à écouter dans la seconde moitié de cette page. En temps normal quand l’imprimante est chaude, il n’y a que 15 secondes d’attente (ce qu’on voit sur la seconde vidéo de la LBP5200). Volume sonore des intéresséesNon seulement les imprimantes sont parfois lentes à démarrer, mais en plus elles peuvent être bruyantes, le bonheur ! Pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles, nous avons filmé toutes les imprimantes depuis la même distance et avec le même appareil photo (un Kodak P712 – particulièrement doué en vidéo et dont nous apprécions particulièrement la prise de son). Les séquences ci-dessous présentent l’ensemble des bruits qu’elles émettent : réveil, chauffe, prise des feuilles, éjection. Elles durent chacune de 20 secondes à 1 minute 30 et valent le coup d’œil. Désolé pour celle de la HP 2600n : nous avons eu la brillante idée de tenir l’appareil à la verticale, et nous ne nous en sommes rendu compte qu’après le retour du périphérique chez le constructeur. Le coupable a été châtié. Pour toutes l’appareil était placé à 1 mètre de l’imprimante, qu’il soit placé en face ou un peu décalé sur le côté. Canon Laser Shot LBP 5000 Canon LBP5000 Canon Laser Shot LBP 5200_Init_Partiel Canon LBP5200 : l’initialisation (mmmm, que c’est bon…) Canon Laser Shot LBP 5200 Canon LBP5200 : sortie des pages Dell 3110cn Dell 3110cn Epson AcuLaser C1100 Epson C1100n HP Color LaserJet 2600n HP LaserJet 2600n Konika Minolta Magicolor 2500w Konica Minolta Magicolor 2500w La plus gênante est la Konica Minolta. Non seulement le volume sonore produit est trop important, mais il s’accompagne en plus d’un sifflement très aigu qui ne connaît que de courtes pauses lors des sorties papier, sifflement qui s’est révélé très perturbant pour certaines oreilles fines du bureau. Imaginez le bonheur lors du temps d’autonomie… Plusieurs milliers de pages qui sortent dans ce raffut… La Canon LBP5200 est elle aussi gênante, surtout quand elle part sur son très long cycle d’initialisation. La HP 2600n est à un niveau sonore comparable en sortie de pages. Il est difficile de parler de machines silencieuses pour les autres, néanmoins, les Canon LBP5000, Dell 3110n et Epson C1100 sont plus supportables. Un conseil quand même : mettez un maximum d’espace entre elles et vous, et si possible même une cloison. Manque la Samsung CPL-510 : comme expliqué en page précédente, nous n’avons pas eu le cœur de la faire revenir pour tests. Nous l’avions déjà fortement critiquée sur de nombreux points l’an dernier, elle a beau rester au catalogue de Samsung, nous ne voyions pas la nécessité que Samsung nous la renvoie… pour qu’on retrouve les mêmes résultats. Elle est néanmoins présente dans les pages suivantes pour témoigner de la qualité et des débits qu’elle offre. Et puis, il ne faut pas l’oublier, elle présente peut-être plus de défauts que ses consoeurs, mais elle imprime en recto-verso… Page 3 - Bureautique couleur : précision et vitesse Qualité bureautique : fidélité des couleurs et précision
Sauf exception, les résultats sont très positifs. Il faut néanmoins distinguer deux critères : la précision et la fidélité des couleurs. Rendu des couleurs : A moins d’opter pour l’imprimante Samsung, on a peu de chance d’être surpris par le rendu des couleurs. Ce sera toujours "assez" proche. Maintenant, pour coller au plus près des couleurs, mieux vaut partir sur les modèles suivants : C’est un résultat en progrès par rapport au comparatif de l’an dernier : à l’époque, seule l’imprimante Epson avait trouvé grâce à nos yeux. Notez que les imprimantes HP, jet d’encre et laser, tirent plus sombre que la normale. L’imprimante Samsung a tout tiré (bureautique, photo...) plus sombre. Précision : Comme l’extrait le montre bien, l’imprimante Dell s’est un peu plantée sur ce test. En monochrome il n’y a aucun décalage, tout va bien. En couleur, on avait systématiquement des problèmes de position des aplats qui se sont recouverts. Franchement gênant ! On peut toutefois relativiser la gêne réelle : là, vous avez un agrandissement X3 sous les yeux. A l’échelle 1/1 le texte reste lisible – mais moins que sur les autres imprimantes. Dans le peloton de queue on retrouve à nouveau l’imprimante Samsung, dont les aplats sombres bavent sur les plus clairs derrière. Les imprimantes jet d’encre s’avouent également vaincues, même s’il s’agit de deux modèles réputés pour leur précision. Toutes deux sont en fait un peu moins précises que les meilleures laser. Après celui du rendu couleur, le peloton de tête pour la précision couleur est : Le test de qualité couleur – fidélité des couleurs + piqué – est donc remporté par Canon avec sa toute nouvelle LBP5000. Reste à voir si les débits suivent. Vitesse en couleurLe premier graphique rapporte le débit continu de l’imprimante, hors temps de préchauffage, d’interprétation des commandes depuis l’ordinateur... c’est ce que vous trouverez sur les sorties de gros documents. ![]() Les imprimantes laser ont cet avantage qu’elles tiennent vraiment les débits annoncés. Ce n’est pas le cas des jet d’encre. Voyez, la Canon MP600R est censé tenir les 24 pages par minute en couleur, la HP Photosmart D7360 31 ppm. Fait amusant : l’imprimante laser qui justement s’est un peu plantée au test de précision se révèle être de loin la plus rapide. La Dell sort ses pages au bas mot 2 fois plus vite que toutes les autres, mais moralité il faut s’attendre parfois à des décalages d’aplats dans les sorties. Ça nous semble un peu cher payé, d’autant qu’il n’y a pas d’option dans le driver pour la ralentir en vue de privilégier sa précision. On peut régler quelques paramètres, mais jamais nous n’avons récupéré des pages parfaites. Derrière, bonne surprise, on retrouve deux imprimantes citées plus haut dans la page pour leurs qualités d’impression couleur, dont surtout la dernière Canon. Il peut être utile de rappeler pour l’anecdote que les imprimantes HP utilisent en fait des bases Canon. Nous avions carrément eu l’occasion il y a quelques années de visiter une usine Canon qui produisait intégralement les séries pour les deux marques. Sortie d’une seule page : On n’a pas forcément 15 feuilles à sortir. Il s’agit parfois d’une simple page web qu’on veut sur papier. Dans ce cas, l’ordre de vitesse est-il respecté ? Pas complètement. Cette fois, le chrono est lancé dès le lancement de la commande d’impression depuis l’ordinateur. Il n’y a pas de pré-chauffage sur ce test. Les délais rapportés sont liés à l’interprétation des commandes, au temps nécessaire pour attraper une page, etc. ![]() Dell reste premier, leur imprimante est toujours deux fois plus rapide que les autres. C’est impressionnant ! Si l’on exclue ensuite les MP600R et D7360, deux modèles jet d’encre, les autres laser font attendre environ 20 secondes pour la première page. Même la LBP5000 de Canon. Page 4 - Monochrome : précision et débit Textes et graphiques N&B
Cette fois seules trois imprimantes laser s’en tirent vraiment bien en monochrome. Il y a celles de Dell et d’Epson, aux rendus très proches : aplats lisses, teinte bien respectée. Et puis la Konica Minolta, sur laquelle on peut deviner une trame dans l’aplat mais qui compense par une meilleure précision dans le dessin des caractères. Deux imprimantes vont vraiment trop dans le sombre : Canon, avec sa LBP5000, et le modèle de Samsung. Les imprimantes Dell et Epson sont d’autant plus méritantes qu’il s’agit en plus des modèles de loin les plus rapides : ![]() Page 5 - Rendu photo Rendu photoLa qualité des laser couleur surprend souvent les utilisateurs. Elle est bien meilleure que ce que rapporte leur réputation. A tel point qu’on peut tout à fait imaginer tirer des rapports bien illustrés, ou même sortir ses photos pour les accrocher au mur, ou pour constituer une sortie de "livre photo".
Les imprimantes jet d’encre s’en sortent tout de même mieux que les laser. Le combat était de toute façon biaisé : les sorties jet d’encre ont été obtenues sur du papier photo, alors que nous avons tenu à rester sur du papier standard avec les laser. Parmi ces dernières deux sont particulièrement méritantes : la Canon LBP5000 et l’Epson C1100n. les deux font apparaître quelque légers défauts, une trame chez Canon, un manque de piqué chez Epson. Toutefois, on vous rappelle qu’il s’agit là d’agrandissement X3 de épreuves originales. Une fois les sorties en main, ces défauts sont largement atténuées et finalement peu visibles. Page 6 - Accès aux consommables Accès aux consommablesL’accès aux cartouches est plus ou moins simple. Nous n’avons eu l’idée de le filmer qu’en cours de comparatif. Les HP 2600n et la Konica Minolta étaient déjà reparties. Voici néanmoins ce que cela donne pour les autres : Canon Laser Shot LBP 5000_RplcmntToner Canon LBP5000 Canon Laser Shot LBP 5200_Chgment_Toner Canon LBP5200 Epson AcuLaser C1100 Changement Toner Epson C1100n Changer une cartouche chez Canon, Dell et HP est particulièrement simple : on ouvre le panneau central, tous les toners sont immédiatement accessibles les uns au dessus des autres. C’est déjà plus compliqué chez Epson et Konica Minolta, qui ne donnent accès qu’à un toner à la fois. Il faut commander une rotation du bloc pour accéder au suivant… quand c’est possible. Chez Epson, vous ne pourrez accéder qu’à un toner considéré comme bientôt vide par la machine. On ne peut pas remplacer préventivement une cartouche – ce qui est une opération rare il est vrai, mais qu’on peut souhaiter réaliser quand on prévoit de sortir un très grand nombre de documents gros consommateurs d’une des couleurs. Page 7 - L'autonomie annoncée L’autonomie annoncéeEncore une fois nous avons voulu vérifier si l’autonomie annoncée était tenue par les constructeurs. Dans l’ensemble, quand nous avons pu aller au bout des essais, c’est bien le cas. Nous n’avons toutefois pas pu le vérifier à chaque fois : manque de consommable, toner qui fuit, cette mesure a partiellement échoué sur plusieurs modèles. La mode est en effet aux compteurs intégrés aux imprimantes. Passé un certain volume d’impression, l’imprimante impose un remplacement de toner... et se bloque tant que vous n’intervenez pas vraiment. Pas question de la prendre pour une idiote, d’enlever une cartouche et de remettre la même : les cartouches sont reconnues. Au delà de cette complication, nous avons également du faire face à des estimations parfois farfelues de la part des pilotes. Cas typique : le toner jaune tombe le premier en rade et bloque les sorties jusqu´à ce qu´on le remplace, ce qu´on ne peut pas faire la plupart du temps puisqu´une majorité de constructeurs n´ont pas pu nous fournir plusieurs jeux complets d´avance. Nous avions dans l´idée d´estimer le coût en nous basant sur le niveau restant estimé pour chaque couleur. Problème, il nous est arrivé de lire que les toners de cyan et de noir étaient encore pleins à 50%, alors que la quantité de pages sortie avec les deux était la même, que l´un proclame une autonomie de 2000 pages contre 4000 pour l´autre. Manifestement, l´estimation était très approximative. Nous baser dessus pour estimer un coût réel à la page semblait périlleux. Désolé, mais en l’absence de toutes les mesures, nous sommes contraints cette année de partir sur les données constructeur. Déjà, on voit des différences importantes d’un modèle à l’autre. On voit des toners donnés pour 2000 pages approcher le prix d’autres donnés pour 4000 ou 5000. ![]() Les valeurs ci-dessous rapportent le prix à la page pour un taux de 5 % de couverture en noir ou en couleur (assemblage de cyan, magenta et jaune sur un total de 5%) : ![]() Fait intéressant, Canon fournit imprimantes et consommables à HP. Pourtant, HP offre de meilleurs coûts à la page que l´imprimante comparable de son fournisseur. En réponse à un courrier reçu, le coût à la page communiqué ci-dessus n´est effectivement pas celui habituellement retenu, calculé sur la base de 5% par couleur sur la page, soit un taux de couverture total de 20% en principe (5% noir + 5% magenta + 5%cyan + 5% jaune). Ce calcul ne nous semble pas représentatif de l´usage réel de ces produits, du taux de couverture réel des pages. Ceux qui voudraient le calculer, c´est simple, faites : Coût en noir + 3 x Coût couleur rapporté ci-dessus. Page 8 - Canon LBP5000 Canon LBP5000 ![]() ![]() Canon a profondément revu son imprimante laser d’entrée de gamme. La nouvelle est plus compacte, plus silencieuse, ses couleurs sont plus justes, le débit en couleur a doublé, le temps de chauffe est devenu nul. Elle consomme également moins d’énergie : selon les données Canon, on passe d’une moyenne de 405 W en cours de travail sur la LBP5200 à la moitié, 205W sur la LBP5000. Sachant qu’elle est en plus proposée moins chère que la LBP5200, que c’est l’une des rares proposées chez certaines enseignes sous les 250 euros, il n’y a aucune raison de se priver ! C’est selon nous le meilleur compromis performances / qualité / prix du moment. Le plus gros regret : l’absence du langage postscript cher entre autre aux graphistes. Cette imprimante peut difficilement être utilisée pour relire des épreuves avant impression chez un professionnel. Les tirages risquent d’afficher une résolution dégradée, ils ne serviront qu’à vérifier la mise en page des éléments. Un autre défaut mineur relevé lors des tests : ses tirages monochromes sont moins fidèles que ceux en couleur. Page 9 - Canon LBP5200 Canon LBP5200 ![]() ![]() L’imprimante reste pour l’instant au catalogue.. mais gageons qu’elle va vite disparaître. Le nouvelle LBP5000 la bat sur presque tous les terrains : elle est moins chère, deux fois plus rapide et plus fidèle en couleur, elle consomme moitié moins d’énergie… Il ne lui reste qu’un seul domaine sur lequel elle domine sa remplaçante : le monochrome. Cette fois elle travaille plus vite et imprime des tons plus justes. Mais ça fait trop court pour justifier sa présence dans les linéaires. Et si ça ne vous suffisait pas pour passer à autre chose, nous vous rappelons que c’est également l’imprimante qui nous a fait passer le plus de temps à la regarder en attendant que des documents sortent. Quand la demoiselle décide de partir sur un cycle d’initialisation, on trouve le temps long… Page 10 - Dell C3110n Dell C3110n ![]() ![]() Dell ne fabrique pas vraiment d´imprimantes, ils empruntent des moteurs à d´autres acteurs. Ils sont d´ailleurs du genre infidèles : on trouve chez eux des bases Lexmark, Samsung, Epson... Le résultat sur la C3110n est assez réussi, puisqu´elle travaille particulièrement vite en couleur : c’est même la plus rapide tous modèles confondus sur cette épreuve. L’inconvénient, c’est que c’est aussi l’une des moins précises sur cet exercice, et que nos différents réglages n’ont pas pu corriger les défauts d’alignement relevés. En revanche, rien à redire en noir et blanc : elle est cette fois très rapide ET précise. Mieux vaut donc la prendre pour tirer vite des documents peu sensibles, qui ne seront pas amenés à sortir de l’entreprise. Pour des pages web, des rapports internes, elle est parfaite ! Qu’on soit plusieurs ou seul à tirer dessus, on apprécie vraiment son débit très élevé et son temps de réponse très court quand on ne lui envoie qu’une seule page à sortir. Page 11 - Epson C1100n Epson C1100n ![]() ![]() L’imprimante Epson est l’une de celles qui n’ont pas évolué en un an. Celle testée l’an dernier est toujours la dernière disponible chez le constructeur. On remarque juste son prix qui baisse : cette année même la version réseau arrive à passer sous la barre des 500 euros. La C1100 n’avait de toute façon pas forcément besoin d’être revue : elle avait remporté le comparatif 2005 assez haut la main. Sauf que cette année la concurrence s’est réveillée. Dell l’écrase en débit couleur, Canon propose une imprimante plus pratique, plus douée en couleur, plus précise. Du coup, la C1100 chute de son trône. Elle reste une très bonne imprimante, mais il existe désormais mieux ailleurs, et pour moins cher en ce qui concerne la Canon LBP5000. En revanche, l’imprimante Canon est prévue pour de plus petits volumes de tirages. On ne trouve dessus que des cartouches pour 2000 pages - assez onéreuses d´ailleurs, alors qu’Epson monte au double (si cet argument vous parle, voyez également la Dell, avec ses cartouches haute capacité à 8000 pages). Page 12 - HP LaserJet 2600n HP LaserJet 2600n ![]() ![]() Par contre, le pilote reste fait l’un par Canon, l’autre par HP, ce qui introduit des différences de rendus et de langages assez conséquentes. HP tire plus sombre (trop) en couleur, plus clair (un peu trop) en monochrome. En revanche, aucune des deux n’est compatible Postscript, contrairement à la précédente HP LaseJet 2550ln. Outre ses rendus couleurs meilleurs, Canon l’emporte aussi sur le terrain de la disponibilité : la nouvelle LBP5000 n’a plus de temps de chauffe ni d’initialisation. A moins d’ouvrir et fermer son panneau de commande, elle était toujours disponible quasi immédiatement. Chez HP le réveil peut prendre 20 secondes. Page 13 - Konica Minolta Magicolor 2500W Konica Minolta Magicolor 2500W ![]() ![]() A ceux qui en étaient restés à l´abandon de la marque chez les reflex et les compacts, Konica Minolta n’est mort qu’en photo. Leurs autres activités restent et ne sont pas menacées. De nouveaux modèles sortent, comme cette petite 2500W annoncée comme réactive et rapide par son constructeur. De fait, avec seulement 10 secondes pour se réveiller lors de l’envoi d’un travail, la 2500W fait partie des imprimantes les plus promptes à réagir. Elles s’est également illustrée avec la qualité de ses sorties couleur et sa grande rapidité en monochrome. En revanche, elle a un gros défaut : elle est bruyante. Nous avons testé deux modèles successivement, nous avons rencontré la même gêne sur les deux. Non seulement elle produit un volume sonore important, mais en plus elle émet un bruit strident hautement désagréable, que l’on entend d’ailleurs fort bien dans la vidéo que nous avons réalisée. C’est dommage, car cela gâche une impression qui est sinon globalement très bonne. Page 14 - Conclusion ConclusionEncore une fois, le concours de la meilleure imprimante laser couleur 1er prix se termine sur une note de disparité dans les comportements des imprimantes. Plus étonnant encore, on sait que Canon fournit des mécaniques à HP, et pourtant leurs imprimantes assurent des rendus différents. Si l’on organise la remise des trophées par catégories : Deux imprimantes reviennent plus souvent que les autres dans les recommandations : Canon pour sa LBP5000 et Epson avec sa C1100n (n pour réseau, la version sans cette option existe également). On peut alors rajouter un dernier critère pour départager les deux finalistes : le prix d’achat. La LBP5000 est 100 euros moins chère que la C1100 de base ; la C1100n – avec réseau donc – est encore 50 euros au dessus. Copyright © 1997-2025 HardWare.fr. Tous droits réservés. |