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Comparatif : 12 imprimantes photo 10 x 15 cm
DiversImprimantes
Publié le Lundi 13 Février 2006 par Vincent Alzieu

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Page 1 - Introduction

Introduction
Le monde des imprimantes personnelles se partage en trois camps. Les multifonctions, traités dans le dernier comparatif, ont le vent en poupe et trustent près de 60 % des ventes. Les imprimantes monofonction A4 sont du coup en chute libre : de presque 100 % du marché il y a 4 ans elles sont tombées à moins de 30 % fin 2005. Le reste des parts revient aux imprimantes 10 x 15, un domaine en pleine explosion avec une croissance à trois chiffres par an.


Grosso modo, le shéma est devenu le suivant. Pour 150 €, vous avez le choix entre :
- une imprimante A4 qui fait en plus scanner, copieur, labo photo et lecteur de cartes
- une imprimante A4 avec lecteur de cartes
- une imprimante avec lecteur de cartes dédiée aux tirages 10 x15.

Vu comme ça, à part le gain de place, on a du mal à voir l´intérêt du dernier choix. Surtout qu´on pourrait y ajouter une autre limite : en dehors des imprimantes HP compatibles avec le format 13 x 18 cm, toutes n´acceptent que les papiers formats 10 x 15 cm (ou 4 x 6" pour reprendre la notation américaine).

Un problème de format surprenant

Si vous avez un reflex, type Canon 350D ou Nikon D70s, pas de problème. L´un sortira des photos en 3456 x 2304 pixels, l´autre en 3008 x 2000 pixels. La longueur ramenée à 15 cm, on obtient une hauteur de 10 cm pile pour l´un, 9,97 cm pour l´autre ; c´est parfait. Du moins, ça le serait dans un monde où tout le monde serait équipé de reflex.

Dans le monde Terre 2006, le compact est massivement installé chez tout le monde. Il représente plus de 95 % des ventes.

Restons chez les deux même constructeurs. On prend d´un côté le Canon PowerShot A620 (7 MP), de l´autre le Nikon Coolpix P1 (8 MP). L´un sort des photos en 3072 x 2304 pixels, l´autre en 3264 x 2448. Même règle, on ramène la longueur à 15 cm et on trouve en hauteur : 11,25 cm.

Attrapons nos calculettes scientifiques : 11,25 – 10 = 1,25 cm de la photo en hauteur passe à la trappe à chaque fois. 11 % des photos disparaissent systématiquement. Sur un portrait cadré serré, cela revient en haut à couper les cheveux (la photo démarrera à la racine), en bas à démarrer en milieu de menton. C´est tout de même malheureux quand, sans être un as de la photo, on prend quand même soin de ses cadrages.

Le coût photo baisse, pas de chance les prix labos aussi

Les constructeurs d´imprimantes se livrent à une petite guerre des prix. Petit à petit le prix des tirages baisse. De 39 cents l´an dernier pour une imprimante économe, la photo standard 10 x 15 est passée à 29 cts sur les modèles 2006. Les imprimantes sont 25 % plus économiques cette année. En fait elle n´avaient pas trop le choix : elles ont en face des labos aux tirages chaque jour plus agressifs. À l´unité leur photos, au choix 10 x 15 cm ou 11 x 15 cm (avantage non négligeable quand les imprimantes ne connaissent que le premier format), reviennent souvent à 24 cts pièce sur de petites quantité, mais en cherchant un peu, ça peut descendre sous les 5 cts par tirage. Même sur de petits volumes. Seule contrainte : il faut attendre un ou deux jours pour réceptionner ses photos.

Bilan : ça fait mal !

Pour résumé, pour le même prix qu´un multifonctions on peut acheter une imprimante incapable de tirer nos sorties bureautiques et qui en plus tronque les photos. Mais quel malheureux pourrait bien devoir acheter ça alors ? Et pourquoi se demander ça en introduction au lieu d´achever ces imprimantes en conclusion ? Réponse : pour comprendre les attentes de ceux qui malgré toutes ces lacunes décideront quand même d´acheter une imprimante 10 x 15.

Le feront ceux qui ne veulent pas s´embêter avec leurs tirages, qui ne veulent pas une grosse imprimante chez eux, ou/et qui veulent tout de suite et très facilement un tirage papier de l´image qu´ils viennent de réaliser pour la coller au réfrigérateur, pour la donner aux grands-parents, pour illustrer un travail sans attendre...

Dès lors, une bonne imprimante 10 x 15 doit être :
  • économique à l´usage
  • rapide (sortir 20 photos d´affilée ne doit pas prendre une heure)
  • compacte
  • facile à utiliser, sans recours obligatoire au manuel
  • équipée de lecteurs de cartes, pour qu´on n´ait pas à relier l´imprimante à l´ordinateur, sinon on prend une A4
  • capable d´imprimer toutes les photos, même celles retouchées,
  • équipée d´un écran LCD couleur bien lisible, pour la sélection des photos et des options
  • capable de reproduire des couleurs vives mais toujours naturelles
  • capables d´un piqué comparable à celui des labos. On ne doit pas instantanément reconnaître qu´on a affaire à un tirage d´imprimante une fois le papier en mains.

    Si l´un de ces critère n´est pas respecté, alors on peut oublier les 10 x 15. Mieux vaudrait prendre une A4 avec toutes ces fonctions. Mais si tout est bon, pourquoi se priver de tirer occasionnellement nos photos en 1 minute chez soi, avec une qualité professionnelle et qui plus est à coût modéré ?


    Page 2 - Comprendre l'impression thermique

    La sublimation thermique
    En matière d´imprimantes A4 couleur personnelles, 4 acteurs écrasent le marché. Canon, Epson, HP et Lexmark. Brother tente de s´introduire dans le carré mais ce n´est pas simple. Olivetti aussi, mais leurs produits ne sont pas au niveau pour véritablement concurrencer les autres.

    Dans la famille 10 x 15, c´est plus ouvert. Vu le prix des petites machines et les confortables marges dégagées aussi bien sur les imprimantes que sur les consommables, de nombreux acteurs se sont lancés dans la course, parfois sans véritable expertise dans ce domaine avant. On aurait pourtant bien tort de les négliger. Ces nouveaux constructeurs d´imprimantes ne font pas appel à la technologie jet d´encre, mais à la sublimation thermique.

    L´encre est cette fois matérialisée par un film translucide enroulé dans sa cartouche. L´impression se fait en quatre passes successives du papier, qui entre et ressort donc autant de fois de l´imprimante. S´y dépose d´abord la couche de jaune, puis le magenta, le cyan et enfin une couche transparente protectrice. La superposition des trois couleurs primaires permet de sortir une photo en couleur au piqué équivalent à celui d´un tirage labo.

    ++=
    Leur résolution dite de 300 points par pouces tient à la présence de 300 têtes chauffantes sur chaque ligne de 2,54 cm de long, soit 300 x 10 cm de large / 2,54 = 1181 points chauffants sur la largeur du papier.


    Le papier se déroule par couches coincé entre ces têtes et le papier, par incrémentation de mouvement de 1/300ème de pouce (0,085 mm). La température des points varie en fonction de l´intensité de la couleur, ce qui constitue les variations sur le papier. Plus c´est chaud, plus l´encre quitte le rouleau, plus intense sera la nuance, sur une échelle classique de 256 niveaux. Il ne s´agit pas d´une fonte de l´encre mais d´une transformation directe d´un état solide, sur le rouleau, à gazeux, éjecté vers et fixé par le papier. D´où le terme de sublimation, qui décrit justement ce phénomène.

    L´ordre des couleurs est important. La température requise pour le jaune est supérieure à celle du magenta, elle même plus grande que celle du bleu. Cela évite de faire fondre la précédente couche d´encre posée sur le papier. La dispersion du gaz sur/dans le papier est homogène, d´où ce rendu continu quand on examine les tirages de près (voir les numérisations agrandies 3X et 6X). La dernière couche est un vernis de protection censé protéger les photos des agressions physiques, du gaz, de l´air, de la lumière... Ce n´est pas encore le bouclier parfait, les photos peuvent toujours être rayées.

    Au final, les photos 10 x 15 cm sont constituées de trois couches superposées de cyan, magenta et jaune, chacune constituée de 1772 x 1181 points.


    Page 3 - Canon Selphy CP710

    Canon Selphy CP710


    Les premières 10 x 15 cm de Canon étaient des thermiques. Puis, cédant à la mode lancée simultanément par Epson et HP, ils se sont mis aussi à proposer des jet d´encre. Ils se retrouvent à la fin dans une position délicate, à proposer les deux technologies rivales et à devoir les défendre. Point plus délicat encore : la CD710 utilise des consommables plus économiques, son rendu des couleurs est meilleur, son piqué est plus précis et son ergonomie est mieux pensée. Dur, dur de défendre la 810...

    Pratique, compacte, la CP710 n´est pas encore l´imprimante ultime. Elle dispose bien d´un écran LCD couleur mais il est petit et fixe. Forcément, on préfère les grands orientables. Elle n´est pas non plus la plus douée en photo. C´est un problème récurrent chez Canon. Leurs ingénieurs s´évertuent à proposer de nouveaux algorithmes censés restituer non pas les couleurs justes mais celles que leurs clients voudraient voir. Ils disent se baser pour cela sur des études de consommateurs. On est en droit de se demander à la fin de quel pays et de quelle couleur ils sont ces consommateurs ? Car ça doit faire trois ans qu´on leur trouve de drôles de teintes à nos portraits sur les imprimantes Canon. Pour une fois, ceux de la CP710 ne sont pas trop rouges. La dominante relevée est dans les tons bleus, ce qu´on voit déjà sur les deux extraits couleur et plus encore sur celui noir et blanc (test agrandissement X3)

    Jolie astuce : Canon a intégré un câble USB pour relier votre appareil photo. Ceci pour les amateurs d´impression PictBridge (ce que nous ne sommes pas pour notre part, on préfère passer par les lecteurs de cartes).



    Page 4 - Canon Selphy DS810

    Canon Selphy DS810

    Canon a abandonné le concept de la précédente DS700, dont la particularité était de se relier à un téléviseur par un câble S-Vidéo. Cette fonctionnalité n´est plus disponible que chez Sony. Pour sa part, Canon est revenu à un produit plus dans la lignée des autres, avec lecteurs de cartes et écrans LCD. Sauf que Canon a un peu raté sa copie. Dans l´introduction, on expliquait qu´une bonne imprimante est une imprimante simple. Ici il y a 15 boutons, dont certains complètement inutiles car faisant double emploi, et d´autres mal traduits. L´imprimante vous invite parfois à cliquer sur le bouton "SETTINGS" (c´est écrit en toutes lettres à l´écran). Il n´y en a pas. Ou en tout cas il n´est pas nommé ainsi sur l´imprimante. Bref, tout ça pour sortir des photos tronquées de 11 % à la fin, avec une franche dominante de rouge.

    Autre gros défaut de cette imprimante, un peu dans la lignée des précédents puisqu´il s´agit toujours de complication : l´offre en matière de consommables est plus que confuse. Pour les cartouches c´est simple, on n´a pas le choix, elles vont par paires. Pour le papier c´est autrement plus compliqué. L´imprimante est livrée avec un set de feuilles type Photo Paper Pro, ou PR101 pour les intimes. C´est sympathique de leur part, c´est leur meilleur papier. On aurait donc naturellement tendance à se tourner vers lui quand les quelques feuilles exemples sont terminées. Quelle grossière erreur ce serait ! 7,50 € les 20 feuilles = 37,5 cents par feuille, soit un coût total par photo de 37,5 (papier) + 19,6 (encre) = 57 cents par photo. Trop cher !
    Canon propose donc deux packs économiques. Le premier comprend 100 feuilles de papier GP401 (190 g/m²) et 2 cartouches, le tout pour 34,90 €. Il vous faudra racheter du papier pour aller au bout des cartouches, mais grosso modo vous tombez sous les 35 cents par tirage. Deuxième pack : le GP501 est un papier plus blanc, plus léger (170 g/m²), au rendu qualitatif un peu meilleur. Canon le recommande volontiers pour les impressions destinées à un album. Les 100 feuilles sont vendues 9,99 €. On arrive cette fois à 30 cts par photo.
    Bref, là encore c´est inutilement compliqué. Vivement que Canon mette de l´ordre dans ses rayons.



    Page 5 - Epson PictureMate 100

    Epson PictureMate 100

    Après avoir lancé le concept des imprimantes 10 x 15 (avec la première PictureMate qui n´était peut-être pas la toute première, mais qui fut la première populaire), Epson le démocratise. Entre la première version et celle-ci le prix a été divisé par deux et un écran couleur est arrivé.

    Pour ne pas tuer son modèle haut de gamme, la 500, Epson a apporté quelques modifications à la 100. Déjà, l´écran est plus petit. Ensuite la cartouche ne travaille pas en six couleurs de base mais sur quatre. Enfin l´ergonomie a été revue. Epson a manifestement cherché à simplifier l´accès aux options en les rendant disponibles à même l´imprimante. Il en résulte une multiplication des commandes et une nécessité parfois de les combiner pour arriver à l´option voulue. Le résultat n´est pas aussi heureux qu´ils l´espéraient. Un seul point est vraiment simple : quand on insère une carte mémoire, on n´a qu´à appuyer sur le bouton central pour lancer l´impression de toutes les photos d´un coup. Ça prendra un temps fou (voir plus loin les tests de vitesse) mais au moins c´est facile.



    Page 6 - Epson PictureMate 500

    Epson PictureMate 500

    L´addition d´Epson tombe assez juste. Ils éjectent des gouttes fines, travaillent avec 6 couleurs de base, la cartouche est économique et l´écran LCD couleur est grand. Ajoutez à cela une ergonomie bien pensée de l´imprimante, facile à piloter, et vous obtenez la seule imprimante jet d´encre qui à notre avis pourrait tenir la route face aux thermiques. La PictureMate 500 profite également d´un assez bon rendu des couleurs, fidèle, vif, sans jamais dénaturer les photos, ce que n´arrivent pas à faire la plupart de leur concurrents.

    Leur mode noir et blanc est lui aussi plus juste que la moyenne. On peut noter une légère dominante de vert, mais il faut la chercher pour la détecter. C´est en tout cas plus satisfaisant qu´avec la PictureMate 100 qui tire elle vers le violet.

    Son défaut, car elle en a un majeur, c´est sa lenteur. Il ne faut vraiment pas être pressé, et de ce fait ne pas avoir à tirer une série de photos juste avant de partir.



    Page 7 - HP Photosmart 335 et 475

    HP Photosmart 335 et 475


    L´une est livrée avec une cartouche petite capacité, la 339 (7 ml, sur la Photosmart 335), l´autre avec le modèle grand format (référence 344, 14 ml, avec la Photosmart 475). Pourtant, une fois terminées les cartouches livrées, vous devriez toutes deux les utiliser avec les mêmes consommables : le pack cartouche 339 + 100 feuilles 10 x 15. Les cartouches étant les mêmes, le papier aussi, autant dire qu´on s´attendait à ce que les rendus soient très proches. C´est bien le cas à un détail près, la colorimétrie. La 475 tire un peu plus rouge que la 335, trop à notre avis.

    Tant mieux pour le consommateur : c´est la moins chère des deux la plus juste. C´est hélas un bien petit lot de consolation au regard des problèmes relevés : les deux imprimantes sont lentes – c´est carrément critique sur la 335 – , les gouttes sont visibles sans qu´on ait à scruter les photos, et elles sont bruyantes. A tel point qu´on ne se voit utiliser aucune des deux quotidiennement. Surtout quand on sait que d´autres constructeurs proposent des modèles non affectés de ces défauts.

    Seul avantage de HP sur les concurrents : la Photosmart 475 travaille aussi en 13 x 18 cm. Ce format est beaucoup plus proche de celui des photos 4/3 des compacts numériques. Il ne tronque plus qu´un demi centimètre en hauteur, au lieu de 1 cm sur les tirages 10 x 15 cm. Toutefois ce papier est rare et plus cher. HP propose sur son site un pack cartouche + 60 feuilles à ce format pour 30 euros, soit un prix de revient par tirage de 50 cents. A réserver aux grandes occasions.





    Page 8 - Lexmark P450

    Lexmark P450

    Lexmark innove, invente, et lance la première imprimante avec graveur de CD intégré. Le concept est original, très intéressant mais à bien y réfléchir... assez inutile pour un usager un peu plus qu´amateur occasionnel de photos. C´est parfait pour quelqu´un qui n´y connaît rien, qui au mieux stocke ses photos sur son PC sans jamais les sauver, au pire empile les cartes mémoires au fur et à mesure qu´elles sont pleines. Pour ceux là, il en existe, l´invention Lexmark est une aubaine. Les premiers vont pouvoir désencombrer leur petit disque dur et ne plus craindre les ravages du prochain virus, les autres vont sacrément économiser. Mais un utilisateur un tant soit peu avancé risque d´être limité par le format retenu. Baisse des prix oblige, on a volontiers tendance à s´équiper de cartes mémoire de 1 Go aujourd´hui, voir plus. Une carte pleine ne rentrera pas sur un CD. Ça ne veut pas dire que l´idée est mauvaise : elle répond déjà aux besoin d´un grand public en manque de solution simples, ce qu´est effectivement cette petite P450 extrêmement facile à utiliser. Pour notre part, on se réservera pour sa remplaçante, en espérant qu´elle soit cette fois équipée d´un graveur de DVD.

    On espère aussi que cette future "P460" (?) utilisera de nouvelles cartouches. Cette génération a beau être récente, ses têtes d´impression éjectent des gouttes trop grosses, visibles sur le papier. Dommage, car le rendu des couleurs est lui assez plaisant.



    Page 9 - Kodak EasyShare 500

    Kodak EasyShare 500

    Kodak était le constructeur d´imprimantes thermiques le plus coûteux en consommables l´an dernier. Cette année, revirement total, ce sont les plus économiques. Il sont passés en un an de 75 cents par tirages à 29 cents. Si vous imprimez souvent des photos, que vous étiez équipé d´un ancien modèle, vous pourriez bien économiser des sous en jetant l´ancienne. La netteté a également été améliorée et le rendu des couleurs revu. Pas forcément en bien hélas. Kodak a trop cherché à rendre des photos très contrastées, très vives. Ils ont un peu trop poussé le gamma, ce qui se traduit par des tons clairs brûlés et des nuances sombres qui le sont plus que la normale.

    Enfin, si le débit est bon et son écran "géant" très appréciable, on reproche à l´imprimante d´être un peu trop bruyante. Moins que la Sony, mais plus que la moyenne quand même.



    Page 10 - Olympus P11

    Olympus P11

    Olympus a raté la mise à jour de la précédente P10. Ils sont restés sur le concept du bloc sans écran ni lecteurs de cartes, alors que tous leurs concurrents ont adopté ces périphériques aussitôt devenus indispensables. N´étant pas fans de l´impression Pictbridge, qui interdit très souvent la lecture des photos retouchées, nous avons testé ce modèle depuis l´ordinateur. Du coup, ses performances se sont révélées plus modestes que prévu. On est passé un chrono annoncé de 33 secondes en impression autonome à 50. En soit, ce n´est pas vraiment gênant : ce chrono est toujours le meilleur de toutes les thermiques.

    En revanche, la précision des photos restituées pose de sérieux problèmes. La P11 a systématiquement zoomé dans les tirages originaux, pourtant recadrés sous Photoshop pour tenir pile sur un papier 10 x 15 cm. C´est la première imprimante à le faire. Pire, elle recadre et dégrade l´image.

    Essai raté.



    Page 11 - Sagem Photo Easy 260

    Sagem Photo Easy 260

    Sagem avait remporté le comparatif des imprimantes 10 x 15 l´an dernier avec sa précédente Photo Easy 255. Cela grâce à ses fonctions de retouche avancées, à son piqué supérieur à la moyenne et à son bon rendu des couleurs. La 260 reprend la plupart de ces bons points, avec en plus une baisse du coût des tirages de 49 à 37 cents. On retrouve avec bonheur nos fonctions de recadrage, d´impression de panoramas, d´ajout de cadres... Dans le même temps, le débit a été considérablement accéléré. Les photos sortent désormais en à peine une minute, contre 2 minutes 30 avant. Et le bruit de fonctionnement semble avoir été réduit.

    Elle devrait donc logiquement de nouveau remporter ce nouveau comparatif, puisque tout a été revu en mieux. Sauf que ce "tout" exclue le rendu des couleurs. Sagem y a touché. Les couleurs de la 260 sont plus sombres, trop. Les couleurs chair y perdent le côté naturel qu´elles avaient avant.

    Deuxième obstacle en travers de la course à la victoire de Sagem, Samsung a sorti depuis une petite merveille presque aussi rapide, plus économique, jugée plus jolie par beaucoup, plus douée au niveau des couleurs...



    Page 12 - Samsung SPP-2040

    Samsung SPP-2040

    Entâmons le menu par le piquant : Samsung ne nous avait guère habitués à proposer des imprimantes de très grande qualité. Leurs modèles laser sont intéressante en entrée de gamme car vraiment pas chères. Les autres ne nous ont guère convaincus. Et en jet d´encre c´est encore plus difficile : leur essai de multifonction avec des imprimantes basées sur des coeurs Lexmark n´avait pas été très concluant. D´ailleurs, ils se sont retirés de ce marché. Autant dire que leur arrivée dans le monde des imprimantes 10 x 15 nous avait un peu fait sourire au début. Et nous avions tort. La SPP-2040 s´est révélée être une véritable petite perle. Elle est rapide, économique, son piqué est l´un des meilleurs et son rendu des couleurs le plus fidèle de tous. Elle propose et donne facilement accès à toutes les fonctions essentielles : recadrage, zoom, effets...

    Quelques points négatifs viennent quand même légèrement ternir la tableau. La SPP-2040 a connu quelques ratées sur des photos retouchées (incapables de les lire via son lecteur de cartes), elle a parfois mis du temps à afficher les autres mais surtout : elle est bruyante. C´est ce point surtout que Samsung devrait améliorer à l´avenir.



    Page 13 - Sony Digital Photo Printer FP50

    Sony Digital Photo Printer FP50

    A ceux qui voudraient absolument une chaîne de l´image Sony chez eux, écran, PC, appareil photo, voici le complément censé être indispensable : l´imprimante. Ce constructeur, connu d´habitude pour ses produits plus onéreux que la moyenne, s´est ici montré raisonnable. Sa FP50 est dans la moyenne des prix à l´achat et à l´usage. S´offrir une imprimante Sony ne coûte pas plus cher que chez les concurrents. Pourtant, c´est la seule à proposer un affichage des photos en plein écran sur le téléviseur. Leur produit est livré pour cela avec un câble S-Vidéo et une télécommande, pour naviguer entre les fichiers et commander une impression à distance. Du coup, Sony s´est dispensé d´ajouter un écran couleur à l´imprimante. C´est dommage. Tout le monde n´a pas forcément envie de la connecter à une TV. L´écran monochrome proposé ne sert qu´à afficher quelques options, comme la sélection manuelle de toutes les photos d´un coup; des images une à une ou encore d´un index.

    Enfin, leur imprimante travaille vite, assez bien pour ce qui est du piqué.

    Du côté "obscur", on note un bruit de fonctionnement très supérieur à la normale et l´impossibilité de lire / d´imprimer en direct la plupart des photos retouchées au préalable. Pour tirer nos photos test, nous avons très souvent contraint de travailler depuis l´ordinateur. Sinon ça ne passait pas.



    Page 14 - Photo agrandie 3X

    Photo couleur agrandie 3X

    Image originale
    Photo originale agrandie X3
    Tirage labo Fujifilmnet
    Canon Selphy CP710
    Canon Selphy DS810
    Epson PictureMate 100
    Epson PictureMate 500
    HP Photosmart 335
    HP Photosmart 475
    Lexmark P450
    Kodak EasyShare 500
    Olympus P11
    Sagem Photo Easy 260
    Sony Digital Photo Printer FP50
    Samsung SPP-2040


    On pourrait mettre les 20 photos de base du test, les conclusions seraient invariablement les mêmes.

    Précision des photos : piqué

    A la lecture des extraits rapportés ci-dessus, vous devriez très vite être en mesure de distinguer deux catégories : les modèles jet d´encre d´un côté, les thermiques de l´autre. C´est assez simple, quand le piqué est moins bon c´est du jet d´encre. Une seule marque est à peu près épargnée parmi les quatre qui font appel à cette technologie : les photos Epson sont globalement meilleures car plus fines que celles de Canon, HP et Lexmark. A l´inverse, un fabricant thermique délivre une épreuvre très en deça de la moyenne : l´Olympus P11. Cette imprimante ne se contente pas de tronquer 11% des photos en hauteur, comme tous les autres modèles 10 x 15, elle prend en plus la liberté de zoomer dans les tirages. La photo d´origine n´est imprimée qu´à 80% en longueur, 72 % en hauteur. C´est déjà en soit problématique. Ça l´est encore plus quand on se rend compte que l´imprimante dégrade la photo d´origine, comme on le voit à l´effet d´escalier très présent sur les bords.

    Les constructeurs de jet d´encre défendent leurs modèles en avançant, à juste titre, que leurs clients se satisfont de la qualité proposée. Ce n´est pas faux. Mais il suffit de faire une expérience simple pour se rendre compte que ça ne suffit pas. Donnez un tirage jet d´encre à un ami. Il est content. Donnez lui après la même photo tirée sur une thermique, il va préférer la deuxième. Précisez lui ensuite que les deux photos reviennent au même prix et demandez lui quelle imprimante il achèterait entre les deux.

    Deuxième argument des jet d´encre : l´agrandissement réalisé par nos soins accentue les gouttes. C´est encore vrai. Les extraits rapportés ci-dessous traduisent ce que voit un "expert" des photos, quelqu´un qui les détaillerait, qui chercherait la petite bête dessus. Alors pour ne pas être taxés de méchants garnements, voici deux extraits redimensionnés pour rendre l´impression réelle que procurent les photos une fois en main.

    Sony Digital Photo Printer
    HP Photosmart 335


    L´avantage revient toujours aux thermiques. Surtout que, si vous regardez de près la photo ou que vous avez une vue très perçante, vous verrez les images comme elles sont rapportées en haut de page.

    A noter pour finir que le tirage Labo n´est pas plus précis que ceux des imprimantes thermiques. Il est même un peu flou. C´est plus discret une fois la photo en main taille réelle. Cet effet pourrait avoir été volontairement ajouté pour rendre les tirages plus doux.

    Rendu des couleurs

    Deux imprimantes peuvent être jugées peu satisfaisantes sur cet extrait : celui de la Canon DS810 franchement trop rouge et celui de l´imprimante Kodak, qui connaît manifestement quelques soucis de gamma.

    Comparé au tirage originale, les modèles qui s´en sortent le mieux sont : l´Epson PictureMate 500, les deux HP, la Lexmark et la Samsung. Hormis ce dernier, les fabricants de thermiques doivent encore régler un peu leurs couleurs. Ils tirent souvent un peu trop sombre, avec des couleurs trop chaudes, jusqu´à l´excès chez Sony. On a du mal à croire qu´il s´agit du même original quand on voit d´un coté Sony, de l´autre Samsung.

    A noter encore une fois que le labo ne fait pas mieux que les thermiques : Fujifilm pousse également trop ses contraste et ses rouges.
    Photo noir et blanc agrandie 3X

    Image originale
    Photo originale agrandie X3
    Tirage labo Fujifilmnet
    Canon Selphy CP710
    Canon Selphy DS810
    Epson PictureMate 100
    Epson PictureMate 500
    HP Photosmart 335
    HP Photosmart 475
    Lexmark P450
    Kodak EasyShare 500
    Olympus P11
    Sagem Photo Easy 260
    Sony Digital Photo Printer FP50
    Samsung SPP-2040


    Précision des photos : piqué

    HP et Lexmark proposent à nouveau des sorties moins précises que les autres. Bien qu´en technologie jet d´encre, Canon et Epson s´en sortent mieux. Et comme lors du test précédent, l´imprimante Olympus est la seule thermique décevante car sa redimension est dégradante.

    Rendu des couleurs

    Rendre des photos noir et blanc en addition du cyan, du magenta et du jaune n´est pas simple. Du coup, peu y arrivent. S´en sortent bien le labo Fuji, l´Epson PictureMate 500, les Photosmart de HP, la Kodak EasyShare 500 et l´imprimante Samsung.

    Canon (810) et Sagem sont trop rouges
    Canon, Epson (PM 100), Olympus, Lexmark et Sony sont trop bleus.


    Page 15 - Photo agrandie 6X

    Photo couleur agrandie 6X

    Image originale
    Photo originale agrandie X3
    Tirage labo Fujifilmnet
    Canon Selphy CP710
    Canon Selphy DS810
    Epson PictureMate 100
    Epson PictureMate 500
    HP Photosmart 335
    HP Photosmart 475
    Lexmark P450
    Kodak EasyShare 500
    Olympus P11
    Sagem Photo Easy 260
    Sony Digital Photo Printer FP50
    Samsung SPP-2040


    Un détail permet de détecter immédiatement les différences de piqué. Aucune jet d´encre n´arrive à faire ressortir les vaisseaux sangins dans l´oeil. Toutes les thermiques si. Même celles que nous apprécions moins pour cause de dégradations de la précision ou de la couleur.

    A noter que sur la photo d´origine, l´oeil mesure un demi centimètre de long.

    Coté couleurs, les tirages les plus équilibrés sont ceux du labo Fuji, des Epson, de Kodak, Sagem et Samsung.

    Bilan : une seule imprimante a été citée sur tous les tests de qualité comme faisant partie des meilleurs : la Samsung SPP-2040.


    Page 16 - Coût par tirage

    Coût par tirage

    La règle générale est :
    - les imprimantes jet d´encre reviennent à moins de 30 cts par photo,
    - les thermiques à plus de 35 cts.

    Il y a des exceptions. L´imprimante jet d´encre Canon s´est perdue chez les thermiques, alors que les thermiques de Samsung, Kodak et Canon se sont faufilées chez les jet d´encre.

    On note en particulier que l´imprimante que nous aimons le moins en qualité est la plus chère de toutes à l´usage (Olympus), que la meilleure (Samsung) est la plus économique (grace à une baisse récente de 10 € du prix du pack de 120 feuilles) et que Lexmark, que nous avions l´habitude d´épingler pour ses coûts à la page très élevés, fait partie des modèles raisonnables.

    Les coûts rapportés ci-dessus sont ceux relevés sur la base des consommables fournis, à chaque fois des kits encre + papier (sauf sur la Canon DS810 où les deux sont vendus séparés). Sur les modèles thermiques le coût ne peut pas être réduit. En revanche, sur les jet d´encre on peut parfois aller au delà des données annoncées. Ce fut le cas particulièrement sur la Canon DS810, qui a sorti 65 photos par cartouches au lieu des 50 annoncées et sur l´Epson PictureMate 500, poussée à 192 photos sur une seule cartouche, au lieu de 135. En fait, les capacités annoncées sont celles garanties par les constructeurs. Mais si vos photos sont variées, vous pourrez aller plus loin. Nous imprimons pour notre part une série de photos variées, des portraits, des paysages, etc. En jouant après sur le prix de kits papiers achetés à part, nous avons ainsi pu descendre le coût par tirage à 30 cts pour la DS810, qui réintègre ainsi le peloton des jet d´encre, et à 23 cts pour l´Epson 500.

    Ce très bas coût est un véritable atout pour l´imprimante, une réponse bien plus réaliste à la question "pourquoi adopter une imprimante jet d´encre au lieu d´une thermique". Parce que sur celle-ci les tirages reviennent nettement moins chers pour une qualité, un piqué, un rendu des couleurs, de haut niveau.


    Page 17 - Vitesse

    Vitesse

    Déjà avant ce test, certaines imprimantes commencent à être larguées dans la course au prix de la meilleure imprimante. Les imprimantes HP et la Lexmark partaient avec un sacré boulet au pied vu la précision de leurs tirages. Le coût à la photo les avait laissé respirer un peu mais là, le test de vitesse les emmène tout droit au fond. 2 minutes, plus parfois, par photo ! En soit, quand on n´en imprime qu´une, ça n´a pas trop de conséquences. Mais quand on en a une dizaine à tirer, ce que nous avons évalué dans le tableau suivant, les conséquences sont plus lourdes. On passe à plus de 20 minutes, quand les modèles rapides sortent les photos en seulement 8.

    Le test de vitesse est surtout l´occasion pour Canon et Olympus de s´illustrer avec leurs DS810 et P11... deux imprimantes en fait déjà éliminées de la course du fait de leur trop faible qualité des tirages.

    Dans ce contexte Samsung termine donc très bien. Leur SPP-2040 ne fait pas partie du trio de tête, mais le temps mis est encore acceptable.

    A noter la belle amélioration du chrono Sagem. La Photo Easy 260 est deux fois plus rapide que la précédente 255.



    Page 18 - Conclusion

    Conclusion
    Une fois n´est pas coutume, un produit se détache nettement du lot. L´imprimante vainqueur est la Samsung SPP-2040, préférée :
    - pour la justesse de ses couleurs,
    - pour son piqué,
    - pour son design,
    - pour son ergonomie,
    - pour sa vitesse,
    - pour son coût à la photo le plus bas.
    Ça en fait des récompenses !


    Tout n´est pourtant pas encore parfait dessus. On lui reproche d´être un peu trop bruyante, de ne pas reconnaître toutes les photos retouchées en mode autonome, son écran pourrait être plus grand, elle pourrait travailler plus vite et ses consommables être encore plus abordables. Certes, c´est à notre avis la meilleure imprimante 10 x 15 cm du moment. Mais les labos sont autrement plus économiques, frais de port compris. Du moins, sur les gros volumes.
    Sur 10 exemplaires seulement, entre le prix des photos, les éventuels frais de préparation et ceux de livraison, la facture monte généralement à 4 euros. Soit 40 cents du tirages : les imprimantes gagnent. Sauf si on prend en plus compte du prix d´achat du périphérique. Même en la prenant sur le Net au prix le plus bas, à 150 € environ, cela représente déjà plus de 500 photos à 29 cents pièce ! L´impatience se paie cher (quand on sait que les photos labo arrivent en 48 heures environ).

    Pour ce qui est du duel de technologies thermique contre jet d´encre, notre préférence va clairement à la première, même si Epson s´avère pour l´instant plus économique avec sa PictureMate 500. Les imprimantes à sublimation thermiques sont globalement plus rapides et leur piqué est autrement supérieur. Du coup, nous avons écrit aux fabricants de jets d´encre, Canon, Epson, HP et Lexmark, pour leur demander simplement ce que nous pouvions rater sur leurs modèles :




    Bonjour,

    Nous avons en cours un comparatif d´imprimantes dédiées photos, 10 x 15 cm. Il comprend des modèles à technologie jet d´encre, d´autre en thermique. S´il existait par le passé des différences de prix, de vitesse, d´ergonomie, de coût par tirage, ce n´est plus le cas. La plupart des modèles sortent leurs photos une minute, les tirages reviennent à 29 cts, etc.

    Il n´y a pas besoin de loupe pour voir que les gouttes sont d´apparentes à très apparentes sur les tirages jet d´encre. Passe encore quand on n´a qu´un tirage jet d´encre dans la main, mais si on prend un tirage thermique à côté, ces gouttes sautent aux yeux.

    Dès lors, nous n´arrivons pas à trouver d´argument en faveur de la technologie jet d´encre pour cet usage bien spécifique de l´impression photo. Vous serait-il possible de nous donner les arguments qui nous manquent pour que nos lecteurs comprennent pourquoi ces deux gammes continuent de coexister sur le marché ? Nous nous proposons de publier tout ou partie de votre réponse sur le site, dans le comparatif.

    Question bonus et récurrente me concernant : pourquoi vos imprimantes ne supportent-elles pas le format 11 x 15 en plus du 10 x 15, et qui aurait l´avantage d´être homothétique par rapport aux photos des compacts ?





    Deux seulement nous ont répondu, Canon et Epson. En résumé, ils mettent en avant la possibilité d´utiliser de plus petits formats que le 10 x 15 pour ceux qui le souhaitent, celle aussi de varier les supports : mat, brillant... Le jet d´encre aurait à terme un meilleur potentiel, en termes de vitesse (selon eux, car pour l´instant nous constatons surtout que les thermiques s´en sortent très bien et progressent très vite). Et en dernier argument, ces imprimantes répondraient aussi aux attentes de ceux qui préféreraient le rendu des jet d´encre actuelles.

    Voici leurs courriers :




    CANON propose à la fois des modèles d´imprimantes 10x15 à sublimation thermique (Selphy CP-510, CP-710 et CP-600) ainsi qu´un modèle à technologie Bulle d´encre (Selphy DS810) car ces deux technologies présentent de nombreux avantages et sont complémentaires.

    La sublimation thermique offre une qualité d´image élevée comparable, en terme de rendu, à celle des tirages argentiques et sont manipulables immédiatement sans risque d´altération. Les imprimantes à sublimation thermique CANON sont très compactes et très légères (800g) et peuvent accueillir une batterie optionnelle, les rendant ainsi totalement transportables et autonomes. Elles offrent peu de possiblilités de retouches car leur objectif premier est d´être simples et rapides d´utilisation grâce notamment à la touche Impression / Partage ("je connecte / j´imprime"). La sublimation thermique offre l´avantage de garantir un coût d´impression constant quelque soit le sujet imprimé.

    Parallèlement, la technologie Bulle d´encre ne cesse d´évoluer permettant d´atteindre un niveau de qualité très élevé répondant aux attentes des utilisateurs. Tout comme la technologie thermique, les formats d´impressions sont multiples (10x15 cm, carte de visite, format personnalisé ...) mais la technologie Bulle d´encre offre en plus le choix de la finition du support papier (mat, glacé ou brillant). Par ailleurs, l´imprimante DS810 dispose d´un écran LCD de visualisation très large de
    2.5 pouces qui offre un grand confort de lecture et d´ectuer des paramétrages directement à partir de l´imprimante (diaporama, contraste, correction yeux-rouges...). De plus, la DS810 dispose d´une connectique complète : lecteur de cartes, interface USB, IrDA et compatibilté Bluetooth en option.

    A noter que les rendus d´impression 10x15 en sublimation thermique et en Bulle d´encre sont très différents, certains utilisateurs appréciront davantage la sublimation thermique d´autres préfèreront la technologie Bulle d´encre...




    Il est vrai qu’aujourd’hui la sublimation thermique s’impose en terme de nombre de références proposées sur le marché face aux traditionnels Epson, HP, Canon, Lexmark toujours grands promoteurs devant l’éternel de la technologie jet d’encre !

    Et dans les faits que constate-t-on ? La technologie jet d’encre fait plus que simplement résister à la montée inéluctable de la sublimation thermique, les modèles jet d’encre représentent sur 2005 près de 60% des ventes d’imprimantes 10x15, alors que le nombre de références en produits jet d’encre ne doit représenter que 10 à 15% du total des produits proposés sur le marché.

    Ces technologies proposent des performances complètement rapprochables, mais avec un potentiel d’évolution supérieur pour tout ce qui est jet d’encre (vitesse, coût…) dont les avantages restent nombreux :
    - Exclusif jet d’encre Epson : une résistance en exposition maintenant éprouvée de nos photos (meilleure que les modèles subli les mieux quotés)
    - Exclusif jet d’encre Epson : un séchage immédiat et des manipulations qui n’altèrent pas la photo.
    - le jet d’encre dispose d’une richesse de format que n’adresse pas la subli (sans aller jusqu’au A0, ne serait ce que 13x18, A4…)
    - de même avec le jet d’encre une multitude de type de papier sont disponibles (du mat au brillant, papier ordinaire au 300g/m²…) et toujours sans cet effet crénelé ou timbre poste observable aisément (et sans zoom ;) )sur la subli
    - une gestion colorimétrique optimale avec 4 (RVB+ un vrai noir), voir 6 couleurs !
    - le jet d’encre a un potentiel d’évolution fort : exemple 40 sec. pour une sortie 10x15 nous savons faire (cf notre nouveau RX640, qui propose le 13x18 en quelques 60 sec en qualité photo) et on ne cesse de s’améliorer.

    A propos de la "question bonus", le format du papier. Le 10x15 n’est pas une fin en soit, mais plutôt une étape qui, une fois l’utilisateur rassuré sur le home printing (prix/qualité à la maison), va permettre d’orienter une partie de ces utilisateurs vers d’autres formats et les agrandissements. Déjà, HP propose du 13x18… Déjà Epson et d´autres proposent des produits A4 (donc 13x18, 10x15 en terme de capacité de traitement) aussi simple d’utilisation que nos chères 10x15.

    Pour finir, au sujet des gouttes visibles : elles le sont quand on zoome dans les photos. Dans ce cas, oui, les points sont apparents. Mais dans la vie courante les utilisateurs ne comparent pas à les tirages sublimation et jet d´encre au compte fil sur la photo. A l´oeil nu le point n’est pas visible… ce qui correspond à un usage complètement normal de la photo. Reste que certains acteurs sur le jet d’encre n’ont peut être pas non plus atteint le niveau de qualité proposé par Epson…


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