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Comparatif : 8 cartes son 5.1 et +
DiversSon
Publié le Lundi 16 Juin 2003 par Philippe Ramelet

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Page 1 - Introduction

L’intérêt d’une carte son PCI dédiée se dissous à chaque nouvelle génération de chipset audio intégré. Les aficionados d’AMD peuvent jeter leur dévolu sur l’APU du nForce 2 et les inconditionnels d’Intel commencent à voir apparaître des solutions supérieures aux simples codecs AC97 avec notamment l’arrivée de l’ENVY 24PT. Nous n’avons pas encore pu tester ce dernier du fait du manque de finalisation de drivers mais il se pourrait que le chipset intégré d’ICEnsemble, filiale de VIA, soit le dernier coup de massue asséné aux cartes son dédiées. Ce dernier propose en effet la gestion du son 7.1, le support du son 24 bits / 96 KHz, des drivers ASIO 2.0 ainsi que toutes les normes de son 3D à la mode. C’est d’ailleurs à très peu de choses prés le même chipset qui équipe les Aureon 5.1 Sky et 7.1 Space de Terratec. L’ENVY24 PT n’est aujourd’hui disponible que sur la 9CJS de Chaintech et nous ne manquerons pas de l’intégrer à ce comparatif dès que cela sera possible.

Mais dans la course aux fonctionnalités que se mènent en parallèle les constructeurs de cartes son et de chipsets intégrés il y a peut être une chose ou deux qui ont été oubliées. En effet, qu’est ce que nous, utilisateurs, attendons d’une carte son ? Si l’on prend les quelques types d’utilisations communs et classiques d’un PC la carte son servira pour écouter de la musique (CDDA et MP3), jouer, regarder des films DVD ou Divx, surfer et, éventuellement, travailler.

Or, voici ce qu’une carte son doit fournir comme qualités pour satisfaire ces besoins :

- De bons convertisseurs et des connexions de qualité
- Une optimisation pour le traitement du son 16 bits / 44.1 KHz et 16 bits /48 KHz
- Le support DirectSound 3D et EAX 1.0 et 2.0
- Un impact de DS et DS3D minimal sur les performances
- La gestion du son multicanaux 5.1
- Le support du décodage logiciel du Dolby Digital 5.1
- Une sortie numérique pour la connexion à un décodeur externe

Page 2 - Introduction, suite

On le voit, pour toutes les utilisations usuelles d’un PC les fonctions telles que le support 24 bits /96 KHz, les drivers ASIO ou une énième sortie analogique pour la gestion du 9.1 ne sont que des accotés. Ils n’apparaissent pas indispensables au plus grand nombre d’entre nous et c’est pourtant sur ces points que l’accent a été mis depuis la sortie de l’Audigy 1 en 2001. Il s’agit plus là d’artifices mis au point pour distinguer les cartes PCI des chipsets intégrés qui ont sérieusement empiété sur leur domaine. Car honnêtement, le contenu audio 24 bits / 96 KHz est tout simplement inexistant (mis à part pour le confidentiel DVD Audio). A titre d’exemples, les jeux actuels utilisent en général le son 16 bits / 44.1 KHz pour les sons ambiants mais les flux DirectSound 3D sont le plus souvent en mono 16 bits / 22 KHz.

Si dans l’absolu le support du son 24 bits / 96 ou 192 KHz n’est pas d’une utilité flagrante, on oubliera pas que le fait pour un composant de gérer une telle résolution et un tel taux d’échantillonnage lui permet également de mieux gérer les résolution et les taux inférieurs. Ceci à la condition expresse que les flux audio soient gérées en interne en 24 bits / 96 KHz, ce qui est vrai pour les cartes basées sur l’ENVY 24 comme la DMX 6Fire LT ou l’Aureon 5.1 et 7.1.

Le cas de l’Audigy 2 est à part puisqu’elle conserve effectivement la résolution interne de 24 bits mais le taux d’échantillonnage est forcément resamplé à 48 KHz dès que l’on fait appel au DSP. Cela n’est pas très grave car c’est surtout la résolution qui permet au DSP de réserver un maximum de bits pour les informations additionnelles et de conserver ce que l’on appelle le « headroom ». Par contre, moins le taux d’échantillonnage de traitement est élevé, plus la fréquence de Nyquist est basse. La fréquence de Nyquist correspond à la fréquence à laquelle sont coupées les hautes fréquences afin de diminuer le taux d’erreur inévitable lors d’une conversion d’un signal variable en nombres entiers. Ce taux d’erreur étant plus élevé dans les hautes fréquences on applique donc un low pass filter afin de couper un maximum de fréquences inaudibles.

D’après le théorème de Shannon, la plus haute fréquence représentable correspond à la moitié de la fréquence d’échantillonnage. On a donc en 96 KHz une fréquence de coupure à 48 KHz et à 22.1 KHz en 44.1 KHz. Dans la pratique, cela n’est pas dommageable car la bande passante de l’oreille humaine ne dépasse par les 15 à 18 KHz (les sons usuels du langage sont compris entre 200 Hz et 2 KHz). Malgré tout, une partie des professionnels de l’audio considèrent que les hautes fréquences "inaudibles" ont un impact sur la bande passante audible du fait des harmoniques qu’elles produisent, c’est ce que l’on appelle l’écoute résiduelle. Ce terme est également utilisé en médecine au sens premier du terme ou on l’attribue à la sensibilité aux sons que peuvent avoir les non entendants par exemple. On peut faire un parallèle grossier avec les encodages conceptuels comme le MP3 qui suppriment une partie des sons dits inaudibles mais qui contribuent malgré tout à la richesse du son du fait de leur influence sur les sons « audibles ». Ce n’est pas pour rien qu’il est facile de faire la différence entre un solo de violoncelle encodé en MP3 ou sur CD Audio.

Page 3 - Introduction, suite & fin

Les drivers ASIO et ASIO 2.0 ne servent qu’à la création musicale et donc pas à la majorité des utilisateurs PC. D’ailleurs les adeptes de la MAO préfèreront sûrement opter pour une Lynx ou une Luna II que pour une Aureon ou une Audigy 2. Ces dernières ont malgré tout le mérite d’apporter des fonctions de type professionnel à des cartes grand public au prix raisonnable, ce qui est louable mais n’en fait pas pour autant des cartes spécialisées dans le traitement audio. Enfin, le son 6.1 et 7.1 qui a fait son apparition depuis quelques temps est certes le reflet de l’évolution des formats audio utilisés dans les DVD Video récents. Mais tout le monde n’utilise pas son PC pour regarder des DVD et tout le monde n’est pas forcément prêt à installer 6 ou 7 enceintes autour de son PC.

Il ne s’agit pas ici de faire un procès d’intention à Creative Labs ou à Terratec, pour ne citer qu’eux, mais bien de remettre les choses à leur place et de voir la carte son avant tout comme un moyen de restituer le son de nos applications les plus usuelles et non pas comme une usine à gaz dans laquelle tout et n’importe quoi peut être intégré. On notera également que les deux constructeurs précités, et surtout Creative Labs du fait de sa position de leader, on largement contribué à l’amélioration de la qualité générale de restitution sonore des cartes son. Il s’agit d’ailleurs d’un point essentiel sur lequel de gros efforts ont été faits et restent encore à faire au niveau des chipsets intégrés et des cartes son d’entrée de gamme.

Enfin, on notera que la future plateforme audio promue par Intel, nom de code Azalia et successeur de l’AC97, intègre plusieurs éléments des cartes son haut de gamme actuelles tel que le support du son haute résolution (24 bits / 192 KHz) ou encore la diminution des temps de latence qui descendront jusqu’à 500 microseconde (1 millionième de seconde). La plateforme Azalia devrait arriver dans nos PC d’ici 2005 à 2006 et dans tous les cas après la sortie de Longhorn. Elle implémentera également des fonctions liées au Digital Right Management qui permettront de mieux contrôler la diffusion et la copie de contenu audio (autrement dit gardez bien au chaud vos cartes son actuelles si jamais vous vous sentez concernés par ce dernier point). Nous avons déjà eu un avant goût de ce type de limitation avec l’impossibilité de restituer un DVD Audio via les sorties numériques avec l’Audigy 2. Cela n’est en soi pas extrêmement grave mais va à l’encontre de la liberté que nous connaissions jusqu’alors sur PC.

Nous avons décidé de recentrer les tests de ce comparatif sur les utilisations réelles d’aujourd’hui et non pas sur les surcapacités des cartes sons récentes ou leur éventuelle utilisation future. L’accent a donc été mis sur la qualité des sorties et du traitement 16 bits /44.1 KHz, les connexions offertes, l’ergonomie et la richesse des moyens de contrôle, le support des normes de son 3D et leur impact sur les performances.

La configuration de test est la suivante :

- Processeur AMD Athlon XP 3000 Barton
- 512 Mo DDR PC2700 - Carte mère MSI K7N2G
- Hercules 3D Prophet Radeon 9800 Pro
- Lecteur DVD Hitachi GD5000
- Carte son de référence Terratec DMX 6Fire 24/96
- Enceintes Creative Labs MegaWorks 550 5.1 THX

Page 4 - Creative Labs Sound Blaster Audigy 2

Creative Labs Sound Blaster Audigy 2

L’Audigy 2 mène la danse sur tous les fronts et rassemble un maximum de fonctionnalités qui feraient tourner la tête à un derviche. Parmi les nombreux atouts de la dernière carte son en date de Creative Labs compte le DSP Audigy 2, dérivé de l’Audigy premier du nom. Ses caractéristiques sont les suivantes :

- Rapport Signal Bruit théorique 106 dB
- Moteur d’effet 32 bits avec effets temps réel et positionnement 3D
- Décodage Dolby Digital EX via drivers
- Support DVD Audio en lecture
- Support du son 24 bits / 96 KHz et 192 KHz
- Traitement interne 48 KHz
- Support DS3D, EAX 1.0, 2.0 et EAX Advanced HD
- Support du son 6.1 dans toutes les applications
- Enregistrement 8, 16 et 24 bits à 8 kHz, 11.025 KHz, 16 KHz, 22.05 KHz, 24 kHz, 32 kHz, 44.1 kHz, 48 kHz et 96 kHz
- Synthétiseur MIDI hardware 2x16 canaux
- 64 voix de polyphonies gérées en hardware
- Support SB1394
- Support OpenAL

On trouve aux cotés de l’Audigy 2 un DAC particulièrement performant et qui apporte notamment le support du son 24 bits /192 KHz, il s’agit d’un CS4382 de Cirrus Logic dont voici les spécifications :

- 8 canaux
- Conversion 24 bits
- Taux d’échantillonnage de 4 à 192 KHz
- Dynamic range 114 dB
- Distorsion harmonique totale -100 dB
- Support PCM et Direct Stream Digital
- Support simultané de deux taux d’échantillonnage différents

Du coté du DSP, pas de problèmes pour gérer tous les types d’applications actuelles puisqu’il s’agit de la puce audio grand public la plus évoluée à ce jour. Le seul point sombre reste le traitement interne en 48 KHz dès que l’on fait appel au moteur d’effet ou que l’on ne passe pas directement en pass through vers le DAC Cirrus Logic CS4382. Ce qui empêche de traiter directement et enregistrer du son avec un taux d’échantillonnage supérieur (mais il est possible d’enregistrer en 24/96 sans passer par le DSP). Il n’y a par exemple pas de pass trough pour le 44.1 KHz, ce qui est pénalisant pour la lecture des CD Audio par exemple. A l’écoute l’Audigy 2 reste supérieure aux autres dans ce domaine grâce à la qualité de ses sorties mais mériterait tout de même un petit travail de ce coté la pour atteindre une qualité supérieure.

Du coté de la 3D pas de soucis vu que l’Audigy fournit un support total, y compris pour l’EAX Advanced HD. La carte supporte même le son 5.1 et 6.1 dans les jeux, à condition que ceux-ci soient prévus pour, ce qui le cas des jeux Advanced HD comme Soldier Of Fortune II ou Unreal Tournament 2003. L’intérêt de l’Audigy 2 pour les jeux ne se limite pas là puisqu’il utilise son propre moteur pour les effets d’environnements et que ces derniers sont entièrement paramétrables. Cela donne un avantage certain en termes de qualité sur les cartes utilisant le 3DPA (moteur de Sensaura) dont le moteur d’effets et de réverbération est correct mais beaucoup moins fin et réaliste que celui de Creative Labs.

Les amateurs de vidéo sur PC seront également comblés car l’Audigy 2 décode le Dolby Digital EX. Ce format reprend les mêmes spécifications que le Dolby Digital 5.1 mais rajoute une ou deux enceintes surround à l’arrière de la position d’écoute, afin de compléter les enceintes surround qui se situent légèrement sur les cotés. Il ne s’agit pas d’une vraie norme 6.1 ou 7.1 au même titre que le DTS ES puisque la voix surround arrière est matricée dans les voix surround classiques. Cela permet d’ailleurs de conserver une compatibilité ascendante avec les décodeurs 5.1 qui reçoivent également ces informations matricées et les retranscrit vers les canaux surround dont il dispose. Le débat entre le 6.1 et le 7.1 est une pure hérésie marketing puisque en 6.1 l’enceinte surround arrière produit du son mono et en 7.1 les deux enceintes surround arrières produisent le même son mono. Creative Labs a choisi la voie la plus simple et celle qui convient le mieux à l’environnement PC. Passer du 6.1 au 7.1 ne se justifie que si la pièce d’écoute est très grande et que la position d’écoute rassemble un nombre de personnes important.

Du cotés des fonctionnalités annexes on notera la présence d’un port Firewire compatible avec tous les périphériques utilisant cette connexion tels que les disques durs externes ou les caméras DV. L’Audigy 2 est livrée avec un éditeur wave ainsi que deux jeux EAX Advanced HD : Hitman 2 et Soldier of Fortune II.

Page 5 - Audigy 2 : Panneau de contrôle

Audigy 2 : Panneau de contrôle

Comme d’habitude chez Creative Labs le pilote est divisé en une multitude de modules accessibles soit par l’Audio HQ soit par le mixer général. Le tout est très simplifié et mériterait peut être pour les utilisateurs avancés des sliders plus grands et des réglages plus fins. Il est en effet difficile de faire quoi que ce soit de précis avec ces minuscules réglages. Ajuster le niveau d’entrée en temps réel est par exemple un vrai cauchemar. On notera enfin que chaque module lorsqu’il est lancé occupe en moyenne 12 à 15 Mo de mémoire vive, ce qui est excessif. Il serait aussi appréciable que Creative Labs se décide à faire des drivers à l’aspect un peu moins "Playskool" et rassemblé sous une même entité au lieu d’une myriade de modules qui ne sont même pas accessibles à partir des mêmes endroits dans Windows.

Le mixer général permet de régler le niveau des entrées et sorties en lecture et en enregistrement. Il permet également de régler le niveau des basses et des aigus.

L’onglet Advanced du mixer permet de régler les niveaux de la voie centrale et du LFE ainsi que le positionnement 3D de la sortie wave out.

Les paramètres d’enceintes sont assez bien faits et la fonction de test est efficace. Ce panneau donne également accès à l’activation du mode Digital Out only.

L’onglet Bass Management fait en partie double emploi puisqu’il permet lui aussi de régler le niveau des basses. Il offre également la possibilité de régler le crossover et d’activer la redirection des basses selon que l’on a des enceintes en mode Large ou Small.

La console EAX donne accès à tous les effets d’environnement et permet d’en créer de nouveaux ou de modifier ceux déjà existants.

Le CMSS 1 et 2 sont des algorithmes similaires au Dolby Prologic et permettent d’émuler un son multicanal à partir d’une source stéréo.

Le module de nettoyage (cleanup en anglais) est très intéressant pour ceux qui veulent restaurer des vieux fichiers numériques, des disques vinyles ou des K7 analogiques. Le résulats est efficace mais il est dommage que cette fonction ne soit gérée qu’à partir du trop simple Creative Recorder et qu’elle ne puisse pas être intégré en plugin dans des softs comme Wavelab 4.0 par exemple.

Page 6 - NVIDIA nForce2 APU

NVIDIA nForce2 APU

L’APU, pour Audio Processing Unit, est la partie audio du southbridge MCP-T du nForce 2. Son développement a initialement été assuré par des développeurs d’Aureal qui on rejoint nVidia suite à la déconfiture et au rachat de cette société. On y retrouve d’ailleurs un des projets qui devaient être incorporé au Vortex 3, à savoir l’encodage Dolby Digital de n’importe quelle source pour la transmettre à un décodeur externe.

Cette fonction est gérée en hardware par le DICE, pour Dolby Interactive Content Encoder. Avec le C-Media 9739-6ch l’APU est le seul chipset audio à proposer cette fonction. Le but du DICE n’est pas d’améliorer la qualité de restitution, au contraire. En effet, le Dolby Digital 5.1 utilise une méthode de compression qui n’est pas sans perte et ne peut donc rivaliser avec le PCM brut que l’on envoie généralement via une sortie numérique. Sur l’APU le DICE encode les sons à un débit constant de 640 kbps et n’effectue aucune combinaison entre les canaux.

L’intérêt d’encoder en Dolby Digital 5.1 est d’une part de simplifier la connexion aux enceintes et d’autre part de pouvoir utiliser des décodeurs provenant de la hi-fi qui n’ont en général pas de connexion analogique adaptée au PC. L’APU fournit également un certain nombre de réglages comme la gestion avancée des basses qui n’est offerte par aucun autre système. On utilisera donc l’encodeur Dolby Digital uniquement dans certains cas et pas dans d’autres, comme écouter de la musique en stéréo par exemple. Le fait d’utiliser le décodeur induit une latence d’environ 30 ms.

Afin de tester l’APU nous avons utilisé l´une des cartes mères nForce 2 qui nous avait apparu la plus performante en matière d’audio lors de notre comparatif de cartes mères, à savoir la K7N2G de MSI. Sur cette carte l’APU est secondée par un codec Realtek ACL650. La carte offre toutes les connexions possibles sur l’APU y compris deux sorties numériques optique et coaxiale.

Les caractéristiques globales de l’APU sont les suivantes :

- 256 voix DirectSound2D hardware
- 64 voix DirectSound 3D hardware
- 32 submixers DirectX 8.0 hardware
- Accélération DLS2
- Support DS, DS3D, I3DL2, EAX 1.0 et 2.0
- Support hardware de l’égalisation paramétrique
- Drivers ASIO 2.0
- Support OpenAL natif
- Moteur d’effets et de réverbération
- Dolby Digital Interactive Encoder
- Support du son 16 bits / 48 KHz
- Traitement interne 24 bits

Le fait d’intégrer la plupart des opérations de mixages en hardware permet à l’APU de limiter au maximum l’impact du son 3D sur les performances. Le support de l’égalisation paramétrique est très utile pour gérer les effets d’occlusions et d’obstruction de l’EAX 2.0. A part l’Audigy 2 et l’APU toutes les cartes de ce comparatif effectuent ces égalisations en software et produise d’une part une qualité de son 3D amoindrie et ont un impact plus important sur les performances. La résolution de traitement interne est de 24 bits mais cela est uniquement utile pour conserver la qualité des flux audio et n’a rien à voir avec les capacités de lecture et d’enregistrement de l’APU qui se limitent au 16 bits / 48 KHz.

Page 7 - nForce2 APU: Panneau de contrôle

nForce2 APU: Panneau de contrôle

Lors de sa sortie avec le nForce1, le panneau de contrôle de l’APU était un petit rectangle gris rassemblant quelques réglages obscurs et semblaient sortir tout droit de l’imagination débordante d’un designer soviétique des années 30. Les choses ont bien changé et l’APU bénéficie aujourd’hui du panneau de contrôle le mieux réalisé et le plus complet des cartes son présentes dans ce comparatif. Les sliders de réglages sont un peu petits mais précis, l’égalisation est complète et on a même des indicateurs graphiques de niveau sur toutes les sorties.

Le premier onglet du panneau de contrôle regroupe tous les paramètres liés au niveaux d’entrée et de sortie.

Le second onglet regroupe les paramètres des enceintes et surtout les réglages liés à l’encodage Dolby Digital et Surround. Il est également possible de régler directement chaque élément séparément.

Le troisème onglet correspond aux réglages MIDI et au moteur d’effet entièrement paramétrable.

Page 8 - Terratec Aureon 5.1 Sky

Terratec Aureon 5.1 Sky

Contrairement à ce que certains pensent, l’Aureon 5.1 Sky n’est pas le successeur de la DMX 6Fire LT. Il s’agit d’un produit complémentaire plus orienté vers le multimédia et ne bénéficiant pas du DSP ENVY 24 originel et de ses connexions avec niveau d’entrée et sortie ainsi que les vumètres de niveau y afférents. Les DACS utilisé sont en effet plus commun que les excellents AKM de la DMX 6Fire qui permettait un réglage d’entrée au demi décibel prés. Nous avons décidé de tester en priorité l’Aureon 5.1 Sky plutôt que sa grande sœur l’Aureon 7.1 Space car elle offre un meilleur rapport qualité prix. Dans tous les cas, et mis à part la quatrième sortie analogique de la version 7.1, les caractéristiques et les performances des deux cartes sont strictement identiques.

L’Aureon est architecturée autour de l’Envy 24HT de VIA. Ce dernier est un dérivé de l’Envy 24 qui équipe les excellentes DMX 6Fire 24/96 et DMX 6Fire LT. Moins orienté vers le Home Studio, il apporte toutefois une meilleure gestion multicanaux et également la compatibilité DVD Audio avec le support du son stéréo 24 bits / 192 KHz en lecture. Cela se ressent sur le panneau de contrôle de l’Aureon 7.1 Space et 5.1 Sky qui est très spartiate et aurait mérité un peu plus de soins. Il est d’une part trop étroit et d’autre part pas assez précis. Malgré tout, les options sont au complet. On notera aussi la possibilité de permuter la fonction de l’entrée ligne en sortie casque pré amplifiée, ce qui est une bonne idée.

Du coté de la 3D il faut savoir que le moteur 3DPA de Sensaura est désactivé par défaut. Il faut aller dans le panneau de contrôle de l’Aureon pour l’activer et rebooter, ce qui n’est pas très pratique. L’Aureon 5.1/7.1 supporte 32 voix DS et DS3D et les normes usuelles des moteurs Sensaura, ce qui inclus notamment le Zoom FX, le Macro FX et l’Environement FX. Pour plus d’informations sur ces normes reportez vous au Guide du Son 3D ici. Enfin, comme la plupart des cartes à base d’Envy 24, les Aureon n’ont pas de DSP d’effets paramétrable et n’offrent pas une compatibilité MIDI très étendue. Les entrées et sorties optique permettent de relier numériquement les cartes avec n’importe quel périphérique audio ou data et gèrent le DTS et l’AC-3 pass through pour la liaison vers un décodeur externe.

Terratec indique également que l’Aureon 5.1 Sky supporte le son 24 bits / 192 KHz, ce qui est techniquement vrai. Cependant, une telle résolution, dont l’intérêt est sérieusement discutable dans environnement PC, ne se retrouve que dans les pistes stéréo "Advanced Resolution" des DVD Audio. Or ces pistes sont encodées en MLP (Meridian Lossless Packing) et nécessitent un logiciel de lecture particulier qui n’est pas livré avec les cartes. Depuis le SP1 de Windows XP et la sortie de WMP 9 il est possible de lire ces pistes mais cela ne concerne évidemment que les utilisateurs de cet OS.

Page 9 - Aureon 5.1 Sky : Panneau de contrôle

Aureon 5.1 Sky : Panneau de contrôle

Le panneau de contrôle de l’Aureon 5.1 Sky est extrêmement décevant et très spartiate. Les sliders sont certes assez grands mais pas très précis et le design de l’interface laisse un peu à désirer. Tous les réglages sont malgré tout au rendez-vous avec notamment un panneau dédié au driver ASIO.

Le mixer général est assez pauvre dans sa conception.

Les réglages des I/Os est du même acabit et ne présente que l’intérêt d’être purement fonctionnel.

Les réglages de l’entrée et de la sortie S/PDIF sont complets et on peut régler l’échantillonnage manuellement de 8 à 192 KHz.

Page 10 - Terratec Aureon 5.1 Fun

Terratec Aureon 5.1 Fun

Autant le dire tout de suite, l’Aureon 5.1 Fun et l’Aureon 5.1 Sky, malgré leur quasi homonymie, n’ont rien à voir. L’Aureon 5.1 Fun est une carte d’entrée de gamme équipée d’un chipset C-Media CMI8738-6Ch-MX comme en retrouve sur certaines cartes mères par exemple, et également sur la Muse 5.1 DVD d’Hercules mais en version LX. Les caractéristiques techniques sont assez modestes avec seulement 16 voix DirectSound et DirectSound 3D supportées. L’Aureon 5.1 Fun se distingue des autres cartes d’entrée de gamme par son entrée et sa sortie S/PDIF optique. Cela permet tout types d’échanges avec des périphériques numériques (DAT, MD ou décodeur AC-3 externe).

Il existe une version « Game » de l’Aureon 5.1 Fun fournie avec un bundle conséquent qui comprend Splinter Cell, Gun Metal et Warcrat III en versions complètes ainsi qu’un casque équipé d’un microphone. Cette version est en général vendue aux alentours de 75 euros TTC.

Page 11 - Aureon 5.1 Fun : Panneau de contrôle

Aureon 5.1 Fun : Panneau de contrôle

Le panneau de contrôle de l’Aureon 5.1 Fun reprend le même principe (austère) de celui de l’Aureon 5.1 Sky avec quelques options en moins du fait du DSP C-Media 8738-6Ch et de ses limitations.

Page 12 - Hercules Muse 5.1 DVD

Hercules Muse 5.1 DVD

La Muse 5.1 DVD est la carte son la moins chère de ce comparatif. Ce n’est pas un foudre de guerre mais elle a au moins ce mérite. Elle est architecturée autour du DSP C-Media CMI8738-6ch-LX. Il s’agit d’une version light du DSP de l’Aureon 5.1 Fun, la version LX étant dépourvue de gestion d’entrée et sortie numérique S/PDIF. On notera que pour ces deux cartes le décodage 5.1 se fait uniquement au niveau applicatif (logiciel DVD) et non des drivers.

Côté connexions, la Muse 5.1 DVD se résume à sa plus simple expression. Sur l’arrière de la carte se trouvent les trois sorties analogiques stéréo au format mini jack pour le son 5.1, la troisième sortie étant dédiée à la voie centrale et au LFE (Low Frequency Effects), c’est-à-dire les basses. Les entrées sont celles que l’on retrouve habituellement avec une "line-in" et une entrée micro mini jack. Coté interne se trouvent deux entrées "CD-in", dont une au format MPC3 et une entrée auxiliaire.

Page 13 - Muse 5.1 DVD : Panneau de contrôle

Muse 5.1 DVD : Panneau de contrôle

Alors que Terratec s’est fendu d’un vrai panneau de contrôle (certes un peu austère) pour l’Aureon 5.1 Fun, Hercules se contente pour la Muse 5.1 DVD du panneau de contrôle standard de C-Media. Ce dernier est très basique mais permet de contrôler les différentes fonctions de la Muse 5.1 DVD.

Le mixer général est réduit à sa plus simple expression et rappelle les ancien panneaux de contrôle des vieux chips Crystal d’autre fois...

L’onglet Avancées permet de régler séparément le niveau de chaque classe d’éléments.

La Muse 5.1 DVD, comme l’Aureon Fun, utilise le 3DPA de Sensaura et propose un moteur de réverbération entièrement logiciel.

Page 14 - Hercules Fortissimo III 7.1

Hercules Fortissimo III 7.1

La Fortissimo III 7.1 est l’héritière de l’excellente Fortissimo II qui représentait en son temps le meilleur rapport qualité prix pour les joueurs. Elle est d’ailleurs architecturée autour du même DSP, le CS4624 de Cirrus Logic. Or les caractéristiques de ce DSP sont théoriquement limitées au 4.1 et non au 7.1. Afin de gérer les deux sorties supplémentaires, les développeur d’Hercules ont rajouté un codec AC97 CS4294 supplémentaire (on a donc un CS4624+un CS4294 primaire et un CS4294 secondaire). Ces deux AC97 fonctionnent de façon croisée. Sachant que chaque codec gère 4 canaux et donc deux sorties stéréo. L’AC97 principal s’occupe de la sortie 1 (avant) et de la sortie 3 (centrale+caisson de basse) et l’AC97 secondaire gère la sortie 2 (surround) et la sortie 4 (surround central du 7.1). Autre différence par rapport à la Fortissimo II : il n’y a pas d’entrée numérique sur la Fortissimo III 7.1.

Les caractéristiques générales de la Fortissimo III sont les suivantes :

- Interface PCI 2.1
- Puce Cirrus Logic CS4624
- Qualité sonore 16 Bits 44.1 kHz
- Son 4.1, 5.1, 6.1 et 7.1 dans les jeux et les DVD
- Gestion hardware de 96 voix DirectSound
- Entrées internes CD in et Aux in
- Entrées externes Micro, Stéréo Line in et port MIDI/Jeu sur bracket interne
- 4 sorties analogiques stéréo pour le son 7.1
- Sortie S/PDIF optique
- Moteur de son 3D Sensaura
- Support DS3D, EAX 1.0, 2.0, A3D 1.x, Sensaura Virtual Ear/Macro FX/Multidrive
- Gestion hardware de 52 voix DS3D
- Compatibilité General Midi et Yamaha XG
- Wavetable logicielle 8 Mo
- Gestion hardware de 64 voix de polyphonie
- Compatibilité Dolby Digital et DTS en pass through
- Compatibilité DLS et DOS mode réel

La Fortissimo III 7.1 est livrée avec les logiciels Power DVD EX, Hercules Media Station et Acid Xpress.

On notera que depuis les drivers 6.09 le nombre de voix DS3D supportées est passé à 96 afin de régler quelques bugs dans les jeux tels que Battelfield.

La Fortissimo III 7.1 souffre toutefois de quelques problèmes techniques important à soulever et qui sont également valables pour la Digifire 7.1. Premièrement, et ce n’est pas très grave, le DSP vous oblige à rebooter dés que l’on désire changer le mode de la sortie S/PDIF optique. Cela n’est pas très important mais mérite d’être signalé.

Un peu plus grave est la qualité de l’émulation qui permet d’avoir du son sur les 8 éléments en 7.1 à partir de sources sonore en stéréo ou en 4.1 et 5.1. La Fortissimo III et la Digifire 7.1 ont en effet un système intégré qui permet de faire passer le son sur toutes les enceintes et essaie de recréer une ambiance sonore surround, ce qui est à priori très bien. Mais cette émulation, qui dépasse le simple stéréo panning, s’effectue via un filtre software qui affecte grandement la qualité sur la sortie 4, à savoir celle des enceintes surround centrales. Lorsque le mode 7.1 est activé et que l’on lit un DVD Video encodé en 5.1 ou un MP3, le son est effectivement virtualisé et spatialisé sur toutes les enceintes mais la qualité de restitution de ces enceintes est catastrophique et gène l’ensemble de la restitution. L’observation est la même dans les jeux ou il vaut mieux paramétrer les enceintes en 4.1 pour ne pas avoir ce problème. Le mode de spatialisation en 7.1 de la Fortissimo III 7.1 et de la Digifire 7.1 n’est pas vraiment une réussite et nous déconseillons de l’utiliser. En mode 2.1, 4.1, 5.1 et 7.1 "normaux", c´est-à-dire avec des sources encodées avec la même configuration le son est par contre correct, ce qui est le principal.

Nous avons pu nous procurer des drivers bétas qui permettent de retirer le filtrage présente sur la sortie 3 (qui permet de supprimer la fréquence de coupure entre la voie centrale et le caisson de basse) et également le mixage du logiciel de spatialisation 7.1 de la sortie 4 afin d’avoir un simple stéréo panning sur toutes les enceintes. Le résultat n’est pas le même au niveau de l’effet surround mais au moins la qualité redevient correcte sur tous les éléments. Il serait donc bon que Hercules se décide à sortir ces drivers afin de laisser à l’utilisateur le choix de son mode de restitution.

Enfin, les sorties de la Fortissimo III 7.1 et de la Digifire 7.1 souffrent d’un manque de puissance en sortie qui est assez dommageable et oblige à pousser le volume des enceintes assez haut pour avoir un volume satisfaisant.

Ces cartes sont globalement intéressantes du fait de leurs prix et de leurs fonctionnalités mais elles souffrent d’une intégration un peu légère et d’un DSP dépassé qui est poussé dans ses derniers retranchements. Leur prix est toutefois bien plus bas que des cartes comme l’Audigy 2 ou l’Aureon 5.1 Sky, un avantage à ne pas négliger.

Page 15 - Fortissimo III 7.1 : Panneau de contrôle

Fortissimo III 7.1 : Panneau de contrôle

Comme d’habitude chez Hercules le panneau de contrôle est soigné et agréable à l’œil. Toutes les fonctionnalités du DSP sont paramétrables, mis à part bien sur la désactivation des filtres du mode 7.1 virtuel.

Page 16 - Hercules Digifire 7.1

Hercules Digifire 7.1

La Digifire 7.1 reprend trait pour trait les mêmes caractéristiques que la Fortissimo III 7.1 mais l’ajout de deux ports Firewire ainsi que la présence de PowerDirector 2.5 PM dans le bundle. Les deux ports IEEE1394 sont gérés par une puce Agere FW323-05. Ce contrôleur supporte les débits de 100, 200 et 400 Mbits/s. Il gère également les réseaux Firewire comme l’Audigy 2 de Creative Labs. La Digifire 7.1 intègre également un bridge PCI à PCI HINT HB1-SE33 qui s’occupe de la gestion du FW323-05 via son bus PCI 33 MHz.

La seconde différence avec la Fortissimo III 7.1 est la présence d’une entrée combinée line-in / Micro alors que celles-ci sont séparées sur la première. C’est à partir du pilote que l’on décide si l’entrée fonctionne en préamplifiée pour le micro ou en mode passif pour la l’entrée ligne. Hercules a également prévu un connecteur d’extension pour la Digifire 7.1 nommé Feature et qui est apparement capable de déporter toutes les entrées et sorties de la carte sur un éventuel rack interne qui n’est toujours pas disponible aujourd’hui.

En ce qui concerne les détails techniques et les problèmes rencontrés sur la Digifire 7.1 reportez vous à la page de la Fortissimo III 7.1.

Page 17 - Digifire 7.1 : Panneau de contrôle

Digifire 7.1 : Panneau de contrôle

Page 18 - Philips Acoustic Edge

Philips Acoustic Edge

L’Acoustic Edge représente le haut de gamme des cartes son de Philips et intègre le chip Thunderbird Avenger. Elle n’est plus toute jeune mais reste encore d’actualité puisqu’elle est toujours disponible et qu’à sa sortie elle représentait un challenger de taille pour les cartes à base d’Emu10k1. Elle supporte le décodage des bandes son Dolby Digital 5.1 des DVD Video, est compatible avec les normes de son DirectSound, DirectSound 3D, A3D 1.x, EAX 1.0 et 2.0 et offre 31 canaux de son 3D gérés matériellement. Le moteur de son utilisé pour le Dolby Digital et dans les jeux est celui de QSound.

Ce dernier intègre diverses technologies qui facilitent le positionnement du son en trois dimensions : le QXpander, le 2D-3D remapping, le QSurround et le QMSS (pour QSound Multi Speaker System). Ces deux dernières, exclusives aux cartes Philips, sont assez utiles dans la mesure ou elle interviennent directement sur un son stéréo pour le redimensionner virtuellement sur 5 canaux. On peut ainsi lire un MP3 enregistré en stéréo et l’écouter des enceintes standard comme si il s’agissait d’une bande son 5.1. L’effet est plutôt bien rendu et peut également se rendre utile dans les jeux qui n’intègrent pas de système de son 3D. Evidemment le rendu n’est pas aussi clair et bien positionné que sur un vrai jeu D3D mais l’effet est assez efficace.

L’Acoustic Edge propose en plus un vrai décodage 5.1, géré par la carte et traité par le cpu, et une entrée et une sortie numérique S/PDIF coaxiales. On peut donc l’utiliser pour effectuer des enregistrements à partir de sources numériques. Ou même encore utiliser la carte comme un décodeur Dolby Digital externe en lui connectant un lecteur DVD en entrée et en redirigeant le son décodé vers les enceintes.

Les connexions de l’Acoustic Edge sont placées sur des cordons de type G9 et les connecteurs mini jack sont déportés de la carte par des câbles de 60 cm. L’Acoustic Edge est livrée avec les logiciels Sonic Foudry SIREN Xpress et QSound Audio Pix. Acid Xpress, Power DVD 3.0, Star Wars Racer, Rogue Spear ainsi qu’un DVD Video du groupe Eagles encodé en DTS. Au moins, avec des jeux aussi récents on est certains de les voir tourner à merveilles sur nos configurations ...

Page 19 - Acoustic Edge : Panneau de contrôle

Acoustic Edge : Panneau de contrôle

Le pilote de configuration est très complet et assez bien réalisé. L’onglet de paramètres offre le choix du type d’enceintes connectées,l’activation des effets 5.1, le réglage du volume élément par élément, le volume général ainsi que le niveau de la balance, des basses et des aigus. On peut également sélectionner les effets de réverbération ou de chorus.

Page 20 - Qualité des sorties

Qualité des sorties

Afin de tester la qualité des sorties de façon objective nous avons utilisé le logiciel Right Mark Audio Analyser 5.0 en combinaison avec une carte de référence Terratec DMX 6Fire 24/96. Il permet de vérifier le respect de la bande passante, le rapport signal bruit et la distorsion de manière précise et objective. La courbe de la bande passante indique si la carte reproduit avec équilibre les fréquences sur l´ensemble du spectre sonore. Le test est mesuré de 20Hz à 20 kHz, dans les limites communément admises de l´audition humaine. Le second test jauge le bruit de fond de la carte, et indiquant la sensibilité de la carte aux interférences diverses de l´environnement informatique : alimentations, transformateurs ou écrans d´ordinateur. Enfin, on teste la distorsion harmonique totale ou THD. C´est une étude sur la fidélité où l´on note l´apparition d´harmoniques alors que l´on envoie une onde sinus simple mais de fort niveau (-3 dB) dans la carte.

Voici la façon dont doivent être lus ces tableaux et graphiques :

- Frequency Response : Plus l’écart est faible et moins il s’écarte de 0 en positif ou en négatif plus le résultat est bon.
- SNR : Plus le résultat est négatif meilleur est le rapport signal bruit de la carte
- THD : Plus le pourcentage de la distorsion est bas mieux c´est.

Résultats 16 bits / 44.1 KHz

Afin de voir l’évolution des cartes son nous avons inclus les résultats d’une SBLive ! Value de Creative Labs, qui reste encore trouvable sur le marché dans sa déclinaison player et qui équipe beaucoup de PC.

Du coté de la bande passante toutes les cartes du comparatif offrent un résultat correct. La Fortissimo III 7.1 et la Digifire 7.1 se distinguent par des résultats surprenants et excellents. Juste derrière se trouvent l’Audigy 2 et l’Aureon 5.1 Sky. Du coté des moins bons élèves l’Aureon 5.1 Fun n’offre pas une courbe fantastique, de même que la Muse 5.1 DVD, mais cela est logique vu qu’il s’agit de cartes d’entrée de gamme. La K7GN2 et son APU offre un résultat correct mais la bande passante est sensiblement tronquée dans les basses en dessous de 40 Hz et dans les hautes fréquences à partir de 12 KHz. L´ancêtre SBLive ! Value offre par contre des résultats très convenables.

Du coté du rapport signal bruit, qui est certainement l’élément le plus représentatif de la qualité sonore, les choses sont différentes. Là, c’est l’Audigy 2 qui domine largement la concurrence avec -96 dB. Elle est suivie d’assez prés par l’Aureon 5.1 Sky à -93.6 dB. EN troisième position on retrouve la K7GN2 avec un très bon -89.3, ce qui est excellent pour un chipset intégré. Il est par contre amusant (ou contrariant) de voir que les la vieille SBLive ! Value domine le reste des cartes avec un rapport signal bruit très honorable.

Ici, ne vous fiez pas totalement à la longueur des deux barres qui représentent le THD de la Muse 5.1 DVD et de l’Aureon 5.1 Fun. Il faut bien prendre en compte l’échelle qui va de 0 à 0.12%, soit dans l’absolu des chiffres très corrects. Du coté des champions on retrouve le trio de luxe formé par l’Audigy 2, l’APU et l’Aureon 5.1 Sky. La SbLive ! Value a encore une fois des résultats plus convenables que la plupart des cartes du comparatif.

Page 21 - Qualité des sorties, suite

Résultats 16 bits / 48 KHz

En 16 bits / 48 KHz les résultats sont sensiblement les même qu’en 16 bits / 44.1 KHz. La Digifire 7.1 et la Fortissimo III présentent toujours une courbe impeccable. Elles sont suivies par l’Aureon 5.1 Sky et l’Audigy 2. On voit par contre que l’APU est plus à l’aise avec ce taux d’échantillonnage avec une bande passante mieux respectée.

L’ordre des choses est également conservé au niveau du rapport signal bruit avec toujours le trio Audigy 2-Aureon 5.1 Sky-APU en tête. L’Aureon 5.1 Fun offre là aussi un résultat correct par rapport à sa consoeur Muse 5.1 DVD en queue de peloton.

Du coté de la distorsion harmonique totale les cartes à base de CMI-9738-6ch ferment la course et c’est surtout l’Aureon 5.1 SKy qui tire son épingle du jeu.

Résultats 24 bits / 96 KHz

Nous donnons à titre indicatif les résultats en 24 bits / 96 KHz de l’Aureon 5.1 Sky et de l’Audigy 2 puisque ces cartes gèrent ces résolutions et taux d’échantillonnage.

Globalement les deux cartes offrent des performances excellente en 24 / 96 et dignes de cartes professionnelles. L’Audigy 2 domine sa concurrente avec un SNR qui frôle les 100 dB. Il serait par contre souhaitable que ces cartes offrent la même qualité en 16 bits / 44.1 KHz, une résolution et un taux d’échantillonnage utilisés par la majorité des applications.

Page 22 - Qualité des sorties : tests subjectifs

Qualité des sorties : tests subjectifs

Les chiffres sont une chose, mais l’expérience pratique en est une autre. Le rapport signal bruit, la distorsion et le respect de la bande passante sont des indicateurs valables de la qualité de restitution. Mais il ne reflète pas pour autant certains paramètres de qualité qui font qu’un DAC va produire un son favorable à tel ou tel type d’utilisation. Nous avons donc écouté le son des cartes dans différents environnements tels que le jeu, la musique et le DVD Video (Saving private Ryan) et attribué des notes qui reflètent nos impressions.

Nous avons testé les cartes dans les jeux Unreal Tournament 2003, GTA III et Silent Hill 2. Le but de chaque test est d’observer la clarté générale du son, la précision des effets d’environnement et l’impression générale donnée dans le jeu. D’après ses observations, on voit que ce sont des choix purement techniques qui font la qualité des cartes. L’Audigy 2 et l’APU gèrent les effets de manière 100% matérielle, ce qui n’est pas le cas des implémentations classiques 3DPA Sensaura qui gèrent certes les flux matériellement mais font appel au processeur et à des effets génériques pour l’occlusion, l’obstruction et les différents types d’environnement Direct X 8.1.

L’Audigy 2 fait preuve d’un comportement irréprochable. Aucun son n’est haché ou ne manque, l’application des effets est réaliste et ne produit pas un "bruit" de fond comme la plupart des implémentation Sensaura qui amènent de la reverb mais au détriment de la qualité et surtout de la précision des sons. Les jeux bénéficient en plus de la qualité des sorties analogiques qui ne gâchent rien. L’APU intègre en partie le 3DPA mais de manière plus subtile que les cartes telles que la Fortissimo III 7.1 ou l’Aureon 5.1 Fun. La gestion des sub mixers DS3D en hardware permet une meilleure séparation des différents sons et peu d’erreurs se sont révélées lors des tests. Il arrive cependant que certains sont soient absents notamment dans les jeux d’actions comportant beaucoup de sources sonores comme Battlefield ou Counter Strike. La cause de ce genre de défaut provient en général d’un manque de voix supportées en hardware mais ça ne peut pas être le cas de l’APU. L’origine de ces faiblesses reste donc à déterminer.

L’Aureon 5.1 SKy utilise pour sa part un simple 3DPA mais sa qualité intrinsèque rattrape les petites faiblesses observées sur les autres cartes, même si certains sons sont parfois "oubliés" (notamment sous UT2003) et que la qualité des effets et moindre que sur l’Audigy 2 . L’Acoustic Edge et son moteur QSound un peu plus performant que le 3DPA ne s’en sort pas trop mal et offre une qualité honorable. Les autres cartes du comparatif subissent les même défauts, le son 3D est correct mais le moteur d’effets de Sensaura mériterait un peu plus de développement dans la gestion des effets et une gestion plus souple du nombre de voix 3D supportées en hardware. On notera que la Fortissimo III 7.1 et la Digifire ont un résultats un peu supérieurs aux autres cartes d’entrée et de milieu de gamme grâce à leur derniers drivers qui augmentent le nombre de voix supportées à 96 au lieu de 32.

On a vu que les résultats des tests objectifs étaient très proches entre l’Audigy 2 et l’Aureon 5.1 Sky. Pourtant, à l’écoute, la plupart des auditeurs trouveront que la première produit un son beaucoup plus rond et péchu que la seconde. Cela est du aux convertisseurs de l’Audigy 2 qui sont beaucoup plus flatteurs pour le son que ceux de l’Aureon 5.1 Sky. Cette dernière produit un son plus neutre et clair qui convient très bien à la musique classique par exemple mais moins à d’autre genres. C’est par contre sûrement vers cette dernière que l’on se tournera pour la création musicale étant donné que cette neutralité rend le son plus fidèle à l’original.

Avec un système d’enceintes donné, la qualité musicale des cartes son s’est beaucoup portée sur la restitution des aigus et leur précision qui est souvent significative du reste de la bande passante. Le partage entre l’Aureon 5.1 Sky et l’Audigy 2 n’est pas des plus évidents et sera plus déterminé par une histoire de goût personnel qu’autre chose. La précision de l’Aureon, en particulier dans les aigus, lui procure un avantage pour la musique classique ou ce type de fréquence est plus rencontré (ou disons que sa qualité est plus importante, il ne faudrait pas non plus oublier le rôle de la contrebasse, du violoncelle ou du cor pour ne citer qu’eux) et ou la clarté est primordiale.

L’Audigy 2 ne n’est sort pas mal non plus dans ce domaine mais ses convertisseurs un peu "ronds" lui donnent plus l’avantage dans des types de musique plus variés. Les autres cartes fournissent un son correct qui est représentatif des test objectifs. L’Acoustic Edge n’est pas à la hauteur de ces cartes mais se situe tout de même un peu au dessus du lot avec une musicalité intéressante du fait de sa clarté.

Pour le DVD Video, les critères sont la qualité du décodage, la qualité et la percussion du son ainsi que le volume atteignable sans perte de qualité. Les cartes Fortissimo III 7.1 et Digifire 7.1 se trouvent ici pénalisées du fait de leur faible niveau de sortie. Leur son n’est pas mauvais et est même très correct mais le volume maximal atteignable est très faible par rapport aux autres cartes. L’Audigy 2 qui intègre son module de décodage Dolby Digital EX au niveau drivers et non pas applicatif fait des merveilles en conjugaison avec ses DACs très péchus et une qualité de sortie analogique inédite. La carte permet de plus la compression dynamique du son qui rajoute encore un peu de percussion au son des bandes Dolby Digital 5.1 et EX. Pour couronner le tout il est également possible de décoder le Dolby Prologic. L’APU ainsi que l’Aureon 5.1 Sky s’en sortent bien grâce à leur qualité intrinsèque, de même que l’Acoustic Edge qui ne fournit pas un son parfait mais au final assez flatteur à l’oreille, surtout du fait de ses aigus très clairs.

Page 23 - Qualité des entrées

Qualité des entrées

Une carte son sert également à enregistrer, nous avons donc mesuré d’une part le rapport signal bruit et la distorsion harmonique totale des entrées lignes et d’autre part effectué des tests subjectifs sur la qualité de l’entrée micro en 16 bits / 44.1 KHz.

Toutes les cartes offrent une qualité en enregistrement correcte et en adéquation avec leur gamme de prix. Le meilleur résultat a été obtenu avec l’Aureon 5.1 SKy qui offre une fidélité étonnante en enregistrement. On notera que cette dernière ainsi que l’Audigy sont capables d’enregistrer en 24 / 96, ce qui est un atout pour le traitement audio. Aucune interférence majeure ne s’est fait sentir avec les cartes de ce comparatif. L’entrée micro de toutes les cartes est suffisante pour la transmission de la voix mais pour un enregistrement de sons ambiants comme de la musique il faudra utiliser les meilleures cartes comme l’Aureon 5.1 SKy.

L’Audigy 2 présente également un intérêt de ce coté la puisqu’elle peut appliquer des effets en temps réels sur l’entrée ligne et micro et aussi utiliser son module clean up pour traiter le son en temps réel et éliminer les clics et bourdonnements. Beaucoup de chipsets intégrés utilisent des composants mal blindés et qui sont très réceptifs au bruit électronique ambiant. On notera que certains composants comme les ventilateurs très rapides ou les systèmes réfrigérants ont un impact sérieux sur les qualités d’enregistrement et de restitution des composants audio.

Page 24 - Son 3D : benchmarks

Son 3D : benchmarks

Grâce à Right Mark 3D Sound Test nous avons pu mesurer l’impact de l’augmentation du nombre de voix DS3D et de l’EAX. Certaines cartes ne disposant pas du nombre de voix hardware nécessaire leurs performances n’apparaissent pas dans certains tests.

A ce niveau pas de doutes, c’est l’Audigy 2 qui survole de très haut ses concurrents avec au maximum 1.9% d’utilisation cpu avec 60 voix DS3D+EAX. L’APU est également bien placée et les Digifire 7.1 et Fortissimo III ne s’en sortent pas mal non plus grâce à leurs 96 voix DS3D. L’Acoustic Edge, l’Aureon 5.1 Fun et 5.1 Sky ainsi que la Muse 5.1 DVD sont par contre très gourmandes en utilisation cpu.

Les résultats observés plus hauts se confirment avec un net avantage pour l’Audigy 2 suivie de l’APU. Les autres cartes son au coude à coude mise à part l’Acoustic Edge qui atteint jusqu’à 9% d’utilisation cpu.

En DirectSound 2D l’Audigy 2 est dépassée par plusieurs cartes et c’est l’APU qui prend la première place avec moins de 0.2% d’utilisation cpu avec 16 voix. L’Acoustic Edge et les cartes à base de CMI8738-6ch arrivent comme d’habitude dernières. On notera les performances des Fortissimo III et Digifire 7.1.

Page 25 - Son 3D : benchmarks , suite

Son 3D : benchmarks , suite

Le Sound Test de 3DMark utilise DirectSound 3D via le moteur FMOD. Il permet de tester le nombre d’images par secondes sous Wings of Fury avec 24 voix et 60 voix. C´est encore l’Audigy 2 et l’APU qui tirent le mieux leur épingle du jeu avec un léger avantage pour la première (mais ce doit sûrement être à cause des sons utilisés qui désavantagent l’architecture de NVIDIA ...).

Les chiffres des benchmarks théoriques se vérifient en pratique avec UT2003. C’est là que l’on voit tout l’intérêt d’une carte son performante pour jouer en toute tranquillité et avec les settings audio au maximum. L’Audigy 2 est donc première avec un peu plus de 90 images par secondes en DS3D+EAX. La SBLive ! Value montre que les anciens n’ont pas grand-chose à envier aux nouveaux avec d’excellentes performances. L’APU est également en bonne place mais l’impact de l’EAX est assez important par rapport aux résultats en DS3D pur.

Creative Labs ayant fait circuler des drivers bêta pour l’Audigy 1 et 2 nous avons également testé rapidement cette version. Elle est censée améliorer les performances dans les jeux 3D et notamment les jeux EAX Advanced HD. Voici les améliorations telles qu’annoncées par Creative Labs :
- Performances augmentées de 10 à 15% dans les jeux EAX Advanced HD (uniquement pour l’Audigy 1)
- Nombre de voix simultanée passé de 32 à 64 (uniquement pour l’Audigy 1)
- Preset de reverb 10 fois plus rapide dans les jeux
- Amélioration des performances avec les scènes intégrant l’EAX Morphing

Ces drivers ont la particularité de ne concerner que la partie restitution et son 3D de l’Audigy 2 et ne sont pas compatible avec le reste des logiciels inclus dans la suite Audigy 2.

Nous avons tout d’abord vérifié le gain théorique en DS3D+EAX :

Puis sous UT2003 :

Bref, pas de quoi fouetter un chat ni surtout de perdre la moitié des applications liées à la carte pour des performances qui sont déjà excellentes. Il se peut que certaines améliorations se fassent sentir dans des jeux particuliers et dans certaines scènes mais cela reste à déterminer.

Page 26 - Conclusion

Pour Conclure ...

Rien ne sert de comparer directement une Muse 5.1 DVD et une Audigy 2 sans tirer les conséquences qui s’imposent. A savoir que dans le domaine de l’audio plus que partout ailleurs la qualité et les performances sont proportionnels au prix investi. Il est évident que l’Audigy 2 est une carte son très évoluée et un cran au dessus de la concurrence dans tous les domaines. Elle fournit une qualité sonore excellente et surtout qui est très adaptée aux applications PC ludiques. De plus, ses performances sont les meilleures observées à ce jour et permettent de conserver un maximum de confort dans les jeux.

Elle n’est pas exempte de reproches toutefois. On aimerais ainsi pouvoir avoir une Audigy 2 "light" moins onéreuse, destinée aux joueurs et qui soit débarrassée de port SB1394, de drivers ASIO et pourquoi pas du son 24 bits. Des efforts sont également à faire au niveau de l’interface qui est toujours aussi imbitable, peu ergonomique et très gourmande en ressources lorsqu’elle est laissé en tache de fond.

L’Aureon 5.1 Sky apparaît comme un excellent challenger et a l’avantage de pencher un peu plus vers la simplicité. Sa qualité de restitution est également excellente mais ses performances en DS3D sont un peu trop lourdes pour en faire une carte idéale pour les joueurs. Elle peut également servir de carte d’enregistrement mais on lui préférera pour cela sa consoeur la DMX 6Fire LT ou 24/96. Il ne faut pas non plus oublier qu’il s’agit là de cartes son à plus de 130 euros et qui nécessitent également un investissement conséquent dans des enceintes ou un casque de bonne facture.

Ainsi, au final, le composant qui tire le mieux son épingle du jeu est l’APU du nForce 2. Car pour une somme modique et noyée dans le prix de la carte mère elle offre tout ce qu’une carte son moderne se doit d’apporter. Le problème qualitatif se pose tout de même étant qu’il existe des différences notables entres les cartes mères qui n’utilisent pas toujours les composants optimaux. Mais une fois cet écueil évité il est clair que la solution de NVIDIA est celle représentant le meilleur rapport qualité prix du moment. On notera aussi que ce comparatif a permis de mettre en lumière les différences de traitement du son 3D et leur impact non seulement sur les performances mais aussi sur la qualité.

Parmi les cartes d’entrée et de milieu de gamme le choix est difficile à faire. L’Aureon 5.1 Fun possède une longueur d’avance correcte sur la Muse 5.1 DVD dépourvue de connexion numérique et aux performances moindres. La Fortissimo III est un choix défendable étant donné son prix mais en contrepartie les performances et la qualité ne sont pas toujours au rendez-vous. La Digifire 7.1 est un cas à part, elle bénéficie des mêmes avantages et inconvénients que la Fortissimo III 7.1 mais pourra séduire ceux qui désirent s’équiper en connexions Firewire à moindres frais tout en bénéficiant d’une carte son correcte.

Les tests ont également montré que les anciennes SBLive ! ont encore leur place parmi les cartes son actuelles. Etant donné leurs résultats dans les jeux, la qualité du son et les performances de l´Emu10k1 elles se placent encore au dessus des cartes de milieu de gamme actuelles. Il peut s’agir d’un choix judicieux d’autant plus que l’on trouve encore des Live ! Player 5.1 à moins de quarante euros.