Comparatif : 11 Ecrans 19 pouces DiversEcrans Publié le Mercredi 16 Mai 2001 par Philippe Ramelet et Vincent Alzieu URL: /articles/322-1/comparatif-11-ecrans-19-pouces.html Page 1 - Introduction, les écrans ![]() Tableau des écrans, diagonale et prix ![]() Rappel : quantité mémoire minimum nécessaire sur votre carte graphique en fonction de la résolution d´affichage et de la profondeur de couleur ![]() Rappel : résolution de travail généralement utilisée en fonction de la taille de l´écran ![]() Tout comme pour les cartes graphiques, plusieurs technologies coexistent. Il est donc aussi absurde de penser que tous les écrans 19" se valent que d´affirmer la même chose pour les cartes 32 Mo. Tout le monde a d´ailleurs entendu différentes appellations à leurs propos, dont Shadow Mask, Trinitron, DiamondTron, Chromaclear ou encore EDP pour les plus courantes. Derrière ces termes se cachent autant de moyens de dériver les électrons du faisceau vers l´écran, ou plus précisément vers une grille à travers laquelle ils passent avant d´atteindre l´écran. Or, autant faire tomber l´idée reçue tout de suite, un écran doté d´un pitch 0.25 n´est pas forcément meilleur, en termes de précision d´image, qu´un second dont le pas de masque serait de "seulement" 0.27. Si le pitch mesure bien la distance entre deux points à l´écran, la manière de juger cette distance varie suivant la technologie de l´écran. Les uns mesurent cette distance en diagonale, les autres à l´horizontale. Page 2 - Un peu de technique, le test Un peu de technique ![]() Point commun à tous ces écrans, avant d´attaquer leurs différences : le tube cathodique. Son enveloppe, sous vide, contient une cathode (émet les électrons quand elle est chauffée), un canon à électrons (concentre et accélère le faisceau) et une anode (attire le faisceau vers la façade du tube). A sa sortie, le faisceau est ensuite dévié par deux bobines parcourues par du courant (la plaque la plus positive attire plus ou moins le rayon, composé l´électrons donc négatifs, suivant la charge). L´un sert à la déviation verticale, l´autre à la déviation horizontale. L´ensemble présentant assez peu de pièces mobiles, il est d´ordinaire assez fiable. Les moniteurs affichant leurs images en couleurs, vous trouverez en fait trois canons pour les trois couleurs de base : rouge, vert et bleu. On parle alors de technologie additive : les teintes à l´écran sont composées à partir de ces trois nuances en jouant sur les intensités, et sont révélées par les gouttes de phosphore présentes à la surface. Ces éléments de phosphores étant très près els uns des autres, l´oeil perçoit le résultat de ces trois impacts comme un seul et unique pixel. Les différences apparaissent à la sortie de ce système magnétique, quand le faisceau vient heurter la grille placée juste devant l´écran. Shadow Mask ![]() Le procédé utilisé pour ces écrans est le même que celui des téléviseurs. Les rayons des trois faisceaux viennent balayer une grille métallique perforée de milliers de trous circulaires positionnés en triangle (configuration en trio de points). Chaque perforation juxtapose un point de phosphore destiné à révéler la couleur. La distance entre la source et l´impact sur la grille étant inférieure au centre qu´aux bords, le centre a tendance à chauffer plus vite que les parties les plus éloignées. D´où un phénomène de dilatation non homogène qui vient perturber la lecture. Les constructeurs ont néanmoins aujourd´hui trouvé un remède à cela : les grilles des écrans exploitant toujours cette technologie sont dorénavant construits en Invar, un alliage de nickel et de fer dont le facteur de dilatation est proche de zéro. Ceci afin d´assurer une meilleure lisibilité de l´image qui aurait tendance à se brouiller et à se ternir au centre sinon. Cette technologie possède néanmoins un défaut majeur : la grille occupe un fort pourcentage de la zone de l´écran. Or, là où il y a masque, les électrons, et donc la lumière, ne passent pas. Hors ajout de filtre supplémentaire, l´image résultante est donc assez sombre, comparativement aux solutions utilisées pour les technologies développées ci-dessous. Certains constructeurs ont donc décidé d´aller encore plus loin, en ajoutant un nouveau filtre derrière chaque phosphore. C´est le cas de Toshiba, avec son Microfilter, de Panasonic (RCTs) et de ViewSonic (SuperClear). L´idée suivie par chacun est que le filtre laissera passer dans un sens le rayon émis par le canon, mais il captera également la lumière extérieure à l´écran pour rehausser la sienne et s´appuyer dessus pour délivrer une teinte toujours pure mais plus lumineuse. Cette technologie, moins onéreuse que les suivantes, est non seulement efficace, mais c´est une solution particulièrement adaptée en utilisation bureautique. Elle également appréciée dand le milieu du graphisme car elle apporte un meilleur respect des couleurs que la plupart des autres technologies. Trinitron ![]() Sony a développé dans les années 60 (1968 pour être précis) une technologie alternative connue sous le nom de Trinitron, initialement destinée aux moniteurs télé. Leur adaptation aux écrans d´ordinateurs s´est faite au début des années 80. Leur idée : plutôt que de grouper les phosphores en triangle, ils sont ici alignés par couleurs, en hauteur en lignes ininterrompues. Et les rayons ne sont plus ronds, mais droits sur les bords gauches et droits, arrondis sur le dessus et en dessous. En conséquence de quoi la grille du Shadow Mask a été remplacée par une nouvelle trouée non de points mais de bandes verticales, ininterrompues elles-aussi, à l´images des bandes de phosphore. Le masque, la partie solide à travers ne peuvent pas passer les faisceaux, étant maintenant d´une surface inférieure à celui utilisé avec la précédente technologie, les images en deviennent beaucoup plus lumineuses, plus brillantes. Maintenant, la grille, en fait composée de milliers de filaments fins, doit être maintenue fermement, d´où la présence de deux fils horizontaux tendus à l´extrême et censés amortir les chocs et les phénomènes de dilatation (infimes, mais sensibles) dus à l´échauffement des matériaux. En conséquence de quoi deux traits sombres sont visibles à l´écran sur fonds clairs. Cela pose parfois un problème à certains utilisateurs, particulièrement quand ils utilisent majoritairement des applications bureautiques à fond blanc sur leur poste. Dans la pratique et dans la majorité des cas, si vous les voyez effectivement les premiers jours, vous vous y habituez tout de même rapidement. A noter également que le nombre de fils visibles dépend de la taille de l´écran, et surtout de la taille de la grille. Vous n´en aurez qu´un pour les écrans d´une taille inférieure à 17" contre deux au dessus ou équivalent. En bref, les trois principaux avantages du Triniton sont : diminution de la dispesion calorifique, luminosité accrue à puissance égale, meilleur contraste, dalle entièrement plate. Deux constructeurs seulement fournissent des tubes basés sur cette technologie : Sony (les moniteurs à base de ses canons se reconnaissent à leur appellation FD Trinitron) et Mitsubishi (DiamondTron, également appelé PerfectFlat chez ViewSonic). La principale différence entre eux : Sony utilise en fait trois canons à électrons pour les trois couleurs de base RVB quand Mitsubishi n´en utilise qu´un seul. Dans tous les cas, les technologies différentes se regroupent sous l´appelation Aperture Grille, moins connue mais plus générale que le fameux Trinitron, plus spécifique à Sony. La technologie Trinitron étant tombée depuis dans le domaine public, fin 90, Sony continue depuis à se différencier des constructeurs y ayant aujourd´hui accès en développant le FD Trinitron. Il s´agit ni plus ni moins d´une simple amélioration du Trinitron, agrémenté cependant de nouvelles technologies afin, principalement, de rendre le faisceau d´électrons à la fois plus fin et plus dense (EL-Sagic). De même, ils appliquent aujourd´hui un filtre de contraste à l´écran, sous forme d´un dépôt chimique sur la dalle, afin de embellir le noir. Slot Mask ![]() Plus récemment encore, Nec et Panasonic ont décidé d´ouvrir une nouvelle voie, intermédiaire au Shadow Mask et à l´Aperture Grid en combinant les deux technologies. Le but : ne garder que les avantages de chacune. Ainsi, la grille résultante est-elle un hybride des deux précédente. Elle reprend l´idée des fentes verticales d´une part, et la bonne tenue du Shadow Mask d´une autre du fait de l´utilisation d´une véritable grille métallique et non de filaments. Le résultat est certes un peu moins lumineux que dans les technologies TRON, mais il est plus stable. Et il est plus brillant que les Shadow Mask. Les principaux écrans exploitant cette technologie sont signés Nec - Mitsubishi, et s´identifient par leur appellation du type ChromaClear ou Flatron (Flat Tension Mask). Enhanced Dot Pitch, ou Masque Elliptique ![]() C´est la dernière technologie issue des éprouvettes de nos constructeurs. Arrivée sur le marché fin 1997, et signée Hitachi, EDP reprend l´idée du Shadow Mask de placer les points sur la grille en triangle, mais s´en différencie par la forme des perforations non pas rondes mais ovales. Avantage : moins de perte de luminosité car la grille prend moins de place. Les images sont plus lumineuses. Normes de sécuritéL´utilisation toujours plus fréquente des écrans en entreprise a amené les constructeurs à s´interroger sur leurs nuisances éventuelles, ce qui aboutit courant 1990 à l´adoption internationale de la norme MPR2 appelant à la réduction des émissions électrostatiques. ![]() Procédure de TestAfin de tester les écrans 19 pouces présents dans ce comparatif nous avons utilisé la configuration suivante : - Processeur Intel Celeron 600 - Carte mère Abit BF6 - 128 Mo de SDRAM - Carte Graphique Matrox G400 Dual Head - Lecteur DVD Pioneer A03S La procédure de test inclue les élément suivants : 1. Utilisation du logiciel CRT Test/Ntest pour les fonctions suivantes : - Géométrie - Pureté - Qualité des palats/couleurs - Moiré - Lisibilité - Contraste et Luminosité 2. Observation du moniteur et mesure de la fréquence maximale dans les résolutions suivantes : - 800 x 600 - 1024 x 768 - 1280 x 960 - 1600 x 1200 - Résolution max. 3. Test de lecture de DVD Vidéo The Matrix 4. Test du blindage des écrans à l’aide d’un aimant. Page 3 - ADI MicroScan G910 ADI MicroScan G910 ![]() ![]() Le G910 propose un OSD relativement complet, même s’il n’offre pas de réglage de la pureté pas zone de l’écran. La navigation dans l’OSD n’est pas trés aisée du fait qu’il n’y a que trois boutons. Les options disponibles sont par contre assez nombreuses et on trouve notamment un réglage du moiré horizontal et vertical. Le moiré est de toute manière relativement correct et les couleurs bénéficient d’une qualité relativement égale sur toute la surface de la dalle. La lisibilité est digne d’un tube Trinitron et le respect des couleurs est plus que correct. Coté luminosité et contraste il ne se défend pas mal non plus, sans arriver toutefois au niveau du P95f de ViewSonic. Du coté des fréquences le G910 tient relativement bien ses promesses. L’écran tient les 73 Hz en 1920x1440, ce qui est un peu léger, mais atteint les 88 Hz en 1600x1200. Ce n’est certes pas la panacée mais suffit amplement pour une utilisation normale. Enfin, le test de blindage du G910 s’est révélé assez moyen et il semblerait qu’ADI ait quelques progrès a faire en la matière. ![]() Page 4 - CTX PR960F CTX PR960F ![]() ![]() L’OSD du PR960F est relativement standard, il comprend les options de géométrie indispensables, les options de positionnement et de taille ainsi que quelques options supplémentaires pour le moiré et la convergence. On regrette encore une fois l’absence de réglage de la pureté par zone, qui peut parfois s’avérer décisive pour parfaire l’image et en particulier l’homogénéité de la qualité d’affichage sur la surface totale de l’écran. La qualité générale est plus que correcte et le PR960F jouit d’une très bonne lisibilité et précision d’affichage, bien visible lorsque l’on affiche des textes dans une très petite police. Aucun effet de moiré particulier ne se fait ressentir et la luminosité est celle observée sur la plupart des moniteurs Trinitron. Coté fréquences le PR960F se place très légèrement au dessus du G910 d’ADI puisqu’il atteint les 74 Hz en 1920x1440 et les 89 Hz en 1600x1200. Enfin, le test de blindage s’est révélé assez positif pour le PR960F. ![]() Page 5 - Hitachi CM772 Hitachi CM772 ![]() ![]() L’OSD du CM772 est assez classique et se manipule grâce à quatre boutons qui permettent la navigation entres les différentes options proposées. On trouve parmi celles-ci le réglage de la géométrie, de calorimétrie ou de luminosité et de contraste. On trouve également le réglage du moiré horizontal et vertical mais pas celui de la pureté. Du coté de la qualité de l’image, le CM772 renvoie un petit peu au LG915FTPlus car on y retrouve beaucoup d’avantages offert à la fois par les tubes shadow mask et par les tubes aperture grill. Ainsi, le tube parait parfaitement plat et offre une lisibilité des petits caractères excellente. Un léger moiré apparaît dans certains cas mais les réglage permettent de s’en débarrasser sans trop de problème. Les couleurs sont chaudes et relativement fidèles et la convergence est plus que correcte sans qu’aucun réglage ne soit nécessaire. Coté fréquences le CM772 tient bien la route avec 76 Hz en 1920*1440, 92 Hz en 1600 x 1200 et 114 Hz en 1280 x 960. Le blindage de l’écran est pour sa part un peu faible et le test de l’aimant s’est révélé légèrement en dessous de la moyenne pour le CM772. ![]() Page 6 - Iiyama S900MT Iiyama S900MT ![]() ![]() Pour ce prix là vous disposez d’un OSD dépouillé et pauvre en options de réglage. On y trouve toutes les options de positionnement et de géométrie nécessaires ainsi que quelques options supplémentaires. N’espérez donc pas palier aux faiblesses techniques de l’écran en peaufinant une multitude de réglages. Le S900MT est doté de 4 boutons, un Menu, gauche, droite et Exit. La qualité d’affichage générale est proportionnelle au prix de l’écran, c’est à dire plutôt basse, voir médiocre sur certains points. La qualité d’affichage n’est pas du tout homogène et les coins n’ont hélas pas le même degré de précision et de finesse que le centre de l’écran. La luminosité est assez moyenne et des effets de moiré sont assez flagrants dans certaines conditions. On ajoutera tout de même à sa décharge une lisibilité des petits caractères correcte ainsi qu’un bon respect des couleurs. L’assez faible électronique qui équipe le S900MT lui donne évidemment peu de marge pour monter en fréquence dans les hautes résolutions. On atteint en effet les 63 Hz max en 1920x1440, ce qui est inexploitable, et les 76 Hz en 1600x1200, ce qui est à la limite de l’acceptable. La stabilité et la qualité de l’image s’en ressent bien évidemment et il est plutôt conseillé d’utiliser cet écran dans des résolutions inférieures à 1280x1024. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, le blindage du S900MT est assez pauvre et il résiste mal à l’assaut de nos tests. ![]() Page 7 - Iiyama A902MT Iiyama A902MT ![]() ![]() L’OSD du A902MT est une version évoluée de celui que l’on pouvait sur les anciens 17 et 19 pouces de la marque. Les trois boutons habituels ont été remplacés par un bouton menu et un pad directionnel qui permet une meilleur navigation dans les menus. Tous les réglages nécessaires sont présents, y compris celui de la pureté par zone d’écran. On peut ainsi jouer sur une multitude de paramètres pour optimiser la qualité d’affichage selon la résolution et le taux de rafraîchissement voulu. La qualité d’affichage en général est plutôt excellente, même si il faut passer un certain temps sur les réglages avant d’obtenir quelque chose de satisfaisant. La lisibilité est exemplaire et après quelques peaufinages, les aplats sont exempts de défauts. Les deux entrées vidéo, facilement permutables via un troisième bouton en façade, fonctionnent parfaitement et il est possible de partager sans problème le A902MT entre deux PC. A moins d’être vraiment négligeant avec ses oreilles je ne conseille par contre pas l’utilisation des hauts parleurs, vraiment de piètre qualité, mais ce n’est de toute manière pas là dessus que nous jugerons cet écran. Avec son tube DiamondTron et son électronique soignée, le A902MT tient les 78 Hz en 1920x1440 et les 96 Hz en 1600x1200, ce qui est excellent et au dessus des standards exigés. On remarquera toutefois que si les taux de rafraîchissement atteints sont très hauts, il apparaît quelques déformations géométriques dés que l’on atteint les 1600x1200. Ceux-ci sont en partie rattrapables grâce aux réglages mais mérite d’être signalé. Il semble en effet que pour atteindre de telles fréquences Iiyama ait fait quelques concessions sur l’homogénéité tube/électronique. Enfin, les écrans Iiyama n’étant pas réputés pour leur blindage, nous n’avons pas manqué de tester celui du A902MT, et le résultat est assez positif, sans pour autant être parfait. On voit au moins qu’Iiyama a fait quelques progrès de ce coté la. ![]() Page 8 - LG 915FTPlus LG 915FTPlus ![]() ![]() Lorsque l’on manipule l’OSD du 915FTPlus, ce qui frappe le plus n’est pas la qualité de l’OSD en lui même mais la précision et la finesse des 4 boutons qui servent à le manipuler, il suffit en en effet de les effleurer pour les actionner. Ceci dit, l’OSD est lui aussi soigné et agréable à utiliser. Il utilise un système de menus très bien pensé et intègre tous les réglages possibles et imaginables, y compris celui de la pureté par zone d’écran. La qualité d’affichage est du même acabit et l’écran ne souffre d’aucun défaut notable. La lisibilité est excellente, le moiré absent après quelques réglages d’usages et les couleurs sont chaudes et globalement fidèles. Un des avantages les plus notables est la qualité du noir à l’écran, nettement au dessus de la concurrence. On notera aussi que la technologie Flatron permet de ne pas avoir les deux lignes horizontales que l’on retrouve sur les écrans Trinitron et dérivés. Ceux qui se sont toujours abstenus d’acheter un écran Trintitron à cause de ces lignes pourront se rabattre sans hésitation sur un écran Flatron tel que le 915FTPlus. Du coté des fréquences l’écran tient les 74 Hz en 1920x1440 et les 89 Hz en 1600x1200, ce qui est plus qu’honorable. Le prix légèrement inférieur aux moniteurs de sa gamme et la qualité de cet écran en font réellement une offre de choix pour les utilisateurs rebutés par le Trinitron ou non. Enfin, le rituel test du blindage s’est révélé plutôt favorable au LG915Plus. ![]() Page 9 - Mitsubishi Diamond Pro 920 Mitsubishi Diamond Pro 920 ![]() ![]() L’OSD du Diamond Pro 920 présente une interface assez brouillon mais suffisamment simple à utiliser. Tous les réglages indispensables sont présents, des options de géométrie à la pureté par zone d’écran en passant par la calorimétrie. Comme sur tout tube DiamondTron, la qualité d’affichage est exemplaire et la dalle plate ne souffre d’aucun défaut particulier. La lisibilité est excellente, la stabilité est parfaite et les couleurs sont plutôt bien respectées. La qualité d’affichage est bien homogène sur la totalité de l’écran et la luminosité est de même facture que le reste, à savoir très bonne. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Diamond Pro 920 ne ‘’monte’’ pas très haut en fréquence et s’essouffle vite face à des écrans comme le A902MT d’Iiyama, pourtant basé des tubes proches au niveau technologique. Il atteint en effet les 73 Hz en 1920x1440 et les 87 Hz en 1600x1200. Ce n’est évidemment pas catastrophique et même plutôt au dessus de la moyenne mais on attendait un peu mieux de la part de Mitsubishi. Bien sur, on ne juge pas seulement un écran à son taux de rafraîchissement et les qualités intrinsèques du Diamond Pro 920 rattrapent largement cette petite faiblesse. De plus, vu les problèmes de géométrie rencontrés avec le A902MT, il est fort probable que Mitsubishi se soit ‘’contenté’’ d’appliquer à son écran une électronique conforme au tube, ce que n’a peut être pas fait Iiyama. Enfin, nous avons réalisé un test de blindage qui s’est révélé très positif pour le 920Pro. ![]() Page 10 - NEC FE950+ NEC FE950+ ![]() ![]() L’OSD du FE950+ est un modèle du genre, autant par sa richesse que par sa simplicité d’utilisation. Il est en effet très bien réalisé et dispose de toutes les options dignes d’un écran haut de gamme. On retrouve un panel complet de réglages de la géométrie et des couleurs, de la pureté par zone d’écran, du moiré et de la convergence verticale et horizontale. La lisibilité est excellente, la stabilité est parfaite et les couleurs sont plutôt bien respectées. La qualité d’affichage est bien homogène sur la totalité de l’écran et la luminosité est parfaite. Du coté des fréquences atteignables, on observe par contre les même performances que chez le Sony A420. Ainsi, on arrive à 95 Hz en 1280*960 et 77 Hz en 1600x1200, ce qui est assez bas par rapport aux autres écrans testés tout en restant suffisant pour la plupart des utilisateurs. C´est dommage car sans cela cet écran aurait pu terminer dans le groupe de tête ! Pour terminer, le FE950+ a très bien supporté les tests de blindage, ce qui est tout à son avantage. ![]() Page 11 - Philips 109B Philips 109B ![]() ![]() L’OSD du 109B est relativement bien fait et présente une interface claire. Les options de réglages disponible sont toutefois assez pauvres et il manque quelques fonctions indispensables telles que le réglage du moiré par zone, de la pureté ainsi que quelques modificateurs de géométrie. Ajouté à cela, la qualité d’affichage de l’écran est plutôt médiocre, voir carrément mauvaise. Il persiste à l’écran des taches légèrement grisées d’origine inconnue, un effet de moiré important et assez gênant, et une lisibilité discutable. Cette observation ayant été vérifiée sur deux écrans différents, nous avons contacté Philips afin d’obtenir quelques explications. La réponse des techniciens, pas démontés, a été pour le moins surprenante, ceux ci nous ont expliqués que le 109B est optimisé pour fonctionner en 1024x768 et qu’il est donc normal qu’il donne de mauvais résultats dans une résolution supérieure ! Non seulement il est absurde qu’un 19 pouces soit optimisé pour une résolution aussi basse mais de plus nos tests en 1024x768 n’ont pas révélé d’amélioration substantielle. Pour couronner le tout, il est indiqué sur la documentation du 109B que la résolution recommandée est 1280x1024 à 91 Hz, ce qui est un poil plus logique. Enfin, pour couronner le tout le blindage du 109B est un des moins bons des écrans de ce comparatif. ![]() Page 12 - Sony A420 Sony A420 ![]() ![]() L’OSD de l’A420 de Sony est bien soigné, clair, et simple d’utilisation. Il intègre la majorité des réglages nécessaires comme la géométrie, le positionnement ou la valeur calorifique mais ne comporte pas d’options pour la convergence ou la pureté. Cela est assez dommageable mais l’écran possède tout de même une bonne qualité en standard et son image est plutôt de bonne facture. La lisibilité est correcte, les contours précis et les couleurs plutôt bien respectées. Le moiré est relativement absent et luminosité et le contraste ne font pas défaut. Pour se détacher du point de vue technique, on notera aussi que pour la visualisation d’image ou de vidéo est bien mieux rendue sur l’A420 grâce à son contour sombre. Du point de vue des taux de rafraîchissement atteints l’A420 se situe plutôt dans le bas du tableau avec 64 Hz en 1920x1440 et 77 Hz en 1600x1200. Pour terminer, le blindage de l’écran s’est révélé plutôt moyen lors des tests. ![]() Page 13 - ViewSonic P95f ViewSonic P95f ![]() ![]() L’OSD du P95F est très simple d’accès et d’utilisation. Quatre boutons aident à la navigation et à la validation des changements. Les options proposées sont nombreuses et il n’y a aucun paramètre qui ne puisse être réglé et corrigé. Les options de géométrie au complet et de la pureté par zone d’écran sont bien entendu au rendez vous. Lorsque l’on teste le P95f sous toutes les résolutions standards, il est frappant de remarquer que la géométrie de l’affichage ne bouge pas d’un iota de 640x480 à 1920x1440. Aucune déformation ne se fait en effet ressentir, comme c’est le cas avec le A902MT d’Iiyama. Cela démontre la qualité de l’écran et de son électronique qui permettent un affichage optimal dans les plus hautes résolutions. De plus, les fréquences atteintes par le P95f sont excellentes puisqu‘il tient les 79 Hz en 1920x1440 et 95 Hz en 1600x1200, ce qui est tout bonnement excellent. La qualité de l’image en général est également irréprochable et on ne remarque aucun défaut notable. Pas de moiré, une convergence excellente par défaut, des couleurs fidèles, une très bonne lisibilité des aplat de bonne facture et totalement homogène sur l’entière surface de l’écran. Ajoutez à cela une très bonne luminosité et un blindage au dessus de la moyenne et vous obtenez un moniteur parfait à un prix raisonnable. ![]() Page 14 - Conclusion Fréquences ![]() Ce tableau rassemble les résultats obtenus pour le taux de rafraîchissement maximum dans 5 résolutions différentes avec une profondeur de couleur de 16 bits. Ces test ont été effectué avec une carte graphique G400 Dual Head de Matrox. On voit clairement que les deux gagnants de ce tableau sont le A902MT d’Iiyama et le P95f de ViewSonic. Pour Conclure ... ![]() ![]() ![]() Copyright © 1997-2025 HardWare.fr. Tous droits réservés. |