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Comparatif : 11 Ecrans 19 pouces
DiversEcrans
Publié le Mercredi 16 Mai 2001 par Philippe Ramelet et Vincent Alzieu

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Page 1 - Introduction, les écrans



La majorité des configurations sont aujourd’hui vendues avec un écran 17 pouces et nombreux sont ceux qui pensent à franchir le pas et s’adonner aux joies des grands espaces avec un 19 pouces. Mais si les prix semblent avoir honteusement baissé depuis l’année dernière cela signifie aussi que la qualité est susceptible d’avoir baissé. Voici un comparatif de 11 écrans parmi les plus couramment présents et dont la majorité sont aux alentours de 4000 Frs (prix public), ce qui représente à notre avis l’investissement moyen pour obtenir un écran de qualité.
Tableau des écrans, diagonale et prix


Rappel : quantité mémoire minimum nécessaire sur votre carte graphique en fonction de la résolution d´affichage et de la profondeur de couleur

Rappel : résolution de travail généralement utilisée en fonction de la taille de l´écran


Tout comme pour les cartes graphiques, plusieurs technologies coexistent. Il est donc aussi absurde de penser que tous les écrans 19" se valent que d´affirmer la même chose pour les cartes 32 Mo. Tout le monde a d´ailleurs entendu différentes appellations à leurs propos, dont Shadow Mask, Trinitron, DiamondTron, Chromaclear ou encore EDP pour les plus courantes. Derrière ces termes se cachent autant de moyens de dériver les électrons du faisceau vers l´écran, ou plus précisément vers une grille à travers laquelle ils passent avant d´atteindre l´écran. Or, autant faire tomber l´idée reçue tout de suite, un écran doté d´un pitch 0.25 n´est pas forcément meilleur, en termes de précision d´image, qu´un second dont le pas de masque serait de "seulement" 0.27. Si le pitch mesure bien la distance entre deux points à l´écran, la manière de juger cette distance varie suivant la technologie de l´écran. Les uns mesurent cette distance en diagonale, les autres à l´horizontale.


Page 2 - Un peu de technique, le test

Un peu de technique

Point commun à tous ces écrans, avant d´attaquer leurs différences : le tube cathodique. Son enveloppe, sous vide, contient une cathode (émet les électrons quand elle est chauffée), un canon à électrons (concentre et accélère le faisceau) et une anode (attire le faisceau vers la façade du tube). A sa sortie, le faisceau est ensuite dévié par deux bobines parcourues par du courant (la plaque la plus positive attire plus ou moins le rayon, composé l´électrons donc négatifs, suivant la charge). L´un sert à la déviation verticale, l´autre à la déviation horizontale. L´ensemble présentant assez peu de pièces mobiles, il est d´ordinaire assez fiable. Les moniteurs affichant leurs images en couleurs, vous trouverez en fait trois canons pour les trois couleurs de base : rouge, vert et bleu. On parle alors de technologie additive : les teintes à l´écran sont composées à partir de ces trois nuances en jouant sur les intensités, et sont révélées par les gouttes de phosphore présentes à la surface. Ces éléments de phosphores étant très près els uns des autres, l´oeil perçoit le résultat de ces trois impacts comme un seul et unique pixel.

Les différences apparaissent à la sortie de ce système magnétique, quand le faisceau vient heurter la grille placée juste devant l´écran.
Shadow Mask

Le procédé utilisé pour ces écrans est le même que celui des téléviseurs. Les rayons des trois faisceaux viennent balayer une grille métallique perforée de milliers de trous circulaires positionnés en triangle (configuration en trio de points). Chaque perforation juxtapose un point de phosphore destiné à révéler la couleur. La distance entre la source et l´impact sur la grille étant inférieure au centre qu´aux bords, le centre a tendance à chauffer plus vite que les parties les plus éloignées. D´où un phénomène de dilatation non homogène qui vient perturber la lecture. Les constructeurs ont néanmoins aujourd´hui trouvé un remède à cela : les grilles des écrans exploitant toujours cette technologie sont dorénavant construits en Invar, un alliage de nickel et de fer dont le facteur de dilatation est proche de zéro. Ceci afin d´assurer une meilleure lisibilité de l´image qui aurait tendance à se brouiller et à se ternir au centre sinon.

Cette technologie possède néanmoins un défaut majeur : la grille occupe un fort pourcentage de la zone de l´écran. Or, là où il y a masque, les électrons, et donc la lumière, ne passent pas. Hors ajout de filtre supplémentaire, l´image résultante est donc assez sombre, comparativement aux solutions utilisées pour les technologies développées ci-dessous.

Certains constructeurs ont donc décidé d´aller encore plus loin, en ajoutant un nouveau filtre derrière chaque phosphore. C´est le cas de Toshiba, avec son Microfilter, de Panasonic (RCTs) et de ViewSonic (SuperClear). L´idée suivie par chacun est que le filtre laissera passer dans un sens le rayon émis par le canon, mais il captera également la lumière extérieure à l´écran pour rehausser la sienne et s´appuyer dessus pour délivrer une teinte toujours pure mais plus lumineuse.

Cette technologie, moins onéreuse que les suivantes, est non seulement efficace, mais c´est une solution particulièrement adaptée en utilisation bureautique. Elle également appréciée dand le milieu du graphisme car elle apporte un meilleur respect des couleurs que la plupart des autres technologies.
Trinitron

Sony a développé dans les années 60 (1968 pour être précis) une technologie alternative connue sous le nom de Trinitron, initialement destinée aux moniteurs télé. Leur adaptation aux écrans d´ordinateurs s´est faite au début des années 80. Leur idée : plutôt que de grouper les phosphores en triangle, ils sont ici alignés par couleurs, en hauteur en lignes ininterrompues. Et les rayons ne sont plus ronds, mais droits sur les bords gauches et droits, arrondis sur le dessus et en dessous. En conséquence de quoi la grille du Shadow Mask a été remplacée par une nouvelle trouée non de points mais de bandes verticales, ininterrompues elles-aussi, à l´images des bandes de phosphore. Le masque, la partie solide à travers ne peuvent pas passer les faisceaux, étant maintenant d´une surface inférieure à celui utilisé avec la précédente technologie, les images en deviennent beaucoup plus lumineuses, plus brillantes. Maintenant, la grille, en fait composée de milliers de filaments fins, doit être maintenue fermement, d´où la présence de deux fils horizontaux tendus à l´extrême et censés amortir les chocs et les phénomènes de dilatation (infimes, mais sensibles) dus à l´échauffement des matériaux. En conséquence de quoi deux traits sombres sont visibles à l´écran sur fonds clairs. Cela pose parfois un problème à certains utilisateurs, particulièrement quand ils utilisent majoritairement des applications bureautiques à fond blanc sur leur poste. Dans la pratique et dans la majorité des cas, si vous les voyez effectivement les premiers jours, vous vous y habituez tout de même rapidement. A noter également que le nombre de fils visibles dépend de la taille de l´écran, et surtout de la taille de la grille. Vous n´en aurez qu´un pour les écrans d´une taille inférieure à 17" contre deux au dessus ou équivalent. En bref, les trois principaux avantages du Triniton sont : diminution de la dispesion calorifique, luminosité accrue à puissance égale, meilleur contraste, dalle entièrement plate.

Deux constructeurs seulement fournissent des tubes basés sur cette technologie : Sony (les moniteurs à base de ses canons se reconnaissent à leur appellation FD Trinitron) et Mitsubishi (DiamondTron, également appelé PerfectFlat chez ViewSonic). La principale différence entre eux : Sony utilise en fait trois canons à électrons pour les trois couleurs de base RVB quand Mitsubishi n´en utilise qu´un seul. Dans tous les cas, les technologies différentes se regroupent sous l´appelation Aperture Grille, moins connue mais plus générale que le fameux Trinitron, plus spécifique à Sony.

La technologie Trinitron étant tombée depuis dans le domaine public, fin 90, Sony continue depuis à se différencier des constructeurs y ayant aujourd´hui accès en développant le FD Trinitron. Il s´agit ni plus ni moins d´une simple amélioration du Trinitron, agrémenté cependant de nouvelles technologies afin, principalement, de rendre le faisceau d´électrons à la fois plus fin et plus dense (EL-Sagic). De même, ils appliquent aujourd´hui un filtre de contraste à l´écran, sous forme d´un dépôt chimique sur la dalle, afin de embellir le noir.
Slot Mask

Plus récemment encore, Nec et Panasonic ont décidé d´ouvrir une nouvelle voie, intermédiaire au Shadow Mask et à l´Aperture Grid en combinant les deux technologies. Le but : ne garder que les avantages de chacune. Ainsi, la grille résultante est-elle un hybride des deux précédente. Elle reprend l´idée des fentes verticales d´une part, et la bonne tenue du Shadow Mask d´une autre du fait de l´utilisation d´une véritable grille métallique et non de filaments. Le résultat est certes un peu moins lumineux que dans les technologies TRON, mais il est plus stable. Et il est plus brillant que les Shadow Mask. Les principaux écrans exploitant cette technologie sont signés Nec - Mitsubishi, et s´identifient par leur appellation du type ChromaClear ou Flatron (Flat Tension Mask).
Enhanced Dot Pitch, ou Masque Elliptique

C´est la dernière technologie issue des éprouvettes de nos constructeurs. Arrivée sur le marché fin 1997, et signée Hitachi, EDP reprend l´idée du Shadow Mask de placer les points sur la grille en triangle, mais s´en différencie par la forme des perforations non pas rondes mais ovales. Avantage : moins de perte de luminosité car la grille prend moins de place. Les images sont plus lumineuses.
Normes de sécurité
L´utilisation toujours plus fréquente des écrans en entreprise a amené les constructeurs à s´interroger sur leurs nuisances éventuelles, ce qui aboutit courant 1990 à l´adoption internationale de la norme MPR2 appelant à la réduction des émissions électrostatiques.

1990 : adoption d´une nouvelle norme TCO, introduite par la Confédération suédoise des employés professionnels qui aboutira à des mises à jours toujours plus complètes de sa définition initiale, TCO92, TCO95 et TCO99. Y sont recensés cette fois des règles ayant trait au confort visuel, au recyclage des pièces, à l´usage de certains composants chimiques (dont le fréon), l´obligation d´utiliser des matériaux bio-dégradable. TCO99, la dernière norme en vigueur et à laquelle se plient maintenant une majorité d´écrans, complète toutes ces directives en y ajoutant l´obligation pour les écrans d´offrir, notamment, un ajustement en température des couleurs, un taux de rafraîchissement minimum de 85 Hz (100 Hz recommandé) et de limiter le taux de réflexion à la lumière extérieure et le champ magnétique de l´écran. Mais surtout, la présence des logos TCO ´95 et TCO ´99 garantit un niveau d´uniformité à la fois du contraste et de la luminosité sur toute la surface de l´écran. Ce qui ne sera pas le cas sur un TCO ´92, comme celui de Sony, pénalisé par sa coque noire.
Procédure de Test
Afin de tester les écrans 19 pouces présents dans ce comparatif nous avons utilisé la configuration suivante :

- Processeur Intel Celeron 600
- Carte mère Abit BF6
- 128 Mo de SDRAM
- Carte Graphique Matrox G400 Dual Head
- Lecteur DVD Pioneer A03S

La procédure de test inclue les élément suivants :

1. Utilisation du logiciel CRT Test/Ntest pour les fonctions suivantes :

- Géométrie
- Pureté
- Qualité des palats/couleurs
- Moiré
- Lisibilité
- Contraste et Luminosité

2. Observation du moniteur et mesure de la fréquence maximale dans les résolutions suivantes :

- 800 x 600
- 1024 x 768
- 1280 x 960
- 1600 x 1200
- Résolution max.

3. Test de lecture de DVD Vidéo The Matrix

4. Test du blindage des écrans à l’aide d’un aimant.


Page 3 - ADI MicroScan G910

ADI MicroScan G910

ADI MicroScan G910ADI n’est pas une marque jouissant d’un immense prestige auprès des utilisateurs. Pourtant, les écrans comme le G910 démontrent que le constructeur a su faire des efforts et hisser sa gamme au niveau des exigences actuelles. Le G910 offre un tube FD Trinitron (fabriqué par Sony) et une dalle ‘’plate’’ dotée d’un pitch constant de 0.24mm. Sa bande passante de 229.5 Mhz lui permet d’atteindre une fréquence théorique de 87 Hz en 1600x1200, ce qui est plutôt honorable. Coté connexions le G910 se limite au minimum avec une entrée VGA 15 broches. Les options sont un peu au dessus de la moyenne puisqu’il offre un microphone intégré ainsi qu’un Hub USB. Notons que les écrans ADI ayant un tube Trinitron sont livrés avec Color Wizard, un logiciel qui permet de régler son écran au mieux et de créer des profils de couleur.

Le G910 propose un OSD relativement complet, même s’il n’offre pas de réglage de la pureté pas zone de l’écran. La navigation dans l’OSD n’est pas trés aisée du fait qu’il n’y a que trois boutons. Les options disponibles sont par contre assez nombreuses et on trouve notamment un réglage du moiré horizontal et vertical. Le moiré est de toute manière relativement correct et les couleurs bénéficient d’une qualité relativement égale sur toute la surface de la dalle. La lisibilité est digne d’un tube Trinitron et le respect des couleurs est plus que correct. Coté luminosité et contraste il ne se défend pas mal non plus, sans arriver toutefois au niveau du P95f de ViewSonic. Du coté des fréquences le G910 tient relativement bien ses promesses. L’écran tient les 73 Hz en 1920x1440, ce qui est un peu léger, mais atteint les 88 Hz en 1600x1200. Ce n’est certes pas la panacée mais suffit amplement pour une utilisation normale. Enfin, le test de blindage du G910 s’est révélé assez moyen et il semblerait qu’ADI ait quelques progrès a faire en la matière.



Page 4 - CTX PR960F

CTX PR960F

CTX PR960FLe PR960F de CTX est très similaire au G910 d’ADI. Il dispose d’un tube FD Trinitron et d’une dalle ‘’plate’’ dotée d’un pitch constant de 0.24mm. Coté électronique il annonce une bande passante de 232 Mhz. Son look plutôt carré et fonctionnel lui donne un aspect assez ‘’professionnel’’. Le constructeur annonce que l’écran atteint les 87 Hz en 1600x1200, ce qui représente une valeur proche du standard dans cette gamme d’écrans. Contrairement au G910 d’ADI il dispose non seulement d’un connecteur VGA 15 broches mais aussi de prises BNC (RGBHV). Il intègre également un Hub USB 2 ports. Notons enfin que le PR960F détient un record dans ce comparatif : celui du poids puisqu’il ne pèse pas moins de 31 kg.

L’OSD du PR960F est relativement standard, il comprend les options de géométrie indispensables, les options de positionnement et de taille ainsi que quelques options supplémentaires pour le moiré et la convergence. On regrette encore une fois l’absence de réglage de la pureté par zone, qui peut parfois s’avérer décisive pour parfaire l’image et en particulier l’homogénéité de la qualité d’affichage sur la surface totale de l’écran. La qualité générale est plus que correcte et le PR960F jouit d’une très bonne lisibilité et précision d’affichage, bien visible lorsque l’on affiche des textes dans une très petite police. Aucun effet de moiré particulier ne se fait ressentir et la luminosité est celle observée sur la plupart des moniteurs Trinitron. Coté fréquences le PR960F se place très légèrement au dessus du G910 d’ADI puisqu’il atteint les 74 Hz en 1920x1440 et les 89 Hz en 1600x1200. Enfin, le test de blindage s’est révélé assez positif pour le PR960F.



Page 5 - Hitachi CM772

Hitachi CM772

Le CM772 d’Hitachi intègre un tube qui utilise la technologie EDP, pour Enhanced Dot Pitch, ou masque elliptique. Cette technologie s’inspire du Shadow Mask mais diverge de celui-ci sur différents points. Notamment sur le fait qu’elle permet un pitch (ou pas de masque) horizontal beaucoup plus fin qu’avec un shadow mask traditionnel. Ainsi le tube du CM772 offre un pitch réel de 0.21 mm mais Hitachi indique préférer annoncer une valeur de 0.22 mm en utilisant la calcul effectué sur les tubes Aperture Grill (mesure à la grille), afin, selon eux, de faciliter la comparaison par les utilisateurs. Toujours d’après Hitachi, l’EDP permet d’améliorer la convergence et la pureté des couleurs ainsi que la lisibilité. La bande passante de 230 MHz représente est proche de la valeur moyenne observée sur les moniteur 19 pouces, ni plus ni moins. Du coté des connexions et des options le CM772 se résume au strict minimum avec une entrée 15 broches classique et aucun hub USB ni fonction ‘’multimédia’’. On notera tout de même la fonction DMS qui éclaircit l’image d’une manière un peu similaire au Fine Picture Mode du Diamond Pro 920.

L’OSD du CM772 est assez classique et se manipule grâce à quatre boutons qui permettent la navigation entres les différentes options proposées. On trouve parmi celles-ci le réglage de la géométrie, de calorimétrie ou de luminosité et de contraste. On trouve également le réglage du moiré horizontal et vertical mais pas celui de la pureté. Du coté de la qualité de l’image, le CM772 renvoie un petit peu au LG915FTPlus car on y retrouve beaucoup d’avantages offert à la fois par les tubes shadow mask et par les tubes aperture grill. Ainsi, le tube parait parfaitement plat et offre une lisibilité des petits caractères excellente. Un léger moiré apparaît dans certains cas mais les réglage permettent de s’en débarrasser sans trop de problème. Les couleurs sont chaudes et relativement fidèles et la convergence est plus que correcte sans qu’aucun réglage ne soit nécessaire. Coté fréquences le CM772 tient bien la route avec 76 Hz en 1920*1440, 92 Hz en 1600 x 1200 et 114 Hz en 1280 x 960. Le blindage de l’écran est pour sa part un peu faible et le test de l’aimant s’est révélé légèrement en dessous de la moyenne pour le CM772.



Page 6 - Iiyama S900MT

Iiyama S900MT

Iiyama S900MTLe S900MT n’est pas le fer de lance de ce que Iiyama présente à la concurrence sur le marché des 19’’ pouces. Le S900MT fait partie de la gamme Venture, soit l’entrée de gamme de la marque. Il intègre donc un tube Shadow Mask, plus économique mais aussi beaucoup moins performant que le Trinitron sur un certain nombre de points. Son électronique n’est pas très puissante ni riche en bande passante puisqu’on atteint les 200 MHz dans ce domaine. Le constructeur annonce d’ailleurs que l’écran atteint les 76 Hz maximum en 1600x1200, ce qui est franchement peu. Dans le S900MT tout est à l’économie puisqu’il n’intègre pas de connecteurs BNC ni de Hub USB, comme c’est le cas sur la plupart des écrans. On l’aura compris, le principal et unique avantage de cet écran est bien sur son prix très bas, aux alentours des 2800 Frs.

Pour ce prix là vous disposez d’un OSD dépouillé et pauvre en options de réglage. On y trouve toutes les options de positionnement et de géométrie nécessaires ainsi que quelques options supplémentaires. N’espérez donc pas palier aux faiblesses techniques de l’écran en peaufinant une multitude de réglages. Le S900MT est doté de 4 boutons, un Menu, gauche, droite et Exit. La qualité d’affichage générale est proportionnelle au prix de l’écran, c’est à dire plutôt basse, voir médiocre sur certains points. La qualité d’affichage n’est pas du tout homogène et les coins n’ont hélas pas le même degré de précision et de finesse que le centre de l’écran. La luminosité est assez moyenne et des effets de moiré sont assez flagrants dans certaines conditions. On ajoutera tout de même à sa décharge une lisibilité des petits caractères correcte ainsi qu’un bon respect des couleurs. L’assez faible électronique qui équipe le S900MT lui donne évidemment peu de marge pour monter en fréquence dans les hautes résolutions. On atteint en effet les 63 Hz max en 1920x1440, ce qui est inexploitable, et les 76 Hz en 1600x1200, ce qui est à la limite de l’acceptable. La stabilité et la qualité de l’image s’en ressent bien évidemment et il est plutôt conseillé d’utiliser cet écran dans des résolutions inférieures à 1280x1024. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, le blindage du S900MT est assez pauvre et il résiste mal à l’assaut de nos tests.



Page 7 - Iiyama A902MT

Iiyama A902MT

Si le S900MT n’est pas franchement le rêve de tout utilisateur (sauf pour son prix), le A902MT (également appelé Vision Master Pro 451) risque d’en séduire plus d’un. Il est doté d’un tube DiamondTron, soit ce qui se fait, à mon goût, de mieux en la matière. Sa dalle plate offre un pitch variable de 0.25 (au centre) à 0.27 mm (sur les bords), ce qui permet un meilleure homogénéité de la qualité d’image sur la surface totale de l’écran sur les DiamondTron de 1ère génération. Son électronique est également de bonne qualité puisqu’il supporte une bande passante max de 300 MHz. Il supporte d’ailleurs une fréquence théorique de 77 Hz en 1920x1440, ce qui est assez haut. Notons aussi qu’il intègre non seulement des connecteurs BNC en entrée mais également deux ports 15 broches, ce qui permet de le partager en alternance entre deux écrans sans avoir besoin d’un répartiteur de signal. Il est doté d’une base multimédia intégrant une hub USB 4 ports ainsi que deux petits hauts-parleurs de 1 watts chacun, un peu comme sur certains portables.

L’OSD du A902MT est une version évoluée de celui que l’on pouvait sur les anciens 17 et 19 pouces de la marque. Les trois boutons habituels ont été remplacés par un bouton menu et un pad directionnel qui permet une meilleur navigation dans les menus. Tous les réglages nécessaires sont présents, y compris celui de la pureté par zone d’écran. On peut ainsi jouer sur une multitude de paramètres pour optimiser la qualité d’affichage selon la résolution et le taux de rafraîchissement voulu. La qualité d’affichage en général est plutôt excellente, même si il faut passer un certain temps sur les réglages avant d’obtenir quelque chose de satisfaisant. La lisibilité est exemplaire et après quelques peaufinages, les aplats sont exempts de défauts. Les deux entrées vidéo, facilement permutables via un troisième bouton en façade, fonctionnent parfaitement et il est possible de partager sans problème le A902MT entre deux PC. A moins d’être vraiment négligeant avec ses oreilles je ne conseille par contre pas l’utilisation des hauts parleurs, vraiment de piètre qualité, mais ce n’est de toute manière pas là dessus que nous jugerons cet écran. Avec son tube DiamondTron et son électronique soignée, le A902MT tient les 78 Hz en 1920x1440 et les 96 Hz en 1600x1200, ce qui est excellent et au dessus des standards exigés. On remarquera toutefois que si les taux de rafraîchissement atteints sont très hauts, il apparaît quelques déformations géométriques dés que l’on atteint les 1600x1200. Ceux-ci sont en partie rattrapables grâce aux réglages mais mérite d’être signalé. Il semble en effet que pour atteindre de telles fréquences Iiyama ait fait quelques concessions sur l’homogénéité tube/électronique. Enfin, les écrans Iiyama n’étant pas réputés pour leur blindage, nous n’avons pas manqué de tester celui du A902MT, et le résultat est assez positif, sans pour autant être parfait. On voit au moins qu’Iiyama a fait quelques progrès de ce coté la.



Page 8 - LG 915FTPlus

LG 915FTPlus

LG 915FTPlusLes écrans LG ont connu un regain de présence ces derniers temps grâce à des offres assez attirantes et surtout très compétitives sur le marché des 17 pouces. Loin d’être un moniteur d’entrée de gamme, le 915FTPlus est le seul écran de ce comparatif à avoir une dalle vraiment plate et qui est proposé à moins de 4000 Frs. Il offre une dalle de 18’’ apparents intégrant la technologie Flatron. Celle-ci est un hybride entre le Trinitron et le Shadow Mask et tente de rassembler leurs avantages sans les inconvénients. La technologie Tension Flat Mask utilisée obtient un pitch assez petit de 0.24 mm sur tout la surface de l’écran et réduit le taux de transmission de la lumière. En plus de son écran Flatron, le 915FTPlus dispose d’un connecteur 15 broches, de 5 connecteurs BNC ainsi que d’un Hub USB. Il affiche une résolution maximale théorique de 1880x1440 à 72 Hz.

Lorsque l’on manipule l’OSD du 915FTPlus, ce qui frappe le plus n’est pas la qualité de l’OSD en lui même mais la précision et la finesse des 4 boutons qui servent à le manipuler, il suffit en en effet de les effleurer pour les actionner. Ceci dit, l’OSD est lui aussi soigné et agréable à utiliser. Il utilise un système de menus très bien pensé et intègre tous les réglages possibles et imaginables, y compris celui de la pureté par zone d’écran. La qualité d’affichage est du même acabit et l’écran ne souffre d’aucun défaut notable. La lisibilité est excellente, le moiré absent après quelques réglages d’usages et les couleurs sont chaudes et globalement fidèles. Un des avantages les plus notables est la qualité du noir à l’écran, nettement au dessus de la concurrence. On notera aussi que la technologie Flatron permet de ne pas avoir les deux lignes horizontales que l’on retrouve sur les écrans Trinitron et dérivés. Ceux qui se sont toujours abstenus d’acheter un écran Trintitron à cause de ces lignes pourront se rabattre sans hésitation sur un écran Flatron tel que le 915FTPlus. Du coté des fréquences l’écran tient les 74 Hz en 1920x1440 et les 89 Hz en 1600x1200, ce qui est plus qu’honorable. Le prix légèrement inférieur aux moniteurs de sa gamme et la qualité de cet écran en font réellement une offre de choix pour les utilisateurs rebutés par le Trinitron ou non. Enfin, le rituel test du blindage s’est révélé plutôt favorable au LG915Plus.



Page 9 - Mitsubishi Diamond Pro 920

Mitsubishi Diamond Pro 920

Mistsubishi Diamond Pro 920Mitsubishi jouit d’une assez bonne réputation en matière d’écran CRT et ce n’est pas les utilisateurs du Diamond Pro 720 qui me contrediront. Le Diamond Pro 920, son alter ego 19 pouces, est de la même veine, aussi bien dans ses caractéristiques que dans ses performances. Il dispose en plus d’un revêtement anti-reflet OptiClear qui permet une meilleure absorption de la lumière. Il dispose d’un pitch constant de 0.24 mm et d’une bande passante maximale de 240 MHz. Sa résolution maximale telle qu’annoncée par le constructeur est 1920x1440 à 72 Hz. Il possède à la fois un connecteur 15 broches classique et 5 connecteurs BNC. Il de dispose par contre d’aucune fioriture, ni Hub USB ni enceintes multimédia. Du coté des petits plus, le 920 Pro intègre une fonction activable par un bouton qui se nomme Fine Picture Mode. Ce mode permet d’améliorer la précision et la lisibilité et s’avère plus ou moins utile selon les utilisations.

L’OSD du Diamond Pro 920 présente une interface assez brouillon mais suffisamment simple à utiliser. Tous les réglages indispensables sont présents, des options de géométrie à la pureté par zone d’écran en passant par la calorimétrie. Comme sur tout tube DiamondTron, la qualité d’affichage est exemplaire et la dalle plate ne souffre d’aucun défaut particulier. La lisibilité est excellente, la stabilité est parfaite et les couleurs sont plutôt bien respectées. La qualité d’affichage est bien homogène sur la totalité de l’écran et la luminosité est de même facture que le reste, à savoir très bonne. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Diamond Pro 920 ne ‘’monte’’ pas très haut en fréquence et s’essouffle vite face à des écrans comme le A902MT d’Iiyama, pourtant basé des tubes proches au niveau technologique. Il atteint en effet les 73 Hz en 1920x1440 et les 87 Hz en 1600x1200. Ce n’est évidemment pas catastrophique et même plutôt au dessus de la moyenne mais on attendait un peu mieux de la part de Mitsubishi. Bien sur, on ne juge pas seulement un écran à son taux de rafraîchissement et les qualités intrinsèques du Diamond Pro 920 rattrapent largement cette petite faiblesse. De plus, vu les problèmes de géométrie rencontrés avec le A902MT, il est fort probable que Mitsubishi se soit ‘’contenté’’ d’appliquer à son écran une électronique conforme au tube, ce que n’a peut être pas fait Iiyama. Enfin, nous avons réalisé un test de blindage qui s’est révélé très positif pour le 920Pro.



Page 10 - NEC FE950+

NEC FE950+

Le FE950+ de NEC est doté d’un tube DiamondTron NF, comme le Diamond Pro 920 de Mistubishi. On peut donc, à ce titre, espérer de sa part des performances excellentes. La dalle du FE950+ dispose d’un revêtement anti-reflet OptiClear qui permet une meilleure absorption de la lumière et offre un pitch variable de 0.25 à 0.27 mm. Sa bande passante est de 270 MHz avec une résolution maximale annoncée de 1792x1344 à 68 Hz. On retrouve, comme sur tous les écrans aperture grill, les deux lignes horizontales typiques qui permettent de maintenir la grille. Du coté des options le FE950+ se résume au strict minimum puisqu’on ne trouve ni hub USB ni fonction multimédia. Il ne possède qu’un type de connexion, à savoir une entrée 15 broches.

L’OSD du FE950+ est un modèle du genre, autant par sa richesse que par sa simplicité d’utilisation. Il est en effet très bien réalisé et dispose de toutes les options dignes d’un écran haut de gamme. On retrouve un panel complet de réglages de la géométrie et des couleurs, de la pureté par zone d’écran, du moiré et de la convergence verticale et horizontale. La lisibilité est excellente, la stabilité est parfaite et les couleurs sont plutôt bien respectées. La qualité d’affichage est bien homogène sur la totalité de l’écran et la luminosité est parfaite. Du coté des fréquences atteignables, on observe par contre les même performances que chez le Sony A420. Ainsi, on arrive à 95 Hz en 1280*960 et 77 Hz en 1600x1200, ce qui est assez bas par rapport aux autres écrans testés tout en restant suffisant pour la plupart des utilisateurs. C´est dommage car sans cela cet écran aurait pu terminer dans le groupe de tête ! Pour terminer, le FE950+ a très bien supporté les tests de blindage, ce qui est tout à son avantage.



Page 11 - Philips 109B

Philips 109B

Philips 109BLe 109B de Philips surprend par sa forme assez originale et très découpée. Il s’agit d’un écran principalement destiné à la bureautique et il intègre pour cela un tube Shadow Mask Real Flat. Le pitch est de 0.25 mm et la bande passante maximale de l’écran est de 234 MHz. Ce qui lui permet d’atteindre d’après les constructeur une résolution maximale de 1920x1440 en 60 Hz, ce qui est assez faible. Coté connexion il se limite au minimum et même moins puisqu’il ne possède pas de connecteur 15 broches mais un câble directement connecté à l’écran, ce qui n’est pas très pratique. En effet, il est plutôt stupide d’avoir à renvoyer un écran 19 pouces en SAV parce qu’une des broches de la prise s’est brisée... Enfin, le 109B est un écran compatible Light Frame. Il s’agit d’une technologie qui permet d’augmenter la luminosité d’une zone particulière de l’écran que l’on peut définir avec la souris par exemple. D’après Philips cette option est très pratique pour regarder les films ou les images mais j’avoue que je n’ai pas vraiment été convaincu.

L’OSD du 109B est relativement bien fait et présente une interface claire. Les options de réglages disponible sont toutefois assez pauvres et il manque quelques fonctions indispensables telles que le réglage du moiré par zone, de la pureté ainsi que quelques modificateurs de géométrie. Ajouté à cela, la qualité d’affichage de l’écran est plutôt médiocre, voir carrément mauvaise. Il persiste à l’écran des taches légèrement grisées d’origine inconnue, un effet de moiré important et assez gênant, et une lisibilité discutable. Cette observation ayant été vérifiée sur deux écrans différents, nous avons contacté Philips afin d’obtenir quelques explications. La réponse des techniciens, pas démontés, a été pour le moins surprenante, ceux ci nous ont expliqués que le 109B est optimisé pour fonctionner en 1024x768 et qu’il est donc normal qu’il donne de mauvais résultats dans une résolution supérieure ! Non seulement il est absurde qu’un 19 pouces soit optimisé pour une résolution aussi basse mais de plus nos tests en 1024x768 n’ont pas révélé d’amélioration substantielle. Pour couronner le tout, il est indiqué sur la documentation du 109B que la résolution recommandée est 1280x1024 à 91 Hz, ce qui est un poil plus logique. Enfin, pour couronner le tout le blindage du 109B est un des moins bons des écrans de ce comparatif.



Page 12 - Sony A420

Sony A420

Sony A420L’A420 de Sony est un écran qui séduira avant tout par son look. Il se distingue en effet de la concurrence par un aspect très soigné et une robe gris métallisée du plus bel effet. En fait, il ressemble à certains téléviseurs haut de gamme et pourra à ce titre avoir sa place dans un salon ou une chambre sans le/la dépareiller. Il est d’ailleurs fort probable que les acquéreurs de l’A420 passeront, pour la plupart d’entres eux, outre les caractéristiques et performances techniques de l’écran et se laisseront séduire par son design. Cela n’empêche pas l’A420 d’afficher une belle dalle plate sous laquelle se cache un tube FD Trinitron dotée d’un pitch variable de 0.24 à 0.25 mm. Il dispose en outre d’un connecteur 15 broches et d’un Hub USB 4 ports. Notons également que l’A420 est certifié "seulement" TCO 92 et non pas 99 non pas par non respect des normes mais parce qu’il n’a tout simplement passé que le banc d’essai TCO92.

L’OSD de l’A420 de Sony est bien soigné, clair, et simple d’utilisation. Il intègre la majorité des réglages nécessaires comme la géométrie, le positionnement ou la valeur calorifique mais ne comporte pas d’options pour la convergence ou la pureté. Cela est assez dommageable mais l’écran possède tout de même une bonne qualité en standard et son image est plutôt de bonne facture. La lisibilité est correcte, les contours précis et les couleurs plutôt bien respectées. Le moiré est relativement absent et luminosité et le contraste ne font pas défaut. Pour se détacher du point de vue technique, on notera aussi que pour la visualisation d’image ou de vidéo est bien mieux rendue sur l’A420 grâce à son contour sombre. Du point de vue des taux de rafraîchissement atteints l’A420 se situe plutôt dans le bas du tableau avec 64 Hz en 1920x1440 et 77 Hz en 1600x1200. Pour terminer, le blindage de l’écran s’est révélé plutôt moyen lors des tests.



Page 13 - ViewSonic P95f

ViewSonic P95f

ViewSonic P95fSi ViewSonic n’est pas très présent sur le marche grand public français, pourtant, il s’agit d’un acteur majeur du marché professionnel et du préféré du grand public outre atlantique. Le P95f fait partie de la gamme dite ‘’professionnelle’’ de ViewSonic et propose à ce titre des caractéristiques techniques très poussées ainsi qu’un look plutôt classique mais assez soigné et agréable, peut être du au sempiternel trio de perroquets colorés qui orne le coin supérieur gauche de l’écran. Il intègre un tube PerfectFlat (dérivé du Trinitron) doté d’un pitch variable de 0.25 à 0.27 mm. Sa bande passante max. est plutôt musclée avec 300 Mhz et une résolution maximale supportée de 1920x1440 à 77 Hz. Il dispose de deux types de connecteurs : soit 5xBNC soit un connecteur standard 15 broches.

L’OSD du P95F est très simple d’accès et d’utilisation. Quatre boutons aident à la navigation et à la validation des changements. Les options proposées sont nombreuses et il n’y a aucun paramètre qui ne puisse être réglé et corrigé. Les options de géométrie au complet et de la pureté par zone d’écran sont bien entendu au rendez vous. Lorsque l’on teste le P95f sous toutes les résolutions standards, il est frappant de remarquer que la géométrie de l’affichage ne bouge pas d’un iota de 640x480 à 1920x1440. Aucune déformation ne se fait en effet ressentir, comme c’est le cas avec le A902MT d’Iiyama. Cela démontre la qualité de l’écran et de son électronique qui permettent un affichage optimal dans les plus hautes résolutions. De plus, les fréquences atteintes par le P95f sont excellentes puisqu‘il tient les 79 Hz en 1920x1440 et 95 Hz en 1600x1200, ce qui est tout bonnement excellent. La qualité de l’image en général est également irréprochable et on ne remarque aucun défaut notable. Pas de moiré, une convergence excellente par défaut, des couleurs fidèles, une très bonne lisibilité des aplat de bonne facture et totalement homogène sur l’entière surface de l’écran. Ajoutez à cela une très bonne luminosité et un blindage au dessus de la moyenne et vous obtenez un moniteur parfait à un prix raisonnable.



Page 14 - Conclusion

Fréquences

Ce tableau rassemble les résultats obtenus pour le taux de rafraîchissement maximum dans 5 résolutions différentes avec une profondeur de couleur de 16 bits. Ces test ont été effectué avec une carte graphique G400 Dual Head de Matrox. On voit clairement que les deux gagnants de ce tableau sont le A902MT d’Iiyama et le P95f de ViewSonic.
Pour Conclure ...

Il ressort de ce comparatif deux vainqueurs incontestables et dont les qualités sont en quelques sortes complémentaires. Le premier est bien sur le P95f de ViewSonic qui démontre que la marque gagnerait à être mieux connue du grand public ou du moins des utilisateurs exigeants et soucieux de leur confort visuel. Il possède une dalle parfaitement plate et une qualité d’affichage supérieure, et ce dans les résolutions les plus hautes. Mais pour ceux qui hésiterait à passer la barre des 4000 Frs ou qui sont tout simplement allergiques aux lignes horizontales des écrans Trinitron il existe également le 915FTPlus de LG, qui est une véritable surprise. Son écran Flatron se révèle plus que correct et offre une qualité d’affichage exemplaire. Son électronique est d’ailleurs de bonne qualité et en adéquation avec le tube. Voici dont une bonne alternative aux écrans Trinitron, d’autant plus que le 915FTPlus est proposé à un prix très raisonnable. Dans la même veine, le CM772 d’Hitachi est une option envisageable même si il révèle quelques faiblesses.

Viennent ensuite plusieurs challengers, à commencer par le Diamond Pro 920 de Mitsubishi qui ne figure pas parmi les tous premiers du fait de son prix un peu trop élevé par rapport à la moyenne. Il présente toutes les qualités requises pour être un écran 19 pouces parfait et il ne lui manque que quelques centaines de francs de moins pour grimper sur le podium. On trouve ensuite l’A902MT d’Iiyama, très performant, offrant une bonne qualité d’image et un design sympathique. On regrette juste que le constructeur ait préféré booster un peu trop les performances brutes au grand désavantage du respect de la géométrie. De même, le NEC FE950+ aurait pu finir mieux placé si NEC n´avait pas fait de trop grosses concessions au niveau des fréquences. On décernera enfin une petite mention spéciale pour l’A420 de Sony. Il ne présente pas de performances techniques et qualitatives hors du commun mais se distingue par son design attrayant qui pourra faire pencher la balance en sa faveur selon les exigences des utilisateurs.


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