Comparatif : Les imprimantes laser personnelles DiversImprimantes Publié le Jeudi 12 Juillet 2001 par Vincent Alzieu URL: /articles/277-1/comparatif-imprimantes-laser-personnelles.html Page 1 - Introduction Les moins volumineuses sont désormais de la taille d´une imprimante jet d´encre et elles coûtent, pour certaines, moins de 3 000 Francs. C´est le cas du moins pour neuf des dix imprimantes que nous avons testées. Trois d´entre elles, celles de Brother, Canon et Oki, sont même passées sous la barre des 2 000 francs. Petites, bon marché, rapides, à utiliser aussi bien au bureau ou à la maison, ce sont les imprimantes laser personnelles. ... plus économiques que les jet d´encre au bout de 1 500 pages 8 constructeurs, 10 imprimantes dont les prix s´étalent de 1 790 F à 3 490 F, ont bien voulu se prêter à notre comparatif.
A l´arrivée, nous avons été très agréablement surpris : la technologie laser est aujourd´hui devenue une véritable alternative aux imprimantes jet d´encre, très coûteuses à l´utilisation. Et il s´avère bien que, malgré un prix encore un peu supérieur à l´acquisition, les imprimantes laser se révèlent à l´usage plus économiques que les imprimantes jet d´encre polyvalentes grâce à leur coût d´impression autour de 20 centimes par page. Pour être plus précis, une imprimante laser, moyenne (2 500 francs, 20 centimes la page), est plus économique qu´une imprimante jet d´encre, moyenne (1 400 francs, 1 F la page), au bout d´environ 1 500 pages. Passé la troisième ramette de papier, ça y est, vous pouvez en être sur : vous faites des économies !
Même remarque en ce qui concerne l´autonomie des toners. La plupart affirment assurer l´impression de plus de 5 000 pages avec un seul toner. Certes, le taux de remplissage de leur tests est de 5 %, alors que les nôtres ont été effectués à 10 %. Mais force est de constater que l´imprimante de Samsung, quand bien même nos tests auraient été effectués à 5 % de remplissage, n´aurait atteint que 3 400 pages. Page 2 - Résumé des caractéristiques
![]() Relativement homogènes, toutes revendiquent des vitesses d´impression supérieures ou égales à 8 pages par minutes et toutes s´affichent en dessous des 3 000 F. Elles sont destinées à imprimer des travaux bureautiques tels que des courriers, des mémoires, rapports, devis, etc. En revanche, l´absence de couleur, comparativement aux imprimantes jet d´encre, limite leur intérêt quand des documents présentent des images et rendent les pages imprimées difficilement exploitables en diffusion, qu´il s´agisse de pages web ou de communiqués. Leurs résolutions, 600 ppp (points par pouce ou dpi pour "dot per inch") sauf pour l´EPL 5800 qui monte en standard à 1 200 ppp, offrent dans l´ensemble des qualités d´impression irréprochable pour les textes, mais seulement satisfaisantes, voire décevantes, pour les graphiques et les photos. Autre petite déception : elles sont dans l´ensemble plus bruyantes que les imprimantes jet d´encre. Connectique : cinq d´entre elles proposent au choix une liaison USB ou une liaison parallèle (Epson x2, Lexmark, Tally, Samsung). Remarquons au passage que parmi les huit constructeurs cités, quatre d´entre eux étaient déjà présent lors de notre comparatif d´imprimantes jet d´encre .
Grossièrement d´abord : les imprimantes GDI sont exclusivement destinées aux PC sous Windows. Les imprimantes PCL non. Elles peuvent être utilisées avec d´autres OS (Unix, Linux, ... mais pas MacOS). Pour rappel, le pilote, ce programme qui permet à vos applications logicielles d´accéder aux fonctions de votre périphérique, a pour mission d´envoyer une description de la page (ex : une droite entre deux points donnés à l´imprimante) à l´imprimante qui retranscrira l´information sur le papier. Le mode d´émulation correspond au format choisi par le constructeur pour l´envoi des informations du PC vers son périphérique. Les imprimantes les plus économiques fonctionnent avec des langages de type GDI (Graphic Device Interface). Le pilote se charge de convertir totalement et automatiquement le fichier à imprimer en mode point par point (raster). Un fichier temporaire est dans un premier temps créé sur le disque dur puis envoyé vers l´imprimante. Inconvénient : la quantité de données envoyées est importante, d´où des impressions tardives et lentes. WPS (Windows Printing System) fut l´une des premières variantes de ce langage, elle est signée Microsoft.Le texte est traité en temps réel et envoyé à l´imprimante. En revanche, les graphiques et les photographies sont toujours stockées temporairement sur le disque dur. Néanmoins, l´impression s´en trouve un peu plus rapide et le disque dur moins sollicité. C´est généralement ce mode, plus ou moins adapté, qu´utilisent les imprimantes aujourd´hui quand elles disent travailler en mode GDI. A noter que l´ajout d´un processeur et de mémoire à l´imprimante, qui n´en a en principe pas besoin puisque l´information est censée lui arriver en temps réel, permet généralement d´obtenir de meilleurs traitements des données reçues. Il faut à ce moment savoir bien doser car qui dit processeur et mémoire dit également surcoût. Très répandu, le Postscript (signé Adobe) date de 1984 et il est réputé pour privilégier la qualité d´impression sur la rapidité et pour sa portabilité vers d´autres systèmes d´exploitation que Windows, et plus particulièrement MacOS. Il est qualifié d´universel. Les caractères y sont décrits par des courbes de Bézier. Il en existe maintenant plusieurs versions (appelées « niveaux », PS 1, PS 2, etc.). PCL (Printer Control Langage) : aujourd´hui dans sa version 6, le mode PCL a été développé par HP. Devenu particulièrement intéressant depuis la version 5e qui autorisait l´impression en 600 ppp, le pilote est chargé de compacter en local les informations destinées à l´imprimante avant de les envoyer. D´où une quantité d´information circulant entre le PC et l´imprimante bien moindre que dans le cas d´une émulation GDI. En revanche, il s´agit pour l´imprimante de décompacter l´information reçue avant de la traiter. D´où la présence indispensable d´un processeur et de mémoire sur ce type de périphérique. Logiquement, plus la cadence du processeur sera grande, plus l´information sera décodée et traitée rapidement. Et donc plus la rapides seront les impressions (à condition toutefois que la mécanique suive). La version 6 a apporté la possibilité de traiter jusqu´à 256 niveaux de gris dans les graphiques et se révèle d´une rapidité proche de celle du Postscript. Une couche appelée PJC (Print Job Language) peut venir s´ajouter sur le PCL depuis la version 5e : elle présente l´avantage d´offrir une commutation automatique entre les modes PCL et Postscript suivant le type de document à imprimer. Page 3 - Les tests
L´idée est simple : leur faire imprimer des pages avec un taux de remplissage de 10 % jusqu´à ce que mort du tonner s´en suive. Pourquoi 10 % quand les constructeurs donnent des chiffres basés sur un taux à 5 % ? Un petit calcul made in HardWare.fr s´impose. D´après nos calculs, une page de texte normale présente un taux de remplissage moyen d´environ 8%. Une page web = 17 %, toujours en moyenne. Et nous sommes partis du principe qu´en utilisation quotidienne il se faisait de l´ordre de trois fois plus d´impressions de documents de textes que de documents illustrés. 0.75 x 8 + 0.25 * 17 = environ 10 %. Une chose à toujours garder en mémoire avec les imprimantes laser : "quand y´en a plus, y´en a encore". En clair, quand les impressions blanchissent, que des défauts font leur apparition sur les feuilles, qu´un message d´erreur parait : sortez le toner, secouez le de toutes de vos forces pendant cinq minutes et il repartira pour une seconde jeunesse, généralement pour 100 à 400 pages de plus.
Le test est effectué deux fois pour plus de sécurité. Il l´est aussi en qualité brouillon avec l´option d´économie de toner activée quand elle est disponible, ainsi qu´en résolution maximale. La note de "qualité texte" est la moyenne de celles obtenues en modes standard et maximum.
La note de "qualité web" est la moyenne de celles obtenues en modes standard et maximum. Ce test d´une page est chronométré et nous donne le temps nécessaire à la sortie d´une seule et unique page.
La note de qualité est la moyenne de celles obtenues dans ces deux définitions. Le test est chronométré, en qualité standard seulement.
Cf les détails du test et des reproductions des détails des impressions dans les pages suivantes.
La note de "qualité photo" est la moyenne de celles obtenues aux tests de qualités photo et de teintes (couleur + noir et blanc). Page 4 - Brother HL 1030 HL 1030 de Brother
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Alors, certes, elle ne fonctionne que sous Windows et sa résolution n´est que de 600 dpi. Certes, nous n´avons pas du tout obtenu les 10 pages par minutes revendiquées et elle doit se contenter de 7 ppm. Mais cette cadence de 7 ppm est suffisamment importante pour offrir un bon confort d´utilisation au domicile. Ajoutez à cela son bac d´entrée papier qui accueille 250 pages pour vous éviter d´avoir à le recharger trop souvent et son petit coût à la page de 23 centimes : la HL 1030 présente selon nous un excellent rapport qualité prix ! Un pilote plaisant Pour l´instant nous n´avons pas établi de critères ni de note d´ergonomie. Dommage pour elle car sa note globale en aurait été encore améliorée. Quand certaines des imprimantes testées m´ont fait passer de mauvais moments (plantages, bourrages papier, etc.), travailler avec celle-ci fut un vrai bonheur. L´installation, montre en main, ne prend pas plus de 30 secondes et le pilote, très intuitif, propose des options si ce n´est pratiques au moins amusantes. Comme la fonction d´impression en filigrane, soit en arrière fond de la page en grisé, d´un message libre du type "confidentiel", "brouillon", etc. Ce n´est certes pas la seule, mais la présence de ces fonctions sur un modèle aussi économique est appréciable. De même, plutôt que de vous imposer d´aller dans les onglets du pilote régler tous les détails, une fenêtre volante vous propose des impression multipages de type posters ou vignettes. Enfin, quand la plupart des imprimantes se contentent de bloquer et de faire clignoter une diode "erreur" en cas de bourrage papier, de fin de vie du toner, de problème quelconque, celle-ci établit un véritable dialogue avec vous et se permet même de prendre des initiatives quand elle estime l´impression trop lourde rapport à la mémoire installée et à la taille du fichier qui lui est envoyé : La photo était trop grosse, la résolution demandée était à son maximum, l´imprimante a baissé d´office la résolution du tirage. Impossible également de rater le toner vide : A noter que si l´imprimante travaille en mode GDI, Brother n´en a pas moins décidé de l´équiper d´un processeur et de 2 Mo de mémoire. Elle est donc utilisable sur tous les PC... sous Windows. ![]() Page 5 - Canon LBP-800
Mais malgré une note finale qui la classe parmi les meilleures de notre classement, un point pêche : la qualité des impressions. Il n´y a rien à redire du côté des impressions courantes, elle s´en sort aussi bien que ses concurrentes. En revanche, la bât blesse quand les impressions comportent des photos. D´où une note globale de qualité de seulement 6,8, la plus mauvaise de toutes (exceptée celle obtenue par l´Okipage 8w lite).
Le fait que malgré ce handicap elle arrive première de notre classement se justifie par son coût bas, tant à l´achat qu´à l´utilisation à long terme, et par sa rapidité : même si certaines de ses concurrentes se veulent plus rapides avec des vitesses annoncées de 10 ppm contre 8 ppm ici, elle s´est révélée être l´une des plus rapides sur l´ensemble des tests de rapidité. Elle imprime donc vite, pas cher, mais hélas pas très bien. Elle s´est d´ailleurs particulièrement loupée lors du test d´impression d´une photo : les dégradés sont remplacés par des plaques de couleurs uniformes et la trame est très, très visible. Elle s´en est tirée sur ce test avec un maigre 4 / 10. Le pilote de la LBP-800 fournit également une information très utile lors des impressions de gros volume : une estimation du temps restant. Et l´estimation est juste. PS : Pour info, toutes les imprimantes HP laser utilisent des mécaniques Canon. ![]() Page 6 - Epson EPL-5700L et EPL 5800
Les différences principales : 700 francs d´écart, 2 ppm (8 pour la 5700, 10 pour la 5800), une émulation de type WPS d´un côté contre du PCL 6 de l´autre et des résolutions de travail différentes. L´EPL 5700L et l´EPL 5800 se sont révélées relativement coûteuses à l´utilisation : le prix par page est pour toutes deux supérieur à 30 centimes. La 5800 se distingue cependant à la fois de sa "sœur" et de ses concurrentes par sa résolution, la meilleure de toutes : 1 200 dpi. Cette différence s´est ressentie lors des tests : l´EPL 5800 est tout simplement la meilleure imprimante, de notre comparatif, en terme de qualité. Le pilote Le pilote est l´un de des plus complets car, comme celui de la Canon, il vient vous indiquer les erreurs quand elles interviennent et surtout la taux d´usure du toner et du photoconducteur (tambour). La capture mérite d´être commentée : · Il est clairement indiqué qu´un bourrage papier vient d´avoir lieu. Malheur à vous quand il arrive. Retirer le papier est ici un travail périlleux car il est fort bien coincé. Et il vous faudra déployer des trésors d´imagination pour en venir à bout. Commencez par retirer le toner et le photoconducteur. Il faut ensuite parfois sortir la feuille par au dessus, parfois par en dessous, souvent les deux. C´est à dire qu´il vous faudra parfois en venir à déchirer la page coincée dans l´imprimante. Gare à la déchirure, si elle n´est pas propre, de petits bouts, très difficilement accessibles, viendront se loger dans la mécanique de l´imprimante et vous feront enchaîner les bourrages jusqu´à plus soif.· Comme vous l´avez remarqué également, la fenêtre nous indique la durée de vie restante du toner ET du photoconducteur (=tambour). Car si sur les autres imprimantes il suffit de changer le toner pour bénéficier également d´un tambour neuf, les deux pièces ne font généralement plus qu´une, ce n´est pas le cas ici. Ce qui implique de gérer deux consommables au lieu d´un seul.Laquelle choisir ? Si vous n´imprimez que du texte, optez pour l´EPL 5700L. Quoique dans ce cas là vous auriez peut-être intérêt à regarder ce que fait la concurrence pour le même prix. Mais bon, mettons que votre revendeur ne fasse que des imprimantes Epson... Un point intéressant : Epson a donc fait sur son EPL 5700L un choix différent de celui de Canon. Bien qu´étant également un modèle de type GDI, soit sur lequel les informations arrivent déjà décompactées en provenance du PC, l´EPL 5700L se trouve dotée d´un processeur censé soutenir l´interprétation du flot d´information ainsi que de 2 Mo de mémoire. Pour rappel : la LBP-800 s´en trouve dépourvue et se retrouve avec tout juste 512 Ko de mémoire cache, plus rapide. Le choix de Canon était le bon en terme de vitesse (la BLP-800 fut systématiquement plus rapide que l´EPL 5700L) et de coût : l´absence de processeur permet à la LBP-800 de s´afficher 300 francs moins chère que le modèle d´Epson. Avantage en revanche de ce choix : quand la LBP-800 requière un Pentium II minimum pour fonctionner correctement, ce n´est pas le cas de l´EPL 5700L (de la même manière donc que pour la HL 1030). Si vous imprimez en plus de textes des pages en provenance d´Internet, des documents avec des graphiques, des photos, l´EPL 5800 s´impose, y compris sur l´ensemble de ses concurrentes. C´est la seule qui pourra satisfaire vos exigences en matière de qualité. Sur nos neuf tests de qualité, elle a remporté 7 épreuves (!). ![]() ![]() Page 7 - HP LaserJet 1100
Vitesse : peu de différences entre le LBP-800 et la LaserJet 1000, et encore l´avantage va-t-il à l´imprimante de Canon. Plusieurs raisons à cela : le temps mis avant la sortie de la première page et la rapidité d´impression de gros documents. Mais, si nous avons obtenu un temps moyen de 35 secondes avant que ne sorte notre page web de test, nous avons remarqué que ce temps diminuait beaucoup, il passe à 25 secondes, quand il s´agit d´une simple page de texte. Autre problème : oui, nous obtenons bien les 8 ppm annoncées. Mais pour peu que vous imprimiez un document un peu long, l´imprimante va commencer à marquer de petites pauses dans ses impressions et cette fois la vitesse moyenne diminuera. Il conviendra donc de lui ajouter un peu de mémoire pour plus d´aisance. Le pilote est simple et complet : option, manuelle, d´impression recto-verso, impressions en filigranes, etc. A noter également son coût à la page très bas : 22 centimes seulement. ![]() Page 8 - HP LaserJet 1200 HP LaserJet 1200 ![]() Vous allez voir, dans cette nouvelle imprimante, tout est histoire de chiffres. La vitesse de la 1100 était de 8 ppm. La 1200 assure, et je l´ai vérifié montre en main, un 14 ppm. Gain : 75 % ! La différence de prix semble donc se justifier pleinement. ![]() ![]() ![]() Coût ![]() Celui de la 1200 passe à 32 centimes. Elle vous coûtera donc non seulement plus cher à l´achat, mais aussi à l´usage : + 50 %. Ce qui me manque évidemment pas de se ressentir sur le long terme puisque, quand une imprimante laser moyenne (achat + toner) vous coûte aux alentour de 5 000 F au bout de 10 000 pages imprimées, celle-ci atteint d´après nos calculs le montant record de 6 786 F. Heureusement, les différences entre la LaserJet 1200 et la précédente 1100, et même avec le reste de la concurrence, ne s´arrêtent pas là. Vitesse ![]() Donc, oui, la 1200 est très rapide pour un coût d´achat somme toute modéré. Mais il vaut mieux ne l´utiliser qu´avec des documents simples, de types textes et pages web. Qualité ![]() Au final ![]() ![]() Effectivement, elle est plus coûteuse tant à l´achat qu´à l´usage. Mais on se consolera en pensant d´une part qu´une imprimante personnelle comme celle-ci ne devrait pas être amenée à tirer de trop gros volumes, d´autres part en se souvenant le coût à la page moyens des modèles jet d´encre du constructeur : autour de 1 F 80 contre 33 centimes ici. Et encore, le coût sur les jet d´encre est mesuré avec un taux de remplissage de 5 %, contre 10 % ici. Enfin, vous aurez peut-être remarqué que la gain en vitesse et le surcoût de la 1200 sur la 1100 ne sont pas le fruit du hasard : ce nouveau modèle embarque un processeur Motorola cadencé à 90 MHz épaulé de 8 Mo de mémoire. ![]() Page 9 - Lexmark Optra E312L
Nous lui avons tout de même relevé un point noir lors du test portant sur l´impression d´un communiqué de presse en définition maximale : l´impression, si elle s´effectuait bien à chaque fois que demandée, ne se faisait qu´au bout d´un temps infini et une partie des informations était perdue. Et pour cause : il se créait sur le PC, comme l´indique la capture ci-dessous, un fichier temporaire destiné à l´imprimante de ... 180 Mo. Et au bout de 14 minutes, seules 10 % des informations avaient été envoyées à l´imprimante. Hormis ce détail, sanctionné dans la note de qualité mais pas dans celle de vitesse car le test n´était en principe pas chronométré, l´Optra E312L est une imprimante laser d´entrée de gamme de bonne facture ni meilleure ni moins bonne que les autres : vitesse plutôt supérieure à la moyenne, qualité moyenne, prix de revient moyen. Son intérêt majeur : elle doit sa place de troisième à son homogénéité, elle n´a pas de défaut particulier, ce qui n´est pas le cas des deux imprimantes arrivées devant elle. Les utilisateurs de la HL 1030 seront pénalisés en vitesse, ceux de la LBP-800 en qualité. ![]() Page 10 - Oki Okipage 8W lite
Encore un autre petit défaut, qu´on retrouve cette fois sur les modèles d´Epson : il vous faudra gérer avec elle plus de consommables que dans la moyenne car elle dispose d´un tambour séparé du toner à changer en principe toutes les 20 000 pages. D´où le prix très réduit de son toner : 159 F seulement. Le tambour est pour sa part beaucoup plus coûteux : 870 F. Des qualités et des défauts Dépourvue de processeur, l´Okipage 8W lite travaille elle aussi en mode GDI appelé cette fois Hiper-W (?). L´imprimante est donc à déconseiller sur les configurations datant de plus de deux ans. Une idée bête à ne pas suivre : afin d´obtenir jusqu´à la dernière poussière d´encre à chaque fois, j´ai pris l´habitude de secouer le toner sur la fin des tests d´autonomie. Ne le faites surtout pas avec l´Okipage 8W lite ! Ce n´était pas très grave vu que ce n´était pas le mien, mais j´ai joliment moucheté de noir le bureau de mon voisin. Très bonne surprise en revanche, le pilote est d´une simplicité d´utilisation déconcertante et il est très bien illustré : Et, très sympa, il nous prévient quand le toner est vide : Pour finir, je conclurai en disant que cette imprimante conviendra parfaitement aux utilisateurs soucieux que leurs impressions leur coûtent le moins cher possible, mais qui ne l´utilisent que très occasionnellement. Il ne faut pas non plus qu´il soient soucieux de la qualité d´impression. ![]() Page 11 - Samsung ML-4600 Samsung ML-4600 ![]() Vous le lirez ci-dessous, nous seulement elle assure affectivement la vitesse revendiquée, mais elle le fait très – très - bien. ![]() ![]() ![]() Coût ![]() Première constatation : la ML-4600 est économique à la fois à l´achat et à l´usage. Vitesse ![]() Les choses se compliquent avec les photos et surtout avec les PDF. La vitesse s´écroule et n´atteint plus respectivement que 2 ppm et 0,2 ppm ! Alors, bien sur, c´est encore deux fois plus rapide que la Tally T9308. Mais ce n´est pas une référence. Car c´est aussi 5 fois plus lent que la Lexmark E312L qui n´offre pourtant qu´un maigre débit de 1,1 ppm. Elle se laisse aussi distancer par la Canon LBP-800, plus rapide que la ML-4600 à tous les tests. Reste le temps de sortie de la première page : 22 secondes. Ce temps la classe loin derrière la LaserJet 1200 de HP, légèrement en retrait de la LBP-800 mais loin devant la Tally et la LaserJet 1100. Qualité ![]() Au final ![]() ![]() ![]() Page 12 - Samsung ML-5200A
Rapidité globale : comparable. En revanche, deux points peuvent attirer votre attention : la ML-5200A est l´imprimante la plus rapide, en mode texte s´entend. Son débit de 10,2 pages par minute est le plus important que nous avons eu à mesurer. De plus, ses impressions de textes ont pour seules rivales en qualité celles de l´Epson EPL 5800, soit celles d´une imprimante pourtant dotée d´une résolution de 1 200 dpi quand elle se contente de les émuler. Bref, elle imprime très bien les textes et elle le fait très vite. En revanche, son coût à la page est le plus élevé de tous avec celui de l´EPL 5800 : 32 centimes. De même, on peut blâmer un peu les équipes de Samsung qui revendiquent une résolution de 1 200 dpi. Cf : le détail donné ici de ses caractéristiques sur le site de Samsung France ici : Or voici une capture du pilote : Nous avons donc joint Samsung qui, après s´être étonné de la chose, a avoué que la résolution de 1 200 dpi n´était en fait qu´interpolée. Et encore faut-il positionner la résolution en 600 ppp puis jouer sur les options du mode SRT pour travailler avec cette interpolation, invisible dans le pilote puisque l´indication 1200 dpi n´est présente nulle part. Honnêtement, la logique de la chose m´échappe un peu ! Personnellement d´ailleurs je ne suis pas vraiment convaincu par ces 1 200 ppp et je la considère comme les autres : la ML 5200A est une 600 dpi ! Dernier défaut : la bête est bruyante. ![]() Page 13 - Tally T9308
Dommage également que la première page mette tant de temps à sortir (pour rappel, le temps obtenu ne l´est pas à l´impression d´une page simple mais d´une page comportant des illustrations, page web) : 67 secondes. Impatients s´abstenir ! Ce temps diminue fortement quand la page utilisée est une page de texte. Le pilote est simple mais aurait mérité d´être mieux illustré. Dans le cas où vous souhaiteriez imprimer une photo, pensez surtout à activer l´option d´amélioration des images, le résultat s´en ressent grandement. Bref, la T9308 est une imprimante correcte mais sans originalité et plutôt lente (malgré va vitesse effective et mesurée de 8 pages par minutes en mode texte). Elle trouvera tout à fait sa place aux côtés de votre ordinateur si vous vous contentez l´imprimer des pages de textes, mais elle n´en est pas moins la dernière de notre classement. Dommage, car son coût à la page de seulement 24 centimes est le quatrième plus bas de ce comparatif. ![]() Page 14 - Toutes : le coût Les imprimantes comparées entre elles
![]() Première avec un peut d´avance, l´imprimante d´Oki distance ses concurrentes. Suivent dans un mouchoir de poche 4 constructeurs : Brother, Canon, HP et Tally. Seconde bonne surprise : les autonomies. Pour rappel, les données constructeurs sont fournies pour des taux de remplissage de 5 % alors que nos tests sont fait à 10 %. Nous devrions logiquement obtenir la moitié systématiquement de la donnée fournie. Tous respectent à peu prêt ce rapport de 1 pour 2. Les modèles de Tally, Canon, HP, Lexmark et Brother se sont même avérés meilleurs que prévu. Le fait est qu´avec des coûts à la page au maximum de 32 centimes, utiliser une imprimante laser revient 2 à 10 fois moins cher (à la page) que d´utiliser une jet d´encre, si l´on se réfère aux résultats que nous avions obtenus dans notre comparatif d´imprimantes jet d´encre .
Je vous avais déjà fait le coup avec les imprimantes jet d´encre pour lesquelles j´avais calculé un coût d´impression à 3 000 pages. Les imprimantes lasers étant censées débiter beaucoup plus, j´ai porté cette fois la barre à 10 000 pages. ![]() Les différences, quoi qu´importantes, ne sont pas aussi grandes que ça l´était dans le comparatif jet d´encre. Il n´empêche, il y a presque un écart du simple au double entre la plus économique et la plus coûteuse (facteur x1,8), soit entre l´Okipage 8W lite et la LaserJet 1200. Au final, trois classes se créent avec ce tableau. Celles qui à l´usage coûtent :
Page 15 - Toutes : la qualité
![]() Les imprimantes lasers sont destinées aux impressions bureautiques. Rien d´étonnant dans ces conditions qu´elles excellent dans ce domaine et qu´elle finissent dans un mouchoir de poche. Peu de différences les distinguent et celles obtenant un 9 / 10 sont celles pour lesquelles le crénelage, dans les lignes obliques ( "/", "\", "^", polices spéciales, etc.) est le moins visibles. Néanmoins, toutes offrent un excellent résultat. Si c´est là votre unique utilisation, n´hésitez pas, optez pour la moins chère que vous trouverez. Epson EPL 5800, à la loupe Oki Okipage 8W lite, à la loupe
![]() Les différences ne sont pas très significatives : 0,5 point d´écart entre la meilleure et la "moins bonne". A ce niveau là, il serait plus juste de dire que toutes sont presque aussi bonnes les unes que les autres. Un point n´est pas mis en valeur avec ce tableau : pour obtenir un bon résultat avec l´EPL-5700L d´Epson, il vous faudra impérativement imprimer vos pages au maximum de sa résolution. Car la note qu´elle obtient, 7,3, est la moyenne de 6,5 (qualité standard) et 8 (qualité maximum). Même conseil que précédemment suivant le célèbre proverbe chinois : moins c´est cher, mieux c´est ! ![]() Ce tableau permet déjà d´établir de grandes lignes : si vous souhaitez imprimer des communiqués, ou des pages alliant photos et textes, évitez la LBP-800 (crénelage trop apparent), les LaserJet 1100 et 1200 (idem), la E-312L (très bonne en résolution standard, elle perd des parties du document comme certaines images en haute définition), la T 9308 (crénelage trop apparent) et la ML-5200 A (perte de détails dans les images). Deux imprimantes sortent du lot : l´EPL-5800 d´Epson et, comme toujours, la petite HL 1030 de Brother, véritable petit bijou de simplicité et de qualités.
![]() Deux imprimantes seulement revendiquent une résolution de 1 200 dpi non interpolée. Pas de surprise, c´est l´une d´elles, l´EPL 5800, qui arrive première dans les tests sanctionnant la définition des épreuves. Elle se démarque bien des autres mais mérite à l´impression quelques réglages car elle a tendance à tirer ses images un peu trop sombres. Pour rappel, la note obtenue à ce test est la résultante de trois autres :
Page 16 - Toutes : la vitesse La vitesse ![]() Toutes annonçaient des débits supérieurs à 8 pages minute. Toutes finalement respectent leurs promesses quand nous imprimons notre document de test, à l´exception de la HL 1030 et de l´Okipage 8W lite. Et quand bien même nous utilisions pour la HL 1030 des documents très légers (une simple bande ou peu de caractères sur la page), nous n´avons pas réussi à nous approcher des 10 ppm. Au mieux avons nous atteint les 8 ppm, mais dans des conditions non représentatives d´une utilisation normale. A noter même que certaines ont obtenu des chronos un peu meilleurs que ceux annoncés (Canon, HP et Samsung).
![]() Quelle désillusion ! C´est bien simple, il y a généralement un facteur 10 entre les rapidités d´impressions de documents de base et de documents chargés. La faute aux processeurs, légers, et à la quantité de mémoire installée, insuffisante. Voici donc où se joue grandement la différence entre une imprimante à 2 500 F et une autre à 4 000 F. A vous de voir si vous aurez la patience d´imprimer votre document s´il fait 10 pages (à titre indicatif, 10 pages d´un fichier PDF mettraient une demi heure à s´imprimer sur la EPL 5800, pourtant censée être la plus rapide). Le résultat est encore plus mauvais pour les imprimantes Lexmark et Tally : lors de l´impression se constituait un fichier temporaire qui grossissait, grossissait, grossissait... Si l´impression se faisait toujours au bout d´un temps considérable sur l´E 312L, certains détails avaient au final complètement disparu de la page (une illustration, une photo, etc.). En revanche, l´impression était aléatoire sur la Tally. L´impression passait parfois..., et parfois non. Mais le plantage n´intervenait qu´après 10 minutes d´attente. Dur ! Ne cherchez donc pas à activer toutes les options d´amélioration des images lors des impressions de fichiers PDF (notices techniques, documentations commerciales, etc.) avec ces modèles. Au contraire, baissez un peu plutôt, pas le chien, la résolution par défaut. ![]() Où nous revenons à des résultats plus acceptables mais toujours représentatifs des différences entre un modèle dit économique et une imprimante de bureau. Vous me direz qu´une laser sert rarement à imprimer des photos ? Il n´empêche, vous êtes prévenus.
![]() Les résultats sont homogènes : la première page sort généralement au bout de 20 secondes. Sauf pour la T 9308 de Tally. Mais le service technique du constructeur le confirme : ce n´est pas un monstre de rapidité. Et de conseiller d´upgrader la mémoire de l´imprimante, cela devrait selon eux résoudre le problème. Je serais curieux de connaître le pourcentage d´utilisateurs ayant effectué cette manipulation sur une imprimante dite économique ? Conclusion : passe encore si vous êtes seul à travailler sur la T 9308, patienter 1 minute n´a jamais tué personne, mais imaginez maintenant que vous partagez l´imprimante avec votre voisin. C´est un coup à se fâcher à vie avec lui si vous êtes pressé ! Page 17 - Les qualités photos en illustration Les qualités photos, en illustration Pour indication : les extraits ci-dessous sont des détails des impressions scannées. Nous vous les présentons afin que vous vous fassiez vous mêmes une idée de la qualité de chacune, mais il est évident que le passage par le scanner modifie un petit peu le résultat par rapport aux épreuves obtenues lors des tests et que les critères de qualité ne portaient pas que sur cette partie de l´image. Nous estimons cependant cet exposé nécessaire et suffisamment représentatif pour vous les montrer. ![]()
Page 18 - Récapitulatif et Conclusion
![]() La note prix 3 critère : coût à l´achat, coût des consommable, coût à 10 000 pages. Rien d´étonnant à ce que les trois modèles commercialisés à moins de 2 000 F s´y illustrent et devancent assez nettement leurs concurrents. La note vitesse Est calculée en fonction des temps obtenus aux tests en mode économique, par défaut et à la qualité maximum de l´imprimante, avec des textes, un PDF et une photo. Est également pris en compte le temps de sortie de la première page. Trois imprimantes finissent avec une moyenne supérieure à 7 / 10. La HP LaserJet 1200 (3 490 F), la LBP-800 de Canon (1 990 F) et l´Optra E312L de Lexmark (2 490 F). Il y en a pour tous les goûts. La note qualité Est la moyenne des notes obtenue lors des tests d´impression de textes, de pages web, du communiqué et des photos et mires. L´EPL 5800 était l´une des deux seules à travailler en 1 200 ppp réels. Elle s´impose donc logiquement. la Laserjet 1200, elle aussi à 1200 dpi, déçoit un peu dès que l´on s´écarte de ses domaines de prédilection, soit des textes. Nous n´avons pas appliqué de coefficient particulier à ces notes. A vous maintenant de les combiner à votre sauce suivant ce que vous considérez comme primordial pour votre impression : la rapidité, le prix, ou encore la qualité.
Rajouter des photos revient à vous rajouter des ennuis. Le premier de ces ennuis : la vitesse est en perdition. Les imprimante voient généralement leur débit divisé par 10 avec les fichiers en extensions .pdf. Dommage car ces fichiers sont de plus en plus répandus sur Internet. Le second, la qualité d´impression des images assez basse. Malgré des résolutions théoriques de 600 ou 1 200 dpi, interpolés ou non, le crénelage reste très visible. Connaissant ces contraintes, ce type d´imprimante trouve néanmoins tout à fait sa place au domicile pour des impressions bureautiques mais ne devrait pas se retrouver en entreprise. Les professionnels lui trouveront d´ailleurs d´autant moins d´intérêt que les options réseau sur ces périphériques d´entrée de gamme sont le plus souvent hors de prix, aux alentours de 2 000 F. Autant se tourner tout de suite vers des modèles plus évolués équipés du port nécessaire en standard.
Juste rappeler que la gamme que nous avons testée correspond à celle des imprimantes économiques. Et que si nous nous permettons d´épingler les imprimantes sur certains points, il convient tout de même de saluer globalement très favorablement leurs performances et que nos tests me font conclure que ça y est, les imprimantes lasers ont gagné leur place aux côtés du PC familial et devraient, ci ce n´est les remplacer, venir en compléments appréciables des imprimantes jet d´encre ! Copyright © 1997-2025 HardWare.fr. Tous droits réservés. |