Comparatif de cartes mères VIA 133A Cartes Mères Publié le Samedi 22 Juillet 2000 par Stephen Mounioloux URL: /articles/236-1/comparatif-cartes-meres-via-133a.html Page 1 - Introduction, Le test
Il faut bien se rendre à l’évidence, le choix d’un chipset est à l’heure actuelle extrêmement délicat. Les heureux possesseurs de BX peuvent se frotter les mains ; aucun chipset n’a accepté autant de processeurs depuis que le PC est né ! Et au vue des performances du BX les constructeurs de cartes mères continuent à sortir des nouvelles cartes architecturées autour d’un BX poussé au maximum de ses retranchements (Asus CUBX…). Dans le monde du PC un peu de stabilité fait toujours plaisir. Néanmoins, Intel s’est littéralement planté en sortant son i820 mort-né tout en tentant d’imposer un nouveau format de mémoire (Rambus) qui s’avère après bientôt 1 an un échec technique et commercial cuisant. On peut même avouer à demi-mot que la prise de participation de Intel dans la société Rambus visait plutôt de la part d’Intel à maîtriser la marché de la mémoire plutôt que d’améliorer les performances de nos chères machines. Bien sûr la Rambus fonctionne, mais son rapport performance / prix la destine tout d’abord aux entreprises, d´autant plus que sa technologie n’apporte un gain de performance que dans des domaines bien particulier. Il est bien connu que chacun dispose chez soi d’un serveur de base de données ou encore d’une station de travail 3D à hautes performances ! Passons rapidement sur la malheureuse histoire du MTH, cette puce qui permet (permettait ?) de monter de la Sdram sur des cartes mères i820 et qui malheureusement s’est avéré encore un échec. Reste donc le difficile choix entre le BX, le 694X et le tout nouveau I815E qui semble tenir ses promesses mais qui reste onéreux (les cartes mères sont environ 500 francs plus chères).
Ce chipset apporte toutes les fonctions à la mode, même si parfois certaines n’ont pas véritablement d’impact sur les performances (AGP 4x, UDMA 66 ...). Outre le fait qu’il puisse gérer les nouveaux processeurs Pentium III EB (fréquence de bus externe à 133 Mhz), il peut également utiliser de la mémoire à une vitesse différente de la vitesse de bus du processeur grâce à une gestion asynchrone (+ ou – 33 Mhz) . Ainsi même si vous montez un PIIIEB, vous pourrez utiliser de la mémoire à 100 Mhz, avec la perte de performances qui en découle. Il en va de même si vous utiliser un Celeron avec un bus externe à 66 Mhz, vous pourrez faire fonctionner la mémoire vive à 100 Mhz ce qui apporte un gain de performance non négligeable. Le support de l’AGP 4X est bien sur de la partie mais avec des performances en dessous d’un BX. Il est d’ailleurs étonnant que de toutes les cartes mères testées avec une GeForce, aucune n’ai permis d’activer le mode SBA (Side Band Access) qui offre une amélioration des transferts AGP. Le fast write est également supporté mais son utilisation n’apporte rien. On peut encore se demander si cette fonction n’est pas une opération purement marketing, d´autant que sur l´i820 l´activation du fast write diminuait les performances. Coté South Bridge, le 686A offre le support de l’UDMA 66, la possibilité d’avoir 4 port USB, le support de l’AC97 pour l’audio et du MC97 pour le modem ainsi que le monitoring hardware du voltage, de la température CPU et carte mère. Autre innovation du 686A le mode ACPI S3 dit Suspend to Ram qui permet de mettre le PC en hibernation en écrivant les données de la mémoire vive sur le disque dur (l’alimentation s’arrête). Au redémarrage vous retrouverez alors votre bureau tel qu’il était au moment de l’extinction de votre micro. Notons toutefois que l´ASUSTeK P3V4X utilise le South Bridge 596B qui n’offre que 2 ports USB et un mode de gestion d’énergie dit S0 ou Suspend Mode qui permet simplement de mettre le PC en veille (l’alimentation tourne toujours). Voilà donc pour les grandes lignes, passons désormais ... à la pratique!
Si coté performances les écart restent minimes, c’est surtout au niveau des fonctionnalités (jumperless, nombre de ports PCI…), du design et des facilités d’overclocking que les différences se creusent. Sans parler du support (mise à jour de bios) au travers les site Web, traduit ou non en français. De toutes les cartes mères testées, la stabilité est de rigueur. Rappelons que pour obtenir une bonne stabilité avec le 133A, il faut absolument disposer du dernier bios de la carte mère, installer une version de Windows98 Seconde Edition ainsi que les derniers drivers VIA (4in1 4.22 et AGP 4.03). Voilà donc un comparatif des cartes mères suivantes :
Les tests ont été effectués sur cette configuration :
Certains tests ont été effectués avec des benchmarks fournis par des sociétés tierces (Ziff Davis, ID Software). Ces sociétés n´ont effectué aucune vérification des tests et ne garantissent pas les résultats des tests. Page 2 - ABIT VT6X4 et VH6
La VT6X4 est l’une des 2 cartes de ce comparatif équipée d’un slot 1 et qui pourra donc supporter tous les types de processeurs; des premiers Pentium II jusqu’aux derniers Pentium III EB à l’aide d’un adaptateur (environ 100 francs). La fréquence du processeur se règle grâce au maintenant célèbre SoftMenu II et offre un choix de fréquences toutefois très classique. On regrettera que ce ne soit pas le SoftMenu III qui permet un réglage des fréquences Mhz par Mhz. Les ajustements de la fréquence externe ne sont donc pas assez précis et seules les valeurs de 140 Mhz et 150 Mhz sont disponibles pour pousser son PIII EB au dessus du minimum syndical. Coté multiplicateurs, on arrive pour l’instant jusqu’à 8X. Le design de la carte est sans gros reproche si ce n’est l’emplacement du connecteur d’alimentation qui se situe derrière le processeur Slot 1. La carte dispose des entrées/sorties audio compatibles à la norme AC97 qui permet d’éviter l’achat d’une carte audio. Dans ce cas le processeur émule un processeur Sound Blaster Pro avec la perte de performances qui en découle. Bien évidemment cette solution est à réserver aux machines de bureau ou aux machines d’entrée de gamme (bien qu´une carte son d’entrée de gamme se trouve maintenant aux alentours de 150 francs). Notons de plus que la VT6X4 est l’une des seules cartes de ce comparatif qui ne dispose pas de slot AMR (Audio Modem Riser). Et c’est tant mieux, car encore une fois, c’est le processeur qui s’occupe des fonctions de modulation et de démodulation du signal. De plus ce port occupe physiquement l´emplacement d´un slot PCI et limite donc les possibilités d’évolution tout en pompant les ressources processeur. La puce VT82C686A a la particularité de pouvoir gérer 4 port USB et effectivement un deuxième connecteur USB est présent sur la carte mais ABIT ne fournit pas les prises USB supplémentaires. A noter qu’ABIT fourni sa propre distribution de Linux baptisée Gentus pour ceux que cela intéresse. Voilà donc une excellente carte mère qui n’a posé aucun problème si ce n’est le choix des fréquences limitées entre 140 et 150 Mhz. A quand une VT6X4 avec le SoftMenu III ?
Voilà la carte parente de la VT6X4 mais cette fois ci au format Socket 370. Coté design, la carte est parfaite, puisque le connecteur de l’alimentation, les supports Dimm et autres connecteurs sont parfaitement placés. Le plus impressionnant, c’est l’espace autour du Socket 370, il n’y a pas loin de 2 cm de chaque coté. Pas de problème donc pour ceux qui veulent monter des ventilateurs monstrueux. On sent bien qu’avec cette carte Abit s’adresse aux overclocleurs fous. Notons la présence d’un port AMR qui n’intéressera que les fondus de démineur et qui n’aurait pas du trouver sa place sur cette carte mère destinée aux Power User. Coté bios, c’est malheureusement toujours le SoftMenu II qui est de service avec son choix limité de fréquences. Mais c’est l’une des premières cartes à proposer un multiplicateur jusqu’à 12,5X, soit une fréquence maximum de 1, 875 Ghz ! Entièrement Jumperless, la carte rempli parfaitement son rôle et offre toutes les fonctions avancée pour stabiliser les augmentation de fréquences. Coté performances, c’est la carte qui obtient les meilleures scores, preuve qu’Abit n’en finit pas d’optimiser ses cartes. Le bundle est réduit à sa plus simple expression, puisque seul un Cd de drivers et la documentation sont fournis en sus d’un câble IDE UDMA66 et de la sempiternelle nappe du lecteur de disquette. Page 3 - ASUSTeK P3V4x et CUV4X
Le numéro un mondial de la carte mère nous propose une carte vraiment intéressante en termes de performances et de fonctionnalités. En proposant 6 slots PCI et 4 supports Dimm, elle offre une évolutivité maximale et son connecteur Slot 1 est prêt pour recevoir tous les anciens processeurs Intel et à l’aide d’un adaptateur Slot1 > FCPGA (environ 100 francs) vous pourrez monter la gamme des processeurs au format FCPGA ( Coppermine, Celeron II). Mais attention aux gros ventilateurs de type Alpha qui risquent de ne pas pouvoir rentrer du fait de la présence des 4 supports Dimm. Autre reproche sur le design, l’emplacement du connecteur disquette qui se retrouve au beau milieu des slot PCI. L’explication est le générateur de fréquence qui occupe l’emplacement classique du connecteur disquette. Coté bios, c’est Byzance avec le bios AWARD Medallion 6.0 qui offre un maximum de réglages avancés. Le réglage des fréquences processeurs se fait, au choix, en mode Jumperless ou encore en mode manuel à l’aide de switches (une solution intéressante pour ceux qui veulent empêcher le bidouillage des fréquences processeurs sur certaines machines). En mode Jumperless, le choix des fréquences externes est titanesque et vous pourrez régler au mieux votre processeur pour que celui ci vous donne le meilleur de lui même. La gestion des IRQ des slots PCI est exemplaire et vous pourrez forcer facilement l’assignation des IRQ sans vous plonger dans la doc de la carte mère. Coté Hardware monitoring, on dispose des températures CPU, carte mère et alimentation (si votre alimentation a le connecteur idoine) ainsi que de la vitesse de rotation des ventilateurs. C’est une puce de fabrication Asus qui gère toutes ces informations qui sont remontées à l’OS grâce à l’utilitaire Asus PC Probe. Une des originalités de la P3V4X est l’utilisation de la puce south bridge VT82C596B en lieu et place de la VT82C686A. Cette puce qui ne supporte que deux ports USB offre un mode de gestion d’économie d’énergie moins avancé que le 686A. Ainsi seule la fonction Suspend Mode n’est gérée avec le 596B. La fonction Suspend to Ram (STR) qui offre la possibilité d’éteindre tous les composants du PC à part la mémoire vive n’est pas disponible. Seul un mode sommeil est donc disponible mais celui-ci utilise encore l’alimentation pour fonctionner. Autre innovation des cartes mères Asus depuis quelque mois (suivit depuis peu par MSI et Gigabyte), l’utilitaire Asus Update qui simplifie la mise à jour du bios. En effet ce dernier fonctionne sous Windows et télécharge à la demande les mises à jour de bios et s’occupe tout seul de le flasher. Si cet utilitaire n’a que peu d’intérêt pour l’utilisateur averti, il trouve tout naturellement sa place chez le débutant.
La dernière née des cartes mères d’Asus à base de 694, la CUV4X, est aussi la première carte mère à utiliser une nouvelle version de ce chipset. C’est ici la version Z qui est montée avec comme puce compagnon le VT82C686A. Qu’apporte donc la version Z par rapport à la version X ? Sur le papier la version Z est une version dite économique et offre les mêmes caractéristiques que son prédécesseur. La seule distinction est sa capacité de gérer seulement 1.5 Go de mémoire vive au lieu des 2 Go du 694X. Néanmoins, coté performances, celles du bus AGP sont augmentées de façon significative. Ainsi sous 3D Mark 2000, au test de transfert de 64 Mo de textures, on obtient 77.1 fps contre 59.8 fps pour le 694X soit une augmentation de près de 30% des performances ! De plus le mode Fast Write si cher au GeForce et qui dans les faits n’apporte aucune hausse de performances notable semble bel et bien désactivé dans ce nouveau chipset. Sur la CUV4X, le connecteur AGP est au format Pro. Cette version du bus AGP (entièrement compatible avec le connecteur AGP classique) est simplement un peu plus longue et permet de fournir une puissance électrique supérieure à la carte graphique. Pour le moment seules quelques cartes graphiques professionnelles utilisent ce connecteur, mais il se pourrait, devant l’augmentation de la complexité des cartes graphiques que l’on retrouve d’ici Noël quelques cartes 3D exploitant ce format. L’utilisation de la puce VT82C686A apporte la possibilité de disposer d’une carte son au format AC97 qui offre des performances audio d’entrée de gamme tout en pompant les ressources processeurs. Cette fonction est donc à désactiver au plus vite dans le bios si vous souhaitez monter une carte son digne de ce nom. Coté bios justement, c’est encore une fois le bios AWARD Medallion 6.0 qui équipe la CUV4X et on retrouve les mêmes possibilités de réglages avancés au niveau des fréquences processeur que la P3V4X. Toutes les possibilités sont envisageables et le voltage est ajustable de 1.6 Volt à 1.90 Volt par tranche de 0.5 V. Page 4 - Gigabyte 6VX7+ et QDI Advance 10
Vous aimez les jumpers ? Moi pas. Voilà donc la première carte de ce comparatif à utiliser des jumpers pour le réglage des fréquences processeur. De plus la facilité d’utilisation est largement mise en cause du fait du manque de choix de fréquences. Coté design, la 6VX7 est une carte 694X classique qui dispose d’un slot AMR (encore et toujours) et les connecteurs AC97. Un détail original, le slot AGP dispose d’un système pour éviter que la carte AGP ne sorte de son logement. Comme pour la MSI, le connecteur USB2 se retrouve du mauvais coté de la carte mère, preuve en est que cette carte est destinée au marché de l’intégration OEM qui dispose de boîtiers avec des ports USB en façade avant. Le bios est classique et dispose des options de base pour le chipset 694X. Les performances sont excellentes mais les possibilités d’overclocking sont réellement limitées d’autant plus qu’il est impossible de régler le voltage du processeur. Voilà donc une bonne carte mère réellement destinée à un usage à la fréquence nominale du processeur mais qui ne trouve pas sa place pour une utilisation avancée.
La QDI Advance 10 est la seule carte de ce comparatif à disposer de si peu de Slots PCI. 4 Slots, c´est un peu juste, même si les 2 Slots ISA raviront les aficionados de l´ISA ! La carte dispose évidemment du récurent slot AMR ainsi que des connecteurs audio qui reste encore pour moi une aberration dans le monde des PC performants. Enfin, cela pourra dépanner certains ... Coté design, pas grand chose d’original si ce n’est la possibilité de choisir les réglages de la fréquence processeur à l’aide de jumpers ou alors par le bios à l’aide la fonction SpeedEasy, un frère jumeau du SoftMenu II. En mode jumper, les choix sont simples puisque seules les fréquences de 66, 100 et 133 Mhz peuvent être sélectionnées. Néanmoins, la proximité des condensateurs autour du socket 370 empêchera de monter de gros ventilateurs. Le Titan M1AB rentre tout juste en poussant l’un des condensateurs, un mauvais point donc pour l’overclocking d´autant plus que le choix des fréquences est limité. Toutefois, ce problème est reglé avec la Advance 10E qui devrait bientôt être disponible. Notons que QDI est le seul constructeur avec ASUS (et la CUV4X) à fournir l’adaptateur pour les ports USB supplémentaires, une bonne initiative. Page 5 - MSI MS-6309 et Soltek SL-65KV
La MSI est la première carte à base de 694X à avoir été disponible sur le marché. On y retrouve tout le savoir faire de MSI en matière de fabrication et surtout les " petits plus " MSI. Le système D-Led par exemple qui permet de suivre étape par étape les différentes opérations du POST et ainsi d’isoler plus facilement un problème hardware. Ces 4 leds disposées à coté du port parallèle permettent parfois d’éviter de longues heures de tâtonnements. Néanmoins la MSI 6309 pêche par son design. Ainsi l’emplacement du second connecteur pour les ports USB 3 et 4 se trouvent à coté du connecteur du lecteur de disquette ! Cet emplacement convient certainement pour les boîtiers qui disposent d’un connecteur USB en façade. Coté bios, les fréquences offertes sont nombreuses et permettent de monter jusqu’à 200 Mhz ! Encore faut il disposer d’une barrette mémoire capable de tenir cette fréquence (ou au moins le 166 Mhz). L’introduction récente des barrettes à 150 Mhz laisse présager la possibilité d’atteindre de telle fréquence, a condition bien sur que le processeur suive. De plus, encore une fois MSI n´aide pas les possesseurs de nombreuses cartes PCI puisqu´il est impossible d´affecter les IRQ aux différents Slot de la carte. Comme d´habitude, on retrouve sur cette carte un slot AMR ainsi que les sorties audio et midi pour la partie AC97. Coté performances, elles sont honnêtes sans plus et la MSI 6309 reste une bonne carte mère sans fioriture et qui remplit parfaitement son rôle.
Tout comme la Gigabyte 6VX7, la Soltek SL-65KV se distingue par son "JumperWith" qui ravira tous les rétrogrades de l´informatique. Enfin a vrai dire, il s´agit plutôt d´un ´semi-jumperless´, puisqu´elle detecte le processeur et offre les fréquences les plus proches. Par exemple si vous mettez un processeur 100 Mhz elle n´offrira que 103/112/124/133 Mhz dans le bios. Il faudra indiquer via les Jumper qu´il s´agit d´un processeur à 133 Mhz pour disposer des fréquences 140 et 150 Mhz. Côté fréquences, on regrettera notamment l´absence d´intermédiaire entre 105 et 124 Mhz. Ce n´est d´ailleurs pas le seul point qui pénalise cette carte côté overclocking : en effet une rangée de condensateurs est accolée au Socket, empêchant l´utilisation de radiateurs plus larges que celui ci. Pour le reste, la Soltek SL-65KV est une carte tout ce qu´il y´a de plus banale. Elle est bien entendu dotée du désormais classique Slot AMR, ainsi que des connecteurs audios pour bénéficier du magnifique son offert par l´AC97. 5 Slots PCI ainsi qu´un Slot ISA prennent place à côté du Slot AGP, comme sur la plupart des cartes. Le manuel est quant à lui des plus succinct. Là ou les autres constructeurs offrent un manuel complet de plusieurs dizaines de pages (avec parfois une version francisée), Soltek se contente de 9 pages en anglais, ce qui est trop peu, même si une version électronique plus complète est disponible sur le CD livré avec la carte. Pour finir sur une note ´positive´, sachez que la carte est livrée avec d´anciennes versions de Norton Antivirus et Norton Ghost. Page 6 - Les performances
Afin de comparer les performances des différentes cartes et de vérifier une quelconque défaillance d´une carte, nous avons effectué une batterie de tests assez simple basée sur le Content Creation Winstone 2000 de Ziff Davis et Quake III de ID Software (Pour un comparatif entre divers chipsets, rendez vous sur le test de l´i815). Comme vous pouvez le voir, les performances des différentes cartes sont très proches, preuve que chacun des constructeurs est arrivé a tirer le meilleur du chipset VIA Apollo Pro 133A. Toutefois c´est un fait nouveau, en effet à leur sortie beaucoup de cartes n´avait pas un bios optimisé, chose résolue par des mises à jours disponibles en ligne. Toutefois, quelques cartes se détachent, notamment l´ABIT VH6 et la Soltek SL-65KV. En effet, alors que la première offre globalement les meilleures performances, la seconde est la plus lente, ou plutôt la moins rapide des cartes mères testées. Page 7 - Overclocking et Conclusion
C´est maintenant le tour du test overclocking, à l´aide d´un Pentium III 500 E qui monte jusqu´à 740 Mhz sur une carte mère ABIT BF6. Pour le test, nous avons utilisé un ventilateur Titan M1AB. Comme vous pouvez le constater, seules les deux cartes ASUS on pu atteindre les 740 Mhz atteint sur ce processeur avec une BF6. Pourtant, c´est la VH6 qui semblait être la plus apte à faire tourner ce processeur à 750 Mhz ... malheureusement malgré tout nos essais cette fréquence ne s´est jamais avérée 100% stable. Résultat, devant le peu de fréquences proposées par le SoftMenu II d´ABIT, il a fallut descendre de 750 à 700 Mhz (d´un FSB 150 Mhz à un FSB 140 Mhz). Reste que la plus grande ´stabilité´ de l´ABIT à 150 Mhz laisse penser qu´avec d´autres processeurs elle pourrait s´avérer un poil plus docile que l´ASUSTeK ... match nul donc ! A noter que la carte Soltek est encore une fois en queue de peloton ... Reste qu´on regrettera que sur les 8 cartes testées, 5 (dont les ABIT) n´offraient pas de FSB supérieur à 150 Mhz. Seules les cartes ASUS et MSI le permettait, avec des fréquences pouvant atteindre respectivement les 166 et les 200 Mhz.
Au vu de toutes ces caractéristiques, les deux meilleures cartes de ce comparatif sont l’ABIT VH6 et l’ASUSTeK CUV4X. Ces deux cartes sont réellement au dessus du lot pour moults petits détails d’utilisation et d’ergonomie. Seul le prix pouvait les départager. Et coté tarif, c’est ABIT qui sort vainqueur puisque l´on trouve la VH6 environ 150 francs moins chère que la CUV4X. N’oubliez pas tout de même que si vous avez l’intention d’utiliser des fréquences externes situées entre 140 et 150 Mhz, ou supérieures à 150 Mhz, il vous faudra vous orienter vers l’ASUSTeK voir vers la MSI 6309. Notons tout de même qu’ASUSTeK dispose d’un certains nombre de détails qui vous simplifient la vie (mise à jour du bios automatique, réglage de l’attribution des IRQ au PCI simplifié). Les choix de HardWare.fr :
Tableau récapitulatif des caractéristiques : Copyright © 1997-2025 HardWare.fr. Tous droits réservés. |