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CES: Un écran OLED 4K 21.6 pouces chez Asus !

Publié le 11/01/2018 à 02:43 par Guillaume Louel

Le stand d'Asus était l'occasion de voir quelques nouveautés originales, particulièrement du côté des écrans et du réseau. C'est aussi l'occasion pour nous de revenir sur certains produits entrevus un peu plus tôt dans la semaine. En aparté, vous aurez peut être remarqué que les cartes mères de prochaine génération (chez AMD ou Intel) ne sont pas montrées sur le salon, ou uniquement sous NDA, il faudra donc être un peu patient sur ce terrain.

Du côté des produits réseaux, Asus se lance dans la mode des routeurs "mesh" (un routeur accompagné de plusieurs modules pour étendre la portée WiFi) avec son Lyra Trio. Asus dit avoir travaillé sur la simplicité de configuration avec des applications mobiles (un critère sur lesquels les concurrents se battent déjà). Ce produit devrait être lancé au premier semestre, le prix n'étant pas encore déterminé. Ce qui est intéressant, c'est que les anciens routeurs du constructeur (certains modèles au moins) ont reçu une mise à jour pour les rendre compatibles avec ce mode mesh. Vous pouvez trouver la liste des modèles supportés en bas de cette page .

On notera que dans la même gamme, Asus montrait un routeur intégrant l'assistant Alexa d'Amazon. Ce Lyra Voice sera compatible avec les modules du kit Trio pour une utilisation mesh (ils devraient être vendus également de manière individuelle). La disponibilité de ce produit semble pour la fin de l'année. Notez qu'Asus montrait également un routeur 802.11ax avec WiFi "6 Gbps".

Nous avions mentionné un peu plus tôt qu'Asus est l'un des trois OEM qui proposera un PC portable ARM équipé du Qualcomm 835, le NovaGo. Sur ce sujet le constructeur nous a confirmé qu'il espère le lancer avant la fin du premier trimestre.

Sur le sujet des BFGD de Nvidia, nous avons pu voir le modèle 65 pouces d'Asus. Il s'agit d'un écran 4K (selon les constructeurs des dalles 4K ou 3440x1440 sont utilisées) 120 Hz HDR (1000 nits, on ne sait pas si il est conforme a la spécification DisplayHDR 1000), incluant G-Sync, optimisé pour une latente minimale, et incluant également une Shield du constructeur. Bien que cela ressemble à un téléviseur, il n'y a pas de tuner TV intégré (on pourra tout de même regarder des vidéos via divers services en ligne avec la Shield).

Techniquement la qualité de la dalle LCD choisie par Asus parait très bonne, et la latence, pour le peu que nous ayons pu tester, est effectivement basse. Les questions de prix et de disponibilité restent ouvertes cependant et risquent d'être ce qui pose problème au concept. Aucun prix n'est officiellement donné mais l'on parle officieusement de plus de 3000$. Si cela se confirme, cela limitera fortement le public potentiellement visé par ces écrans qui devront entrer en concurrence qui plus est avec le marché des TV, excessivement concurrentiel et il n'est pas certain que les améliorations techniques apportées suffisent à compenser l'écart de prix (et la versatilité des TV) pour les éventuels intéressés. Pour ce qui est de la disponibilité, nous avons entendu qu'elle se ferait au second semestre (entre cet été et la fin de l'année selon les interlocuteurs).

Pour terminer, deux écrans "portables" ont retenu notre intérêt. Le premier est un écran LCD 15.6 pouces, le ZenScreen Go. Il s'agit d'un écran 1080p portable, d'une épaisseur de 8mm et pesant 900g. Il inclut sa propre batterie 7800 mAh et se connecte en USB Type-C à ses sources. Il est livré avec une protection d'écran qui se replie pour servir de support (à l'image de ce qui existe pour les iPad).

Le second modèle était une variante ZenScreen Go. Mais pour ce PQ22UC, nous avons droit cette fois ci à un écran 4K 21.6 pouces... OLED ! Asus parle de DCI-P3 et de HDR pour l'écran qui, visuellement, était tout simplement impressionnant. Asus annonce un temps de réponse de 0.1ms. La marque insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un prototype mais qu'il proposera bien ce produit à la vente (le prix risque, OLED oblige, d'être élevé).

Notez que la dalle est fournie par J-OLED, société qui fusionnait les initiatives OLED de Sony et Panasonic. Le communiqué de presse  de cette joint venture indique qu'ils travaillent spécifiquement à produire en volume (et réduire le coût) des dalles OLED 21.6 pouces et qu'ils auraient réalisés leur première livraison de composants prêts à la vente le mois dernier.

On ne peut qu'espérer que ce soit le cas (sur le volume et le prix), la disponibilité de ces deux écrans mobiles étant annoncée au premier semestre même si Asus était assez prudent sur la date du modèle OLED.

Résultats AMD pour le troisième trimestre

Publié le 21/10/2016 à 11:58 par Guillaume Louel

AMD a annoncé hier soir ses résultats pour le troisième trimestre 2016. Le constructeur enregistre un chiffre d'affaire en hausse de 1,307 milliard, 23% de plus qu'en 2015 sur la même période qui avait été particulièrement difficile. Séquentiellement, le chiffre d'affaire est en hausse de 27%.

Le constructeur parle de ventes record sur son activité "semi-custom", porté notamment par l'arrivée de la génération intermédiaire de consoles chez Microsoft et Sony, mais aussi des ventes GPU et APU en hausse.

Cela n'empêche pas le constructeur d'enregistrer une perte de 293 millions, une perte que l'on doit à la renégociation de l'accord WSA qui lie AMD a GlobalFoundries. AMD a pris une charge exceptionnelle de 340 millions pour couvrir le coût de cette renégociation, qui n'imputera plus les trimestres à venir.

Sans cette charge, AMD aurait enregistré un bénéfice mais comme nous l'indiquions a l'époque, cette renégociation était probablement indispensable pour AMD pour leur permettre de produire plus librement leurs GPU, par exemple, chez TSMC. Les incertitudes du 7nm de GlobalFoundries (et l'absence de 10nm) font qu'il était plus qu'indispensable à AMD de ne pas se retrouver enfermé avec un fondeur qui ne serait pas compétitif.

Dans la session de questions/réponses, la CEO Lisa Su a confirmé que Zen en version desktop (Summit Ridge) est toujours prévu pour le premier trimestre, et que la version serveur sera lancée au second trimestre 2017. L'échantillonnage des puces est en cours chez les partenaires d'AMD et se passerait "bien".

Côté GPU, Vega est toujours confirmé pour le premier semestre sans plus de détails. Il est probable qu'il s'agira d'un des produits "16nm", qui sera fabriqué chez TSMC grace à la renégociation de l'accord, interrogé pour en savoir plus sur la répartition à venir entre les multiples sources de fabrication, AMD s'est contenté d'évoquer des choix au cas par cas, ou en fonction des clients.

Par rapport à la situation financière difficile d'AMD, ces résultats sont plutôt encourageants. Malgré tout et comme pour Intel il y a quelques jours, les investisseurs poussent l'action à la baisse (-6% avant l'ouverture des marchés), en grande partie à cause du déclin du marché du PC et des perspectives sur le dernier trimestre.

GDC: Quelle API de bas niveau va s'imposer ?

Publié le 16/03/2015 à 07:00 par Damien Triolet

Au cours de la semaine de la GDC, nous avons demandé à la plupart de nos interlocuteurs quel était leur pronostic officiel dans la bataille qui s'annonce entre les différentes API de bas niveau. Vulkan va-t-il avoir une chance sous Windows ? La réponse a été quasi unanime : non. Explications.

Avec Mantle, AMD et Frostbite ont démontré qu'exploiter des API graphiques de plus bas niveau dans les moteurs de jeu PC était tout à fait réaliste et n'avait pas de raison d'être une exclusivité des consoles. Depuis, la liste de ces API s'est allongée :

- Mantle supporté par les Radeon sous Windows 7/8/10
- Direct3D 12 supporté par tous les GPU sous Windows 10 et par la Xbox One
- Metal supporté par les SoC Apple sous iOS
- Vulkan supporté par tout type de GPU sous tout type de plateforme
- et nous pouvons y ajouter GNM, l'API de la PS4

Sur le papier, Vulkan a un avantage important puisqu'il va permettre à un moteur graphique de supporter de nombreuses plateformes et notamment Android et Linux/SteamOS. Pourquoi ne pas supporter Windows au passage ? Si les spécialistes du moteur de jeu prévoiront probablement cette possibilité, personne ne s'attend à ce qu'elle soit exploitée.

Microsoft ne compte pas proposer de support de Vulkan pour la Xbox One, ce qui va forcer les développeurs à exploiter Direct3D 12. Vu la proximité avec la plateforme Windows, il n'y aura pas d'intérêt à y proposer Vulkan sur PC.

Mais ce n'est pas tout. Vulkan pourrait avoir des difficultés sur d'autres fronts. Alors que nous l'imaginions en bonne position sous Android, la plupart de nos interlocuteurs ont émis un avis plus mitigé. A la question de savoir pourquoi, nous avons en général reçu un sourire gêné en guise de réponse car une autre API est embusquée. C'est un secret de polichinelle dans le milieu des spécialistes de la 3D : Google prépare sa propre API graphique de bas niveau. Une annonce qui pourrait avoir lieu fin mai lors de la conférence Google I/O ou un peu plus tard cette année.

Cette API devrait être ouverte dans le sens où ses spécifications seront fixées par Google, mais son implémentation pourra se faire sur d'autres plateformes. De quoi venir concurrencer directement Vulkan, par exemple si elle était portée sous Linux et SteamOS.

Cela ne veut pas dire pour autant que Vulkan est mort-née. Il y aura vraisemblablement toujours des développeurs qui voudront profiter de son support multiplateformes, surtout dans le monde mobile. Mais à terme, il semble évident que chaque plateforme voudra contrôler sa propre API graphique de bas niveau, ce qui est naturel pour les acteurs concernés. Les spécialistes des moteurs graphiques, tels que l'Unreal Engine, l'Unity, le Cry Engine ou encore le Frostbite, y trouveront probablement leur compte, mais le développement de moteurs "indépendants" risque de devenir difficile à supporter pour de plus en plus de studios.

La ReRAM toujours aussi prometteuse...

Publié le 24/12/2014 à 16:40 par Marc Prieur

La Resistive RAM (RRAM ou ReRAM) a refait parler d'elle lors de l'IEEE International Electron Devices Meeting qui a eu lieu en cette fin d'année à San Francisco. Pour rappel cette mémoire non volatile est une des candidates à la succession de la Flash pour le stockage, avec entre autre des accès aléatoires bien plus rapides, une endurance accrue et la possibilité à termes d'être gravée avec une finesse de 4-5nm. D'autres technologies sont en concurrence comme la Phase-change RAM (PRAM) ou la Spin-Torque-Transfer RAM (STT RAM).


Micron et Sony, qui avaient annoncé avoir produit une puce de 2 Go en février dernier, ont donné quelques résultats obtenus en pratique sur leur puce. En pratique ils ont pu atteindre les 900 Mo /s en lecture avec une latence de 2,3 µs, là où le design permet en théorie d'atteindre 1 Go et 2 µs. En écriture la vitesse est de 180 Mo /s contre 11,7 µs, le design permettant au maximum d'atteindre 200 Mo /s et 10 µs.



La start-up Crossbar, qui avait fait parler d'elle l'an passé, a également indiqué  avoir effectué des avancées qui lui permettront à terme de produire de la RRAM "3D". La première implémentation pourrait arriver en 2017 sous la forme d'une puce de 128 Go sur 16 couches fabriquée en 28nm.

Archival Disc, nouveau standard de disque optique

Publié le 10/03/2014 à 12:58 par Guillaume Louel

Sony et Panasonic viennent d'annoncer  un nouveau standard de disque optique dédié spécifiquement aux besoins d'archivages pour les professionnels. Baptisé Archival Disc, ce nouveau standard est dérivé des technologies utilisées jusqu'ici pour les Blu-ray.

En pratique, on retrouve le même type de laser que pour l'actuel standard (longueur d'onde de 405nm, ouverture numérique à 0.85), mais les données sont écrites de manière plus condensée. La taille d'encodage d'un bit passe de 130 à 79.5 nm grâce à l'introduction d'un mécanisme avancé de traitement du signal (une version plus évoluée du PRML - Partial Response Maximum Likelihood), et l'écart entre les sillons passe de 320 à 225nm. Pour atteindre cette réduction, les sociétés introduisent une technologie de crosstalk cancellation. Des changements qui ne sont pas sans rappeler ce papier  publié par Hitachi sur une éventuelle évolution du standard Blu-ray… un papier publié en 2005 !


Ces modifications permettent d'atteindre une densité de données de 50 Go par couche (le double du Blu-ray). Ces disques utiliseront trois couches de données par face, et seront double face, ce qui permet d'atteindre un total de 300 Go par disque au lancement. Le standard évoluera cependant pour atteindre 500 Go et 1 To par disque, sans préciser cependant de dates pour ces évolutions.

Sony et Panasonic annoncent que l'Archival Disc devrait débarquer d'ici à l'été 2015.

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