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La GeForce GT 710 fait son apparition

Tags : GK208; GT 710; Nvidia;
Publié le 27/01/2016 à 23:12 par Marc Prieur

Introduit en 2013 sur les GT 640 et 630, renommées ensuite en GT 730 DDR3 64 bits et GDDR5, le petit GPU Kepler GK208 est utilisé sur une nouvelle référence, la GT 710. A l'instar de la GT 720, seule la moitié des 384 unités de calcul de la puce sont actives, mais la fréquence passe de 797 MHz à 957 MHz.

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En termes de puissance GPU une GeForce GT 710 est donc supérieure à une GeForce GT 720, ce qui est pour le moins inexplicable. Par contre elle ne pourra être équipée que de DDR3 à 1.8 Gbps (900 MHz) là où le GT 720 pouvait également être décliné en version GDDR5 à 5 Gbps (1250 MHz), une déclinaison toutefois assez rare en pratique.

Bref, dans la plupart des cas, une GeForce GT 710 sera plus rapide (ou moins lente…) qu'une GT 720, cherchez l'erreur ! Difficile de savoir ce qui motive le lancement de cette nouvelle référence. Dans tous les cas, si on souhaite l'utiliser en 3D il est bon de rappeler que pour faire mieux qu'un iGPU récent, il convient de faire appel au moins à une GT 730 GDDR5 (ou une R7 240 GDDR5) avec une puissance de calcul doublée et une bande passante mémoire 2,8 fois supérieure.

Nvidia lance trois GT 730, dont une GT 430 renommée

Publié le 19/06/2014 à 10:10 par Marc Prieur

Nvidia vient de lancer de nouvelles cartes dans la gamme GeForce 700, les GT 730 dont les spécifications sont disponibles ici . Alors que les GT 740 DDR3 et GDDR5 étaient globalement des renommages des GT 640 DDR3 et GTX 650 GDDR5, les GT 730 sont des renommages des GT 630.


Pas moins de trois déclinaisons sont lancées :

- GT 730 1 Go DDR3 128 bits (= GT 630 D3)
- GT 730 2 Go DDR3 64 bit (= GT 630 (Kepler))
- GT 730 1 Go GDDR5 (= GT 640 GDDR5)

La GT 730 reprend les spécifications de la GT 630 D3. Il s'agit d'un GPU GF108 (Fermi et 40nm) cadencé à 700 MHz avec 96 unités de calculs associé à 1 Go de DDR3 à 900 MHz en 128 bits, le tout pour un TDP de 49 watts. Il s'agit ni plus ni moins que d'une configuration introduite initialement en octobre 2010 sur la GT 430, renommée en GT 530 en mai 2011 avant de passer en GT 630 D3 en mai 2012 et finalement en GT 730 en juin 2014 !

Les deux GT 730 suivantes sont cette fois basées sur un GPU plus moderne de gamme Kepler et gravé en 28nm, le GK208, qui avait été introduit sur des évolutions des GT 630 et GT 640 il y a un an maintenant. Par rapport au GF108 la puissance de calcul est doublée à la même fréquence GPU (4x plus d'unités de calculs, mais elles fonctionnent 2x moins vite) tout comme le nombre de ROPs.

La contrepartie se situe au niveau de la bande passante mémoire puisque du fait d'un bus réduit à 64 bits, elle est divisée par deux sur la version DDR3 par rapport à la version GF108, mais est 39% supérieure sur la version GDDR5. D'un point de vue énergétique ces deux versions sont bien meilleures avec des TDP de 23 watts en DDR3 et 38 watts en GDDR5.

A l'instar des GT 630 et des R7 240/250 DDR3, les GT 730 DDR3 n'auront que peu d'intérêt dans le cadre d'une nouvelle configuration, les Radeon intégrées au sein des APU AMD offrant le même niveau de performance.

Nvidia: le GPU GK208 pour les GT 640 et 630

Publié le 03/07/2013 à 18:35 par Damien Triolet

Un nouveau petit GPU a fait une apparition relativement discrète dans la gamme Nvidia : le GK208. Il occupe dorénavant le terrain de l'entrée de gamme tant dans le monde desktop que mobile, et préfigure de la manière dont Nvidia a revu à la baisse les spécificités de son architecture Kepler dans l'optique d'une intégration dans le SoC Logan, dont le nom commercial supposé est Tegra 5.

GK208 est le nom officiel du GPU auquel nous avons fait à plusieurs reprises référence en tant que GK117. Une erreur d'interprétation de notre part concernant la nomenclature puisque nous pensions qu'il s'agissait d'une révision mineure du GPU GK107, comme Nvidia avait pu le faire sur la génération Fermi. D'autre part, lors de la première apparition officielle du GK208 avec les GeForce 700M début avril, Nvidia avait refusé de le nommer ou de donner ses spécifications et avait joué de la confusion entre ce GK208 et le GK107 (il ne faudrait quand même pas que les acheteurs de GPU mobiles d'entrée de gamme arrivent à comprendre trop facilement ce qu'ils achètent!).

Avec les GeForce GTX 700, nous savons maintenant que Nvidia n'a pas prévu de révision mineure de type GK114 pour le GPU GK104 et qu'il en va probablement de même pour les GK106 / GK107. Le GK208 est voué à compléter le GK107, voici les grandes lignes de leurs spécifications :

GK107 : 2 SMX, 384 unités de calcul, 128-bit, 118 mm²
GK208 : 2 SMX, 384 unités de calcul, 64-bit, ~80 mm²

Il ne s'agit cependant pas simplement d'une réduction du bus mémoire en témoigne la différence énorme au niveau de la taille du die. Selon notre calcul approximatif basé sur une photo, le GK208 ne représente que 2/3 de la surface du GK107 ce qui implique d'autres simplifications de la puce même si Nvidia a pu utiliser une variante du process 28nm qui autorise une densité un petit peu plus élevée. Nvidia précise tout d'abord sur ses fiches produits que l'interface est limitée à du PCI Express 2.0 x8 alors que le GK107 intègre un lien PCI Express 3.0 16x.


Photo publiée par nos confrères japonais de 4gamer.net .

Le GK208 introduit une nouvelle variante de l'architecture Kepler. Elle reprend tout d'abord l'évolution du processeur de contrôle introduite avec le GK110, qui donne plus de flexibilité pour l'exécution des tâches de type "compute". Les SMX, ces blocs fondamentaux qui regroupent les unités d'exécution ont également été revus dans l'optique d'augmenter le ratio unités de calcul / unités de texturing :

SMX GK1xx : 192 unités de calcul + 16 unités de texturing
SMX GK208 : 192 unités de calcul + 8 unités de texturing

Un ratio qui progresse en faveur de la puissance de calcul, mais sans augmenter cette dernière. C'est logique, le but de l'opération pour un tel GPU d'entrée de gamme n'est de tout évidence pas de favoriser les tâches de type "compute" par rapport aux jeux qui ont bien besoin des unités de texturing. Dans ce cas, pourquoi réduire le nombre d'unités de texturing ? Pour simplifier le GPU et réduire les coûts de production, mais surtout pour réduire sa consommation. Les unités de texturing, qui ont besoin d'être alimentées par un flux continu de données sont en effet très gourmandes, largement plus que les unités de calcul. C'est la raison pour laquelle les GPU des SoC Tegra 3 et 4i se contentent de 2 unités de texturing (4 pour le Tegra 4).

Nvidia en a probablement profité pour simplifier quelque peu les SMX du GK208 à d'autres niveaux, par exemple en réduisant certains caches, les unités dédiées aux fonctions spéciales ou aux lectures/écritures. Ces nouveaux SMX seront forcément moins performants que les originaux, avec une différence plus ou moins marquée suivant le taux d'utilisation par chaque application des unités dont le nombre a été revu à la baisse. Il s'agit probablement là d'une des raisons pour lesquelles Nvidia préfère, autant que possible, laisser ce GPU dans l'ombre et éviter de rentrer dans les détails. Il est probable que les SMX qui seront exploités par le SoC Tegra Logan s'inspirent de ceux du GK208, peut-être en réduisant d'avantage encore le nombre d'unités de texturing.

Nvidia a récemment lancé 2 nouvelles GeForce 600 qui reposent sur ce GK208, la GeForce GT 640 GDDR5 et la GeForce GT 630 "Kepler" qui vont remplacer respectivement les GeForce GT 640 DDR3 (GK107) et GeForce GT 630 (GF108) :


La nouvelle GeForce GT 640 profite de la mémoire GDDR5 pour compenser la réduction de son bus mémoire à 64-bit et d'une fréquence plus élevée pour afficher une bande passante supérieure de 40%. En pratique la différence sera cependant plus faible, le rendement de la GDDR5 étant inférieur à celui de la DDR3. La puissance de calcul progresse, là aussi grâce à une fréquence GPU en hausse, mais la puissance de texturing est réduite compte tenu des SMX simplifiés.

La nouvelle GeForce GT 630 affiche une progression plus importante au niveau de la puissance de calcul, plus que doublée, l'ancien modèle étant toujours basé sur l'architecture Fermi. Il en va de même au niveau du fillrate. La GT 630 à base de GK208 doit se contenter d'un bus mémoire de 64-bit en DDR3 et la bande passante mémoire est donc en nette baisse et ne représente que 28 à 40% de celle du modèle original.

Difficile d'estimer exactement l'écart de performances entre ces nouvelles GeForce GT 600 et les anciennes, d'autant plus qu'il variera fortement d'un jeu à l'autre à l'avantage de l'une ou de l'autre. La consommation devrait par contre dans les deux cas être en nette baisse. Il peut sembler étranger que Nvidia n'ait pas lancé ces nouvelles cartes graphiques en tant que GeForce GT 700, mais il était probablement plus simple commercialement d'éviter de sortir de nouvelles marques et de laisser ainsi ces produits d'entrée de gamme dans l'ombre.

GeForce 700M : de qui se moque Nvidia ?

Publié le 02/04/2013 à 13:45 par Damien Triolet

Ce n'était pas un poisson d'avril, Nvidia a annoncé hier de nouvelles déclinaisons de GeForce 700M qui viennent s'ajouter aux GeForce GT 730M et GT 710M introduites il y a peu. Nvidia met en avant le support de la technologie Optimus, qui permet de profiter de l'IGP Intel pour réduire la consommation au repos, de GeForce Experience pour faciliter la configuration des jeux et de GPU Boost 2.0 pour optimiser les performances.

Sont ainsi introduites des GeForce GT 750M, GT 745M, GT 740M, GT 735M et GT 720M. La dernière est basée sur un GPU de la génération Fermi et représente de l'ultra bas de gamme, comme la GT 710M. Des GPU qui n'ont selon nous aucune utilité si ce n'est de permettre d'ajouter un logo de plus sur les portables. Les 4 autres GeForce GT 700 sont basées sur un GPU Kepler d'entrée de gamme, comme la GeForce 730M. Il s'agit du GK107 ou de son successeur, le GK208, aux performances identiques en dehors du bus mémoire limité à 64-bit, mais qui dispose d'un processeur de commandes plus flexibles pour CUDA.

De nouvelles cartes graphiques mobiles intéressantes ? Impossible à dire tant Nvidia joue de l'opacité sur les spécificités réelles de ces produits : l'occasion d'un petit, voire long, coup de gueule !

Commençons par GPU Boost 2.0. Si vous suivez l'actualité graphique desktop, vous savez probablement que Nvidia a toujours refusé d'expliquer clairement le fonctionnement de sa technologie GPU Boost, se contentant de donner des bribes d'informations qui se sont dans certains cas avérées incorrectes. La définition officielle de la version 2.0 de GPU Boost desktop est un non-sens et est probablement simplement le fruit d'un commercial en manque d'arguments à inscrire dans son PowerPoint. Qu'en est-il du côté mobile ? Voici ce que Nvidia communique à la presse spécialisée :


Très peu de concret et beaucoup d'arguments bateaux. En réalité, bien que pour une raison étrange Nvidia ait toujours refusé de communiquer officiellement sur le sujet, les GeForce 600M disposaient déjà d'un GPU Boost. Quelle est la différence avec le GPU Boost 2.0 des GeForce 700M ? Nous ne le saurons pas. Quelle différence avec la version desktop ? Nous ne le saurons pas.

Nvidia nous rassure cependant, inutile de creuser le sujet, il suffit de lui faire confiance : GPU Boost 2.0 va apporter un gain de performances (jusqu'à 15%) et n'a aucune influence sur les nuisances. Parce que bien entendu, maximiser l'utilisation d'une enveloppe thermique sur base de limites de consommation et de température ne va pas justement revenir à maximiser la température et la vitesse du ventilateur. Nvidia joue sur les mots : les nuisances maximales ne vont pas augmenter, c'est vrai, mais les nuisances pratiques vont s'en approcher plus souvent… Bien entendu, le fabricant peut décider de calibrer son système de refroidissement de manière à contenir agressivement les nuisances, mais les performances seront alors dans certains cas inférieures avec GPU Boost 2.0 que sans cette technologie. Par rapport aux GeForce 600M et à leur GPU Boost fantôme, quelle différence ? Nuisances mieux limitées ou gain de performances de 15% ? Impossible à dire.

Ce point étant traité, passons aux spécifications ou plutôt à leur absence. Avec les GeForce 700M, Nvidia a décidé de réduire sa communication sur les spécifications, pourtant déjà très vague auparavant. A la place, un indice de performances par rapport au HD 4000 d'Intel dans Crysis 2. Nvidia se justifie en expliquant que les cartes graphiques mobiles sont personnalisées pour chaque portable et qu'il n'y a donc pas de spécifications fixes. Par contre, les performances, elles, seraient bien toujours similaires ! Fréquences revues à la baisse ? DDR3 vs GDDR5 ? 64-bit vs 128-bit ? Un impact sur les performances ? Pas du tout, faites confiance à l'indice !

Voici les spécifications que nous avons pu observer en général pour les GeForce 600M en GK107 et les bribes d'informations communiquées par Nvidia pour les nouvelles GeForce GT 750M, GT 745M, GT 740M, GT 735M et GT 730M :


Toutes les GeForce 600M disposent d'un mode turbo, bien que quelques portables ne l'exploitent pas. Les GT 650M et GT 640 existent en version GDDR5 ou DDR3 (plus courante), la première variante se contentant d'une fréquence GPU réduite en version GDDR5 compte tenu de la limitation au niveau du TDP. Ces spécifications se retrouvent dans la majorité des portables équipés de ces cartes. Officiellement, il n'y a pas de version 64-bit et nous n'avons pas pu en observer.


Avec les GeForce 700M, ça se complique. Dans un document dédié à la presse spécialisée, Nvidia donne une fréquence de base maximale pour chaque GPU. Correspond-elle la fréquence habituelle de la carte graphique ou à un cas extrême ? A la version GDDR5 ou DDR3 ? Car en dehors des GT 735M et GT 730 qui seront toujours en DDR3 64-bit, les GT 750M, GT 745M et GT 740M peuvent exister soit avec de la GDDR5 très rapide soit avec de la DDR3 ainsi qu'en versions 64-bit et 128-bit. Nous pouvons supposer que 980 MHz pour la GT 740M n'est possible qu'en version DDR3 et que les versions 64-bit seront toujours en GDDR5, mais Nvidia ne dispose d'aucune information supplémentaire à communiquer à la presse à ce sujet.

Nvidia annonce par contre une GT 750M 50% plus performante que la GT 650M, une GT 745M 75% plus performante que la GT 645M et une GT 740M 40% plus performante que la GT 640M. Dans les deux premiers cas nous pouvons supposer que Nvidia compare la variante la plus véloce (GDDR5) des GT 750M et GT 745M aux variantes les moins véloces (DDR3) des GT 600M correspondantes.

Soyons honnête, sur base des informations officielles et de la communication à la presse spécialisée, il est impossible de juger de l'intérêt de ces nouvelles solutions graphiques. Cette situation n'est pas réellement nouvelle dans le monde des GPU mobiles, AMD et Nvidia ayant pris l'habitude d'y faire tout et n'importe quoi. Le lancement des GeForce 700M pousse cependant cette mauvaise habitude un pas plus loin dans la mauvaise direction.

Nvidia part du principe qu'il s'agit de produits grand public et qu'une communication sérieuse n'est pas nécessaire. Après tout, par rapport à ces produits, la presse spécialisée est en général plus que complaisante ou ne prend pas le temps de s'y intéresser et de réellement les tester. Et puis bon, au fond, le grand public n'y connaît pas grand-chose... DDR3 ou GDDR5 ? Ils ne verront pas la différence. GT 750M ou GT 740M ? Du moment qu'ils acceptent de payer un peu plus cher le portable équipé de la première…

Pourquoi s'embêter avec une communication détaillée qui empêcherait d'annoncer des gains fantaisistes par rapport à la génération précédente tout en profitant d'une hyper segmentation ridicule de l'entrée de gamme ? Ou qui ne permettrait pas par exemple de commercialiser plus cher une GT 750M sous-cadencée aux fréquences d'une GT 740M ? Après tout, le client est roi, sauf que le client bien entendu est le fabricant de portable. Si ce dernier voit de la valeur dans la confusion qui règne autour des GPU mobiles ou dans la possibilité de tromper le consommateur final, autant aller dans ce sens.

Ce manque de respect vis-à-vis du client final est désolant. De notre point de vue, l'approche commerciale de Nvidia fait que vous ne pouvez pas faire confiance à ces GeForce 700M ni trouver de la valeur dans le fait qu'un portable affiche la marque GeForce GT 750M dans ses spécifications. Il faudra attendre des retours d'utilisateurs de portables qui en sont équipés pour savoir quelles sont les spécifications de leur GPU et à quel niveau de performances vous pouvez vous attendre.

Sans nous faire d'illusions, nous continuons d'espérer que les fabricants de GPU et les fabricants de portables finiront par faire preuve de plus de transparence au niveau des cartes graphiques mobiles, qui représentent un composant déterminant lorsqu'un portable est utilisé pour le jeu.

Notez que les premiers portables équipés en GeForce GT 730M (Acer M3/V3 et Gigabyte U2442) affichent des fréquences GPU/mémoire de 725/900 MHz, mais sans supporter GPU Boost. Quant à la GT 740 intégrée dans l'Asus A56CB, elle est, selon nos confrères de Noteboocheck , cadencée à 810 MHz pour le GPU, 895 MHz pour son mode turbo et 900 MHz pour sa mémoire DDR3.

Correction du 01/07/2013: le nom du GPU que nous pensions être GK117 est en réalité GK208.

GTC: CUDA on ARM: Kayla, Tegra 3 et GK208

Tags : ARM; CUDA; GK208; GTC; Kepler; Nvidia;
Publié le 20/03/2013 à 02:22 par Damien Triolet

Nvidia l'a enfin confirmé, CUDA arrivera enfin dans les SoC Tegra avec Logan. Cela ne veut pas dire pour autant que CUDA sur plateforme ARM doit attendre. Il s'agit d'un point important de la stratégie de Nvidia pour son futur autant dans le monde professionnel que grand public. C'est la raison pour laquelle, depuis quelques temps déjà, Nvidia s'est associé à SECO pour proposer un kit de développement dénommé CARMA. Pour 529€, la plateforme propose un connecteur Q7 qui reçoit un SoC Tegra 3 (T30 à 1.3 GHz) et un connecteur MXM sur lequel prend place une Quadro 1000M de génération Fermi (GF108 avec 96 cores).


Tout cela va évoluer à partir du mois de mai, d'une part avec une couche logicielle qui supportera Ubuntu 12.04 et CUDA 5.0, et d'autre part avec la plateforme KAYLA, toujours développée en partenariat avec SECO, et qui existera en 2 versions : connecteur MXM ou PCI Express (câblés en 4x dans les 2 cas). Si nous aurions pu supposer que le SoC passerait en version Tegra 4, c'est bel et bien le Tegra 3 T30 qui reste exploité pour la simple et bonne raison que ses successeurs ne disposent plus de liens PCI Express. La différence (unique ?) entre les 2 cartes concerne les GPU supportés. La version PCI Express en supporte un large choix et la version MXM est annoncée être équipée d'un GPU Kepler de next generation.

Nvidia indique à ce sujet que ce GPU dispose de 2 SMX (384 cores), supporte les compute capabilities 3.5 (Dynamic Parallelism etc.) et est très proche du niveau de fonctionnalité du futur SoC Logan. Nous apprenons ainsi que le GPU de cette plateforme et celui de Logan disposent d'un processeur de commande plus évolué que sur les premiers GPU de la génération Kepler, dérivé de celui du GK110 (Tesla K20 et GTX Titan).


De toute évidence ce GPU est ainsi le GK208 qui prendra place dans les GeForce 700 d'entrée de gamme. Une supposition renforcée par un panneau de contrôle des pilotes Linux que Nvidia a malencontreusement oublié de masquer pendant quelques secondes et qui fait référence à un nom de code produit : D15M2-20. Cela correspond à la famille GeForce 700 desktop (D12 = GeForce 400, D13 = GeForce 500, D14 = GeForce 600…).


Cette plateforme CUDA on ARM continuera bien entendu à évoluer, tout d'abord avec CUDA 5.5 qui intégrera un compilateur CUDA pour l'architecture ARM, et plus tard avec l'arrivée de Logan et de Parker.

Correction du 01/07/2013: le nom du GPU que nous pensions être GK117 est en réalité GK208.

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