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Nvidia lance les Quadro Pascal dont une GP100

Publié le 09/02/2017 à 10:57 par Damien Triolet

Après deux premiers modèles lancés cet été, Nvidia vient de dévoiler toute une famille de Quadro de génération Pascal qui vont pousser vers le haut puissance de calcul et efficacité énergétique. Un lancement qui permet par ailleurs à Nvidia d'introduire le GPU GP100 et sa mémoire HBM2 sur une carte graphique.

Cet été, Nvidia avait débuté le renouvellement de sa gamme de cartes graphiques professionnelles avec l'introduction de deux nouvelles Quadro, les P6000 et P5000 respectivement basées sur les GPU Pascal GP102 (Titan X) et GP104 (GTX 1080). D'autres modèles étaient bien entendu au programme et viennent d'être dévoilés : les Quadro GP100, P4000, P2000, P1000, P600 et P400. En voici les spécifications :

La Quadro GP100 est bien entendu la nouvelle venue la plus intéressante, mais avant d'en parler en plus de détails, intéressons-nous aux autres modèles de la famille que Nvidia positionne de la sorte :

 
 

La Quadro P6000, dont nous avions omis de parler à sa sortie, est basée sur un GPU GP102 complet et équipée de 24 Go de GDDR5X, contrairement à la Titan X qui embarquait le même GPU mais castré et avec "seulement" 12 Go de mémoire. La Quadro P6000 représente l'offre de Nvidia la plus élevée en terme de puissance de calcul en simple précision et de quantité de mémoire embarquée. Elle affiche une puissance brute 70% plus élevée que celle de la M6000 24 Go qu'elle remplace. Elle vise donc les applications de rendu les plus lourdes ou encore le GPGPU.

En-dessous, la Quadro P5000 vise des applications similaires mais est un peu moins véloce. Il s'agit d'une version professionnelle de la GeForce GTX 1080 mais équipée de 16 Go de mémoire GDDR5X. La puissance brute a cette fois été doublée par rapport à la M5000.

Les nouvelles Quadro P4000, P2000, P1000, P600 et P400 remplacent les M4000, M2000, K1200, K620 et K420, ces dernières n'ayant pas profité du passage à l'architecture Maxwell. Excepté pour la P2000 qui passe à 5 Go au lieu de 4 Go, la quantité de mémoire n'évolue pas, Nvidia faisant en sorte de forcer une forte segmentation sur ce point.

La P4000 repose sur un GPU GP104 fortement castré qui permet à Nvidia de limiter sa consommation à 105W et de proposer un format simple slot. Sa puissance de calcul est doublée par rapport la M4000.

La P2000 embarque de son côté un GPU GP106, comme sur la GeForce GTX 1060, mais castré tant au niveau des unités actives que du bus mémoire, raison pour laquelle elle embarque un ensemble inhabituel de 5 Go de mémoire. Sa puissance de calcul profite d'un boost de 65% par rapport à la M2000.

Dans l'entrée de gamme, les P1000, P600 et P400 sont toutes trois basées sur le GPU GP107 (GTX 1050) plus ou moins castré. Leur puissance de calcul est donc plutôt limitée même si elle est doublée par rapport à la génération précédente. Ce type de Quadro est plutôt utile pour profiter des pilotes professionnels dans certaines applications que pour leur puissance de calcul.

De quoi en arriver à la Quadro GP100 qui nous intéresse particulièrement. Sa nomenclature l'indique sans ambiguïté, il s'agit d'une carte à part, qui vise autant les applications traditionnelles des Quadro et que le GPU Computing qui a besoin de plus que la simple précision. Pour rappel, le GPU GP100 qui lui donne son nom est le premier à embarquer la mémoire HBM2, pour une bande passante plus élevée, ainsi qu'une interconnexion de nouvelle génération : NVLink.

Jusqu'ici, le GP100 n'était exploité qu'en format serveur, soit de type PCI Express passif, soit de type module mezzanine. Nous pouvions donc nous demander si Nvidia avait réellement équipé ce GPU de tout l'attirail nécessaire pour en faire une carte graphique, notamment le moteur d'affichage et les sorties vidéo, puisqu'il est avant tout destiné au calcul massivement parallèle. Une interrogation qui trouve donc une réponse avec son arrivée dans une Quadro au format carte graphique classique.

Au niveau de la puissance brute en simple précision (FP32), cette Quadro GP100 n'est pas impressionnante. Sur ce point, le GP100 n'est pas mieux armé que le GP102 et Nvidia a décidé de castrer le GP100 de la Quadro GP100 alors que le GP102 de la Quadro P6000 est complet. Cette dernière est ainsi 15% plus véloce à peu près à tous les niveaux liés au rendu 3D. Le GP100 est probablement équipé de 128 ROP contre 96 pour le GP102, mais ses 6 moteurs de rastérisation ne peuvent en débiter plus de 96. Par ailleurs, il faut se contenter de seulement 16 Go de mémoire contre 24 Go pour la P6000.

Pour de nombreuses applications le choix entre ces deux Quadro sera pour le moins délicat. Là où le GP100 se démarque c'est avec un support très performant de la double précision (FP64) et de la demi-précision (FP16), et bien entendu au niveau de la bande passante mémoire largement supérieure avec 717 Go/s. Autre avantage, mais dont il est difficile d'estimer l'intérêt en pratique, la Quadro GP100 voit ses connecteurs SLI remplacés par 2 liens NVLink. Ceux-ci vont permettre de coupler 2 Quadro GP100 en donnant à chaque GPU un accès plus performant à la mémoire de l'autre.

En équipant sa nouvelle Quadro de cette connectique, Nvidia en fait notamment une solution de développement très utile pour la plateforme Tesla puisqu'il est possible de l'utiliser pour faire du développement sur station de travail en vue d'en déploiement sur serveur par la suite.

La Quadro GP100 se retrouvera dans quelques mois en face de la Radeon Instinct MI25 qui devrait profiter d'une puissance de calcul légèrement supérieure mais d'une bande passante inférieure. Comme pour le reste des nouvelles Quadro, la disponibilité de la Quadro GP100 est prévue pour mars, à un tarif qui n'a pas encore été communiqué.

Terminons par un petit mot sur ce que cela implique du côté des cartes graphiques destinées au moins en partie aux joueurs. La Quadro GP100 laisse penser que le GP100 pourrait également se retrouver dans une nouvelle Titan. De quoi pouvoir envisager le remplacement de la Titan X 12 Go actuelle par une version GP100 16 Go en même temps que le lancement d'une éventuelle GeForce GTX 1080 Ti en GP102 ?

Nvidia lance les Quadro K5200, K4200, K2200, K620, K420

Publié le 27/08/2014 à 08:00 par Damien Triolet

Comme c'est souvent le cas lors du Siggraph, Nvidia a annoncé de nouvelles cartes graphiques professionnelles, dans la gamme Quadro. Pas de nouveauté majeure au menu, mais une augmentation de la puissance de traitement et de la mémoire vidéo à tous les niveaux tarifaires.

Commençons par ce qui ne change pas : le top de la gamme reste pour l'instant la Quadro K6000, dévoilée l'été passé. Nous nous attendions pourtant à du neuf puisque Nvidia a dans ses cartons un nouveau gros GPU Kepler, le GK210. Il n'y a aucune communication officielle à son sujet mais le kit de développement CUDA et divers documents y ont fait référence en parlant d'une hausse des performances par watts et de la quantité de mémoire partagée. Cette mémoire interne au GPU est exploitée lors du calcul intensif pour que les nombreux threads puissent communiquer entre eux.

Nous ne savons pas pourquoi une nouvelle Quadro basée sur ce GPU n'a pas été annoncée. Il est par exemple possible que Nvidia ait finalement décidé d'attendre un GPU de la génération Maxwell ou de réserver le GK210 à la gamme Tesla, pourquoi pas avec une annonce lors du salon SuperComputing 2014 (SC14) qui aura lieu au mois de novembre.

Ceci étant dit, tout le reste évolue et les Quadro K5000, K4000, K2000, K600 et 410 sont remplacées avantageusement par les Quadro K5200, K4200, K2200, K620 et K420 qui sont proposées à des tarifs similaires à ceux des anciens modèles.


De gauche à droite, les Quadro K420, K620, K2200, K4200, K5200 et K6000.

La Quadro K5000, à base de GPU GK104, laisse sa place à une Quadro K5200 basée sur un GPU GK110 plus musclé même si une partie de ses unités de calcul et de son interface mémoire a été désactivée. Une manière de laisser un net avantage à la Quadro K6000, basée sur le même GPU, mais également d'en réduire significativement la consommation. La Quadro K5200 se contente ainsi de 150W, soit seulement 25W de plus pour une puissance de calcul en hausse de 40%. Nvidia en a profité pour faire passer la mémoire embarquée de 4 à 8 Go de GDDR5.

Par rapport à la concurrence, elle se positionne en face de la FirePro W8100, également commercialisée à +/- 2200€ et qui affiche une puissance de calcul ainsi qu'une bande passante mémoire nettement plus élevée. Contrairement à AMD, Nvidia a fait le choix de ne pas activer le calcul rapide en double précision sur cette Quadro K5200. Cela s'explique en grande partie parce que Nvidia dispose d'une gamme d'accélérateurs Tesla dédiés à ce type de calcul.


Ensuite, la Quadro K4200 peut être vue comme un glissement vers le bas de la Quadro K5000. Les spécifications sont presque identiques entre les deux, cartes, l'une disposant de quelques unités de calcul de plus, l'autre d'une fréquence plus élevée. La consommation maximale baisse de 125 à 108W, le tarif chute de 2000 à 980€ et le format passe du double au simple slot. Par conséquent, elle doit se contenter d'une seule sortie DVI accompagnée de 2 sorties DisplayPort alors que la Quadro K5000 profitait d'une sortie DVI de plus. Un adaptateur est cependant fourni pour compenser cette différence.

Par rapport à la Quadro K4000, la puissance de calcul est en nette hausse : +67%. C'est la FirePro W7100, dont la disponibilité est attendue dans le courant de l'automne, qui devrait se positionner directement en face de cette Quadro K4200.

A noter que les Quadro K5200 et K4200 sont compatibles avec les modules SDI et Sync, elles sont d'ailleurs également proposées en kits avec ceux-ci. Un des connecteurs SLI de la carte est exploité pour connecter ces extensions. Le module Sync permet de synchroniser des entrées et sorties vidéos, par exemple pour mettre en place un mur d'écrans.


La Quadro K4200 associée au kit Sync.

Plus bas dans la gamme, les Quadro K2200 et K620 sont les premières Quadro basées sur l'architecture Maxwell (GPU GM107), plus efficace sur le plan énergétique que Kepler (68 et 45W) et capable de s'approcher plus facilement de ses débits bruts maximaux.

Par rapport à la Quadro K2000, grâce au gain d'efficacité, la K2200 double les performances pratiques en calcul et profite d'une mémoire en hausse de 2 à 4 Go. De son côté, la Quadro K620 double la puissance de calcul brute par rapport à la K600 et profite de 2 Go de mémoire au lieu de 1 Go. Les Quadro K2200 et K620 sont proposées respectivement à 520€ et 190€.

Enfin, la petite Quadro K420 revient sur l'architecture Kepler. Il s'agit à peu de choses près d'une Quadro K600 renommée, ses spécifications sont similaires si ce n'est que Nvidia autorise dorénavant le pilotage de 4 écrans (via hub DisplayPort), comme sur toutes ses autres Quadro, alors que précédemment les Quadro K600 et 410 étaient limitées à 2 écrans. La puissance de traitement de ce dernier modèle est très faible. Pour faire simple il faut le voir comme un ticket d'entrée pour pouvoir profiter des pilotes professionnels de Nvidia.

Nvidia met d'ailleurs en avant la qualité de ses pilotes en insistant sur leur fiabilité éprouvée et une certification pour un large panel d'applications. Alors que la concurrence est plutôt agressive sur le plan des spécifications et des performances brutes, Nvidia compte sur ses pilotes et leur réputation pour maintenir sa très large avance au niveau des parts de marché dans le monde graphique professionnel.

Nvidia Quadro K6000: GK110 complet et 12 Go

Publié le 23/07/2013 à 15:42 par Damien Triolet

Lorsque Nvidia a dévoilé la famille de Quadro Kepler, en mars dernier, nous avions été étonnés de ne pas y retrouver de Quadro K6000 architecturée autour du GPU GK110, le plus complexe de cette génération. Elle était cependant bien au programme et Nvidia profite du SIGGRAPH pour l'officialiser.


La Quadro K6000 est le premier produit à embarquer un GPU GK110 complet, c'est-à-dire sans unités de calcul désactivées. Rappelons que les GPU Kepler sont conçus sur base d'un assemblage de SMX, des blocs de 192 unités de calcul, et que pour faciliter la production de ce monstre de 7.1 milliards de transistors, Nvidia en désactive 1 à 3 suivant les produits :

GeForce GTX 780 : 12 SMX
GeForce GTX Titan : 14 SMX
Tesla K20 : 13 SMX
Tesla K20X : 14 SMX
Quadro K6000 : 15 SMX

Avec 15 SMX, et donc 2880 unités de calcul, qui tournent à 900 MHz, la Quadro K6000 affiche une puissance de calcul de 5.2 Tflops en simple précision soit une progression d'un peu plus de 30% par rapport à l'accélérateur Tesla K20X. Et cela en réduisant le TDP de 235W à 225W, probablement à travers une technique de contrôle de la consommation dérivée du GPU Boost des GeForce. Toutes les fonctionnalités introduites par les Tesla K20 (Hyper Q, Dynamic Parallelism, calcul double précision rapide, ECC) sont bien entendu au programme puisque les Quadro représentent un superset des accélérateurs dédiés au calcul massivement parallèle, avec en plus toute la partie logicielle et certification liée au graphisme professionnel.

Particularité de cette Quadro K6000, elle embarque pas moins de 12 Go de mémoire GDDR5 (1.5 GHz) interfacés en 384-bit, pour une bande passante qui atteint 268 Gio/s. Cette quantité importante de mémoire est mise en avant par Nvidia comme un des points forts de cette nouvelle Quadro et est sans aucun doute la raison de son arrivée tardive puisque pour la mettre en place Nvidia a dû attendre la disponibilité d'une GDDR5 haute densité (4 Gbits – 512 Mo par puce) dont la production en volume vient de débuter.


Par rapport à l'ancien haut de gamme, la Quadro 6000, l'évolution apportée par la Quadro K6000 est conséquente : bande passante doublée, quantité de mémoire doublée, puissance de calcul simple précision quintuplée et fonctionnalités plus avancées pour le GPU computing. Parmi les usages types visés par cette Quadro K6000, nous retrouvons la prévisualisation en temps-réel (qui se généralise progressivement avec un niveau de qualité qui s'approche du rendu final) ou encore le traitement de données énormes comme c'est le cas pour l'exploration des sols. Nul doute que les logiciels qui sont limités par la composante graphique apprécieront l'évolution, à condition bien entendu d'y mettre le prix.

Avec un écosystème logiciel reconnu et des spécifications qui dépassent en tout point la FirePro W9000 concurrente, Nvidia n'a pas réellement de pression au niveau tarifaire. Si Nvidia ne communique pas encore le tarif, qui sera probablement fixé à l'approche de la disponibilité prévue pour la rentrée, nous pouvons l'estimer à 5000 ou 6000€.

Nvidia décline les Quadro Kepler sans GK110

Tags : Kepler; Nvidia; Quadro;
Publié le 05/03/2013 à 17:13 par Damien Triolet

Après une première Quadro Kepler, la K5000, Nvidia décline d'autres GPU de cette génération dans le segment professionnel, comme cela avait déjà été fait sur la partie mobile.

Principale évolution par rapport à la gamme précédente : le rendement énergétique. Les TDP annoncés sont relativement faibles d'une part grâce au passage à l'architecture Kepler et d'autre part grâce à des fréquences revues à la baisse et à l'abandon du mode turbo des GeForce.


La Quadro K4000 est ainsi basée sur un GPU GK106, comme celui qui équipe les GeForce GTX 650 Ti et 660. La Quadro est en quelque sorte un mix entre ces 2 variantes GeForce : comme la première, elle est équipée d'un GPU partiellement castré, avec 768 unités de calcul actives, mais dispose par contre du bus mémoire 192-bit complet de la seconde qui permet à Nvidia de proposer la K4000 avec 3 Go de GDDR5. Le TDP annoncé est de 80W et la carte dispose d'une sortie DVI Dual-Link ainsi que de 2 DisplayPort.


Ensuite, c'est le petit GPU Kepler, le GK107 qui prend place dans les Quadro K2000 (oui Nvidia a osé). Dérivé de la GeForce GTX 650, il y est présent en version complète, 384 unités de calcul et bus 128-bit GDDR5. Les Quadro K2000 affichent un TDP de 51W, sont équipées de 2 Go de mémoire et sont disponibles en 2 versions : classique équipée d'une sortie DVI Dual-Link et de 2 DisplayPort et "D" cette fois équipée de 2 sorties DVI Dual-Link et d'une sortie mini-DisplayPort.


Enfin, les Quadro K600 et 410 reprennent elles aussi le GK107 mais en version castrée avec seulement 192 unités de calcul actives. La première profite d'un bus mémoire 128-bit, mais en DDR3, alors que la seconde doit se contenter de 64-bit, toujours en DDR3. Elles sont compatibles low profile, affichent des TDP de 41W et 37W, se contentent de 1 Go et 512 Mo et ne disposent que de 2 sorties : une DVI Dual-Link et une DisplayPort.

Au niveau des technologies supportées, la protection ECC de la mémoire vidéo n'est pas proposée pour ces nouvelles Quadro et reste exclusive à la K5000. GPUDirect qui permet une communication optimisée depuis ou vers le GPU est par contre activé sur la Quadro K4000 mais pas sur les autres dérivés. Il est intéressant d'observer que si les Quadro K4000 et K2000 supportent 4 écrans, tout comme la K5000, elles ne disposent par contre que de 3 sorties puisqu'il s'agit de designs single slot. Il faudra passer par un hub DisplayPort 1.2 ou par le chaînage d'écrans pour pouvoir piloter le quatrième écran.

Sur le plan tarifaire, la Quadro K5000 est proposée à 2164€, la Quadro K4000 à 1147€, les Quadro K2000 / K2000D à 537€ et la Quadro K600 à 202€.

Vous remarquerez une absence importante : pas de trace d'une Quadro K6000 équipée du gros GPU Kepler, le GK110. S'il semble évident qu'un tel modèle est en préparation, nous ne savons pas quand il devrait être introduit, ni pourquoi Nvidia préfère attendre avant de le commercialiser. En attendant, à travers la plateforme Maximus, il reste bien entendu possible de coupler n'importe quelle Quadro Kepler avec un accélérateur Tesla K20 basé sur ce même GK110, qui profite d'un support complet de l'ECC (mémoire vidéo et caches internes) et d'une puissance de calcul élevée en double précision.

Nvidia annonce de bons résultats

Publié le 15/02/2013 à 10:58 par Marc Prieur

Nvidia vient d'annoncer ses résultats pour son dernier trimestre fiscal qui prenait fin le 27 janvier. Le père des GeForce atteint un chiffre d'affaires de 1,107 milliards de $ contre 953 millions un an auparavant (+16,1%), alors que le bénéfice net passe de 116 à 174 millions de $ (+50%). La marge brute s'établit à 52,9%, en hausse de 1,5 points.

Sur l'année fiscale complète les ventes sont de 4,280 milliards de $, en hausse de 7,1% par rapport à l'an passé, pour un bénéfice net de 562,5 millions en baisse de 3,2%. La marge brute est de 52%, en baisse de 0,6 points.

Dans le détail les ventes de Tegra sont en hausse de 29,3% sur un an et atteignent 764,5 millions de $. Côté GPU la hausse est de 8% avec 3,252 milliards de $ (2% si on tient compte de l'arrêt des chipsets avec iGPU). C'est surtout du côté des GPU Mobile que Nvidia a eu les meilleures performances avec une hausse de 26,4% (cf. Parts de marché GPU : AMD en difficulté dans le mobile) alors que côté GPU Desktop elle n'est que de 5,9%. Les ventes de Tesla sont en augmentation de 36,5% alors que les Quadro baissent de 5,9%.

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