Les derniers contenus liés aux tags AMD et USB 3

Des failles de sécurité spécifiques aux Ryzen ?

Publié le 14/03/2018 à 16:11 par Guillaume Louel

Une firme de sécurité israélienne, CTS-Labs, a publié ces dernières heures un site web  ainsi qu'un whitepaper  décrivant selon eux treize vulnérabilités critiques (regroupées en 4 familles de failles) touchant les processeurs AMD Ryzen et dérivés. Le whitepaper publié est relativement avare en détails techniques (pour ne pas dire superficiel), mais il décrit globalement les méthodes et les impacts.

Trois "familles" de failles pour deux cibles distinctes

La première famille de faille, Masterkey, regroupe plusieurs attaques qui permettraient d'exécuter du code malicieux sur le Secure Processor (un CPU ARM Cortex A5 inclut dans les processeurs Ryzen, il s'agit peu ou prou du pendant de l'Intel Management Engine pour faire un parallèle). Le Secure Processor disposant (comme le ME) d'un niveau de privilège supérieur au reste du système, ce type de faille est en général considéré comme particulièrement critique (nous reviendrons plus bas sur l'impact réel). Dans ce cas cependant, l'exploitation des failles requiert que l'on flash au préalable un BIOS modifié/corrompu, ce qui limite sensiblement sa portée et sa facilité de déploiement.

La seconde famille de faille, Ryzenfall, s'attaque également au Secure Processor (l'ARM Cortex A5), ou plus précisément à son OS (Secure OS). AMD a choisi pour rappel d'utiliser les mécanismes de sécurité développés par ARM (TrustZone ). Deux implémentations de TEE (Trusted Execution Environment) coexistent, une développée par Qualcomm (QSEE) et l'autre par Trustonic (Kibini ). C'est cette dernière qui serait utilisée par AMD pour son "Secure OS" d'après le whitepaper. Les failles permettraient là aussi d'exécuter du code sur le Secure Processor et de bypasser les protections mémoires sous Windows. L'exploitation des failles est décrite comme requérant un accès système administrateur ainsi qu'un pilote signé spécifique (on ne sait pas lequel, s'il s'agit d'un pilote communément installé par les drivers AMD, ni s'il s'agit d'une version particulière du pilote). Bien que cela ne soit pas dit explicitement dans le whitepaper qui est assez avare en détails, le fait qu'un pilote Windows soit nécessaire laisse penser d'une part que la faille est spécifique à Windows, et de l'autre que la faille semble en grande partie logicielle. A noter que la troisième "famille" de faille, Fallout, est le pendant exact de Ryzenfall mais cette fois ci appliqué à Epyc plutôt qu'à Ryzen.

La dernière famille de faille, Chimera, s'attaque enfin au chipset utilisé par AMD pour les cartes mères Ryzen (les X370 et dérivés, connus sous le nom de code Promontory).

Ces chipsets sont pour rappels développés par Asmedia et s'occupent des I/O "lentes" (USB, SATA, réseau, ce que l'on appelait historiquement un southbridge). La faille pointée par la société permettrait d'exécuter du code directement sur le chipset et d'accéder à la mémoire via le DMA. Le whitepaper parle de deux failles distinctes, une liée au firmware, et l'autre lié au design de l'ASIC. L'exploitation de cette faille demanderait là aussi un accès système administrateur et un pilote signé (Windows n'est pas mentionné explicitement cette fois ci).

Des failles complexes à exploiter et peut être pas nouvelles

La première chose qu'il nous semble important de pointer est que ces failles requièrent systématiquement un accès administrateur (et donc un système déjà compromis) et soit un pilote signé, soit un BIOS modifié pour qu'elles soient exploitables. Elles sont incomparables de leur description avec des failles comme Meltdown qui permet sur les processeurs Intel une escalade de privilèges d'un espace mémoire userland vers root, ou comme les variantes de Spectre qui s'attaquent aux mécanismes d'exécution spéculatifs.

Ici, deux cibles distinctes sont pointées. Les trois premières familles de failles s'attaquent au Secure Processor et à son système d'exploitation avec une même finalité, exécuter du code dans l'environnement sécurisé. Si l'on doit faire un parallèle, ces failles font échos aux divers problèmes rencontrés par Intel autour de son Management Engine. Il ne s'agit pas non plus de la première fois que des failles sont pointées sur le Secure Processor d'AMD. En janvier 2018, une faille s'attaquant au trustlet (le nom des programmes tournant dans l'environnement TrustZone) fTPM (l'implémentation "firmware" du TPM, à distinguer d'un TPM hardware via le connecteur présent sur les cartes mères) avait été publiée  par un ingénieur des équipes de sécurité de Google Cloud. Un patch avait été mis à disposition courant décembre par AMD. Rien ne laisse penser qu'AMD ne pourra pas corriger de la même manière ces failles qui semblent reposer sur le TEE et/ou sur les trustlets utilisés par AMD. La description de certaines des failles nous laisse penser qu'elles pourraient être exploitables sur d'autres SoC qui utiliseraient l'implémentation TEE de Trustonic (c'est le cas de certains SoC Samsung  par exemple).

On notera aussi que le Project Zero de Google avait pointé l'été dernier un bon nombre de limites/failles  dans les implémentations TrustZone/TEE de Qualcomm et de Trustonic, particulièrement au niveau de la question de la révocation de trustlets. Dans le cas de l'OS de Trustonic, la version 400 (utilisée par Samsung à partir des SoC intégrés dans les Galaxy S8) renforce les possibilités de révocation qui lorsqu'elles sont bypassées peuvent être utilisées pour exploiter des bugs présents dans d'anciennes versions du firmware (Project Zero décrit sur son blog une attaque sur le TEE de Trustonic pour les versions précédentes). Les détails dévoilés par la firme de recherche sont ténus, mais le fait qu'un flashage de BIOS soit nécessaire nous fait penser que la faille exploitée est peut être celle décrite par Google en juillet dernier.

On note d'ailleurs que les failles s'attaquent spécifiquement au fTPM ou à des fonctionnalités spécifiques du BIOS qui deviendraient désactivables. C'est là que les parallèles s'arrêtent d'ailleurs avec les failles du ME d'Intel puisque les descriptions de Masterkey ne parlent pas de la possibilité d'accéder à de la mémoire privilégiée, mais plutôt d'exécuter du code sur le SP sans préciser ce que cela veut dire réellement. Le blog Project Zero explique l'impact relatif :

"And what of Trustonic's TEE? Unlike QSEE's model, trustlets are unable to map-in and modify physical memory. In fact, the security model used by Trustonic ensures that trustlets aren't capable of doing much at all. Instead, in order to perform any meaningful operation, trustlets must send a request to the appropriate “driver”. This design is conducive to security, as it essentially forces attackers to either compromise the drivers themselves, or find a way to leverage their provided APIs for nefarious means. Moreover, as there aren't as many drivers as there are trustlets, it would appear that auditing all the drivers in the TEE is indeed feasible. "

Il n'y a donc pas d'accès mémoire direct autorisé aux trustlets, contrairement au modèle de sécurité utilisé par l'Intel Management Engine. Qui plus est, le whitepaper pointe le problème spécifique des pilotes (qui semble être ce qu'exploite Ryzenfall/Fallout qui requiert comme nous l'expliquions un pilote signé et qui est capable d'accès mémoire privilégié, on l'imagine via le pilote comme le décrit Google) comme point d'entrée, et la manière de mitiger les attaques, ce qui fait là aussi écho au papier de Project Zero :

" Although trustlets aren't granted different sets of “capabilities”, drivers can distinguish between the trusted applications requesting their services by using the caller's UUID. Essentially, well-written drivers can verify that whichever application consumes their services is contained within a “whitelist”, thus minimising the exposed attack surface. Sensitive operations, such as mapping-in and modifying physical memory are indeed unavailable to trusted applications. They are, however, available to any driver. As a result, driver authors must be extremely cautious, lest they unintentionally provide a service which can be abused by a trustlet."

Les parallèles dans la description du whitepaper nous laisse penser qu'il s'agit soit des failles décrites par le Project Zero l'été dernier, soit de variantes spécifiques aux trustlets utilisées par AMD. Si l'on ne connaît pas la version de Kibini utilisée par AMD dans les Ryzen, rien ne semble empêcher théoriquement le constructeur et Trustonic de sécuriser leurs pilotes (même s'ils ne semblent pas l'avoir fait, ou suffisamment depuis la publication de juillet dernier pour peu que les failles soient présentes dans les dernières versions des pilotes) et bloquer les failles publiées.

Le cas ASMedia

La quatrième famille de failles s'attaque spécifiquement au "chipset" fourni par ASMedia. Le whitepaper pointe le fait que le chipset est l'amalgamation sur un même die d'un contrôleur USB 3.1 ASM1142, d'un contrôleur SATA ASM1061 et d'un pont PCI Express. S'ils ne le disent pas explicitement pour leur faille, sur la page suivante la firme indique que les contrôleurs USB ASM1142 ont "une sécurité en dessous des standards" et qu'ils contiennent "des vulnérabilités côté logiciel et hardware".

Il nous est difficile d'évaluer les dires de la firme sur ce point, mais plus globalement, la sécurité des puces additionnelles intégrées sur les cartes mères est un problème important qui est en général limité par le fait que l'accès au périphérique est restreint par un pilote signé. Sans plus de détails il est impossible de savoir si la faille est liée à une version spécifique de pilote, si elle a été corrigée, ou si elle est corrigeable. Mais dans l'absolu, le fait que la faille semble liée a l'ASM1142 spécifiquement (et possiblement à sa version précédente, l'ASM1042) fait que son impact va bien au delà de Ryzen, ces puces contrôleurs USB 3.1 étant utilisées sur la quasi totalité des cartes mères vendues ces dernières années.

Un marketing très appuyé et orienté

Si la description technique des failles nous fait nous poser des questions sur leur impact réel et leur nouveauté, le marketing qui les entoure nous semble également assez orienté.

D'abord, là où en général les failles de sécurités sont communiquées en amont aux constructeurs, pour qu'ils puissent avoir une chance de les corriger, on notera que CTS Labs ne s'est fait connaître auprès d'AMD que 24 heures avant la publication de leur whitepaper. Un délai excessivement court et qui va a l'encontre des pratiques utilisées de nos jours par la majorité des firmes de recherches. Historiquement la question du délai entre le moment ou l'on prévient un constructeur d'une faille et le moment ou elle est rendue publique a toujours été un point de contention entre les chercheurs et failles et les sociétés informatiques. Les constructeurs ont longtemps abusé de la bonne volonté des chercheurs pour étendre au maximum cette durée qui se comptaient longtemps en mois. Google, via son Project Zero, a tenté d'imposer un standard de 90 jours, contesté par nombre de sociétés comme trop court mais qui nous semble être dans l'intérêt général. Le délai de 24 heures dénote donc assez fortement et ne nous semble pas particulièrement "responsable".

La lecture du whitepaper montre qu'il n'est pas non plus neutre dans sa rédaction (on est loin des standards utilisés par Google), quelque chose que l'on ressent également sur le site, le choix du nom de domaine (amdflaws.com), la présence d'une vidéo, ou le fait que ces failles de sécurités renvoient en bas de page vers une agence de relations presse. Dès l'introduction on trouve ce passage par exemple :

"We urge the security community to study the security of these devices in depth before allowing them on mission-critical systems that could potentially put lives at risk."

Dans le cas d'ASMedia, les failles sont présentées comme des backdoors et la conclusion est quelque peu lapidaire :

"This can allow attackers to bury themselves deep within the computer system and to potentially engage in persistent, virtually undetectable espionage, executed from AMD's Secure Processor and AMD's chipset."

La section "Legal disclaimer" à la fin de l'article contient également cette phrase qui n'est pas habituelle dans ce type de communication :

"Although we have a good faith belief in our analysis and believe it to be objective and unbiased, you are advised that we may have, either directly or indirectly, an economic interest in the performance of the securities of the companies whose products are the subject of our reports."

Ce type de mention d'intérêt financier direct ou indirect est surprenant (il n'est pas interdit de publier des "recherches négatives" tout en pariant à la baisse sur le cours d'une action dans la loi américaine), mais la raison pour laquelle on le mentionne est que la publication du whitepaper a été accompagnée, seulement une heure après, par un autre whitepaper de 25 pages (!) d'une société de recherche baptisée Viceroy Research . Sous le nom "AMD - The Obituary" ("l'éloge funèbre"), ils concluent ainsi (on vous passe le reste) :

"In light of CTS's discoveries, the meteoric rise of AMD's stock price now appears to be totally unjustified and entirely unsustainable. We believe AMD is worth $0.00 and will have no choice but to file for Chapter 11 (Bankruptcy) in order to effectively deal with the repercussions of recent discoveries."

Un élément relayé par la presse financière (non sans circonspection) par exemple dans cet article de Bloomberg  qui pointe une augmentation significative des options à la baisse sur le titre d'AMD. Bloomberg rappelle que Viceroy Research est considéré comme un short-seller (voir cet article  relayé par un lecteur d'Hacker News  sur cette particulière société).

Le cours de l'action d'AMD n'a pas particulièrement réagi a la publication de ces informations hier, même si l'action du constructeur est en légère baisse (-1.1%) a l'ouverture aujourd'hui au moment ou nous écrivons ces lignes.

AMD de son côté n'a pas encore réellement communiqué sur le sujet, se contentant simplement d'un billet de blog  sur son site réservé aux investisseurs :

"We have just received a report from a company called CTS Labs claiming there are potential security vulnerabilities related to certain of our processors. We are actively investigating and analyzing its findings. This company was previously unknown to AMD and we find it unusual for a security firm to publish its research to the press without providing a reasonable amount of time for the company to investigate and address its findings. At AMD, security is a top priority and we are continually working to ensure the safety of our users as potential new risks arise. We will update this blog as news develops."

AMD lance les Bristol Ridge desktop OEM

Publié le 05/09/2016 à 17:50 par Guillaume Louel

Après avoir annoncé les versions mobiles en juin, AMD lance aujourd'hui la version desktop de ses APU de "7ème génération", les Bristol Ridge. Le lancement s'est fait par le biais d'un simple communiqué de presse  en ce jour férié aux Etats-Unis.

Le lancement est pourtant important puisque c'est en simultanée la première apparition de la nouvelle plateforme AM4 d'AMD, qui acceuillera non seulement les Bristol Ridge, mais également les Zen Summit Ridge. Une apparition toute relative puisque ce lancement est réservé aujourd'hui uniquement aux OEM.

Par rapport aux APU desktop précédentes (Kaveri/Godavari), on trouve un peu plus de changement que côté mobile, en grande partie parce que Carrizo (duquel Bristol Ridge est très très proche) n'avait pas été décliné sur le socket FM2+.

On reste bien entendu sur l'architecture Bulldozer, mais dans sa version Excavator contre SteamRoller précédemment, tandis que côté graphique on passe à la version 3 de GCN. De quoi proposer des gains d'efficacité par rapport a Kaveri... lancé début 2014.

Cela permet à AMD de faire baisser le TDP : bien que l'on reste en 28nm, ces nouvelles APU sont annoncées pour 65 watts. Le modèle le plus haut de gamme, l'A12-9800 est cadencé à 3.8/4.2 GHz pour ses deux modules (4 coeurs), et 1108 MHz pour les 8 CU côté graphique. Des versions 35 watts sont également lancées.

Les Bristol Ridge sont pour rappel des SoC et intègrent entre autre 8 lignes PCIe Gen3, la gestion de quatre ports USB 3.0 ainsi que 2 SATA et deux lignes PCIe Gen3 supplémentaires pouvant être utilisées pour des ports NVMe. AMD lance en simultanée deux chipsets, les A320 (!) et B350 qui rajoutent des ports USB, y compris des ports 3.1 ainsi qu'un plus grand nombre de ports SATA et de lignes PCIe. Un modèle spécifique "Enthusiast" sera annoncé plus tard, on l'imagine à l'occasion de la sortie de Zen.

AMD indique que ces puces seront disponibles dans un premier temps uniquement dans des configurations HP et Lenovo, et que d'autres OEM suivront.

Le communiqué de presse évite par contre la question d'une disponibilité de ces puces en dehors des OEM, ce qui élude la question du prix (la liste de prix d'AMD  n'a pas encore été mise à jour au moment ou nous écrivons ces lignes).

Vous pouvez retrouver l'intégralité de la présentation ci-dessous :

 
 

VESA rajoute de l'USB 3.0 à DisplayPort

Publié le 07/01/2014 à 23:33 par Guillaume Louel

En attendant plus d'informations sur l'extension isosynchrone de VESA qui piloterait FreeSync, le consortium a profité du CES pour annoncer l'adoption d'un autre standard, baptisé DockPort . L'idée de DockPort avait été proposée à l'origine par AMD et Texas Instruments sous le nom de Lightning Bolt et Texas Instruments avait annoncé en juillet dernier un contrôleur supportant cette technologie.

Dédié plus spécifiquement aux plateformes portables, l'idée de DockPort est de proposer un câble unique entre un dock externe (qui peut être un écran) et un PC portable. En sus de transférer un flux vidéo, DockPort étend la norme DisplayPort 1.2 en encapsulant un flux USB 3.0.


Sur le fond, on peut voir des similarités dans le concept avec le Thunderbolt d'Intel et d'Apple qui utilise lui aussi des connecteurs DisplayPort pour faire transiter plus que de la vidéo. Sur le fond, si DockPort utilisera des connecteurs DisplayPort, on note quelques différences. D'abord, contrairement à Thunderbolt, on pourra se contenter de câbles passifs (mais différents des câbles DisplayPort traditionnels) moins onéreux. Une différence de cout qui se retrouve également dans les contrôleurs puisque celui de Texas Instruments est vendu moins de deux dollars.

Concernant le fonctionnement précis, VESA n'est pour l'instant pas très prolixe dans son communiqué. Pour rappel, DisplayPort 1.2 propose quatre lignes de données qui peuvent être agrégées pour une bande passante de 17.28 Gbit/s et propose en sus un canal auxiliaire de 720 Mbit/s. Il y aurait visiblement deux modes de fonctionnement distinct pour DockPort, un mode USB 3.0 ou deux des liens DisplayPort sont asservis au transfert USB 3.0 (on perd alors le support du 4K en 60Hz), et un second mode limité à l'USB 2.0 ou les quatre canaux restent disponibles pour la vidéo (on regagne de nouveau le 4K en 60Hz et le support du MST pour gérer plusieurs écrans en simultané), dans ce cas, c'est le canal auxiliaire qui serait utilisé pour faire transiter l'USB 2.0.

L'autre différence majeure concerne l'alimentation des périphériques. DockPort a été prévu pour permettre d'alimenter un PC portable à partir du dock (et disposer ainsi d'un câble unique pour écran/USB/alimentation), mais également pour alimenter dans le sens inverse des périphériques. On ne connait pour l'instant pas précisément la puissance supportée dans chaque sens (on sait juste d'après les documentations disponible que l'alimentation est possible en 5, 12 ou 19V). Pour rappel, Thunderbolt ne propose que 10 watts pour alimenter un périphérique externe.

VESA indique que la spécification sera publiée au second trimestre 2014.

Comparatif de contrôleurs USB 3.0

Publié le 24/08/2011 à 13:57 par Guillaume Louel

Nos confrères de VR-Zone ont publié un comparatif intéressant de contrôleurs USB 3.0 . Sept modèles sont passés au crible à savoir :

  • AMD A75
  • ASMedia ASM1042
  • EtronTech EJ168A
  • Fresco Logic FL1009
  • Renasas uD720200
  • Renasas uD720201
  • VIA VL800

VR-Zone publie ainsi une première preview du uD720201, la version 4 ports du contrôleur Renasas qui est pleinement compatible xHCI 1.0 et censée améliorer significativement les débits.


La majorité des tests ont été réalisés via des cartes filles additionnelles branchées dans un slot PCI Express x16 d'une carte mère Z68, une exception notable étant bien entendu l'AMD A75. La manière dont la puce est interconnectée joue assez fortement sur les performances et si la volonté de tester les contrôleurs dans des conditions identiques est louable, il ne faut pas oublier que les chiffres ne seront pas forcément représentatifs de ce que l'on obtiendra en pratique sur les cartes mères qui les intègrent.

Les incompatibilités rencontrées par nos confrères entre les diverses solutions et l'importance des pilotes est un point à retenir, l'écosystème USB 3.0 est aujourd'hui toujours particulièrement jeune. L'implémentation même du protocole USB 3.0 dans Windows 7 est perfectible, au point que Microsoft annonçait hier sur l'un de ses blogs  que l'implémentation sous Windows 8 de l'USB 3.0 passerait par une nouvelle stack en cours de développement. Si aucun contrôleur ne se démarque franchement en bien dans ces tests, l'A75 d'AMD, basé lui-même sur une implémentation Renasas, est le plus souvent à la traine. Une prestation qui doit être relativisée par le fait que la plateforme et l'interconnexion utilisée (principalement PCI Express x16 câblé au CPU pour les autres) diffère largement en la défaveur de l'A75.

1ers chipsets USB 3 : AMD devant Intel

Publié le 13/04/2011 à 23:31 par Marc Prieur / source: USB-IF
Imprimer

L’USB-IF vient d’annoncer les premiers chipsets certifiés SuperSpeed USB (soit l’USB 3.0). Il s’agit des puces AMD A70M et A75, dont les noms de codes étaient Hudson-M3 et Hudson-D3. Ces puces sont en fait les southbridge les plus haut de gamme accompagnants l’APU Llano sur mobile (plate-forme Sabine) et desktop (plate-forme Lynx). Histoire de rendre la chose plus sexy, AMD ne parle pas de southbridge mais de FCH – Fusion Controller Hub.


Llano devrait malheureusement pendant encore quelques temps garder l’exclusivité du support natif de l’USB 3.0. En effet, les prochains chipsets AMD 900, prévus pour ce trimestre, resteront USB 2.0 alors que chez Intel il faudra attendre 2012 et les chipsets de série 7, les Panther Point, pour disposer de 4 ports USB 3.0.

Top articles