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Computex: Radeon, GeForce et dispo

Publié le 15/06/2010 à 17:47 par Damien Triolet
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Lors de ce Computex nous avons fait le point avec différents partenaires d’AMD et de Nvidia sur la disponibilité d’une part des Radeon HD 5000 et d’autre part des GeForce GTX 400.

Concernant les Radeon, plus de 8 mois après leur lancement, la disponibilité reste un problème. Même sur l’entrée de gamme, certains plus petits partenaires se plaignent toujours de ne pas pouvoir honorer toutes les demandes. Si pour les Radeon HD 5700 la situation reste tendue mais avec de grosses améliorations, encore une fois surtout pour les plus gros partenaires qui sont privilégiés, tous son unanimes quant à l’incapacité d’AMD à fournir suffisamment de Radeon HD 5800, ce qui leur pose de nombreux problèmes.

Comme vous le savez, les déboires de TSMC avec le 40 nm ont posés de nombreux problèmes, notamment au niveau de la disponibilité. Mais le problème principal qui persiste provient des allocations qu’AMD à réservées chez TSMC. Contrairement à Nvidia, AMD n’a pas osé prendre de risque en réservant une partie trop importante de la production. Avec sa famille de Radeon HD 5000, AMD s’est ensuite retrouvé avec une main gagnante mais sans avoir les moyens de la jouer pleinement. Il est étrange que cette situation se poursuive aussi longtemps et nous pouvons donc supposer qu’AMD a sous-estimé sa main à plusieurs reprises, comme ATI, à l’époque, l’avait fait avec sa Radeon 9700.

A l’inverse et contrairement à ce que toutes les rumeurs affirmaient, les GeForce GTX 400 sont très largement disponibles selon les différents partenaires avec lesquels nous nous sommes entretenus à Taipei. Par contre les ventes sont décevantes, les partenaires pointant du doigt la consommation, le bruit, ainsi que le rapport performances/prix difficile à vendre, comme étant des éléments qui ont fait fuir de nombreux clients. Du coup certains se retrouvent avec de nombreux invendus et essayent d’être créatifs pour les écouler.

C’est également la raison pour laquelle quelques-uns ont décidé de transformer, via un bios différent, certaines GeForce GTX 470 en GeForce GTX 465, assumant jusqu’ici la totalité du coût de l’opération puisqu’ils ont payé à Nvidia le prix d’une GeForce GTX 470 (de la carte ou du GPU seul) et que la société californienne n’a pas mis en place de compensation. Il est probable que ce soit pour cette raison qu’Asus ait laissé filtrer discrètement un outil qui permettrait de remodifier ses GeForce GTX 465 en GeForce GTX 470, de manière à mettre en avant cette solution, justifier un prix plus élevé et limiter voire éviter les pertes liées à l’opération. Nous vérifierons d’ailleurs dès que possible si ces mods sont réellement fonctionnels.

Avec un GF104 qui s’annonce prometteur et une possible évolution de la GeForce GTX 480, les partenaires craignent que leur situation délicate vis-à-vis des stocks invendus s’accentue. A l’inverse, cela pourrait s’avérer bénéfique pour le consommateur avec des GeForce GTX 465, 470 et 480 qui pourraient voir leurs prix chuter avec l’arrivée de ces nouveaux modèles.

Vous l’aurez compris, à Taipei, que les partenaires soient dans un camp ou dans l’autre, voire dans les deux, tous avaient des choses à redire, même les plus privilégiés.

Computex: OCZ développe sa propre interface

Publié le 15/06/2010 à 17:00 par Damien Triolet
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OCZ se sent visiblement à l’étroit avec le SATA 3 (6 Gbps) et les dernières normes SAS et présentait au Computex un prototype d’interface très rapide dénommée HSDL (High Speed Data Link). Grossièrement l’idée de base est de pouvoir connecter de futurs SSDs directement en PCI Express. Cela demande cependant quelques adaptations.

Tout d’abord une carte contrôleur est nécessaire, principalement pour apporter des connecteurs plus classiques mais aussi pour préserver certains aspects pratiques tels que le branchement à chaud. Le contrôleur à ce niveau est minimaliste bien qu’il doive supporter des débits relativement élevés. OCZ parle de 20 Gbps dans un premier temps et d’une évolution vers 40 Gbps par la suite. Le fabricant mentionne également des débits mesurés de 930 Mo/s en lecture, 790 Mo/s en écriture et de 75.000 IOPs (écritures aléatoires, 4K).


Un prototype de SSD HSDL, une carte contrôleur x1 en PCIe 4x et une carte contrôleur x4 en PCIe 8x.

Ensuite les SSDs devront bien entendu être adaptés et leur contrôleur devra pouvoir s’interfacer en HSDL ce que nous supposons être très proche d’une interface PCI Express. Il faudra bien entendu également une nouvelle génération de SSDs capables de tirer partie de tels débits.

Reste une question importante : est-il bien opportun pour OCZ de développer une interface non-standardisée ?

Computex: les cartes-mères socket 1155

Publié le 15/06/2010 à 16:00 par Damien Triolet
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A l’approche du lancement des CPUs Sandy Bridge, qui est prévu pour la fin de l’année, de nombreuses cartes-mères basées sur les chipsets série 6 d’Intel, les P67 et H67, étaient exposées lors du Computex. Pour rappel ces chipsets, qui ne sont en quelques sortes que des southbridges, accompagneront le nouveau socket 1155 et se différencieront au niveau de la prise en charge ou pas du core graphique intégré qui ne sera utilisable que sur le H67.

Par ailleurs, Intel aurait introduit une limitation artificielle au niveau du PCI Express. Ainsi, bien que pris en charge directement par le CPU, Intel interdirait l’utilisation de 2 ports 8x sur le H67 qui ne pourrait supporter que la configuration de type 1x 16x, comme c'est déjà le cas sur le H55. Le P67 pourra, lui, dans tous les cas, exploiter les deux configurations. Nous avons cependant pu apercevoir plusieurs cartes-mères H67 équipées de 2 ports PCI Express 16x, dont le second était câblé en 8x. Interrogés à ce sujet, les fabricants nous ont indiqué qu’il s’agissait de prototypes et que des discussions étaient toujours en cours avec Intel.

Vous noterez par ailleurs que si le SATA 6 Gbps est bien supporté par les P67/H67, il n’en est rien de l’USB 3.0, ce que regrette une grande partie de l’industrie. Les fabricants doivent donc toujours avoir recours à un contrôleur additionnel. Inutile de dire que le support de l’USB 3.0 sur cette génération de cartes-mères sera un point important voire obligatoire. Tous les modèles ne l’intègreront cependant pas.

Voici un récapitulatif des modèles exposés. Vous remarquerez que Gigabyte est absent, le fabricant n’ayant eu aucune carte à nous présenter bien qu’il semblait disposer de prototypes basés sur le P67 et sur le H67.


Asrock


Asrock P67 Extreme3 avec support de l’USB 3.0 et 3 ports PCI Express 16x, dont un câblé en 16x, un autre en 8x et le dernier en 4x, connecté au soutbridge. Vous remarquerez qu’avec seulement 3 ports PCI Express dont un en 4x, Asrock annonce un support du 3-way SLI/CrossFire et du quad SLI/CrossFire…



Asus



Asus P8P67D (USB 3.0, un port PCI Express 16x), Asus P8P67D EVO (USB 3.0, PCIe 16x + 8x), Asus P8P67D Deluxe (=P8P67D EVO + dual LAN)
Asus P8P67D LX (=P8P67D – eSATA), Asus P8H67D-M Pro et Asus P8H67D-M (= P8H67D6M Pro – IEEE 1394).



Biostar


Biostar TP67XE (PCIe 16x + 8x, USB 3.0) et Biostar TH67XE (PCIe 16x + 8x, USB 3.0).



ECS



ECS P67H2-A (NF200, 3 PCIe 16x, 4 USB 3.0), ECS P67H2-A2 (PCIe 16x + 8x, 4 USB 3.0), ECS P67H2-A3 (PCIe 16x + 8x, 2 USB 3.0)
ECS P67H2-M (PCIe 16x, 2 USB 3.0), ECS H67H2-M (PCIe 16x, 2 USB 3.0), ECS H67H2-LM (PCIe 16x) et ECS H67H2-AM (PCIe 16x).
Vous remarquerez que pour 2 de ses 3 cartes P67 ATX, ECS fait appel à des contrôleurs USB 3.0 EtronTech au lieu des contrôleurs Nec classiques.



MSI


MSI P67A-GD65 (PCIe 16x + 8x, USB 3.0), MSI H67MA-GD65 (PCIe 16x + 8x, USB 3.0).

Computex: Asus Immensity, GPU et Lucid intégrés

Publié le 14/06/2010 à 11:17 par Damien Triolet
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Asus exposait sur le Computex une carte-mère concept haut de gamme extrême, l’Immensity. Sur celle-ci, Asus a décidé d’intégrer une puce Lucid Hydra ainsi qu’un GPU. Il y a eu pas mal de discussions dans la presse sur le type de GPU implémenté, certains parlant de Radeon HD 5770 d’autres de Radeon HD 5450. AMD n’inscrivant plus clairement le nom de code sur ses puces de nombreux confrères n’ont pas reconnu le GPU Redwood.

C’est donc une Radeon HD 5650 pour laquelle Asus a opté, celle-ci étant associée à 4 puces DDR3 800 MHz (2 à l’avant et, nous le supposons, 2 autres à l’arrière). Etant donné qu’il s’agit de puces 16 bits, c’est en réalité une Radeon HD 5650 dont le bus mémoire a été castré de 128 à 64 bits.


Avec cette carte-mère Immensity, Asus a voulu créer un concept innovant et démontrer ce dont ses équipes sont capables, mais nous pouvons supposer qu’il ne sera jamais commercialisé compte tenu des combinaisons ridicules qu’il représente. La puce Lucid Hydra est tournée vers le multi-GPU, soit les solutions vidéo haut de gamme pour joueurs qui n’ont rien de comparable avec la petite Radeon HD 5650 64 bits intégrée. Quand bien même celle-ci serait utilisée en multi-GPU, elle est trop faible que pour pouvoir compenser et justifier la perte d’efficacité liée au multi-GPU, d’autant plus qu’il repose sur la solution de Lucid.


Si Asus veut poursuivre dans cette voie, il serait plus intéressant de remplacer la Radeon HD 5650 par une GeForce GT 240 par exemple qui pourrait servir d’accélérateur PhysX, d’autant plus si Lucid prévoit ses pilotes pour s’assurer que cette accélération fonctionne sans tweak quand une Radeon est présente.

Computex: A-Data se lance dans les alims

Publié le 11/06/2010 à 13:18 par Damien Triolet
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A-Data qui jusqu’ici s’intéressait uniquement aux mémoires et autres périphériques de stockage a profité du Computex pour s’introduire sur le marché des alimentations. Le fabricant taïwanais a pour cela lancé la gamme Horus composée de modèles 550, 650, 750, 850 et 1200 watts (2 rails +12V), toutes certifiées 80+ Bronze. Ces alimentations modulaires ont la particularité d’intégrer un ventilateur à leds dont la couleur changera suivant le niveau d’utilisation : verte de 0 à 50%, bleue de 50 à 100% et rouge si elle dépasse les 100% de sa puissance nominale.


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