Actualités informatiques du 08-12-2014

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Samsung lance son 850 EVO en V-NAND TLC

Publié le 08/12/2014 à 16:47 par
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Samsung lance officiellement son Samsung 850 EVO, testé entre autre par nos confrères d'AnandTech . Pour rappel ce SSD attendu depuis quelques mois déjà utilise à l'instar du 850 PRO de la mémoire Flash V-NAND 32 couches, mais cette fois non plus en mode MLC (2 bits par cellule via 4 niveaux de tension) mais TLC (3 bits par cellule via 8 niveaux de tension).

Le Samsung 850 EVO est décliné en versions 120, 250, 500 Go et 1 To. Dans tous les cas on trouve au sein du SSD des puces intégrant 8 die de 128 Gbit, avec au total une à huit puces selon la capacité. La DRAM, de type LPDDR2, varie entre 256 et 1 Go selon le modèle alors que seule la version 1 To dispose d'un contrôleur 3 coeurs, les versions inférieures utilisant un contrôleur à deux coeurs.

Du côté des performances annoncées on est au limite du SATA 6 Gb/s avec 540 Mo /s en lecture et 520 Mo /s en écriture. Attention toutefois ce débit en écriture est obtenu en partie grâce au cache TurboWrite qui utilise selon la version 9 à 36 Go de mémoire TLC pour disposer de 3 à 12 Go de mémoire SLC très rapide. Une fois ce cache rempli, le débit en écriture est de 150, 300, 500 et 520 Mo /s sur les versions 120, 250, 500 et 1 To.

En lecture 4K aléatoire le Samsung 850 EVO est à 10K IOPS en QD1 et 94 à 98K IOPS selon la capacité en QD32, en écriture on obtient 40K IOPS en QD1 dans le cache TurboWrite, 33K IOPS hors TurboWrite. En QD32 on est à 88 à 90K IOPS dans le cache TurboWrite, mais on retombe à 35K et 66K IOPS sur les versions 120 et 250 Go alors que les SSD 500 Go et 1 To seraient capable de maintenir le même niveau de performances.

Au-delà des performances c'est bien entendu de l'endurance qu'on attendait la V-NAND TLC et de ce côté on n'est pas déçu puisque les Samsung 850 EVO sont garantis 5 ans avec des endurances respectives annoncées à 75 To pour les versions 120 et 250 Go et 150 To pour les versions 500 Go et 1 To.

Comme d'habitude il ne s'agit ici que d'un chiffre pessimiste avec une amplification en écriture élevée, et les données SMART relevées lors des tests par AnandTech montrent que Samsung a validé les cellules pour 2000 cycles d'écritures (de quoi atteindre 2000 To sur la version 1 To donc en conditions optimales !), soit le double de celles d'un Samsung 840 EVO. Un Samsung 850 Pro est pour sa part annoncé à 150 To quelle que soit sa capacité, avec une endurance à 6000 cycles d'après son réglage SMART contre 3000 pour un Samsung 840 Pro.

La V-NAND TLC ne semble donc pas avoir à rougir devant la MLC que ce soit du côté des performances comme de l'endurance, avec un gros avantage qui est celui de la densité puisque Samsung annonce l'avoir doublé par rapport à de la mémoire TLC 19nm classique. Attention cela ne veux pas dire que le coût de production est inférieur, la V-NAND étant probablement nettement plus chère à produire à densité égale... mais de ce côté nous n'en sauront pas plus.

Finalement la seule déception se situe côté tarif, puisque les prix annoncés outre-Atlantique sont les suivant :

  • 100$ en version 120 Go
  • 150$ en version 250 Go
  • 270$ en version 500 Go
  • 500$ en version 1 To

Si les 20% de plus par rapport aux Samsung 840 EVO sont justifiés, le problème c'est que Samsung n'est pas seul au monde... et que le 840 EVO n'était pas très bien placé face au Crucial MX100 qui est encore moins cher. Le 850 EVO aura pour lui la garantie de 5 ans et une endurance officielle accrue sur la version 500 Go (le MX100 n'existe pas en 1 To, il est annoncé à 72 To d'endurance quelle que soit la capacité alors qu'elle est logiquement 4 fois supérieure en passant de 128 à 512 Go), mais est-ce suffisant ? Quoi qu'il en soit nous verrons bien quels seront les prix réellement pratiqués lorsque les 850 EVO arriveront sur les étalages, ce qui devrait arriver dans les prochaines semaines.

GTX 750 fanless pour ASUS

Tags : ASUS; GTX 750;
Publié le 08/12/2014 à 11:32 par
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Après Palit et Zotac, c'est au tour d'ASUS de lancer une GeForce GTX 750 fanless, la GTX750-DCSL-2GD5. Elle utilise un radiateur en aluminium associé à deux caloducs en cuivre qui sont en contact direct avec le GPU, un modèle qui avait déjà été utilisé par ASUS sur HD 7750 par exemple.

 
 

Les fréquences sont logiquement celles de référence avec 1020/1085 MHz pour le GPU et de la GDDR5 5 Gbps. ASUS a fait le choix d'intégrer 2 Go de cette GDDR5, bien qu'une telle taille mémoire ne soit pas vraiment utile en pratique avec ce type de GPU dans les jeux vu le niveau de détails qui peut être soutenu. Pour le reste la carte dispose des sorties DVI-I, HDMI 1.4 et DisplayPort 1.2.

Nvidia lance la Tesla K80: double GK210 avec Boost

Publié le 08/12/2014 à 08:00 par
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Lors de l'annonce d'une nouvelle gamme de Quadro cet été, nous nous étions étonnés de ne pas voir arriver un modèle haut de gamme basé sur un nouveau "gros" GPU Kepler : le GK210. Ce dernier n'est cependant pas passé à la trappe et vient d'être introduit au travers de la nouvelle carte accélératrice Tesla K80.


Après les Tesla K10, K20, K20X et K40, Nvidia introduit le Tesla K80 qui est le second modèle bi-GPU de la famille. Elle embarque en effet deux GK210, une petite évolution des GK110/GK110B exploités sur différents segments depuis deux ans. De quoi pousser les performances un cran plus haut tout en restant sur un même format, mais bien entendu en revoyant les demandes énergétiques à la hausse.


La Tesla K80
La Tesla K80 se contente de GPU partiellement fonctionnels, seules 2496 unités de calcul sur 2880 sont actives, ce qui permet de limiter quelque peu la consommation. De quoi atteindre de 5.6 à 8.7 Tflops en simple précision et de 1.9 à 2.9 Tflops en double précision. Pour le reste, le bus mémoire est complet avec 384-bit par GPU pour une bande passante totale qui atteint 480 Go/s.


Comme pour les Tesla K40, chaque GPU de la Tesla K80 profite de 12 Go de GDDR5 avec une protection ECC optionnelle qui réduit la bande passante et la quantité de mémoire réellement disponible. Elle est alors réduite de 1/16ème et passe à 11.25 Go par GPU.

Le TDP de cet accélérateur bi-GPU est de 300W, contre 235W pour les Tesla mono-GPU. Une augmentation plutôt contenue liée au fait que le GK210 est un petit peu plus efficace sur le plan énergétique mais surtout à la mise en place d'un turbo dynamique et d'une fréquence de base relativement faible.

Les Tesla précédentes profitaient déjà d'un mode turbo, dénommé GPU Boost comme sur GeForce, mais il était statique et le TDP était défini par Nvidia comme la consommation moyenne du GPU à sa fréquence de base lors de l'exécution d'un algorithme gourmand finement optimisé pour exploiter au mieux le GPU : DGEMM. Si le GPU était exploité pour faire tourner des tâches moins lourdes, ou s'il était particulièrement bien refroidi, il était possible à travers une API spécifique de faire passer manuellement le GPU à un niveau de fréquence supérieur. Par exemple le GPU de la Tesla K40 est cadencé par défaut à 745 MHz, mais il peut être configuré en mode 810 ou 875 MHz et voir sa puissance de calcul bondir de 17%.

Nvidia justifiait l'utilisation d'un turbo statique par la nécessité de proposer un niveau de performances stable et un comportement déterministe, notamment parce que certains clusters font travailler les GPU en parallèle de manière synchrone. Un autre élément était probablement que valider un turbo dynamique était plus complexe dans le monde professionnel que grand public.

Avec la Tesla K80 cela change et par défaut c'est un turbo dynamique qui est activé et qui fonctionne de la même manière que sur les GeForce récentes à ceci près que pour des raisons de sécurité, le GPU débute à sa fréquence de base et accélère progressivement si les limites de consommation (150W par GPU) et de température n'ont pas été atteintes (il part de la fréquence maximale et la réduit sur GeForce). La plage pour ce turbo dynamique est particulièrement élevée, de 562 à 875 MHz, ce qui représente jusqu'à 55% de performances supplémentaires lorsque les tâches ne sont pas très lourdes. C'est bien entendu dans ce type de cas que cette Tesla K80 se démarquera le plus d'une K40. A noter que Nvidia propose toujours, optionnellement, la sélection de manière statique d'un certain niveau de fréquence.


Il s'agit d'un format dédié au serveur et donc passif, pour cette carte de 267mm de long, qui semble reprendre le même PCB que celui de la GeForce GTX Titan Z. Petite nouveauté, la Tesla K80 n'est pas alimentée via des connecteurs PCI Express mais bien via un seul connecteur d'alimentation CPU 8 broches, plus adapté aux serveurs et qui simplifie le câblage (les traces pour ce connecteur sont présentes sur la GTX Titan Z mais il n'a pas été utilisé).

La Tesla K80 est disponible dès à présent à un tarif de 5300$ et a été validée par Cray (CS-Storm, 8 K80 par nœud 2U), Dell (C4130, 4 K80 par nœud 1U), HP (SL270, 8 K80 par nœud 4U half-width) et Quanta (S2BV, 4 K80 par nœud 1U). De quoi pousser à la hausse la densité des capacités de calcul et atteindre de 7.5 à 11.6 Tflops en double précision par U suivant la tâche.

A noter que la concurrence n'est pas pour autant larguée. AMD a implémenté une proportion plus élevée d'unités de calcul double précision dans son dernier GPU haut de gamme (Hawaii), ce qui permet à la FirePro S9150 d'afficher un débit similaire à celui de la Tesla K80 et une densité de 10.1 Tflops par U dans le même type de serveurs.


La Tesla K8
En octobre Nvidia a discrètement lancé un autre membre dans la famille Tesla : la K8. Celle-ci est en fait équipée d'un GPU Kepler GK104, non-adapté au calcul en double précision. Grossièrement il s'agit de l'équivalent Tesla d'une GeForce GTX 770/680. Le design proposé par Nvidia a la particularité d'être single slot et actif mais est prévu exclusivement pour l'intégration dans un serveur et non dans une station de travail.


Le GPU, qui affiche de 1.4 à 2.5 Tflops en simple précision, est associé à 8 Go de mémoire. Par défaut, il est cadencé à 693 MHz (2.1 Tflops) et affiche un TDP de 100W. Pour les tâches légères il peut être poussé à 811 MHz et il est également possible d'activer un mode 70W dans lequel la fréquence tombe alors à 445 MHz. Par ailleurs, l'interface PCI Express de ce GPU est limitée au PCI Express 2.0 dans le monde professionnel.


GK210, quoi de neuf ?

Alors que la génération de GPU Maxwell a pris place dans le haut de gamme grand public, c'est un nouveau GPU de la famille Kepler que Nvidia vient d'introduire dans sa gamme Tesla. Nvidia ne communique que peu de détails sur les évolutions apportées par le GK210 qui reste fabriqué en 28 nanomètres et présente une configuration globale similaire à celle du GK110. Nvidia se contente de préciser que le fichier registre et la mémoire partagée ont été doublés, ce qui dans les deux cas permet de mieux alimenter les unités de calcul du GPU et donc son rendement.


[ GK110 ]  [ GK210 ]  

Plus en détail, sur le GK110 comme sur tous les autres GPU Kepler, les unités de calcul sont intégrées dans les SMX, les blocs fondamentaux de l'architecture Kepler. Chaque SMX est subdivisé en 4 partitions qui se partagent l'accès aux unités de calcul, dont 192 FMA simple précision et 64 FMA double précision dans le cas des GPU GK110 et GK210. Chacune de ces partitions dispose d'un ordonnanceur et d'un fichier registres indépendant de 64 Ko, ce qui équivaut à 16384 registres 32-bit ou 8192 registres 64-bit. Le GPU étant une machine optimisée pour le débit, ces imposants fichiers registres sont exploités pour s'assurer que suffisamment d'éléments ("threads") puissent résider en interne de manière à ce que leur traitement successif puisque masquer la latence qui peut être très élevée pour certaines opérations.

Bien qu'imposants, ces fichiers registres ne sont pas sans limite et lorsqu'elle est atteinte, le taux d'utilisation des unités de calcul peut chuter fortement. Cela peut arriver quand le code à exécuter a besoin d'un nombre important de registres, quand de nombreuses opérations à latence élevée sont exécutées ou encore en 64-bit, mode deux fois plus gourmand sur ce point. Il peut ainsi s'agir d'un facteur limitant dans le cadre du calcul massivement parallèle et avec le GK210, Nvidia fait évoluer ces fichiers registres qui passent pour chaque partition de 64 Ko à 128 Ko (soit de 256 à 512 Ko par SMX et 7.5 Mo au total à l'échelle du GPU). De quoi s'assurer un taux de remplissage moyen plus élevé et donc de meilleures performances.

Le principe est le même pour le bloc qui regroupe la mémoire partagée et le cache L1. Chaque groupe d'éléments à traiter peut se voir attribuer une certaine quantité de mémoire partagée. Plus la quantité de mémoire partagée nécessaire est élevée, moins de groupes peuvent résider en même temps dans le GPU : la latence peut alors ne plus être totalement masquée ou un algorithme moins efficace, mais exigeant moins de mémoire partagée doit être utilisé, ce qui fait chuter les performances dans les deux cas.

Avec le GK210, Nvidia fait donc évoluer cette mémoire de 64 Ko à 128 Ko par SMX, mais, détail important, la totalité de la mémoire supplémentaire est attribuée à la mémoire partagée. Ainsi, alors que la répartition L1/mémoire partagée pouvait être sur GK110 de 16/48 Ko, 32/32 Ko ou 48/16 Ko, elle pourra être soit de 16/112 Ko, soit 32/96 Ko, soit de 48/80 Ko sur GK210 (suivant la quantité de L1 jugée nécessaire par le compilateur). En d'autres termes, la mémoire partagée sera en pratique de 2.33x à 5x supérieure sur ce nouveau GPU, ce qui pourra apporter un net gain de performances pour certaines tâches. Pour rappel sur les GPU Maxwell de seconde génération, la mémoire partagée n'est plus liée au L1 et est de 96 Ko.

Contrairement à ce que nous supposions au départ face à l'absence de réponse de Nvidia à cette question, le GK210 ne reprend pas la modification apportée aux autres GPU de la lignée GK2xx par rapport à la lignée GK1xx : la réduction de moitié du nombre d'unités de texturing. Un compromis qui permet de réduire la taille des SMX avec un impact sur les performances lors du rendu 3D, mais qui n'a pas été retenu dans le cas du GK210 qui conserve ses 240 unités de texturing, soit 16 par SMX. De quoi lui permettre de conserver l'ensemble de 4 petits caches de 12 Ko spécifiques aux unités de texturing (48 Ko par SMX). Ces derniers peuvent être déviés de leur rôle principal pour faire office de cache en lecture très performant.

Du côté grand public, ce GPU GK210 n'aura peut-être aucune existence et dans tous les cas un intérêt limité étant donné que les GPU de la nouvelle génération Maxwell y sont déjà commercialisés et sont plus performants et plus évolués sur le plan des fonctionnalités. Il permet par contre à Nvidia de proposer un GPU plus efficace dans le domaine du calcul massivement parallèle et pourrait bien être le premier GPU conçu spécialement pour cet usage. Dans tous les cas, Nvidia a de toute évidence stoppé la production de puces GK110B et, si nécessaire, pourra simplement remplacer le GK110/110B par un GK210 sur n'importe lequel de ses produits.

Reste que le timing de son arrivée peut évidemment sembler étrange. Pourquoi concevoir et introduire fin 2014 un nouveau GPU de l'ancienne architecture Kepler, alors que l'architecture Maxwell est déjà disponible ? Et qu'un plus gros GPU Maxwell, le GM200, est attendu ? Il peut y avoir plusieurs raisons à cela et deux d'entre elles nous paraissent les plus probables : soit le GM200 est très loin d'être prêt à être commercialisé, soit le GM200 n'est pas un GPU adapté au monde du HPC, par exemple parce qu'il ne serait pas équipé pour le calcul double précision.

Rien ne dit qu'il faille y voir une quelconque confirmation, mais cette seconde possibilité ne serait pas incompatible avec les roadmaps présentées par Nvidia. En mars 2013, la roadmap faisait état de l'évolution du rendement énergétique en double précision en passant de Kepler à Maxwell et enfin à Volta. En mars 2014, l'unité utilisée par Nvidia était cette fois du calcul en simple précision… et une architecture Pascal, clairement pensée pour le monde du HPC, a été intercalée entre Maxwell et Volta. Ceci dit, il nous semble difficile d'imaginer Nvidia se contenter du GK210 en 2015, et de patienter jusqu'à l'arrivée de Pascal en 2016 pour proposer une évolution plus importante sur ce marché…

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