Actualités informatiques du 06-01-2015
- CES: AMD FreeSync est presque là : le point
- De nouveaux Core chez Thermaltake
- Crucial BX100 avec SM2246EN, pour l'entrée de gamme
- Crucial MX200, avec Dynamic Write Acceleration
- Seagate Seven, disque externe de 7mm d'épaisseur
- Samsung lance un 850 EVO externe, le Portable SSD T1
- Intel commence à livrer Cherry Trail
- CES: Nvidia mise sur le marché automobile
- CES: Les BRIX de Gigabyte passent à Broadwell
- CES: Gigabyte lance la X99 SOC Champion
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CES: AMD FreeSync est presque là : le point
L'arrivée des premiers écrans FreeSync est maintenant imminente et cette technologie qui permet de fluidifier l'affichage pour le plus grand plaisir des joueurs est largement mise en avant par AMD sur son stand du CES. Lors de notre visite, nous avons pu en profiter pour obtenir quelques éclaircissements sur certains points, tels que les mises à jour de certains écrans déjà disponibles.
Tout d'abord, nous avons pu confirmer que FreeSync fonctionne comme prévu dans les jeux. Il n'y a rien de spécial de plus à ajouter sur ce point, cela fonctionne aussi bien que le G-Sync de Nvidia d'après ce que nous avons pu observer.
11 écrans sont prévus dans un premier temps :
- BenQ XL2730Z : 27", 2560x1440, 144 Hz
- Iiyama ProLite B2888UHSU-B1 : 28", 4K, 60 Hz
- LG 29UM67 : 29", 2560x1080, 75 Hz
- LG 34UM67 : 34", 2560x1080, 75 Hz
- Nixeus NX-VUE24 : 24", 1920x1080, 144 Hz
- Samsung UE590 : 23.6" / 28", 4K, 60 Hz
- Samsung UE850 : 23.6" / 28" / 31.5", 4K, 60 Hz
Au CES, AMD a en démonstration 3 de ces écrans compatibles FreeSync, de 3 fabricants différents : BenQ, LG et Samsung :
L'écran BenQ tourne avec une Radeon R9 285, celui de LG avec un APU A10-7850K et celui de Samsung avec une Radeon R9 290X ainsi qu'avec un portable équipé en Radeon R9 M295X et R9 290X via le boîtier externe d'Alienware. La compatibilité est donc bien assurée sur l'ensemble des produits récents d'AMD.
Il n'y a pas encore de portable directement équipé d'une dalle compatible FreeSync de prévu. Bien qu'AMD pourrait ainsi disposer d'un argument de taille dans un monde mobile dominé par Nvidia, le problème est que les dalles de ces PC ne s'y prêtent en général pas bien, n'étant pas de qualité suffisante. Mais tout est prêt pour le jour où un fabricant voudra investir dans une dalle adaptée.
Qu'en est-il des possibilités de mise à jour du firmware ? AMD nous a confirmé que le modèle Iiyama est bien prévu pour recevoir une mise à jour de son firmware. Celle-ci pourrait être faite directement par l'utilisateur ou en renvoyant l'écran en vue de cette modification pour celui qui ne voudrait pas prendre le risque de cette manipulation.
Par ailleurs, nous nous demandions quelle était la différence avec l'écran U28D590D déjà commercialisé par Samsung et le modèle FreeSync annoncé pour mars. AMD nous a indiqué qu'il n'y en avait en fait aucune, en dehors du firmware. Samsung n'a par contre pas encore indiqué s'il proposerait ou pas une mise à jour du firmware pour les utilisateurs actuels. Si ce n'était pas le cas, il restera à espérer qu'un système de mise à jour existe sur cet écran et qu'une bonne âme se chargera de récupérer le firmware FreeSync de la nouvelle révision.
Au niveau des détails d'implémentation, AMD peut supporter des fréquences de rafraîchissement qui varient entre 9 et 240 Hz. Il revient par contre à chaque fabricant de définir la limite inférieure pour chacun de ses écrans, puisque suivant la dalle, des problèmes peuvent intervenir. Par exemple un clignotement apparaît sur beaucoup de dalles quand le taux passe sous les 30 Hz. Chaque fabricant pourra décider de favoriser la fluidité à un faible niveau de fps ou bien de faire en sorte que le léger clignotement ne soit jamais visible, voire de proposer les 2 options dans l'OSD de l'écran. Le pilote AMD devra par contre respecter la valeur fixée par l'écran.
Tous les écrans compatibles FreeSync n'en recevront d'ailleurs pas le logo et la certification, AMD le réservant aux modèles qui atteignent un certain niveau de qualité, qui n'a pas encore été fixé précisément. Par exemple un écran 60 Hz dont la limite inférieure est fixée à 45 Hz n'aura qu'un intérêt limité et ne recevra pas le logo FreeSync. Il devrait par contre lister le support de l'Adaptive Sync qui sera le signe que FreeSync sera fonctionnel.
A noter que FreeSync n'est pas fonctionnel sur le bureau de Windows et a besoin d'un mode plein écran exclusif pour s'enclencher, ce qui rend beaucoup de lecteurs vidéo incompatibles. Celui fourni par Microsoft avec Windows 8.1 et Windows 10 est par contre compatible avec FreeSync et le taux de rafraîchissement pourra s'adapter au format de la vidéo pour assurer une lecture parfaitement fluide.
Face à ce très large support de FreeSync, il restera à voir quelle sera la réaction de Nvidia dont G-Sync reste cantonné à des écrans haut de gamme spécifiques. L'argument de Nvidia a toujours été que son module était nécessaire pour offrir une qualité optimale en émettant des doutes sur les capacités d'AMD de faire aussi bien. Mais à priori, des tests complets restent nécessaires pour s'en assurer, AMD y est bel et bien parvenu !
De nouveaux Core chez Thermaltake
Thermaltake lance une nouvelle gamme de boitier, les Core X1, X2 et X9 . Le Core X1 est destiné à accueillir une carte mère mini-ITX, il mesure 426x280x471mm pour 9 Kg. Le Core X2 permettra d'intégrer une carte microATX (ou mini-ITX), il mesure 465x320x541mm pour 11,6 Kg. Enfin le Core X9 peut accueillir une carte E-ATX (mais aussi ATX, microATX ou mini-ITX) et mesure 502x380x640mm pour 17 Kg.
Ces boîtiers ont en commun un montage de la carte mère à l'horizontale, Thermaltake ayant également fait en sorte de permettre une bonne flexibilité côté refroidissement. Le constructeur met en avant le fait de pouvoir les empiler, que ce soit pour deux machines ou pour disposer d'encore plus d'espace pour un watercooling. Plutôt qu'un long discours, on vous laisse en compagnie du tableau comparatif assez bien fait de chez Thermaltake, pour plus de détails nous vous renvoyons aux fiches techniques liées ci-dessus.
Crucial BX100 avec SM2246EN, pour l'entrée de gamme
Le MX200 n'est pas la seule nouveauté Crucial puisque le BX100 fait aussi son apparition. Disponible uniquement au format 2.5" 7mm, et livré avec un adaptateur 9.5mm, il est décliné en versions 120, 250, 500 Go et 1 To. En lecture ont atteint 535 Mo /s contre 87K à 90K IOPS, alors qu'en écriture les performances varient de 185 à 450 Mo /s et de 43K à 70K IOPS selon la capacité.
Le MX200 est bien entendu plus rapide en écriture, mais avec des chiffres gonflés par la DWA. Les performances du BX100 sont assez proches de celles du MX100, mais s'il partage a priori avec lui la mémoire MLC côté contrôleur Crucial fait une infidélité à Marvell pour le Silicon Motion SM2246EN. Peu utilisé, cette puce est également présente sur le Corsair Force LX par exemple.
On perd par contre au passage le chiffrement AES-256. La garantie est de 3 ans et l'endurance est annoncée à 72 To quelle que soit la capacité, ce qui est une nouvelle fois incohérent… mais la doubler avec le doublement de capacité aurait amené le BX100 à dépasser le MX200.
Côté tarif, Crucial annonce que les BX100 120, 250, 500 Go et 1 To seront respectivement à 69, 108, 196 et 393 €. On est cette fois au niveau des tarifs actuel du MX100, les MX200 étant notablement plus onéreux (137, 245 et 461 € en versions 250, 500 Go et 1 To). Avec des MX200 positionnés au niveau des M550, alors que ce dernier ne fait pas appel à l'artifice DWA et est plus cher à produire avec sa NAND 20nm, et des BX100 au niveau des MX100 alors que le contrôleur Silicon Motion est probablement moins onéreux, il semble que les nouveautés Crucial pour ce début 2015 sont avant tout là pour soigner la marge du constructeur.
Crucial MX200, avec Dynamic Write Acceleration
Crucial lance une nouvelle gamme de SSD, les MX200, qui devraient être disponibles dans les semaines qui viennent. Comme les MX100, ils combinent de la MLC 16nm avec un contrôleur Marvell 88SS9189 et sont décliné sous différents formats :
- 2.5" 7mm en 250, 500 Go et 1 To
- mSATA en 250 et 500 Go
- M.2 2260/2280 SATA en 250 et 500 Go
Contrairement au MX100, il n'y a donc plus de version 120/128 Go et les capacités disponibles pour l'utilisateur baissent sur les versions supérieures puisqu'on passe de 256 à 250 Go et de 512 Go à 500 Go, sans que l'on sache si cela provient d'un niveau de RAIN (la parité) supérieur ou simplement un plus gros stock de flash de réserve.
Côté performances toutes les versions sont annoncées avec des débits de 555 Mo /s et 500 Mo /s en lecture et écriture séquentielle, et 100K et 87K IOPS en lecture et écriture aléatoire 4K QD32. Un MX100 512 Go est à 550 et 500 Mo /s, 90K et 85K IOPS, il est probable que l'amélioration côté aléatoire soit liée à un contrôleur dont la fréquence a été rehaussée. Par contre pour obtenir de tels chiffres en écriture quelque soit les capacité, un MX100 256 Go étant "limité" à 330 Mo /s, tous les disques à l'exception des versions 2.5" 500 Go et 1 To intègrent une fonctionnalité dénommée Dynamic Write Acceleration déjà introduite sur les M600 réservés aux OEM.
Nous avions déjà décrit cette fonction dans l'actualité dédiée au M600, pour faire simple les données sont d'abord écrites de la manière la plus rapide possible sur la Flash, c'est-à-dire en ne stockant que le premier bit sur chaque cellule MLC. Cela permet ainsi d'accélérer grandement les écritures sur environ la moitié de l'espace libre, la contrepartie étant que dans un second temps il faut réécrire toutes ces données de manière classique (deux bits par cellule) afin d'avoir de nouveau droit à ce mode Turbo, ce qui n'est pas sans conséquence en termes d'usure ou de consommation. Si cette réécriture ne peut être faite, par exemple parce qu'on écrit d'une traite plus de la moitié de l'espace libre, les écritures deviendront affreusement lentes puisqu'il faudra les faire en parallèle de celle-ci.
Avec cette fonction Crucial suit malheureusement un virage amorcé par OCZ/SandForce et qui depuis a été suivi par quasiment tous les acteurs du marché, le but étant d'annoncer les chiffres de débits en écriture les plus hauts possible même sur les petites capacités et ce même si il n'est pas soutenu, ce qui était auparavant le cas sur les SSD. Une situation assez regrettable d'autant que malgré l'importance donnée par une grande partie des acheteurs, et par conséquence les constructeurs, à des débits importants en écriture, ils ne sont que rarement décisifs en pratique. Les caractéristiques des SSD perdent en clarté, les conditions permettant d'atteindre ces débits et les débits atteints en dehors de celles-ci étant rarement précisées, alors que tout ceci n'est pas sans contrepartie selon la technique employée en terme de consommation, d'usure des cellules ou d'espace disponible sur le SSD.
Pour le reste les MX200 seront livrés en version 2.5" avec un adaptateur 9.5mm et une licence Acronis True Image HD. Les versions mSATA/M.2 seront uniquement livrées avec la vis de montage. Le chiffrement AES 256 bits, avec TCG Opal 2.0 et IEEE 1667, est de la partie tout comme la technologie RAIN qui utilise la parité pour prévenir de la perte de données en cas de panne de toute ou partie d'un die Flash. Côté endurance, alors que Crucial annonçait 74 To quelle que soit la capacité sur MX100, on passe cette fois à 80 To en 250 Go, 160 To en 500 Go et 320 To en 1 To ce qui est plus logique, mais on reste bizarrement sous les M600 OEM dont la version 256 Go est annoncée à 200 To. Côté tarif les prix officiels sont de 137 €, 245 € et 461 € en fonction de la capacité, un prix nettement plus élevé que celui des MX100 et proche de celui des M550 qui n'est pas vraiment justifié.
Seagate Seven, disque externe de 7mm d'épaisseur
Seagate vient d'ajouter à sa gamme le Seven, qui est avec 7mm d'épaisseur le disque dur externe le plus fin. Il mesure exactement 122.5x7x82mm pour 90 grammes et une capacité de 500 Go, il est donc un peu plus grand qu'un disque 2.5", le Laptop Ultrathin 500 Go mesurant 100.35x5x69.85mm par exemple.
Utilisant une interface USB 3.0, le Seven fait appel à une coque qui n'est pas sans rappeler le design d'un disque dur interne. La garantie est de 3 ans mais Seagate ne donne aucune information pour ce qui est des performances. Le Laptop Ultrathin offre des débits de 110 Mo /s en début de piste et 50 Mo /s en fin de piste, pour une moyenne à 85 Mo /s, il est probable que les performances soient similaires.
Le Seagate Seven débarquera d'ici à la fin janvier au prix public de 100$ HT.
Samsung lance un 850 EVO externe, le Portable SSD T1
Si les fabricants de Flash proposent tous leurs propres SSD à usage interne, sur le marché du stockage externe seul SanDisk proposait une gamme au travers de certaines clefs telles que l'Extreme Pro que nous avions testé ici. Il est désormais rejoint par Samsung avec le Portable SSD T1.
Ce SSD externe est en fait basé sur le 850 EVO associé à un pont USB 3.0 gérant l'UASP, il utilise donc de la V-NAND TLC. Le tout mesure 71x9.2x53.2mm pour un maximum de 30 grammes on est donc en dessous de la taille d'un 2.5" ce qui est logique puisque le PCB des SSD Samsung étant bien plus réduit que la coque 2.5". Samsung annonce des débits séquentiels pouvant atteindre 450 Mo /s contre 8K IOPS en lecture aléatoire 4K et 21K IOPS en écritures aléatoires 4K. Le chiffrement AES-256 est supporté et le disque peut être protégé par mot de passe.
Le Portable SSD T1 est garanti 3 ans et décliné en versions 250 Go, 500 Go et 1 To, les tarifs publics étant de 180$, 300$ et 600$ HT outre-Atlantique. A noter qu'en France il faudra ajouter la rémunération pour copie privée soit respectivement 9.6 €, 11 € et 20 €. Pour ceux qui souhaitent plutôt une solution "maison" dans ce format, ce qui permet au passage d'éviter cette rémunération, il existe quelques boîtiers externes acceptant des SSD mSATA, pas forcément évidents à trouver en France.
Intel commence à livrer Cherry Trail
Parallèlement à l'annonce des Broadwell-U, Intel a indiqué qu'il avait débuté les livraisons de son SoC 14nm pour tablettes, Cherry Trail, aux fabricants de PC. Les premières tablettes l'intégrant devraient débarquer au cours du premier semestre.
Intel ne communique aucun détail sur ce SoC, si ce n'est que le modem 4G est externe, mais d'après les rumeurs il disposera d'une architecture Airmont côté x86, avec de légères améliorations par rapport au Silvermont utilisé sur Bay Trail, et surtout d'améliorations côté GPU. On devrait ainsi passer de 4 Executions Units de type Gen7 (comme sur Ivy Bridge) à 16 EUs de type Gen8 (comme sur Broadwell, Haswell étant pour sa part numéroté comme Gen7.5 chez Intel).
L'architecture Airmont devrait être déclinée sur d'autres SoC destinés à d'autres marchés au cours de 2015, on pense notamment à Braswell qui visera pour sa part les Ultraportables et Desktop d'entrée de gamme. Le successeur de Cherry Trail, Broxton, est pour sa part prévu pour 2016. Toujours gravé en 14nm il devrait être plus performant du fait de sa nouvelle architecture dénommée Goldmont.
CES: Nvidia mise sur le marché automobile
Lors de ce CES, Nvidia a consacré la majeure partie de sa conférence aux possibilités qu'offrent et que vont offrir ses SoC Tegra au marché automobile. Après y avoir fait ses premiers pas, notamment chez Audi, Nvidia a bien compris que le potentiel de croissance était énorme dans ce domaine mais qu'il fallait faire plus que simplement y proposer ses SoC.
Depuis quelques temps, Nvidia développe ainsi des écosystèmes complets, qui démultiplient la valeur de ses solutions matérielles avec des moteurs graphiques spécifiques pour les tableaux de bord, des outils d'analyse de l'environnement pour l'aide à la conduite etc. Nous avions déjà pu apercevoir les premiers balbutiements de tout cela lors de la présentation de Tegra K1 il y a un peu plus d'un an.
Aujourd'hui les systèmes sont mieux finis, et profitent de la puissance de calcul supplémentaire de Tegra X1. De quoi inciter Nvidia à lancer sur le marché des solutions spécifiques : Drive CX et Drive PX.
Drive CX est un mini-PC construit autour de Tegra X1 et adapté au marché automobile, avec toute la connectique et la robustesse qui est nécessaire pour cet usage. Il est capable de piloter jusqu'à 3 écrans pour une résolution totale de 16.8 MPixels/s. Cette plateforme sera accompagnée d'un stack logiciel complet avec des modules pour le rendu des cartes de navigation, des compteurs photo-réalistes ou encore des systèmes de visibilité surround.
Nvidia exploite par exemple pour son module GPS des systèmes d'éclairage 3D calibrés pour faire ressortir l'information utile, ce qui est permis par l'utilisation d'un GPU performant dont sont dépourvus les GPS classiques. Il est va de même pour les compteurs numériques qui peuvent profiter d'un rendu 3D très évolué.
De son côté, Drive PX est une plateforme d'auto-pilotage et d'aide à la conduite basée sur une paire de Tegra X1. De quoi doubler la puissance de calcul ou disposer d'une unité redondante pour les tâches critiques, un aspect non négligeable pour des fonctionnalités qui vont toucher à la sécurité. Drive PX accepte en entrée jusqu'à 12 caméras auxquelles les deux Tegra X1 auront accès avec un maximum de 1.3 GPixels/s chacun. De quoi supporter des hautes résolutions et/ou taux d'images par seconde, un dernier point qui améliore la réactivité des algorithmes d'analyse.
Drive PX sera fourni avec un écosystème logiciel qui permet de traiter la vision surround, le pilotage automatique pour le parking (dans un parking le logiciel cherche et conduit la voiture vers une place libre) et différents systèmes d'aide avancée à la conduite. Ceux-ci consistent par exemple à détecter visuellement tous les éléments tels que des piétons, des vélos, des feux rouges, des panneaux de signalisation, des radars etc. et à en informer le conducteur. Etant donné qu'il existe une infinité de ce type d'éléments, Nvidia a mis au point un système d'auto-apprentissage et fourni bien entendu les outils de développements complets avec sa solution Drive PX.
Toutes ces possibilités demandent de plus en plus de puissance de calcul et de capacités d'affichage, deux domaines qui correspondent naturellement bien aux puces que développe Nvidia. Reste à voir si Drive CX et Drive PX seront plus que des plateformes de développement, l'industrie automobile ayant des impératifs de sécurités qui impliquent un délai important entre la disponibilité d'une technologie et son exploitation pratique. Nvidia proposera Drive CX et PX à partir de mi-2015. Par contre pour le premier, l'écosystème logiciel complet n'est prévu que pour 2016, tout comme le module d'autopilotage du second.
CES: Les BRIX de Gigabyte passent à Broadwell
Gigabyte annonce au CES de nouveaux modèles de ses mini-PC BRIX et BRIX s (avec baie 2.5") qui seront équipés de CPU Broadwell-U avec 3 options différentes :
BXi3H-5010 et BXi3-5010 : Core i3 5010U (2.1 GHz, HT, HD Graphics 5500)
BXi5H-5200 et BXi5-5200 : Core i5 5200U (2.2-2.7 GHz, HT, HD Graphics 5500)
BXi7H-5500 et BXi7-5500 : Core i7 5500U (2.4-3.0 GHz, HT, HD Graphics 5500)
Le format est similaire à celui des précédents modèles mais pas exactement identique. Les BRIX s passent ainsi de 42.8mm à 46.8mm en hauteur. Les BRIX se contentent de leur côté de 33.9mm de haut mais ne sont compatibles qu'avec le format mSATA.
Petit bonus pour la version Core i7 des BRIX et BRIX s : l'intégration du NFC dont vous pouvez apercevoir le logo au centre de la face supérieure.
Tous ces BRIX supportent la DDR3L-1600, intègrent du WiFi 802.11ac Dual Band, proposent 4 USB 3.0, une sortie HDMI, une sortie mini-DP, un port réseau gigabit et une sortie/entrée audio.
CES: Gigabyte lance la X99 SOC Champion
Gigabyte profite du CES pour lancer une référence X99 de plus, la SOC Champion. Grossièrement il s'agit d'un dérivé de la X99 SOC Force qui a été optimisé pour favoriser l'overclocking, quitte à sacrifier quelques fonctionnalités.
Ainsi, le nombre de DIMM est réduit de 8 à 4, soit un connecteur par canal mémoire, ce qui permet de raccourcir les traces sur le PCB. Toujours pour améliorer la qualité du signal, Gigabyte exploite des connecteurs DIMM de type SMT (surface-mount technology) qui sont soudés sur la face avant de la carte-mère comme les autres petits composants, sans avoir recours à des pins qui traversent le PCB et sont soudés à l'arrière. Cette option est généralement retenue pour les connecteurs puisqu'elle est nettement plus robuste. Il faudra donc manipuler les DIMM de cette X99 SOC Champion avec précaution.
Une approche à réserver pour les utilisateurs pour lesquels l'overclocking mémoire est une des priorités. Gigabyte a d'ailleurs obtenu un nouveau record en poussant la DDR4 à 4184 MHz et espère pouvoir monter encore un petit peu plus haut.
Ensuite, Gigabyte suit la voie initiée par Asus avec l'intégration d'un socket LGA 2011-v3 spécial. Equipé de 2083 pins, il permet de répartir l'alimentation du CPU sur plus de pins, ce qui peut aider lors de très gros overclockings. Là aussi, si le LN2 vous est étranger, cela n'aura pas de réelle utilité.
4 ports PCI Express 16x sont présents dont l'un d'eux, le troisième en partant du socket CPU, est connecté directement au CPU en 16x, sans passer par des switchs, ce qui améliore quelque peu la qualité du signal. En mode quad GPU, ils seront configurés en x8/x8/x16/x8.
La X99 SOC Champion sera disponible sous peu à tarif qui n'a pas encore été fixé, mais qui devrait rester proche de celui de la X99 SOC Force, compte tenu du côté très spécifique de cette carte-mère.