Actualités informatiques du 05-11-2007

L'apparition d'un slide de provenance plus qu'incertaine (partenaire?) sur TweakTown mentionnant explicitement le R680 nourrit nombre de spéculations.

A supposer que les informations ci-dessus soient exactes, elles se limitent à un nom de code, un prix ($799) et un positionnement. Le prochain fer de lance d'ATI se situerait donc au même niveau que la GeForce 8800 Ultra... d'un point de vue marketing. Compte tenu de son nom de code qui laisse envisager un support de DirectX 10.1 et du PCI-Express 2.0 et des cycles de sortie des GPUs, on est en droit de penser qu'il débarquerait durant le premier semestre 2008. Reste que ce dernier point repose sur l'hypothèse qu'il s'agirait bien d'un nouveau GPU, ce qui n'est même pas acquis puisque certaines sources évoquent une dual RV670. AMD semble en tout cas conscient de la nécessité de disposer d'un très haut de gamme plus performant. La Radeon HD 2900 XT est d'ailleurs suivie de la mention EOL (abréviation anglaise de Fin De Vie).

Diamond Multimedia est le dernier en date des fabricants de cartes graphiques a avoir effectué une mise à jour de son site un peu trop en avance et fournit donc avec quasi-certitude les fréquences finales des RV670, un changement de dernière minute n'étant jamais totalement à exclure. Pour rappel, le GPU est gravé en 55nm, dispose de 320 processeurs scalaires, supporte DirectX 10.1, le PCI-Express 2.0 ainsi que le Quad Crossfire, la largeur du bus mémoire étant de 256 bit.

En définitive, la Radeon HD 3850 aura une fréquence GPU de 668 MHz, ses 256 Mo de GDDR3 seront cadencés à 828 MHz. La Radeon HD 3870 disposera quant à elle de fréquences de 775/1200 MHz pour le GPU et la mémoire respectivement. Cette dernière atteindra les 512 Mo et sera de type GDDR4. Rendez-vous le 15 novembre pour voir ce que la division graphique d'AMD aura à aligner face à Nvidia.

Différents types de périphériques n'ont pas encore leur place dans le domaine du monitoring et du tuning. C'est le cas par exemple des alimentations, des boîtiers, des systèmes watercooling. En dehors de quelques produits très spécifiques, il n'est en général pas possible de piloter et de surveiller ces périphériques. Avec ESA, Nvidia propose une solution à ce problème.

ESA est un standard, proposé à l'industrie par Nvidia, qui permet de communiquer avec n'importe quel périphérique via l'USB. Etant une solution ouverte et non propriétaire, ESA permet d'assurer une compatibilité entre tous ces périphériques. Bien entendu, il n'est pas question de transformer tout périphérique en version ESA mais uniquement ceux pour lesquels il n'existe pas encore de solution généralisée.

ESA permet à un périphérique de communiquer toutes sortes d'informations telles que les voltages d'une alimentation ou le débit d'un watercooling et éventuellement d'y apporter des modifications. L'implémentation d'ESA repose d'une part, au niveau du périphérique, sur un module capable d'envoyer ces informations (Nvidia en offre un design de référence aux fabricants intéressés de manière à faciliter et à accélérer l'implémentation d'ESA) et d'autre part sur un logiciel capable de les interpréter.

Si ESA est ouvert, la suite logicielle de Nvidia qui l'exploitera ne le sera bien entendu pas et sera réservée à ses produits. Nvidia prépare ainsi une évolution de nTune qui supportera les alimentations, les boîtiers et les systèmes de watercooling ESA, ainsi qu'une nouvelle interface en 3D. Notez que Nvidia n'est pas très clair sur le matériel nécessaire pour profiter de son logiciel ESA. Faudra-t-il obligatoirement disposer d'une carte-mère Nvidia ? Une carte graphique suffira-t-elle ?


Dans un premier temps, ESA visera le marché des passionnés qui recherchent un maximum de contrôle sur leur PC, mais Nvidia espère qu'il se généralisera au fil du temps. Le succès d'ESA dépendra principalement de ce que les fabricants des périphériques visés par ce standard décideront d'en faire en pratique, mais également du surcoût qu'il entraînera.