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Comparatif de ventilateurs 140mm
DiversRefroidissement
Publié le Jeudi 14 Février 2013 par Matthieu Legay

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Page 1 - Introduction

Les ventilateurs 140mm se font de plus en plus présents dans nos boitiers ou sur nos radiateurs ou ventirad, après nos comparatifs de ventilateurs 120mm PWM et 120mm DC, il paraissait donc tout naturel de passer à la taille au dessus, les 140mm. Voila qui est chose faite !


Grâce à leur diamètre plus important, les ventilateurs de 140mm sont censés présenter un meilleur rapport débit d'air/bruit que les modèles 120mm. Néanmoins, leur taille implique également une masse en mouvement plus importante, ce qui peut entraîner plus de bruit et/ou plus de bruits parasites…les modèles testés aujourd'hui sauront-il faire mieux que les ventilateurs 120mm précédemment testés ?


Des ventilateurs de 92mm, 120mm et 140mm

Afin d'obtenir un échantillon représentatif des différents modèles qui existent sur le marché, nous avons choisi de regrouper des ventilateurs DC et des ventilateurs PWM, et de nous limiter à des modèles dont la vitesse maximale ne dépasse pas 1300 rpm, ce qui représente 41 modèles, dont voici la liste :

- Alpenföhn : Wing Boost
- Akasa : Apache (AK-FN062), Silent Color (AK-195BL) et White led quiet fan (AK-195WH),
- Antec : TrueQuiet et TwoCool
- Arctic : F14 et F14 PWM
- be quiet! : Shadow Wings mid speed, Shawow Wings PWM, SilentWings 2 et SilentWings 2 PWM
- Bitfenix : Spectre et Spectre Pro
- Corsair : AF140
- Cougar : Turbine CF-T14S et Vortex CF-V14H
- Fractal Design : Silent Series R2 Fan
- Gelid : Wing 14
- Nanoxia : Deep Silence et FX Evo 1000
- Noctua : NF-14 FLX, NF-A15 PWM et NF-P14 FLX
- Noiseblocker : PK2 et XK2
- NZXT : Airflow Fan
- Phantek : PH-F140TS
- Phobya : G-silent 14 et Nano-G14
- Prolimatech : Blue Vortex 14
- Scythe : Glide Stream 800 rpm (SY1425HB12L) et PWM (SY1425HB12M-P), Slipstream 140XT 1200 rpm (SM1425XT12M) et Slipstream 140XT PWM (SM1425XT12M-P)
- SilenX : EFX-14-12
- Thermalright : TY-141
- Xigmatek : XAF-F1451 et XLF-F1453
- Xilence : 2 component Fan
- Zalman : ZM-F4


Page 2 - Protocole de test

Protocole de test
Notre protocole de test est identique à celui suivi lors de nos précédents comparatifs, avec bien entendu de mineures modifications liées à la taille différente des ventilateurs testés.

Afin d'évaluer les différents ventilateurs qui composent ce comparatif, nous avons réalisé deux types de mesures :

Aérauliques tout d'abord, en mesurant le flux d'air produit par les différents modèles, dans un premier temps de base, puis sur un radiateur Hardware Labs SR1 140mm . Pour cela, nous avons utilisé un anémomètre TSI 5725 , placé à l'extrémité d'un tube de plastique de 1 m de longueur et de 20 cm de diamètre :


Les ventilateurs sont enchâssés dans un bloc de mousse, à l'autre extrémité du tube.


Les mesures sur radiateur sont effectuées exactement de la même façon, le ventilateur fixé sur le radiateur placé en sortie de tube. Afin de limiter les pertes liées à ce montage sur radiateur, nous avons utilisé une semelle en silicone entre le ventilateur et le radiateur.


Pour assurer une meilleure homogénéité des résultats, le flux d'air relevé est une moyenne entre 5 mesures de 5 s réalisées successivement. Toujours dans le même but, nous avons laissé les ventilateurs tourner pendant 10 min avant d'effectuer les mesures.

Les nuisances sonores sont pour leur part relevées à l'aide d'un sonomètre Cirrus Optimus CR152A Class 2. Il permet de mesurer des niveaux sonores aussi bas que 20 dB(A), niveau auquel la pièce utilisée permet de descendre.


Les ventilateurs sont placés dans un bloc de mousse, afin d'atténuer les éventuelles vibrations, et le sonomètre à 25 cm du ventilateur, à hauteur du rotor, pour ne pas être perturbé par le flux d'air produit. La distance a été volontairement choisie courte, pour permettre de différencier au mieux les concurrents de ce comparatif.


Les mesures de bruit sur radiateur sont effectuées exactement de la même façon, le ventilateur fixé sur le radiateur placé dans un bloc de mousse. Afin d'atténuer les éventuelles vibrations, nous avons utilisé quand cela a été possible (en raison de la diversité des formes des cadres des ventilateurs testés) une semelle en silicone entre le ventilateur et le radiateur. Quand cela n'a pas été possible, nous avons utilisé des rondelles en silicone, pour les mêmes raisons.

Lorsque le niveau mesuré est entre 20 et 25 dB(A) mesurés, on peut qualifier les solutions de silencieuses lorsqu'elles seront utilisées en pratique dans une machine, mais elles ne sont réellement inaudibles qu'à la borne inférieure de cet intervalle. Jusqu'à 28 dB(A), le refroidissement se fait de manière très discrète, entre 28 et 31 dB(A) on qualifiera le niveau de discret. Jusqu'à 37 dB(A) on est dans un niveau standard pour un ordinateur, au delà on passe dans le bruyant. Après 45 dB(A) le niveau atteint est vraiment élevé et peut vite devenir difficilement supportable pour un ordinateur sauf à être couvert par un fond musical, bien que ce seuil soit comme les autres très subjectif et dépende de plusieurs facteurs tels que la sensibilité au bruit de l'auditeur bien sûr mais aussi la régularité du bruit ou encore l'environnement.

Les ventilateurs ont été alimentés de 2,5 à 12 V par pallier de 0,5 V, grâce à une alimentation stabilisée ELC AL942, qui permet un réglage en continu de la tension et délivre un courant maximal de 2A, valeur encore une fois heureusement jamais atteinte !

Les mesures de vitesse comme les mesures en alimentation PWM des ventilateurs ont été effectuées avec un rhéobus Zalman ZM-MFC3, lui-même alimenté par une alimentation passive, afin de ne pas rajouter de nuisances sonores.

Nous avons quand même effectué des mesures de nuisances sonores en mode PWM à 3 vitesses différentes, 600, 900 et 1200 rpm, afin de permettre une comparaison plus aisée, même si tous les modèles n'ont pas accepté de tourner à ces trois vitesses différentes en mode PWM.

Après une présentation des caractéristiques des ventilateurs, les données seront présentées sous plusieurs formes :

- Un graphique général par marque représentant les courbes dB(a) vs CFM, représentation qui nous a semblée la plus judicieuse pour faciliter la comparaison entre les différents ventilateurs. Nous incluons dans chaque graphique la courbe (en bleu) du be quiet! Shadow Wings PWM, dont voici le tableau récapitulatif :


Il nous avait servi de référence lors de nos précédents comparatifs, et nous avons choisi de le conserver là encore en ventilateur de référence. Pour simplifier, plus la courbe dB(A) vs CFM de chaque ventilateur tend vers le bas et vers la droite, meilleur est le ventilateur !

- Un graphique général par marque représentant les courbes dB(a) sur radiateur vs CFM sur radiateur, représentation qui nous a semblée la plus judicieuse pour faciliter la comparaison entre les différents ventilateurs sur radiateur. Nous incluons dans chaque graphique la courbe (en bleu) du be quiet! Shadow Wings PWM, qui nous sert encore une fois de référence.
- Un graphique par ventilateur comparant le flux d'air obtenu avec et sans radiateur à différentes vitesses
- Un tableau récapitulatif par ventilateur des valeurs de flux d'air avec et sans radiateur, bruit à vide et vitesse de rotation sur toute la plage de tension testée.


Page 3 - Akasa Apache, White Led Quiet Fan et Silent Color en test

C'est aux ventilateurs Akasa d'ouvrir le bal aujourd'hui : nous testons les Apache black (AK-FN062) et White led quiet fan (AK-195WH), dont les équivalents 120mm avaient déjà été testés dans nos précédents comparatifs, ainsi que le Silent Color (AK-195BL).


Les deux derniers partagent un design similaire, en dehors de la couleur des pales bien sûr et de la présence de 4 leds blanches dans le cadre du White led quiet fan, leds dont est dépourvu le Silent color. En parlant de cadre, ces deux modèles partagent un cadre perforé avec des trous écartés de 115mm, 120mm et 125mm, ce qui correspond d'après Akasa à l'écartement standard des ventilateurs de 13cm, 13,5cm et 14cm. Ces deux modèles utilisent un classique Sleeve bearing d'une durée de vie non précisée.


L'Apache utilise un cadre plus classique, mais se rattrape avec ses pales au design «S-FLOW», sensées délivrer un flux d'air 30% supérieur (supérieur à quoi ? Aux flux d'air des White led quiet fan et Silent color ?). Il profite aussi de la technologie PWM, et utilise un «Hydro Dynamic Bearing» d'une durée de vie de 50000h. Par rapport à son cousin 120mm du même nom, il fait l'impasse sur la protection à la norme IP54 contre l'eau et les poussières, ce qui est sans doute un peu dommage, du moins en ce qui concerne la poussière.

En terme de performances, l'Apache devrait produire un flux d'air de 89,55 CFM à 1300 rpm, contre 56,5 CFM à 1200 rpm pour le White led quiet fan. Le Silent Color tourne à 1000 rpm, mais son flux d'air n'est pas communiqué. Les tensions de démarrage de ces trois Akasa s'élèvent, dans le même ordre, à 3,7V, 4,3V et 5,6V, tandis que nous avons relevé des consommations maximales de 0,19A, 0,20A et 0,08A, respectivement.

Au niveau de la finition, rien à redire, si ce n'est au niveau des câbles d'alimentation : long de 40cm, celui de l'Apache souffre d'une gaine qui manque un peu d'opacité, tandis que le câble des deux autres Akasa, long de 30 cm, n'est pas gainé (et n'a pas ses fils collés).

Le bundle de l'Apache se veut simple mais efficace, avec 4 très longues fixations souples. Les White led quiet fan et Silent Color rajoutent à ces fixations souples un adaptateur molex.

Dernier point important, toutes les solutions Akasa sont garanties deux ans, et vendues à des prix moyens respectifs de 15€, 8€ et 7€ pour l'Apache, le White led quiet fan et le Silent Color.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Commençons par l'Apache, qui s'il est le plus puissant des ventilateurs testés aujourd'hui, ne brille pas particulièrement par son acoustique plutôt désagréable et gâchée par un permanent ronronnement de moteur… Malgré les pales «S-FLOW», il n'arrive pas à être plus performant à vide que notre ventilateur de référence, sauf peut être à haut régime, en extrapolant à partir de la courbe de ce dernier. Son roulement est néanmoins de bonne tenue quelle que soit sa position de fonctionnement, et il n'y a rien de particulier à noter lorsqu'il est alimenté par PWM.

Les Silent Color et White led quiet fan offrent des prestations similaires à celles de l'Apache, le premier s'étant cependant montré un peu plus instable et enclin à vibrer que le deuxième. Tous deux souffrent hélas d'un bourdonnement de moteur assez marqué à tous les régimes, et d'un Sleeve bearing qui n'hésite pas à rappeler qu'il n'apprécie pas la position horizontale par des bruits de frottement amplifiés.

Une fois sur radiateur, les White led quiet fan et Apache prennent l'ascendant sur le Silent Color, et égalent notre ventilateur de référence, malgré une perte de débit moyenne.
En dépit d'une perte de débit similaire à celle de ses deux compères, ce dernier accuse le coup et n'offre que de piètres prestations sur radiateur, n'insistez pas !


[ Apache black ]  [ White led quiet fan ]  [ Silent Color ]

[ Apache black ]  [ White led quiet fan ]  [ Silent Color ]



Page 4 - Alpenföhn Wing Boost en test

L'Alpenföhn Wing Boost 140mm est comme son cousin 120mm que nous avions testé précédemment un ventilateur PWM.


Il utilise un "Hydraulic bearing" et est sensé produire un flux d'air maximal de 104,70 m3/h (soit environ 61,66 CFM) à la vitesse de 1100 rpm. Sa tension de démarrage -même s'il s'agit là d'un critère d'une importance moindre pour un ventilateur PWM- comme sa consommation ne sont pas mentionnés, nous avons mesuré 5,3V et 0,09A respectivement.

En terme de finition, rien à redire, avec un cadre au touché caoutchouté qui soit dit en passant dispose de trous de fixations doubles écartés de 105 et 124.5mm (ce qui correspond à l'écartement standard des ventilateurs 120 et 140mm), et un câble gainé de 42 cm permettant de brancher un deuxième ventilateur PWM à son extrémité (si cette longueur s'avérait insuffisante, Alpenföhn livre une rallonge supplémentaire de 43 cm, gainée elle aussi).

En plus de cela le bundle comporte aussi un adaptateur molex 7V et 4 longues fixations souples. N'oublions pas que ce modèle est couvert par une garantie de 3 ans, et passons aux résultats.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

A vide, le Wing Boost n'est pas spécialement démarqué par ses performances -malgré un bruit uniforme et plutôt régulier quel que soit sa position d'utilisation- et s'est montré incapable de s'approcher de notre ventilateur de référence.

Une fois placé sur radiateur, il se rattrape grâce à sa très faible perte de débit, mais s'il s'en approche, il ne fait toujours pas aussi bien que notre référence. Alimenté par PWM, il s'est montré irréprochable.

A titre de comparaison, nous avons inclus les résultats du Wing Boost dans le graphique récapitulatif du Xilence 2 Component Fan, puisqu'il lui ressemble beaucoup.




Page 5 - Antec TrueQuiet et TwoCool en test

Après les TwoCool, TrueQuiet et TrueQuiet Pro en 120mm, nous testons à présent les TwoCool et TrueQuiet 140mm.


Commençons par le TrueQuiet, qui utilise à l'instar de ses cousins 120mm et du TwoCool le même système de sélecteur à deux positions pour 2 vitesses de 500 et 800 rpm, qui correspondent à des flux d'air de 20,27 et 32,44 CFM. Son cadre inclut des coins en silicone de couleur orange, qui devraient atténuer les éventuelles vibrations, et pallier l'absence de fixations souples dans le bundle. Le roulement utilisé et sa durée de vie ne sont toujours pas mentionnés ; selon nos mesures la tension de démarrage s'établit à 5,6V et la consommation maximale à 0,08A. Le câble d'alimentation (long de 45 cm) n'est pas gainé, mais ses fils sont collés et de couleur argentée.


Le TwoCool est un autre grand classique de chez Antec, vendu (avec ou sans leds), avec un certain nombre de boitiers de la marque, et c'est une des raisons qui ont fait que nous l'avons inclus dans notre sélection. Reprenant le même sélecteur à deux positions que le TrueQuiet, pour des vitesses de rotations de 800 ou 1200 rpm, ce TwoCool devrait produire un flux d'air de 33,6 CFM à 800 rpm, et de 58,9 CFM à 1200 rpm. Rien n'est mentionné au sujet du type de roulement, de la consommation (0,17A mesurés), ou de la tension de démarrage (4,2V). Son câble d'alimentation (long de 45 cm) n'est pas gainé, mais ses fils sont collés.

En terme de bundle, les deux Antec ne proposent rien d'extraordinaire, se contentant d'un adaptateur molex et de 4 vis pour le TwoCool, vis que le TrueQuiet remplace par 5 rivets en plastique adaptés à ses coins en silicone. La finition est quant à elle de bonne facture dans les deux cas.

Dernier point important avant de passer aux résultats, le TwoCool est garanti 3 ans, mais le TrueQuiet 2 ans seulement. Les deux Antec sont disponibles pour une douzaine d'euros environ.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

L'Antec TwoCool est livré avec bon nombre de boîtiers de la marque, et à ce titre, on aurait pu craindre qu'il s'agisse là d'un ventilateur aux performances médiocres…et bien il n'en est rien ! A vide, malgré quelques points de résonance entre 700 et 850 rpm environ, il s'approche de notre ventilateur de référence jusqu'à 600 rpm, fait aussi bien jusqu'à 700 rpm, et fait même mieux au delà de 850 rpm ! Ses défauts ? Un ronronnement de moteur assez marqué, et un roulement qui n'est pas à son aise en position horizontale.

Le TrueQuiet est de la même trempe, mais son acoustique est considérablement améliorée par rapport au TwoCool, et le bruit qu'il produit est particulièrement uniforme, ce qui le rendrait presque agréable par rapport à certains de ses concurrents ! A l'horizontale, son ensemble moteur/roulement se manifeste par quelques légers crépitements métalliques.

A présent, que donnent les Antec une fois sur radiateur ? Et bien, malgré une perte de débit moyenne, aucun ne démérite, bien au contraire ! Tous deux font aussi bien, voire mieux que notre ventilateur de référence, et, de manière surprenante, le TrueQuiet prend l'avantage !


[ TrueQuiet ]  [ TwoCool ]

[ TrueQuiet ]  [ TwoCool ]


Page 6 - Arctic F14 et F14 PWM en test

Après les Arctic F12 et F12 PWM, voici les F14 et F14 PWM.


D'un design classique mais agréable, les derniers-nés de chez Arctic utilisent tous deux un «Fluid dynamic Bearing» d'une durée de vie non mentionnée, et devraient produire à 1300 rpm un flux d'air de 77,3 CFM, tout en consommant un maximum de 0,16A (nous n'avons relevé que 0,12A au maximum).


Au chapitre des différences citons le PWM bien sûr pour le modèle F14 PWM, qui va de pair avec le système PST -pour PWM Sharing Technology- qui permet de brancher un deuxième ventilateur PWM à l'extrémité de son câble joliment gainé (et long de 40 cm). Le F14 «tout court» se passe de ce raffinement, mais son câble d'alimentation est néanmoins gainé, et d'une longueur identique à celui de son grand frère PWM.

En terme de finition, rien de particulier à noter, si ce n'est que les pales des deux Arctic sont vraiment souples, ce qui est toujours dommage et a bien souvent des conséquences néfastes sur le bruit et/ou les vibrations… Le bundle est quant à lui minimaliste et ne se compose que de 4 vis et d'un autocollant de la marque.

Les Arctic sont garantis 6 ans, et leur prix de vente moyen tourne autour de 10€.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Que dire de l'Arctic F14 ? Autant les F12 nous avaient séduits, autant ce F14 nous déçoit… Très instable, Il ne fait pas le poids face à notre ventilateur de référence. Sur radiateur, malgré une perte de débit peu marquée, ses prestations sont là encore quelconques, et on ne peut qu'encourager Arctic à revoir sa copie.

Un peu plus policé dans son comportement, le F14 PWM ne s'approche pas pour autant des performances de notre ventilateur de référence. Une fois sur radiateur, bien que sa perte de débit soit plus élevée que celle de son frère dépourvu de PWM (ce qui est lié semble-t-il à une certaine variabilité existante entre exemplaires, ce modèle PWM perdant en vitesse de rotation une fois monté sur radiateur, à la différence du modèle non PWM testé), il fait à peine moins bien que ce dernier, mais ne s'approche toujours pas de notre référence.

Bien que leur acoustique ne souffre pas de leur position de fonctionnement, on peut de plus reprocher à ces deux Arctic un permanent ronronnement de moteur à bas régime.


[ F14 ]  [ F14 PWM ]

[ F14 ]  [ F14 PWM ]


Page 7 - be quiet! SilentWings 2 et ShadowWings en test

Nous testons aujourd'hui l'intégralité de la gamme de ventilateurs 140mm be quiet!, gamme qui se compose de quatre modèles : les Shadow Wings mid speed et PWM, et les SilentWings 2 et SilentWings 2 PWM.



Nos concurrents du jour partage bon nombre de points communs, à commencer par une vitesse maximale de 1000 rpm pour un flux d'air de 60,4 CFM, une consommation de 0,20A (nous n'avons mesuré que 0,08A au maximum pour notre part), et une garantie de 3 ans. Les be quiet! ont également en commun des pales identiques, et un cadre relativement similaire : celui des Shadow Wings est équipé de fixations antivibrations intégrées et inamovibles, tandis que celui du SilentWings 2 laisse le choix entre des fixations antivibrations similaires à celles des Shadow Wings ou des fixations permettant d'utiliser des vis plus classiques, l'utilisateur pouvant choisir entre ces deux jeux de fixations.



Au niveau des différences, les modèles PWM diffèrent comme leurs noms l'indiquent des deux autres qui ne le sont pas. Les SilentWings 2 utilisent un Fluid dynamic bearing avec cœur en cuivre d'une durée de vie impressionnante de 300 000h, tandis que les Shadow Wings se contentent d'un Rifle bearing d'une durée de vie déjà importante de 200000 h.

Le bundle du SilentWings 2 est le plus complet, avec 5 vis, 5 rivets en plastique, 5 rondelles en caoutchouc nécessaires à l'utilisation des fixations antivibrations, et un adaptateur molex polyvalent 5/7/12V. Le SilentWings 2 PWM perd l'adaptateur molex, le Shadow Wings mid speed se contente des mêmes 5 rivets en plastique et 5 rondelles en caoutchouc, et d'un adaptateur molex 7V, et le Shadow Wings PWM n'a droit qu'aux habituels rivets en plastique et rondelles en caoutchouc.

La finition est dans tous les cas très bonne, avec un petit avantage aux SilentWings 2 pour leurs câbles d'alimentation (longs de 45cm) gainés. Les Shadow Wings n'ont pour leur part que des câbles (longs de 45cm eux aussi) aux fils noirs et collés.

Les be quiet! sont vendus à des prix de 14€ et 22€, respectivement pour les Shadow Wings et SilentWings 2, ces derniers étant parmi les plus chers de ce comparatif.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

A vide, les performances des quatre be quiet! se tiennent dans un mouchoir de poche -le SilentWings 2 étant cependant le meilleur du lot- et tous se rapprochent de très près de notre ventilateur de référence, ou l'égalent. Les Shadow Wings souffrent d'un léger bruit de frottement émis par leur roulement à bas régime, ainsi que d'un léger ronronnement de moteur. Alimenté par PWM, le Shadow Wings PWM s'est parfaitement comporté, tout comme le SilentWings 2 PWM.

Le SilentWings 2 est quant à lui tout simplement dépourvu de bruits parasites, et offre une acoustique irréprochable, ce qui est suffisamment rare pour être mentionné ! L'acoustique de son homologue PWM ne peut malheureusement prétendre à ce même qualificatif d'irréprochable, puisqu'il souffre lui aussi d'un léger ronronnement de moteur, se rapprochant en cela des Shadow Wings.

Sur radiateur, les be quiet! se débrouillent plutôt bien : les Shadow Wings font aussi bien que notre ventilateur de référence, et le SilentWings 2 fait même mieux, renforçant son statut de haut de gamme. Quant au SilentWings 2 PWM, il s'est montré légèrement décevant au regard de son prix de vente, puisqu'il n'a pas fait mieux que les Shadow Wings, sauf à haut régime.

A noter que les be quiet! ne sont aucunement affectés par leur position de fonctionnement.


[ Shadow Wings ]  [ Shadow Wings PWM ]  [ Silent Wings 2 ]  [ Silent Wings 2 PWM ]

[ Shadow Wings ]  [ Shadow Wings PWM ]  [ Silent Wings 2 ]  [ Silent Wings 2 PWM ]

[ Shadow Wings ]  [ Silent Wings 2 ]

[ Shadow Wings ]  [ Silent Wings 2 ]


Page 8 - Bitfenix Spectre et Spectre Pro en test

Nous avions testé les Bitefenix Spectre et Spectre Pro lors de notre précédent comparatif, voici leurs alter ego en 140mm.


Toujours aussi agressif dans son design, le premier devrait offrir un flux d'air de 47,7 CFM et une pression statique de 0,60 mmH2O à sa vitesse de pointe de 1000 rpm. Le deuxième est spécialement prévu pour offrir un flux d'air très dirigé -un peu à la manière du Silverstone AP121- et devrait offrir un flux d'air de 86,73 CFM et une pression statique de 1,38 mmH2O à la vitesse de 1200 rpm. Tous deux utilisent un Fluid Dynamic bearing dont la durée de vie n'est pas précisée.

Le Spectre devrait consommer 0,10A (nous avons mesuré 0,13A), et démarre dès 3,8V. Sa finition est moyenne, ce qui va avec son câble (long de 40 cm) qui n'est pas gainé (mais ses fils sont noirs et collés), et son bundle, minimaliste (4 vis en tout et pour tout).

Le Spectre Pro est un peu plus gourmand et consomme 0,16A (contre 0,18A annoncés), tout en démarrant dès 3,2V.

A l'image du modèle 120mm, son cadre n'est pas solidaire du reste du ventilateur, et peut en être séparé complètement. Attention si vous prévoyez de le monter sur radiateur, ses coins sont «bouchés», ce qui pourra poser problème avec certaines fixations. A noter que le cadre propose aussi des trous de fixations écartés comme ceux d'un ventilateur de 120mm, pour une meilleure compatibilité.

Son bundle se compose d'un adaptateur molex 7V, de 4 vis, de 4 rondelles en caoutchouc, et de 4 (longues) fixations souples qui manquent un peu de souplesse. En dehors de cela, la finition est bonne, même si là encore le câble d'alimentation (long de 50 cm) n'est pas gainé et n'a que ses fils (noirs) collés.

Les deux Bitfenix se trouvent à des prix moyens de 9€ pour le Spectre et 14€ pour le Spectre Pro, et sont garantis 2 ans.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

L'acoustique du Spectre est plutôt bonne -malgré un léger ronronnement de moteur à bas régime- du moins à la verticale, car à l'horizontale (rotor vers le bas) son roulement laisse filtrer de nombreux bruits de frottement.

A vide, il s'incline face à notre ventilateur de référence, mais de peu. Sur radiateur, il se rattrape, et grâce à une perte de débit assez peu marquée, arrive même à faire mieux !

Le Spectre Pro est prévu pour produire un flux d'air plus dirigé ; s'il est difficile de juger de l'efficacité d'un tel dispositif avec notre protocole de test, ses performances face à notre ventilateur de test ne s'en ressentent pas tellement à vide, puisqu'il s'en approche, à défaut de faire mieux, sauf à l'extrémité supérieure de sa plage de vitesse.

Sur radiateur, sa perte de débit est curieusement un peu plus marquée que celle du Spectre, ce qui l'empêche de faire mieux que notre modèle de référence, sauf peut être à bas régime. Son roulement souffre hélas des mêmes défauts que celui du Spectre : des bruits de frottement prononcés une fois le ventilateur à l'horizontale.


[ Spectre ]  [ Spectre Pro ]

[ Spectre ]  [ Spectre Pro ]


Page 9 - Corsair AF140 en test

Nous avions testé les Corsair AF120 et SP120 Quiet Edition dans notre dernier comparatif, voici à présent le tour de l'AF140 Quiet Edition. Saura-t-il faire aussi bien que l'AF120, ou se rapprochera-t-il plutôt du relativement décevant SP120 ? C'est ce que nous allons voir !


Le Corsair AF140 reprend les éléments distinctifs de ses petits frères : les trois anneaux décoratifs bleu/blanc/rouge -interchangeables à loisir et qu'il est possible de peindre à la couleur désirée- sont toujours de la partie (il est aussi tout à fait possible d'utiliser le ventilateur sans anneau décoratif), et le bundle contient encore 4 vis et un réducteur de tension, l'absence de fixations souples étant excusable par la présence de coins silicone intégrés au cadre du ventilateur en lui-même.

En dehors de cela, l'AF140 tourne lui aussi sur un "Avanced Hydraulic bearing" dont la durée de vie n'est pas précisée, et sa finition est très bonne, même si son câble d'alimentation (long de 30 cm) n'est pas gaîné (ses fils sont cependant noirs et collés).

En terme de performances, l'AF140 devrait produire un flux d'air de 67,8 CFM à 1150 rpm, et une pression statique de 0,84 mmH2O. Sa tension de démarrage n'est pas précisée, mais il démarre dès 3,8V, et consomme au maximum 0,07A, contre 0,15A annoncés.

Derniers points importants avant de passer aux résultats, l'AF140 est garanti 2 ans, et son prix moyen est de 14€.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

L'AF140 se montre très performant en dehors de toute restriction, puisqu'il égale sur une bonne partie de sa plage de vitesse notre ventilateur de référence et fait même mieux passé 850 rpm environ. Et si sa perte de débit est plutôt marquée lorsqu'il est placé sur radiateur, il arrive tout de même à faire mieux que notre modèle de référence au dela de 700 rpm environ, ce qui n'est pas peu dire !

Nous retrouvons malheureusement un léger bruit de moteur commun à un certain nombre de modèles de la gamme Corsair, ce qui est dommage car "l'Avanced Hydraulic bearing" est irréprochable quelle que soit sa position de fonctionnement. Notre commentaire sera donc identique à celui émis au sujet de l'AF120 : un moteur un peu plus silencieux lui permettrait peut-être de faire encore mieux et de distancer la concurrence, au lieu de se contenter de s'en approcher ou de l'égaler...




Page 10 - Cougar CF-V14H et CF-T14S en test

Après les Cougar CF-V12S et CF-V12H de notre précédent comparatif, voici les Cougar CF-V14H (Vortex HDB) et CF-T14S (Turbine).


Le premier tourne à 1200rpm (ou 700 rpm avec l'adaptateur livré en bundle), pour un flux d'air de 70,5 CFM, tandis que le deuxième se contente d'un flux d'air de 64,5 CFM pour une vitesse maximale de 1000 rpm.


Tous deux profitent d'un design de pales spécialement prévu pour offrir un flux d'air concentré, mais si le CF-V14H utilise un «Hydro-Dynamic bearing» d'une durée de vie de 300000h et dispose d'un châssis avec des coins en silicone orange, le CF-T14S en reste à un «Hyper-Spin bearing» d'une durée de vie déjà impressionnante de 150000h, et ne dispose que d'un cadre des plus classique.

Autre différences, au niveau du bundle : plus haut de gamme, comme en témoigne son prix de vente moyen de 17€ (contre 10€ environ pour le CF-T14S), le CF-V14H profite d'un bundle plus fourni, avec un réducteur de tension (gainé) déjà cité, un adaptateur molex, 4 vis et 4 (très longues) fixations souples, là où le CF-T14S se contente de 4 vis et d'un adaptateur molex. Cette différence de gamme est aussi sensible au niveau de la finition, très bonne pour le CF-V14H, avec un câble d'alimentation joliment gainé et long de 45 cm, un net cran en dessous pour le CF-T14S, comme en témoigne son câble d'alimentation non gainé (mais aux fils collés), long de 45 cm lui aussi.

En dehors de ces différences, les CF-V14H et CF-T14S démarrent respectivement à 2,9V et 4,2V, et consomment 0,25A (contre 0,30A annoncés) et 0,16A (contre 0,20A annoncés). Tous deux sont garantis 5 ans.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Malgré leurs différences, les deux Cougar sont très proches l'un de l'autre, et se sont montrés bien équilibrés et dénués de bruits parasites, quelle que soit leur position de fonctionnement.

Ironiquement, le CF-T14S prend légèrement l'avantage à vide sur le CF-V14H grâce à un moteur un peu moins présent, même s'il ne peut s'agir là que d'un exemple de variabilité entre exemplaires. Tous deux font néanmoins jeu égal ou presque avec notre ventilateur de référence et dispensent de bonnes performances sur radiateur, en dépit d'une perte de débit relativement présente.


[ CF-V14H ]  [ CF-T14S ]

[ CF-V14H ]  [ CF-T14S ]


Page 11 - Fractal Design Silent Series R2 en test

Le Fractal Design Silent Series R2 fan 140mm ressemble beaucoup son petit frère 120mm : tous deux partagent un rotor à 11 pales, une finition plutôt bonne malgré quelques restes de matière mal ébavurée sur les pales, un câble d'alimentation joliment gainé de 50 cm, un "high performance hydraulic bearing" dont la durée de vie n'est malheureusement pas précisée, et deux ans de garantie.


Les similitudes ne s'arrêtent pas là, et leurs bundles sont aussi identiques, comprenant 4 vis, 4 longues fixations (pas très) souples, ainsi qu'un réducteur de tension gainé, qui dans le cas du Fractal R2 140mm fait passer la vitesse de rotation maximale de 1000 rpm à 800 rpm, pour un flux d'air réduit en conséquence de 65,987 CFM (quelle précision !) à 52,79 CFM.

Dernier point important, ce Fractal est disponible pour environ 12€.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

L'ensemble moteur/roulement du Silent Series R2 est malheureusement loin d'être irréprochable, dispensant divers bruits parasites sur l'intégralité de la plage de régime du ventilateur.

Résultat des courses, le Fractal est incapable de s'approcher de notre ventilateur de référence…Du moins à vide, car sur radiateur, la donne change, et grâce à une perte de débit assez limitée, il fait presque aussi bien que notre modèle de référence.



Page 12 - Gelid Wing 14 en test

Après les Silent 12 et Wing 12 PL de notre premier comparatif, nous nous attaquons au Wing 14 de chez Gelid, qui n'existe pour l'instant que dans une version dénuée de PWM.


Équipé d'un «Nanoflux bearing» d'une durée de vie de 100000h et garanti 5 ans, le Wing 14 profite aussi d'un rotor détachable (pour un nettoyage facilité par exemple) d'une jolie couleur bleue réactive aux UV.

Le bundle contient le nécessaire et même un peu de superflu, avec 4 vis, 4 (courtes) fixations souples, un autocollant aux couleurs de la marque, et un réducteur de tension gainé (et long de 20cm), qui fait passer la vitesse de rotation à 900 rpm (au lieu des 1200 rpm nominaux), vitesse à laquelle le Wing 14 devrait produire 63,2 CFM (contre 80 CFM annoncés à 1200 rpm).

En terme de finition, celle du le Wing 14 est relativement bonne, avec son câble joliment gainé long de 50cm. A ce sujet, vous aurez surement remarqué qu'il ressemble beaucoup aux 2 modèles Phobya testés un peu plus loin, malgré des extrémités de pales différentes. Le prix recommandé est de 16€ pour ce ventilateur.

Avant de passer aux résultats, sachez que la tension de démarrage du Wing 14 est de 2,9V (contre 5V annoncés), et que sa consommation s'élève au maximum à 0,22A (contre 0,35A annoncés).


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

A vide, le Wing 14 n'arrive pas au niveau de notre ventilateur de référence, sauf à haut régime. Sa courbe en dents de scie témoigne malheureusement de sa grande instabilité, probablement dûe -entre autre- à la souplesse du matériau utilisé pour les pales. En dehors de cela, le «Nanoflux bearing» ne s'est pas montré complètement irréprochable non plus, émettant de légers bruits de frottement (qui ne s'accentuent pas lorsque le Wing 14 est placé en position horizontale) à bas régime.

Il se rattrape sur radiateur avec une perte de débit assez faible, et bien que présentant encore un caractère quelque peu instable, il fait jeu égal avec notre modèle de référence sur une bonne partie de sa plage de régime.




Page 13 - Nanoxia Deep Silence et FX Evo en test

En plus de la série des ventilateurs FX Evo -dont nous testons aujourd'hui le modèle 1000 rpm, le FX Evo 1000- Nanoxia présente sa toute nouvelle série de ventilateurs Deep Silence, qui accompagne les boîtiers du même nom et qui se compose entre autre du Deep Silence Fan 140mm 1100 rpm que nous testons aujourd'hui.


Ce dernier se veut un peu moins haut de gamme que le FX Evo, et son prix de vente moyen de 10€ reflète ce positionnement par rapport au FX Evo 1000, qui lui est vendu habituellement autour de 15€.

En terme de performances, les Deep Silence et FX Evo 1000 devraient respectivement produire un flux d'air de 68,5 CFM à 1100 rpm et de 64,3 CFM à 1000 rpm, ainsi qu'une pression statique de 1,08mmH2O et 1,23mm H2O, pour une consommation de 0,15A (contre 0,14A annoncés) et 0,10A (contre 0,08A annoncés), toujours dans le même ordre. Leurs tensions de démarrage se sont élevées à 3,3V et 3,6V, respectivement pour le Deep Silence et le FX Evo.


Le FX Evo utilise comme ses cousins 120mm un «Nano Technology bearing», d'une durée de vie annoncée de 150000 h, et qui présente la particularité de permettre de détacher les pales. La mention "Waterproof" est portée sur l'emballage, sans qu'encore une fois l'on sache si cette mention s'applique à l'électronique, au roulement, ou aux deux. Le finition est bonne : le FX Evo est construit en MAKROLON®, un matériau durable et résistant, et son câble d'alimentation (long de 50 cm) est joliment gainé.

Le bundle se compose en plus du régulateur IFC (un potentiomètre à placer dans un slot PCI, qui permet de réguler la tension du ventilateur de 3,5 à 12V, avec pour particularité de «lancer» le ventilateur au démarrage, en appliquant brièvement une tension plus élevée que celle réglée) de 4 (courtes) fixations souples d'un vert très acidulé, et de 5 vis (4 pour le ventilateur en lui-même et une pour le régulateur IFC).

Le Deep Silence embarque quant à lui un Riffle bearing, d'une durée de vie plus modeste de 80000h. Sa finition est un petit cran en dessous de celle du FX Evo, mais son câble d'alimentation (long de 44 cm) est toujours gainé. Le bundle se compose quand à lui de 4 (longues) fixations souples de la même couleur que les pales, et d'un réducteur de tension (non gainé) composé d'une résistance de 56 Ohms, à l'image de ce que Zalman peut proposer, par exemple.

Dernier point important avant de passer aux résultats, le Deep Silence est garanti 3 ans, et le FX Evo bénéficie quant à lui d'une garantie d'une durée record de 10 ans, la plus longue de tout le comparatif !


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Malgré leurs différences, les deux Nanoxia se sont avérés assez proches l'un de l'autre : le FX Evo est légèrement meilleur et fait jeu égal à vide avec notre ventilateur de référence tandis que le Deep Silence ne fait que s'en approcher de près, mais les différences sont faibles. Notez que tous deux peuvent être montés dans n'importe quelle position sans apparition de bruits parasites, mais que leurs moteurs émettent un très léger ronronnement à bas régime, cependant suffisamment léger dans le cas du Deep Silence pour atteindre la limite basse de notre sonomètre.

Sur radiateur, ils sont encore une fois très proches et font encore une fois jeu égal avec notre modèle de référence, mais c'est cette fois-ci le Deep Silence qui prend l'ascendant, grâce à une perte de débit plus faible que celle du FX Evo, ce dernier ne brillant pas particulièrement sur ce point.


[ Deep Silence ]  [ FX Evo 1000 ]

[ Deep Silence ]  [ FX Evo 1000 ]


Page 14 - Noctua NF-A14 FLX, NF-A15 PWM et NF-P14 FLX en test

Impossible d'imaginer un comparatif de ventilateurs sans inclure des échantillons de la marque Noctua, particulièrement quand celle-ci sort de nouveaux modèles ! C'est ainsi que nous testons aujourd'hui les nouveaux NF-A14 FLX et NF-A15 PWM, ainsi que le bien connu NF-P14 FLX. Soulignons au passage que les trois Noctua qui nous préoccupent aujourd'hui sont fabriqués à Taiwan et non en Chine comme la quasi-totalité des autres concurrents de ce comparatif. Maigre différence, cependant.


Commençons par le NF-A14 FLX, qui dispose d'un classique cadre 140mm. Noctua annonce que ce modèle est particulièrement adapté à un montage sur radiateur ou ventirad, avec une pression statique de 1,51 mmH2O à 1200 rpm, et un flux d'air de 115,5 m3/h (soit environ 68 CFM), tandis que le NF-A15 PWM est lui annoncé comme particulièrement adapté à un usage sur ventirad, du fait de son cadre de 150mm de large et de ses trous de fixations de ventilateur 120mm. De manière un peu surprenante, bien que les modèles soient très proches (si on les superpose), Noctua annonce un flux d'air et une pression statique exactement identique à celle du NF-A14 FLX.


Le NF-P14 FLX est quant à lui annoncé comme étant l'héritier du NF-P12, que nous avions testé dans notre précédent comparatif. Il utilise un cadre 140mm tout en respectant l'écartement des trous de fixation des ventilateurs 120mm (Noctua livre cependant en bundle des adaptateurs permettant de le monter sur des applications utilisant des trous de fixations de ventilateurs 140mm). Ses performances sont légèrement inférieures à celles des deux autres Noctua : 1,29 mm H2O à 1200 rpm, et un flux d'air de 110,3 m3/h, soit environ 64,96 CFM.

La finition est dans tous les cas à la hauteur de la réputation de Noctua, très bonne, avec des câbles d'alimentation joliment gainés (longs de 40cm pour le NF-P14 FLX et de 20cm pour les deux autres, une extension de 32 cm étant livrée en bundle), ce qui est heureux étant donné le prix de vente de presque 22€. Le bundle est lui aussi à la hauteur : le NF-A14 FLX est livré avec deux adaptateurs Low-Noise NA-RC10 et NA-RC11 (pour réduire sa vitesse de rotation à 1050 rpm et 900 rpm respectivement, 4 vis et 4 (courtes) fixations souples de la couleur des pales, un adaptateur molex et une rallonge de 32 cm déjà citée.

Le NF-A15 PWM est livré avec 4 (courtes) fixations souples, 4 vis, un cable PWM en Y permettant de brancher deux ventilateurs sur la même prise, un réducteur de tension NA-RC9 qui permet de réduire sa vitesse maximale à 900 rpm, et une rallonge de 32 cm.

Le NF-P14 FLX est quant à lui est livré les habituelles 4 (courtes) fixations souples, un adaptateur molex et deux réducteurs de tension LNA et ULNA (qui permettent de réduire sa vitesse maximale à 900 et 750 rpm), 4 adaptateurs pour monter le NF-P14 FLX sur des applications utilisant des trous de fixation de ventilateurs 140mm, et 4 vis (pourquoi pas 8 vis d'ailleurs ? Pour pinailler on pourra dire qu'une fois les 4 adaptateurs montés en utilisant les 4 vis, il ne restera plus que les fixations souples pour monter le ventilateur !)

Au niveau de la consommation, les Noctua se placent bien : les NF-A14 FLX et NF-A15 PWM n'ont jamais demandé plus de 0,06A et 0,09A (respectivement), contre 0,08A annoncés, et le NF-P14 FLX s'est contenté de 0,10A, ce qui est conforme à ce qu'annonce Noctua. Les tensions de démarrage des NF-A14 FLX et NF-A15 PWM ne sont en revanche pas leur point fort, avec 6,1V mesurés. Le NF-P14 FLX fait beaucoup mieux en ne demandant que 3,7V.

Dernier points important, les trois Noctua utilisent un SSO-Bearing (en version 2 pour les NF-A14 FLX et NF-A15 PWM) d'une durée de vie de 150000 h, sont garantis 6 ans, et bénéficient de l'excellent service après vente de la marque, ce qui est toujours appréciable.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

A vide, bien que le bruit qu'il produise soit uniforme et relativement agréable, sans bruit parasite à déplorer, le NF-P14 FLX est le moins bon des trois Noctua, et n'arrive pas au niveau de notre ventilateur de référence, à la différence des NF-A14 FLX et NF-A15 PWM qui font aussi bien voire mieux à haut régime, à condition d'oublier les résonances désagréables qu'ils peuvent produire à certaines vitesses de rotation, comme en témoignent leurs courbes quelque peu chahutée. Les pales des NF-A14 FLX et NF-A15 PWM sont un peu plus souples que celles du NF-P14 FLX, peut être faut-il voir là une des raisons de l'apparition de ces résonances ?

A noter que comme son nom l'indique, le NF-A15 PWM est un ventilateur PWM. Alimenté de cette façon, nous n'avons rien de particulier à noter à son sujet.
Sur radiateur, c'est le NF-A15 PWM qui se distingue, en faisant encore mieux que notre ventilateur de référence sur la quasi intégralité de sa plage de régime, là où les deux autres Noctua se contentent de l'égaler (ce qui n'est déjà pas mal !)

Avant de passer au ventilateur suivant, saluons la bonne tenue du SSO-Bearing (quelle que soit sa version), que ce soit en position verticale ou horizontale.


[ NF-A14 FLX ]  [ NF-A15 PWM ]  [ NF-P14 FLX ]

[ NF-A14 FLX ]  [ NF-A15 PWM ]  [ NF-P14 FLX ]



Page 15 - Noiseblocker PK2 et XK2 en test

Nous testons aujourd'hui les Noiseblocker PK2 et XK2, deux modèles au cadre classique de 140mm.


Le moins cher des deux (environ 11€) est le XK2. Plus haut de gamme, le PK2 est vendu plus cher (environ 16€), ce qui correspond aussi à un bundle bien plus fourni, comprenant un autocollant aux couleurs de la marque, une semelle anti-vibration en silicone noire, la visserie adaptée (4 longues vis, 4 rondelles silicone et 4 écrous), et, particularité des séries «P» chez Noiseblocker, 2 câbles d'alimentation détachables (et gainés) de 20 et 30 cm, associables pour porter la longueur totale à 50 cm.


Le XK2 se contente de 4 vis des plus classiques en bundle, là où nous aurions apprécié trouver des fixations souples, à l'instar des modèles 120mm de la gamme. Sa finition est aussi bonne que celle du PK2, et son câble d'alimentation, long de 40 cm, est gainé.

Noiseblocker annonce une tension de démarrage de 5V pour le XK2, là où nous avons pour notre par relevé 3,7V. La consommation s'établit quant à elle à 0,07A, contre 0,27A annoncés, et le XK2 est sensé délivrer un flux d'air de 45 CFM à sa vitesse maximale de 1100 rpm.

Un peu plus puissant du haut de ses 1200 rpm maxi, le PK2 est sensé fournir un flux d'air de 54,7 CFM, tout en ne consommant que 0,09A (nous avons mesuré 0,10A maximum). Nous avons mesuré une tension de démarrage de 3,6V, ce qui est proche des 4V promis par Noiseblocker.

Le XK2 utilise un "NB-Longlife sleeve bearing", d'une durée de vie de 80000 h, ce qui est reflété par une garantie de 3 ans, contre 6 ans pour le PK2, qui lui bénéficie du fameux "NB-NanoSLI" de la marque, dont la durée de vie est bien plus importante, puisque Noiseblocker annonce 140000 h pour ce modèle.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

A vide, les Noiseblocker se sont montrés très proches l'un de l'autre, mais aucun n'arrive à égaler notre ventilateur de référence.

En terme d'acoustique, le XK2 souffre de son «NB-Longlife sleeve bearing» qui émet de légers bruits de frottement, bruits encore accentués quand le XK2 est en position horizontale. Le PK2 est irréprochable à ce niveau, mais un infime crépitement métallique en provenance de l'ensemble moteur/roulement est audible en approchant l'oreille.

Les deux Noiseblocker souffrent de plus de quelques résonances à certains régimes, comme le montrent leurs courbes.

Sur radiateur, ils s'avèrent un peu plus doués, et font jeu égal avec notre modèle de référence, malgré une perte de débit moyenne.


[ XK2 ]  [ PK2 ]

[ XK2 ]  [ PK2 ]


Page 16 - NZXT Airflow Fan en test

Tout comme son petit frère 120mm, le NZXT Airflow Fan 140mm utilise un rotor a 13 pales, caractéristique unique dans ce comparatif.


Notre exemplaire de test était joliment illuminé par 4 leds d'un orange très vif (d'autres couleurs sont disponibles, comme le bleu, le vert, le rouge ou le blanc), qui n'influent pas énormément sur la consommation du ventilateur, puisque celle-ci s'établit à 0,21A maximum, ce qui reste raisonnable par rapport à la concurrence et correspond à ce qu'annonce le constructeur.

Le modèle 140mm utilise lui aussi un «Long life bearing» d'une durée de vie de 40000 h, et NZXT semble très confiant dans les performances aérauliques de son ventilateur, puisque ce dernier est sensé produire un flux d'air de 83,6 CFM à la vitesse relativement modeste de 1000 rpm. La pression statique annoncée est quant à elle de 0,813mmH2O.

En terme de finition, rien à redire, avec un câble d'alimentation joliment gainé de 50 cm de long. Le bundle se compose de 4 vis et d'un adaptateur molex, ce qui est un peu léger au regard du prix de vente (environ 19€), et la tension de démarrage s'établit à 2,5V, une très bonne chose puisqu'il s'agit de la valeur la plus basse de tout le comparatif.

Le NZXT Airflow Fan est garanti 2 ans.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Bien équilibré, l'Airflow Fan produit un son relativement uniforme, malgré des bruits d'air assez marqués passé 800 rpm environ. Le bilan est assez mitigé : il n'arrive pas au niveau de notre ventilateur de référence, que ce soit à vide ou sur radiateur.

On ne pourra pas vraiment se consoler avec son rapport performances prix assez médiocre ou son bundle plutôt léger, mais, à défaut, le «Long life bearing» ne fait pas d'histoire, et ce quelle que soit sa position de fonctionnement.



Page 17 - Phantek PH-F140TS en test

Le Phantek PH-F140TS qui nous intéresse aujourd'hui est livré avec un descriptif commercial truffé d'acronymes en tout genre, et nous sommes curieux de savoir si le produit qui se cache derrière cette forêt de sigles saura tenir ses promesses.


Commençons par les 9 pales au design M.V.B, pour Maelstöm Votrex Booster, sensées générer une puissante mais silencieuse circulation d'air, poursuivons par l'UFB Bearing (pour Updraft Floating Balance), d'une grande durée de vie et stabilité (>150000h), et terminons par les réducteurs de tension Q.S.A et Q2.S.A, qui font passer la vitesse de rotation de 1200 rpm (78,1 CFM annoncés) à 900 rpm (60,1 CFM) et 750 rpm (45,1 CFM) respectivement.

Le bundle bien fourni se compose de plus d'un adaptateur molex, d'un «Thermal bracket» pour monter le ventilateur sur un emplacement PCI du boitier, d'un adaptateur molex, de 4 longues fixations souples, 6 vis (4 vis pour le ventilateur, 2 pour le bracket PCI), 8 petits pads autocollants en silicone prévus pour s'installer dans les trous situés sur le cadre du PH-F140TS , et 2 rondelles en plastique transparent, probablement prévues pour aller avec les 2 vis du bracket PCI.

En terme de consommation, nous avons relevé 0,28A au maximum, contre 0,24A annoncés. La tension de démarrage s'établit quant à elle à 3,3V.
La finition est à la hauteur de ce bundle, irréprochable, et le câble d'alimentation (long de 40cm) est joliment gainé. Rajoutons à cela que l'élégant cadre octogonal (!) utilise des trous de fixation espacés comme ceux d'un ventilateur 120mm, que le PH-F140TS est garanti 5 ans, et qu'il est disponible en plusieurs couleurs pour un prix moyen de 19€.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Puissant, certes, mais pas silencieux : malgré toute la technologie développée par son fabricant, le Phantek n'arrive pas au niveau de notre ventilateur de référence à vide, sauf peut être à haut régime, où de toute façon son acoustique n'est pas des plus agréables. A bas régime, l'UFB Bearing crachote comme un vieux vinyle rayé, et la situation empire encore une fois le ventilateur en position horizontale…

C'est bien dommage, car placé sur radiateur ses performances sont des plus satisfaisantes, puisque grâce à une perte de débit réduite (particulièrement au-delà de 1000 rpm environ) il fait au moins aussi bien que notre modèle de référence.



Page 18 - Phobya G-Silent 14 et Nano-G 14 en test

Le Phobya G-Silent 14 1200 rpm Black est le grand frère du G-Silent 12 (120mm) que nous avions testé dans notre précédent comparatif, tandis que le Nano-G 14 Silent Waterproof 1000 rpm S7 (que nous appellerons Nano-G 14), bien que testé dans une version dépourvue de PWM, se rapproche plus du Nano-G12 testé dans notre comparatif de ventilateurs PWM.


Le premier est le moins cher des deux (disponible pour environ 8€), et cela se ressent au niveau de sa construction, plutôt légère (particulièrement au niveau des pales qui sont très souples), et de sa finition, moyenne même si le câble d'alimentation est joliment gainé (et long de 50cm). Le bundle est lui aussi des plus chiche, ne se composant que de 4 vis.


Un peu plus haut de gamme (et un peu plus cher, environ 12€), le Nano-G14 bénéficie d'une construction un peu plus sérieuse, et d'une meilleure finition. Son câble d'alimentation (long de 50cm), est lui aussi joliment gainé. Son bundle n'est pas des plus généreux, mais inclut en plus des 4 vis habituelles un réducteur de tension (7V, par une résistance), gainé et long de 24cm.

Le G-Silent 14 utilise un «HydroDynamic bearing», d'une durée de vie de 50000 h, tandis que le Nano-G14 a droit à un «Nanoflux bearing», d'une durée de vie de 100000 h. Les composants électroniques des deux Phobya sont de plus recouverts d'un revêtement étanche. Encore une fois, je doute qu'en cas de fuite les ventilateurs soient les choses auxquelles ont tienne le plus, mais l'effort est louable.

En terme de performances, le G-Silent 12 devrait produire à 1200 rpm un flux d'air de 98,5 m3/h, soit 58 CFM, et le Nano-G 14 94 m3/h à 1000 rpm, soit 55,36 CFM. Le premier démarre dès 3,4V (contre 7V annoncées), et consomme un maximum de 0,16A (contre 0,14A annoncés), tandis que le deuxième démarre à 4,4V (là encore, contre 7V annoncés) et a consommé pendant nos tests un maximum de 0,07A (rien n'est indiqué à ce sujet par le constructeur).

Avant de passer aux résultats, ajoutons que les deux modèles Phobya sont garantis 3 ans, ce qui est appréciable au regard de leur prix de vente relativement modéré.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Commençons par le G-Silent 14, qui, s'il est celui qui s'approche le plus de notre ventilateur de référence à vide, est aussi le plus instable, comme en témoigne sa courbe chahutée. Encore une fois, la faute revient très probablement au matériau utilisé pour les pales, trop souple… Dommage, car à coté de ça l'«HydroDynamic bearing» se montre relativement convainquant, et ce même en position horizontale.

Le Nano-G 14 s'est avéré plus régulier, mais aussi incapable de rivaliser avec notre ventilateur de référence. Son acoustique est néanmoins des plus correcte (et ce quelle que soit sa position de fonctionnement), sauf peut être à bas régime où son roulement laisse filtrer quelques bruits de frottement.

Malgré ces caractères assez différents, les deux Phobya se rejoignent sur radiateur : la perte de débit du G-Silent 14 est assez marquée, et celle du Nano-G14, très faible, en conséquence de quoi tous deux arrivent à faire quasiment jeu égal avec notre modèle de référence, le G-Silent 14 perdant même au passage une bonne partie de son caractère instable, ce qui n'est pas plus mal.


[ G-Silent 14 ]  [ Nano-G 14 ]

[ G-Silent 14 ]  [ Nano-G 14 ]


Page 19 - Prolimatech Blue Vortex 14 en test

Marque bien connue pour ses ventirads, Prolimatech propose aussi des ventilateurs, dont le Blue Vortex 14 qui nous intéresse ici.


Bien fini, bien que son câble joliment gainé ne soit long que de 30 cm seulement, ce dernier devrait fournir 87 CFM à sa vitesse maximale de 1000 rpm, une valeur impressionnante au regard de la vitesse de rotation.

En dehors de cela, il n'y a pas grand-chose à dire du Prolimatech Blue Vortex 14 : il utilise un Sleeve Bearing d'une durée de vie non précisée, démarre à 3,0V, et nous avons relevé une consommation maximale de 0,15A, contre 0,20A annoncés.

Avant de passer aux résultats, ajoutons que son bundle ne se compose que de 4 vis et d'un adaptateur molex, que le Blue Vortex 14 est garanti 1 an, et qu'il est disponible pour environ 15€.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Le Blue Vortex 14 est un ventilateur relativement simple et sans trop de fioritures, mais efficace et performant comme on les aime : à vide, il fait quasiment jeu égal avec notre ventilateur de référence sur une bonne partie de sa plage de régime, et même un peu mieux passé 900 rpm. Ses performances sur radiateur sont de plus au dessus de tout reproche.


Deux bémols toutefois : son moteur émet un infime ronronnement à bas régime, ce qui empêche le Blue Vortex 14 de devenir complètement inaudible, et son Sleeve Bearing n'apprécie que moyennement la position horizontale, se manifestant par quelques bruits de frottement.



Page 20 - Scythe Glide Stream et Slip Stream en test

Scythe n'offre que deux gammes de ventilateurs 140mm à son catalogue, ce qui est relativement peu au regard de ce que la marque peut proposer en 120mm, comme en témoignent les nombreux modèles que nous avions testés lors de notre précédent comparatif.

Nous testons aujourd'hui deux représentants de la gamme Glide Stream, les Glide Stream PWM 1300 rpm (SY1425HB12M-P) et Glide Stream 800 rpm (SY1425HB12L), ainsi que deux exemplaires de la très récente gamme Slipstream 140XT, les Slipstream 140XT PWM (SM1425XT12M-P) et Slipstream 140XT 1200 rpm (SM1425XT12M). Comme un certain nombre de modèles dans ce comparatif, ces quatre Scythe utilisent un cadre avec des trous écartés de 105mm, ce qui correspond à l'écartement standard des trous des ventilateurs 120mm, participant ainsi à maximiser leur compatibilité.



Les deux Glide Stream (ci-dessus) partagent le même bundle, à savoir un adaptateur molex et 4 vis, l'absence de fixations souples étant à relativiser par la présence de petits carrés en silicone aux coins des ventilateurs.

Les Slipstream 140XT (ci-dessous) reprennent ce même bundle et y rajoutent -ce qui est une première pour Scythe- 4 courtes fixations souples, attention que l'on ne peut qu'apprécier.



Au niveau de la finition des Glide Stream, nous n'avons rien à redire : elle est bonne, sans plus. Nous aurions toutefois aimé que les pales rainurées soient un peu moins souples, et que la jolie gaine des câbles d'alimentation (longs de 50cm) commence un peu plus près des ventilateurs ! La finition des Slipstream n'appelle pas de remarque majeure non plus, mais si leurs pales sont bien plus rigides, elles mériteraient un meilleur ébavurage. Leurs câbles d'alimentation (longs de 50cm) sont là aussi gainés (et cette fois-ci la gaine commence bien au ras du ventilateur !).

Les Scythe utilisent un Sleeve bearing des plus classiques, d'une durée de vie relativement courte de 30000h (ce qui est néanmoins sensé correspondre à plus de 3 ans d'usage continu, de quoi voir venir en théorie !).

En terme de performances, le Glide Stream PWM est le plus puissant, puisqu'il propose un flux d'air maximal de 97,18 CFM à 1300 rpm, contre 69,93 CFM pour le Slipstream 140XT PWM à la même vitesse. Le Slipstream 1200 rpm propose quant à lui 65,2 CFM à 1200rpm, et le Glide Stream 800 rpm offre 49,95 CFM. Ce dernier démarre à 4,7V et a consommé pendant nos tests un maximum de 0,12A (contre 0,13A annoncés) Le Glide Stream PWM s'est montré plus gourmand, avec 0,37A relevés (ce qui correspond à ce qu'annonce le fabricant), et s'est montré un peu plus récalcitrant en alimentation DC, en refusant de démarrer sous 6,8V, une valeur tout de même assez élevée, même s'il faut relativiser car ce critère est loin d'être d'une importance capitale dans le cas d'un ventilateur PWM.
Les Slipstream ont montré un appétit relativement raisonnable au regard de ce qu'annonce leur fabricant, puisque le modèle PWM n'a pas consommé plus de 0,18A (contre 0,22A annoncés), et le modèle 1200 rpm 0,13A (contre 0,20A annoncés). Leurs tensions de démarrage se sont élevées à 5,7V et 2,7V respectivement.

Derniers points importants, les Glide Stream sont garantis 2 ans, et leur prix de vente moyen est d'environ 12€. Les Slipstream 140XT sont eux aussi garantis deux ans, mais leur prix de vente n'est pour le moment pas connu.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Les quatre Scythe souffrent malheureusement du même défaut, un léger cliquetis en provenance de leur moteur, défaut présent de manière un peu plus accentuée sur les Glide Stream, et particulièrement le Glide Stream PWM. Malgré cela, ils s'approchent -de près- de notre ventilateur de référence à vide, ou l'égalent par moment. Placés à l'horizontale, rien à signaler dans le cas du Glide Stream 800 rpm (ce qui est attribuable à sa construction plutôt qu'au hasard), en revanche les trois autres souffrent de bruits de frottement plus ou moins accentués dans cette position.

En parlant de PWM, les deux modèles concernés se sont avérés irréprochables lorsqu'ils ont été alimentés de cette façon (même s'il n'y a pas de miracle et que le cliquetis du moteur ne disparaît pas pour autant), du moins nous n'avons pas noté de bruits parasites supplémentaires. On peut toutefois noter que le Glide Stream présente une plage de régime assez particulière, restant assez longtemps à des vitesses assez peu élevées pour accélérer ensuite rapidement jusqu'à sa vitesse maximale. Ce comportement peut aider à garder une configuration silencieuse le plus longtemps possible, mais inutile de se leurrer, une fois à plein régime le silence n'est plus qu'un (lointain) souvenir ! Le Slipstream se comporte quant à lui de manière légèrement plus linéaire.

Placés sur radiateurs, les Scythe souffrent de pertes de débit moyennes, mais ils arrivent malgré tout à faire aussi bien (voire mieux dans le cas du modèle PWM) que notre ventilateur de référence.


[ Glide Stream 800 ]  [ Glide Stream PWM ]  [ Slipstream 140XT ]  [ Slipstream 140XT PWM ]

[ Glide Stream 800 ]  [ Glide Stream PWM ]  [ Slipstream 140XT ]  [ Slipstream 140XT PWM ]

[ Glide Stream PWM ]  [ Slipstream 140XT PWM ]

[ Glide Stream PWM ]  [ Slipstream 140XT PWM ]


Page 21 - SilenX Effizio EFX-14-12 en test

De la même lignée que les Effizio 120mm testés dans notre précédent comparatif, ce SilenX Effizio EFX-14-12 que nous testons aujourd'hui est lui aussi sensé procurer «le meilleur ratio flux d'air/bruit du monde», grâce à un «design de pale de ventilateur haute technologie, avec moteur plus petit et plus rond qui permet la propulsion d'une plus grande quantité d'air par rotation, ce qui a pour effet de réduire le bruit et d'améliorer la circulation d'air».

Malgré ces affirmations des plus alléchantes, les modèles 120mm nous avaient quelque peu déçus, espérons que cet EFX-14-12 se montre plus convaincant que ses petits frères !


Quoi qu'il en soit, cet EFX-14-12 devrait produire un flux d'air de 48 CFM à sa vitesse maximale de 900 rpm. Sa consommation s'élève à 0,08A, ce qui correspond exactement à ce que nous avons pu mesurer. SilenX annonce une plage de fonctionnement de 7 à 12V, mais nous avons pour notre part relevé une tension de démarrage de 5,2V, ce qui est correct étant donné la vitesse de pointe relativement basse.

En dehors de cela, l'Effizio EFX-14-12 est plutôt bien fini, et si son câble d'alimentation (qui intègre un adaptateur molex) n'est pas gaîné, ses fils sont noirs et collés. Le bundle fait quant à lui dans le classique sans toutefois être chiche, puisqu'en plus de l'adaptateur molex intégré au câble d'alimentation il se compose de 5 (courtes) fixations souples et de 4 vis.

Derniers points importants, ce SilenX utilise un Fluid dynamic bearing de fabrication japonaise et est garanti 3 ans (après enregistrement sur le site SilenX). Son prix de vente moyen est de 12€.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Hélas, le «le meilleur ratio flux d'air/bruit du monde» ne sera pas pour l'Effizio EFX-14-12 : si son moteur se fait plutôt discret et que nous n'avons pas de bruits parasites en provenance du roulement à déplorer (quelque soit la position de fonctionnement), l'EFX-14-12 n'arrive tout simplement pas au niveau de notre ventilateur de référence, du moins à vide.

Sur radiateur, malgré une perte de débit moyenne, la situation s'inverse, et le SilenX fait soit mieux, soit aussi bien que notre référence.




Page 22 - Thermalright TY-141 en test

Thermalright produit des solutions de refroidissement généralement de haute tenue. Voyons ce qu'il en est du TY-141, qui propose sous des dehors définitivement inhabituels des caractéristiques elles aussi un peu inhabituelles : un cadre asymétrique de 160x140mm pour des trous de fixation écartés de 105mm (comme les ventilateurs 120mm), ceci afin de permettre une meilleure compatibilité avec les dissipateurs de la marque comme le Silver Arrow, l'Archon ou le HR-02, une vitesse maximale de 1300 rpm (contrôlée par PWM, le cas échéant) pour un flux d'air maximal de 74 CFM, et une garantie de 2 ans, le tout pour un prix moyen d'environ 12€.


Le roulement utilisé est un classique double roulement à billes. En terme de consommation, si Thermalright annonce 0,20A, nous n'avons relevé que 0,13A au maximum. La tension de démarrage s'élève quant à elle à 5,2V.

Passons rapidement sur la finition, bonne, même si un petit effort aurait pu être fait au niveau de l'ébavurage des pales ou du cadre, avec un câble d'alimentation gainé et long de 30cm.
Le bundle sera des plus simples à décrire : c'est facile, il est inexistant !


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Bien équilibré, le TY-141 n'arrive cependant pas tout à fait au niveau de notre ventilateur de référence à vide, sauf à haut régime, en extrapolant à partir de la courbe de celui-ci. Il souffre aussi du défaut habituel des ventilateurs à roulements à billes : un très léger chuintement caractéristique de ce genre de roulements. Alimenté par PWM, il s'est montré irréprochable.

Placé sur radiateur, il donne toute sa mesure grâce à son souffle considérable, et malgré sa perte de débit d'air moyenne, il égale notre référence.






Page 23 - Xigmatek XAF-F1451 et XLF-F1453 en test

Après les Xigmatek XAF-F1251 et XLF-F1254, voici les XAF-F1451 et XLF-F1453. Le premier est un ventilateur PWM au design assez original, dont le cadre spécifique est pourvu de trous de fixations à l'écartement de ceux d'un ventilateur 120mm (4 petits adaptateurs pour le monter dans des emplacements pour ventilateurs 140mm sont inclus dans le bundle). En dehors de ça, sa réalisation est de bonne facture, et son câble, long de 31cm, joliment gaîné.


En terme de performances, il devrait produire 90,3 CFM à 1200 rpm, tout en consommant 0,30A (nous avons pour notre part relevé un maximum de 0,18A). Xigmatek annonce une tension de démarrage de 9V, mais nous avons mesuré une valeur bien plus basse que cela, 3,6V seulement.

Il utilise un «Aeronautical Oil System Bearing» (sans commentaire) avec un axe en cuivre, d'une durée de vie annoncée de 150000h. L'extrémité de cet axe en cuivre est d'ailleurs visible, et le bundle contient un petit sachet de gel dessicant, probablement pour que l'extrémité visible de cet axe ne s'oxyde pas tant que l'emballage n'est pas ouvert. En plus de ce sachet de gel dessicant et des 4 adaptateurs (accompagnés de leurs vis spéciales) déjà mentionnés, le bundle contient un adaptateur molex et 4 vis.


Le deuxième Xigmatek que nous testons aujourd'hui est le XLF-F1453, au cadre plus classique mais aux pales d'une couleur définitivement voyante, un orange des plus vif. En plus de cela, 4 leds blanches sont intégrées au cadre. Ces dernières sont allumées dès 3V environ, le ventilateur ne démarrant qu'à 4,3V, elles seront donc toujours allumées.

En terme de performances, Xigmatek annonce un flux d'air de 63,5 CFM à la vitesse de 1000 rpm, ainsi qu'une consommation de 0,30A (nous avons relevé un maximum de 0,16A). Il utilise un «Long life bearing» d'une durée de vie de 50000h.

Rien d'extraordinaire au niveau de la finition, avec un câble d'alimentation non gainé (mais aux fils torsadés), long de 30cm.

Derniers points importants, les deux Xigmatek sont garantis 2 ans et leurs prix de vente moyen sont de 15 et 12€, respectivement pour le XAF-F1451 et le XLF-F1453.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Des deux Xigmatek, le XLF-F1453 est celui qui offre l'acoustique la moins agréable, marquée par un ronronnement de moteur constant tout au long de sa plage de régime, et une certaine tendance à vibrer. A vide, c'est pourtant celui qui se rapproche le plus de notre ventilateur de référence, à défaut de l'égaler, sauf peut être à haut régime. En position horizontale, pas de bruits parasites supplémentaires à déplorer.

Le XAF-F1451 présente un ronronnement de moteur moins marqué bien que présent, mais il n'arrive pas lui non plus au niveau de notre référence, sauf, là encore, à haut régime. Alimenté par PWM, il s'est parfaitement comporté, tout comme en position horizontale.

Placés sur radiateur, les deux Xigmatek souffrent d'une perte de débit moyenne, ce qui n'empêche pas le XAF-F1451 de faire jeu égal avec notre modèle de référence, et le XLF-F1453 de faire encore mieux passé 750 rpm !


[ XAF-F1451 ]  [ XLF-F1453 ]

[ XAF-F1451 ]  [ XLF-F1453 ]



Page 24 - Xilence 2 component Fan en test

Dernier modèle PWM de notre comparatif, le Xilence 2 component Fan est de la même famille que son cousin 120mm, et reprend le thème coloré caractéristique de la marque.

Le 2 component Fan propose des trous de fixations écartés de 105,4mm, exactement comme ceux d'un ventilateur 120mm, ce qui pourra augmenter sa compatibilité.


Sa finition est bonne, avec son cadre au touché caoutchouté très agréable et son câble d'alimentation (long de 43 cm) joliment gainé, même si l'ébavurage des pales pourrait être amélioré. Le bundle est de la même veine et comprend un adaptateur 7V (composé d'une résistance, mais qui ne permet malheureusement pas de conserver le bénéfice du PWM, à la différence de l'adaptateur NA-RC9 Noctua par exemple), un adaptateur molex et 4 longues fixations souples de la même couleur que les pales).

Question performances, il devrait produire 71,8 CFM à 1200 rpm, et sa consommation ne devrait pas dépasser 0,13A. Nous avons pour notre part relevé un maximum de 0,19A, ainsi qu'une tension de démarrage de 4,9V (contre 7V annoncés). Le roulement utilisé est un classique roulement à billes, mais sa durée de vie n'est pas mentionnée.

A titre de comparaison, nous avons inclus les résultats de l'Alpenföhn Wing Boost, qui ressemble quelque peu au Xilence 2 Component Fan, sur le premier graphique.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Moyennement équilibré, le 2 component Fan n'arrive pas à s'approcher de notre ventilateur de référence à vide, et offre quasiment les mêmes prestations que l'Alpenföhn Wing Boost. A la différence de celui-ci, il souffre malheureusement du défaut habituel des ventilateurs à roulements à billes : un très léger chuintement caractéristique de ce genre de roulements. En alimentation PWM, nous n'avons rien à signaler.

Placé sur radiateur, grâce à une perte de débit faible, il se rattrape et se rapproche de notre ventilateur de référence.






Page 25 - Zalman ZM-F4 en test

Le Zalman ZM-F4 est un ventilateur 135mm, mais il utilise comme un certain nombre de modèles de ce comparatif des trous de fixation à l'écartement de ceux d'un ventilateur de 120mm, ce qui lui permet ainsi d'offrir une meilleure compatibilité avec les boitiers ou radiateurs prévus pour des ventilateurs 120mm.


En dehors de cela, son design est relativement classique malgré ses 11 pâles, et sa finition de bon aloi au regard de son prix de vente (environ 10€), même si le câble d'alimentation (long de 40cm) n'est pas gainé (mais a ses fils collés).

Le Zalman ZM-F4 utilise un «Advanced sleeve bearing» d'une durée de vie annoncée de 50000h, et si conformément à son habitude Zalman ne communique pas sur le flux d'air produit (ce qui n'est peut être pas plus mal !), le bundle inclut 4 fixations souples d'excellente qualité et un réducteur de tension RC56 (qui consiste comme son nom l'indique en une résistance de 56 Ohms), qui permet de réduire la vitesse de rotation maximale de 1300 rpm à 900 rpm.

Malgré une consommation annoncée de 0,28A, nous n'avons relevé que 0,12A au maximum. La tension de démarrage s'établit quant à elle à 3,4V, une valeur plutôt faible.

Dernier point important avant de passer aux résultats, le Zalman ZM-F4 est garanti 2 ans.


[ A vide ]  [ Sur radiateur ]

Le ZM-F4 produit un son uniforme et relativement agréable -et ce quelque soit sa position de fonctionnement- malgré un léger bruit de moteur à bas régime, ce qui l'empêche de faire jeu égal à vide avec notre ventilateur de référence sous 600 rpm environ. Au-delà, il s'en approche de très près, puis l'égale, et on peut supposer qu'il fait même mieux au-delà de 1000 rpm.

Sa très légère tendance à vibrer sera néanmoins à compenser avec les fixations souples livrées en bundle.

Sur radiateur, sa perte de débit est moyenne, mais il fait jeu égal avec notre ventilateur de référence.




Page 26 - Récapitulatif dB(A) vs CFM

Graphique récapitulatif
Afin d'avoir une vue d'ensemble, voici un graphique général représentant les courbes dB(A) vs CFM de chaque ventilateur. C'est pour rappel cette représentation qui nous a semblé la plus judicieuse pour faciliter la comparaison entre les différents ventilateurs, avec en abscisses les CFM et en ordonnées les dB(A).

Pour simplifier, plus la courbe db(A) vs CFM de chaque ventilateur tend vers le bas et vers la droite, meilleur est le ventilateur. Attention toutefois, ceci ne donne qu'une vision partielle des résultats de chaque ventilateur, qu'il faudra affiner en consultant.

Note : afin de garder un minimum de lisibilité, vous ne pouvez sélectionner que 12 ventilateurs en simultanée. Ce choix est conservé lors du changement du type de série (en cliquant sur à vide ou sur radiateur). Cliquez sur le libellé d'un ventilateur pour l'intégrer ou le retirer de la comparaison, et sur l'icône en haut à droite pour passer en plein écran !

[ A vide ]   [ Sur radiateur ]
Merci d'utiliser un navigateur compatible HTML5 pour voir le graphique.

[ A vide ]   [ Sur radiateur ]


Page 27 - Conclusion

Conclusion
Arrivés au terme de ce comparatif, nous ne pouvons nous empêcher d'être légèrement déçus. Nous avions commencé cet article avec l'espoir de trouver des ventilateurs réellement meilleurs que ceux que nous avions pu tester jusqu'à présent : en effet, par rapport aux ventilateurs 120mm de nos précédents comparatifs, les 140mm promettaient beaucoup ; plus grands, cela signifie dans l'inconscient collectif plus de débit d'air pour moins de bruit, ce que nous n'aurions pu qu'apprécier !


Finalement, la taille ne fait pas tout !

Mais force est de constater qu'il n'en a rien été. Le choix de garder un ventilateur 120mm comme ventilateur de référence n'est pas étranger à notre déception, puisque qu'aucun des modèles testés aujourd'hui n'a su vraiment creuser un écart de performances conséquent et démontrer incontestablement sa supériorité. Reste que si dans le cadre d'une ventilation boitier leur intérêt n'est donc pas démontré, ils permettront par contre de ventiler une surface d'échange plus importante sur un radiateur adéquat ce qui pourra améliorer, au-delà du simple rapport débit d'air / bruit, le refroidissement.

Quoiqu'il en soit, selon une tradition maintenant bien établie, nous avons classé nos concurrents d'aujourd'hui en différents groupes. Le premier comprend comme à l'accoutumée les ventilateurs qui nous ont semblé les plus intéressants. Citons, dans le désordre, l'ensemble de la gamme be quiet!, et plus particulièrement le SilentWings 2, qui s'est avéré totalement dépourvu de bruits parasites, ce qui est particulièrement appréciable, les Cougar CF-T14S et CF-V14H, qui représentent un bon compromis entre performances et bruit dans la plupart des situations auxquelles ils pourraient être confrontés, ou les Nanoxia FX-Evo et Deep Silence, qui sauront eux aussi se faire apprécier pour leurs bonnes performances.

Le Corsair AF140, bien que relativement nouveau sur le marché, a su faire la preuve de ses qualités, tout comme les Scythe Glide Stream (bien que le modèle 800 rpm se soit montré légèrement inférieur aux autres), ou les très récents Slipstream 140XT. Le Prolimatech Blue Vortex 14 a quant à lui montré que simplicité pouvait aller de paire avec efficacité, comme le Zalman ZM-F4, ce dernier dans un registre cependant plus orienté vers les performances que le silence. Pour finir, chapeau bas à Antec pour son TwoCool, qui a prouvé qu'un ventilateur stock pouvait se montrer convainquant (en dépit de quelques petites résonances à certains régimes), ainsi que pour le TrueQuiet, qui n'a pas démérité.

Attardons-nous sur les Noctua NF-A14 FLX et NF-A15 PWM, qui tout comme le Phobya G-Silent 14 auraient eu leur place dans le groupe de tête s'ils ne s'étaient montrés aussi instables, et passons au deuxième groupe de ventilateurs, qui se sont aussi démarqués, mais pas dans le bon sens…

S'y trouvent le Gelid Wing 14, beaucoup trop instable, au même titre que l'Arctic F14. Les Phobya Nano-G14, Arctic F14 PWM, Fractal Design Silent Series R2, Xigmatek XAF-F1451, Alpenföhn Wing Boost et Xilence 2 component Fan souffrent quant à eux d'un rapport flux d'air/bruit (à vide) défavorable en comparaison avec les ténors de ce comparatif et notre référence, qui est pour rappel un ventilateur…120mm ! Il y a mieux pour le même prix, et parfois moins cher, pourquoi ne pas regarder ailleurs ?

Le troisième groupe est habituellement le plus fourni : il s'agit tout simplement des modèles que nous n'avons pas cités jusqu'à présent. Selon notre habitude de classement, aucun ne démérite réellement sur le chapitre des performances (nous parlons bien sûr du ratio performance/bruit), mais aucun ne se distingue particulièrement non plus, et il faudra chercher ailleurs : prix, esthétique, bundle, durée de la garantie, etc… pour les différencier.


Parmi ces modèles, certains se sont montrés un peu plus convaincants que les autres, et auraient presque pu être à leur place dans le groupe des modèles les plus convaincants tant la frontière est parfois mince, comme le Bitfenix Spectre, l'Akasa White led quiet fan, ou le Thermalright TY-141. D'autres se rattrapent par d'excellentes performances sur radiateur, comme le Phantek PH-F140TS ou le Thermalright TY-141, encore une fois cité.

Avant de clore cet article, n'oublions pas que les facteurs à considérer sont nombreux lorsqu'il s'agit de choisir un ventilateur : au-delà du ratio flux d'air/bruit, de nombreux paramètres peuvent entrer en ligne de compte, comme l'esthétique, facteur important pour certains, l'usage envisagé, le prix, ou la durée de vie. A ce sujet, impossible encore une fois de nous avancer, faute de disposer de quelques années pour faire les tests ! Comme toujours, si les MTBF annoncés par les fabricants sont à prendre avec des pincettes, les durées de garantie peuvent parfois donner un ordre d'idée.

Une dernière chose cependant : nous n'avons toujours pas trouvé le ventilateur parfait. Messieurs les fabricants, la balle est dans votre camp !


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