Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go

Publié le 07/10/2013 (Mise à jour le 27/05/2015) par
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OCZ Vector 180, Arc 100, Vector et Vertex 450 en test
Propriété du groupe Toshiba depuis début 2014, OCZ Storage Solutions est issu de la division SSD de OCZ Technology. Fondée en 2002, cette société s'est d'abord fait connaitre dans le domaine de la mémoire et plus exactement des barrettes haut de gamme. OCZ a ensuite fait office de précurseur dans le domaine du SSD grand public.

Après quelques tâtonnements en 2008 avec un clone de SSD Samsung puis un SSD abordable, l'OCZ Core, à base d'un contrôleur JMicron peu performant, c'est en 2009 qu'OCZ a réellement pris son envol sur ce marché avec l'OCZ Vertex utilisant un contrôleur Indilinx Barefoot. OCZ s'associa ensuite en 2010 à SandForce pour le Vertex 2, avant de lancer en 2011 un Vertex 3 utilisant l'actuel SandForce SF-2281 puis de racheter Indilinx afin d'avoir en interne la compétence au niveau des contrôleurs. A la pointe de l'innovation dans le domaine du SSD, OCZ a également fait subir à ses clients les écueils de la technologie avec des taux de pannes record sur certains modèles, ce qui a entre autres entrainé sa chute. Fin 2013, OCZ Technology s'est déclaré en cessation de paiement, avant que la division SSD ne soit rachetée par Toshiba et renommée en OCZ Storage Solutions.


Depuis OCZ poursuit un travail de repentance débuté avec les Vector et Vertex 450 lancés en 2012 et 2013, la marque ayant à l'époque mis en avant le long processus de validation effectué sur le contrôleur Barefoot 3 mis au point par Indilinx. Le Vector utilise de la mémoire MLC IMFT 25nm, alors que le Vertex 450 utilise de la MLC IMFT 20nm.

Les Vector 180 et Arc 100 sont les SSD les plus récents de la gamme grand public. Si ils font toujours appel à un Barefoot 3, côté Flash ils utilisent logiquement de la Toshiba A19nm. Le chiffrement AES-256 est de la partie mais sans support TCG Opal, et le Vector 180 intègre un condensateur afin d'assurer l'intégrité du SSD et de la table de mapping en cas de coupure de courant (c'est ce qu'OCZ appelle PFM+). Comme chez Crucial il ne s'agit toutefois pas d'une protection complète évitant la perte des données en cache.

Si ils ne font que 7mm de hauteur, tout comme Kingston OCZ a décidé de faire sentir au client le "poids de la qualité", avec environ 115g sur la balance, ce qui nous semble complètement inutile voire contre-productif pour qui voudrait intégrer es SSD dans un portable. Le Vector 180 est livré avec un adaptateur 3.5", des vis ainsi qu'Acronis True Image, ce dont ne dispose pas l'ARC 100. Côté garantie on a droit à respectivement 5 et 3 années avec un service de haut vol puisque les frais de ports sont pris en charge et que le SSD de remplacement est envoyé avant de recevoir celui qui est défectueux.


Sur le papier le Vector 180 est logiquement un peu plus véloce que l'Arc 100. Ce dernier ne parvient toutefois pas au niveau du Vertex 450, il faut préciser qu'il existe en fait un intermédiaire entre les deux SSD testés ici qui est le Vertex 460A. Le Vector 180 est sur le papier très proche du premier Vector, il est même moins véloce en lecture aléatoire. Attention, sur les capacités inférieures à 480/512 Go OCZ utilise une optimisation visant à écrire en priorité les premiers bits des cellules MLC que nous avions décrite ici. Les débits affichés ne peuvent donc pas être soutenus sur l'intégralité du SSD et ce mécanisme entraîne une réécriture des données dans un second temps.


Au sein du Vector on trouve un Indilinx IDX500M00, deux puces de 512 Mo de DRAM et 16 puces de Flash. Elles arborent le logo OCZ, il s'agit en fait de wafer MLC 25nm vendus par IMFT à OCZ qui se charge du découpage des puces et de leur packaging.


Dans le Vertex 450 c'est un Indilinx IDX500M10 qui est présent, une nouvelle révision supportant la MLC 20nm. Cette dernière est cette fois complètement issue des usines IMFT et plus précisément marquées du sceau de Micron. Le tout est accompagné par deux puces de 512 Mo de DRAM.



On retrouve au sein du Vector 180 le même contrôleur, toujours associé à 2x512 Mo de DRAM. Ce sont par contre 16 puces Toshiba qui sont présentes, elles intègrent chacune 4 die 64 Gbits de MLC Toshiba A19nm. Le condensateur lié au PFM+ est bien visible, en orange sur l'image de droite.


Logiquement on ne le retrouve pas sur l'Arc 100, ce qui entraîne d'autres petites modifications au niveau du PCB. Côté contrôleur, DRAM ou Flash, ce sont par contre exactement les mêmes références !
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