Comparatif SSD : 28 SSD de 480 à 512 Go

Publié le 07/10/2013 (Mise à jour le 27/05/2015) par
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Toshiba HG6 en test
Contrairement à bon nombre d'autres acteurs du marché du SSD et à l'instar d'autres entreprises japonaises, Toshiba n'est pas spécialisé dans la mémoire mais officie dans bien d'autres domaines. Depuis 1999, Toshiba s'est associé à Sandisk au sein de la joint-venture Flash Forward pour la production de mémoire Flash.

Toshiba propose depuis longtemps des SSD sous sa propre marque mais il n'a jamais vraiment réussi à percer sur le marché des SSD vendus seuls, se concentrant plutôt sur les OEMs. Plutôt qu'une entrée directe sur le marché, Toshiba avait un temps conclu un partenariat avec Kingston qui vendait de nombreuses références utilisant de la mémoire et un contrôleur Toshiba sous sa propre marque. Début 2014, Toshiba a racheté la division SSD d'OCZ.


Nous avions déjà testé un SSD de gamme HG5d 128 Go (autrement dénommé Q Series ou Q Series Pro en version boite), c'est au tour d'un HG6 512 Go de passer sur le grill. Alors que le HG5d utilisait de la Flash 19 nm, il s'agit cette fois de "A19 nm", c'est-à-dire une flash 19nm de seconde génération chez Flash Forward dont la taille a été réduite. La garantie est de 3 ans, et Toshiba ne donne aucune information sur l'endurance mais précise, grand seigneur, que la durée de vie du SSD est d'environ 5 ans. La version testée, THNSNJ512GCSU, fait 7mm de hauteur mais il est également décliné en version 9.5mm (THNSNJ512GBSU), le chiffrement AES 256 compatible TCG Opal étant réservé à d'autres versions (THNSFJ512GCSU en 7mm et THNSFJ512GBSU en 9.5mm).

Côté performances officielles Toshiba n'est pas vraiment plus causant puisqu'il se contente de débits uniformes quelques soit la capacité… ce qui n'est pas étonnant quand connait la technique employée par Toshiba sur son prédécesseur que nous avions décrite ici.

On retrouve donc une technique qui consiste, comme le fait OCZ ou Crucial sur le MX200, à écrire d'abord prioritairement le premier bit sur les cellules Flash. Cela permet de booster les performances sur la moitié du SSD, mais en contrepartie on doit réécrire les données en période d'inactivité faute de quoi on se retrouve à devoir réécrire les données, premier bit inclus, à la volée ce qui entraîne des performances très basses. En pratique nous avons remarqué que le mécanisme de réécriture, bien que présent, ne démarrait pas immédiatement, il fallait plusieurs dizaines de minutes d'inactivité.


[ 1ère passe ]  [ 2nde passe ]  

Mais alors qu'en face ces techniques ne sont employées que sur les modèles de capacité inférieure, cette fois le HG6 512 Go y a droit. Nous sommes ainsi à plus de 480 Mo /s sur la première moitié du SSD sous HD Tune mais on passe ensuite à environ 110 Mo /s, pour une moyenne annoncée à 300 Mo /s. Si on effectuée une seconde passe d'écriture complète à la suite sans faire un Secure Erase ou un TRIM on obtient une courbe plus lisse mais avec en moyenne seulement 182 Mo /s.


A l'ouverture on note comme sur le HG5d qu'aucune DRAM n'est présente même si l'emplacement est prévu. Le contrôleur est marqué Toshiba, il s'agit très probablement d'une puce développée à la base par Marvell comme c'était le cas jusqu'alors.
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