Nvidia GeForce GTX 650 Ti, Asus DirectCU II TOP et MSI Power Edition en test

Publié le 09/10/2012 (Mise à jour le 22/10/2012) par
Imprimer
Spécifications

Tout comme les autres GeForce 600, la GTX 650 Ti ne supporte pas complètement Direct3D 11.1, seules les Radeon HD 7700, 7800 et 7900 supportent le niveau de fonctionnalité 11_1, le plus évolué. Vous pourrez retrouver plus de détails à ce sujet dans notre dossier consacré à DirectX 11.1.

Avec un bus mémoire réduit d'un tiers, la GeForce GTX 650 Ti se contente de 60% de la bande passante mémoire de la GeForce GTX 660, mais en conserve par contre 72% de la puissance de calcul.

La gamme GeForce GTX 600 peut au premier abord sembler étrange avec des GeForce GTX 660 Ti et GTX 660 équipées de GPU différents, le GK104 et le GK106). Il en va de même pour les GeForce GTX 650 Ti et GTX 650 équipées respectivement des GK106 et GK107. Cela a en réalité peu d'importance puisque ces GPU reposent sur des technologies exactement identiques. Par ailleurs cette segmentation correspond à certaines fonctionnalités additionnelles : ainsi, les GeForce GTX 660 Ti et GTX 660 supportent GPU Boost et le SLI, contrairement aux GeForce GTX 650 Ti et GTX 650.

Si Nvidia a fait l'impasse sur GPU Boost sur les GTX 650, c'est pour des raisons de coûts. Cet ensemble turbo/monitoring n'est pas intégré dans le GPU et repose sur des composants externes qui renvoient des informations aux pilotes. Ils complexifient le PCB et augmentent quelque peu les coûts de production, contrairement au PowerTune d'AMD qui est intégré directement dans les GPU et ne représente pas réellement de surcoût.

Quant à l'abandon du support du SLI sur les petites cartes, il s'agit d'une excellente nouvelle. Nous ne sommes pas particulièrement fans de ces solutions qui en pratique n'ont pas réellement d'intérêt face à l'utilisation d'une carte plus performante.


La GeForce GTX 650 Ti de référence
Nvidia nous a fourni une GeForce GTX 650 Ti 1 Go de référence :




La GeForce GTX 650 Ti de référence est très compacte : 14.5cm auxquels il faut rajouter 0.5cm pour prendre compte la coque de son ventirad qui en dépasse quelque peu. Ce ventirad double slot est relativement simple, mais rempli très bien son boulot. Il repose sur un radiateur circulaire surmonté par un ventilateur de 75mm et sur une coque au profil optimisé pour laisser rentrer efficacement le flux d'air.

Si le TDP de la carte peut sembler élevé avec 110W, sa consommation est en pratique nettement plus faible comme nous allons le voir. Ceci est lié à l'absence de GPU Boost, et donc à l'absence de contrôle de la consommation, qui oblige Nvidia à prévoir un TDP adapté aux applications très lourdes pour le GPU ainsi qu'aux échantillons qui pourraient souffrir de courants de fuites plus élevés.

Pour alimenter le GPU, deux phases sont prévues, accompagnées d'une phase pour la mémoire GDDR5 Hynix R0C certifiée à 1.5 GHz. Un connecteur d'alimentation PCIE 6 broches est bien entendu nécessaire.

Si notre échantillon est équipé de 1 Go de GDDR5, Nvidia a prévu ce PCB de référence pour pouvoir accueillir également 2 Go de mémoire cadencée à 1350 MHz. Au niveau de la connectique, nous avons droit à 2 sorties DVI Dual Link ainsi qu'à une sortie HDMI 1.4a 3 GHz. De quoi supporter jusqu'à 3 écrans. Notez que si les partenaires mettent en place la connectique adaptée, ce GPU peut, comme tous les GPU Kepler, piloter jusqu'à 4 écrans.
Vos réactions

Top articles