CPU mobiles : AMD A8 et A10 contre Core i5 et i7 (Llano, Trinity, Sandy et Ivy Bridge)

Publié le 11/06/2012 par
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Intel propose bien entendu lui aussi de son côté des processeurs mobiles. D'abord avec Sandy Bridge introduit l'année dernière et qui représente encore la majorité des machines disponibles aujourd'hui. Côté architecture, pas de surprise puisque l'on retrouve la même que côté desktop que nous avions décrite ici. Dans les particularités, on notera qu'Intel produit, volume oblige, des dies distincts pour ses versions doubles et quadruple cœurs de ses processeurs mobiles.

Les grandes lignes de Sandy Bridge incluaient pour rappel l'arrivée de l'IGP au sein du die, une intégration qui se fait côté ressources puisque le cache de niveau 3 (baptisé Last Level Cache par Intel) est ici partagé entre les cœurs x86 et l'IGP. Intel avait également introduit le jeu d'instruction AVX ainsi qu'un mode Turbo Boost actif à la fois côté CPU et GPU.

Globalement les Sandy Bridge mobiles, si l'on met de côté les différences évidentes que sont les variations de TDP, de fréquence et de taille de mémoire cache sont identiques à leurs comparses desktop. Il existe cependant une petite différence de taille au niveau de la gestion du mode Turbo.

Intel dispose pour rappel d'une unité dédiée à la gestion de la consommation (Power Control Unit) qui surveille la température et la consommation de la puce pour moduler en fonction le Turbo. Une particularité de la version mobile est qu'Intel autorise ses puces à fonctionner au-delà du TDP pour lequel elles ont été conçues. Intel joue sur l'inertie thermique du processeur, le fait qu'il chauffe de manière relativement progressive (vous pouvez le vérifier par vous-même en lançant un benchmark et en surveillant la température via un logiciel comme Hardware Monitor ou HWiNFO). Intel profite de cette phase pour surconsommer, le but étant de dépasser le TDP d'un point de vue consommation (les systèmes d'alimentation doivent être prévus en conséquence) mais ne jamais dépasser le TDP "thermique". Intel autorise ainsi un processeur à dépasser son TDP de 25% sur Sandy Bridge mobile durant 28 secondes, ce qui en pratique peut être relativement stressant pour le système de refroidissement des portables sur un modèle quadruple cœur. Les designs des OEM sont cependant faits pour prendre en compte cette particularité qui tend à rendre un peu plus opaque la notion de TDP.

Bien évidemment, cela n'est pas sans impact sur les benchmarks et en fonction du temps de calcul, ce turbo amélioré poussera vers le haut les performances. Quelque chose qu'il faudra garder à l'esprit en lisant nos benchmarks.

Côté graphique, Intel propose aussi bien des modèles équipés du HD 2000 que du HD 3000 (là encore, voir notre test original de Sandy Bridge). En pratique Intel privilégie le HD 3000.

Ivy Bridge mobiles : doubles et quadruples cœurs

En sus des processeurs Sandy Bridge Nous avons également pu tester les plateformes mobiles Ivy Bridge. Du côté de l'architecture, encore une fois il s'agit de la même architecture que nous vous avions présentés fin avril dernier pour les puces Desktop.


Ivy Bridge version double et quadruple coeur

D'abord d'un côté pratique, on notera qu'Intel conserve, à l'image de ce qui se passe côté desktop, le même socket que pour Sandy Bridge, à savoir le PGA 988. En sus des modèles quadruples cœurs qui avaient été lancés en simultanée avec les processeurs Ivy Bridge Desktop, nous avons également testé un modèle double cœur, ces derniers ayant été annoncés il y a quelques jours. Tous les modèles annoncés utilisent le HD 4000.

Au dela des changements architecturaux, l'avantage principal d'Ivy Bridge se situe dans le fait qu'il s'agit des premiers processeurs gravés en 22nm (l'offre AMD, tout comme Sandy Bridge sont gravés en 32nm). Nous verrons par la suite si cela se traduit par un avantage côté consommation.
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