Nvidia GeForce GTX 570

Publié le 07/12/2010 par
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Spécifications

Avec une fréquence GPU légèrement plus élevée, la GeForce GTX 570 affiche une puissance de calcul, de texturing ainsi qu’un fillrate en hausse de 5% par rapport à la GeForce GTX 480. La bande passante mémoire est par contre en recul de 14%. Par ailleurs, si les ROPs en moins ne limitent pas le fillrate, ils limiteront quelque peu les performances avec un niveau élevé d’antialiasing.


La GeForce GTX 570 de référence
Pour ce test, Nvidia nous a fourni une GeForce GTX 570 de référence :





Pour cette GeForce GTX 570, Nvidia a repris le PCB de la GeForce GTX 580. Etant donné que le bus mémoire est réduit de 384 à 320 bits, 2 emplacements pour modules mémoire de 32 bits restent inoccupés. Il en va de même pour 2 des 6 phases de l’étage de l’alimentation qui n’ont pas été utilisées au vu de la consommation quelque peu revue à la baisse. La GeForce GTX 570 se contente enfin de 2 connecteurs d’alimentation 6 broches, ce qui implique une consommation qui ne devrait pas dépasser 225 watts, et ce qui colle au « TDP jeux » annoncé de 219 watts. La connectique est identique avec 2 sorties DVI Dual Link, une sortie mini-HDMI et 2 connecteurs SLI.

Le ventirad est similaire à celui de la GeForce GTX 580, mais pas identique contrairement à ce que son aspect extérieur pourrait laisser penser. S’il repose toujours sur un radiateur dont la base est équipée d’une chambre à vapeur pour gagner en efficacité, son volume a été réduit, ce qui est logique puisqu’il recevra moins de watts à dissiper.


A gauche, le radiateur de la GeForce GTX 570, à droite, celui de la GeForce GTX 580.

Pour tenter de contenir la consommation, Nvidia a intégré sur ce PCB des composants qui permettent aux pilotes (mais pas directement au GPU) de suivre la consommation du GPU ou plutôt l’intensité du courant qui passe par chacun des 3 canaux d’alimentation 12v (bus PCI Express et connecteurs).

Nvidia n’a cependant pas activé de monitoring global et, pour éviter de réduire les performances dans les jeux ou dans 3DMark, se contente de mettre son système en action dans les versions courantes de Furmark et d’OCCT, soit dans les tests de charge extrême utilisés par les testeurs pour mesurer la consommation. Dans ces applications, si le pilote observe une consommation qui va au-delà d’une certaine limite, il baisse les fréquences de moitié, et encore une fois de moitié si ce n’était pas suffisant.

En pratique, le système de Nvidia revient plus à empêcher d’utiliser de tels logiciels qu’à maintenir la consommation dans une enveloppe thermique bien définie. Nvidia nous a indiqué qu’il était voué à évoluer pour inclure plus d’applications à risque. Il n’est par contre improbable qu’il évolue vers une surveillance permanente de la consommation.
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