Comparatif SSD : Intel, OCZ, Samsung, Silicon Power, SuperTalent

Publié le 08/09/2008 par
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Des microcoupures chez OCZ / Silicon Power ?
Du fait de son prix alléchant, le SSD OCZ s’est vendu à de nombreux exemplaires, et certains utilisateurs se sont plaints de problème de latence sur ce SSD lors d’une utilisation multitâche. Comme vous le verrez plus loin, les tests I/O Meter mettent en avant un problème sur ce modèle lors d’accès aléatoires, et nous avons essayé de voir si cela était lié.

Pour se faire, nous avons utilisé I/O Meter avec des accès de 4 Ko plus ou moins aléatoires, sur l’OCZ Core V2, mais également sur le SSD Samsung SLC ainsi que sur un VelociRaptor. Voici tout d’abord les chiffres obtenus en lecture :


Les SSD montrent ici leur supériorité par rapport à un disque classique, et l’écart est incommensurable. Par contre, les choses se gâtent lorsque l’on fait le même test côté écriture :


Les performances baissent de manière moins importante qu’en lecture sur le VelociRaptor, le cache en écriture aidant, mais ce sont surtout les chiffres des SSD qui sont intéressant ici. Le SSD Samsung parvient à limiter les dégâts alors que l’OCZ Core V2 fait plus que s’effondrer. Dès 25% d’accès aléatoires, le disque ne peut répondre que 19 fois par seconde aux requêtes d’IOMeter, et en aléatoire complet on descend à 4 !

Pire, si le temps de réponse moyen du SSD OCZ varie logiquement de 0.26 à 224ms (soit 1 divisé par le nombre d’E/S), il affiche un temps de réponse maximum en écriture de 900ms environ quelque soit le pourcentage d’accès aléatoire. Vu les scores, on peut penser que plus les accès aléatoires sont fréquent, plus on atteint souvent ce temps de réponse. Ce temps de réponse explique également les dents de scie observées lors de tests de d’écriture séquentielle avec certains logiciels (HDTune, HDTach par exemple).

Sur le SSD Samsung, le temps de réponse atteint au maximum 80ms, le temps de réponse moyen variant entre 0.14 et 8.8ms. Sur le VelociRaptor, le temps de réponse moyen est compris entre 0.09ms et 4.59ms (vive le cache), le maximum étant à 40ms.

La présence d’un cache en écriture est censée masquer ce temps de latence important, mais l’OCZ SSD Core ne dispose pas d’une puce de SDRAM, contrairement aux SSD Samsung et Intel. Du coup il faut se contenter des buffers du contrôleur JMicron, qui ne semblent pas vraiment faire leur office.

Vous l’aurez compris, il s’agit ici d’une limitation assez problématique de ces SSD d’entrée de gamme, d'autant qu'en sus des OCZ Core, le SSD Silicon Power présente exactement les mêmes résultats.
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