AMD Radeon HD 4870 & 4850

Publié le 25/06/2008 par
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AMD premier sur la GDDR5
AMD dispose d'un avantage stratégique sur Nvidia au niveau du support des nouvelles mémoires puisque le président du comité du JEDEC en charge du développement des mémoires DRAM est un de ses employés : Joe Macri. Il n'est donc pas étonnant de voir AMD arriver le premier sur le marché avec un produit qui embarque ce nouveau type de mémoire.


Joe Macri est Director of Technology chez AMD… et accessoirement président du comité JEDEC qui s'occupe de définir les standards de mémoire DRAM.

Mais qu'apporte cette GDDR5 ? La même chose que plus ou moins chaque nouveau type de mémoire : une consommation plus réduite et une montée en fréquence facilitée. La tension baisse et la fréquence peut être fortement réduite très facilement, ce qui permet d'économiser quelques watts. Mais pour des cartes haut de gamme l'intérêt principal n'est pas là. L'augmentation de la fréquence est par contre directement bénéfique puisqu'elle entraîne une bande passante plus élevée qui permet de laisser respirer le GPU plus librement, surtout quand l'antialiasing est utilisé.

Pour permettre la montée en fréquence, tout d'abord on reste sur un prefetch de type 8n, comme sur la GDDR4 et contrairement au prefetch 4n avec la GDDR3. Cela signifie que plus de cellules mémoire fonctionnent en parallèle et par conséquent, à fréquence identique la bande passante augmente. La même opération avait eu lieu avec le passage à la DDR et puis à la DDR-2

  • SDR : 1n
  • DDR : 2n
  • DDR2 : 4n
  • GDDR3 : 4n
  • GDDR4 : 8n
  • GDDR5 : 8n
  • Les DDR, DDR2, GDDR3, GDDR4 et GDDR5 envoient toutes 2 bits par cycle, sur les fronts montants et descendants. La différence est que les mémoires qui utilisent un plus gros prefetch peuvent augmenter leur débit d'envoi des données sans pousser trop la fréquence des banques mémoire. La principale nouveauté introduite par la mémoire GDDR5 est de diviser la fréquence d'envoi des commandes et des adresses par 2 par rapport à la fréquence de transfert des données, tout en modifiant les protocoles de communication pour avoir assez de marge de progression. Autre petit détail intéressant, la mémoire dispose d'un dispositif de détection des erreurs, elle peut même d'elle-même, en cas d'erreur, décider de recalibrer ses fréquences qui pourraient ne plus être parfaitement synchronisées. Ceci devrait laisser plus de marge d'overclocking.


    Enfin, à terme elle permettra de baisser les coûts des cartes graphiques en permettant d'en simplifier le PCB. Puisque sa tolérance est plus large, il n'y a plus besoin d'utiliser des traces complexes. Vous pouvez observer la différence entre les traces de la mémoire GDDR3 à gauche et celles de la mémoire GDDR5 à droite.
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