NVIDIA nForce 780i SLI

Publié le 01/02/2008 par
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Serial ATA et RAID

IOMeter est utilisé ici pour simuler la charge dans un environnement multi utilisateur, en l’occurrence en utilisant une charge de type serveur de fichier constituée à 80% de lecture et 20% d’écriture le tout de manière 100% aléatoires sur le disque. Dans ce type de cas le NCQ peut être particulièrement utile puisque le nombre de commandes concurrentes est multiple. Dans le cadre de ce test nous avons mesuré les performances, exprimées en entrées / sorties par seconde (IO/s) avec 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64 et 128 commandes simultanées. Nous testons les deux chipsets avec des disques Raptor 150 Go dans les configurations suivantes : 1 disque seul, 2 disques en RAID 0 et 3 disques en RAID 5.


Si avec un disque les performances sont proches, en RAID 0 et 5 le chipset nForce 7 atteint un pallier au-delà 4 commandes simultanées et les performances stagnent au-delà si bien qu’avec 128 commandes un disque seul atteint un niveau de performance assez proche ! A contrario, elles continuent d’augmenter sur X38.

Nous passons maintenant à la copie de fichier. Sont relevés les débits en écriture, mais aussi en copie sur la même partition des différentes configurations sur un ensemble de fichiers composé de la sorte : 2 gros fichiers pour un total de 4.4 Go, plus 2620 fichiers pour un total de 2 Go et enfin 16046 fichiers pour un total de 733 Mo. La source pour l’écriture est un RAID 0 de deux Raptor 74 Go.


Avec un disque seul, c’est le nForce 7 qui est légèrement devant, mais la situation s’inverse en RAID 0. Les performances des deux chipsets en RAID 5 sont assez catastrophiques dans ces situations ou les écritures sont importantes, une situation qui ne semble guère évoluer puisque déjà lors des premiers tests du nForce 4 nous avions remarqué que le RAID 5 « software » n’était pas à l’aise dans ce domaine.
Réseau
Pionnier dans le domaine du réseau Gigabit intégré au chipset avec le nForce 3 250 Gb, NVIDIA avait à l’époque principalement à faire face à des solutions utilisant ce bon vieux bus PCI. Depuis, les cartes mères à base de chipsets concurrents intègrent plutôt des puces PCI-Express telles que le contrôleur Marvell 88E8056 qui disposent donc d’une bande passante plus appropriée à ce type de réseau. Il n’en reste pas moins qu’au delà des performances l’utilisation CPU est un point que nous allons également vérifier. Pour tester le débit, nous avons utilisé le logiciel PCATTCP avec une taille de buffer de 65536.


En termes de débit, les deux solutions sont proches mais l’avantage est tout de même à NVIDIA pour ce qui est de l’émission de données. Reste qu’avec une limitation à 100 Mo /s sur la solution Marvell il est fort probable que l’on soit plus limité par le sous-système disque que par le réseau. Là ou le nForce 7 tire en fait le plus son épingle du jeu c’est du côté de l’utilisation processeur, qui est notablement plus faible, l’écart étant le plus notable lors de l’envoi de données. Ces mesures ayant été faites sur Q6600, la solution Marvell consomme environ 84% d’un des quatres core lorsqu’elle émet à sa vitesse maximale !
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