Samsung 245B : 1er 24'' TN, vs 24'' PVA, MVA...

Publié le 19/07/2007 par
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Concrètement : le rendu des gris
A moins d'être un expert des écrans, et encore, il est difficile d'imaginer ce que représentent de tels écarts. Ce qui gêne avant tout, c'est quand on constate des dominantes de couleurs à l'écran. Ces dominante affectent d'habitude toutes les nuances, elles sont particulièrement évidentes sur les gris. L'oeil repère très vite quand l'image tire vers le bleu ou vers le rouge.

Voici donc les gris reconstitués, sur la base des résultats rapportés par notre sonde. En dessous, les gris idéaux demandés aux écrans. au dessus, les gris tels qu'ils sont affichés par les moniteurs.

TN 5 ms : Samsung SyncMaster 245B


PVA 6 ms : Acer AL2416W


PVA 6 ms : Dell 2407WFP rev.4


MVA 8 ms : LG L245WP-BN


MVA 8 ms : ViewSonic VX2435wm

Que l'écran sur lequel vous lisez cet article soit calibré ou non importe peu : vous devriez vite voir les écarts de couleurs entre les deux lignes.

Réponse à une question récurrente : calibrer un écran implique l'utilisation d'une sonde de calibration. Ajuster les paramètres via l'OSD n'est qu'un simple réglage, le plus souvent insuffisant car les écarts de couleurs varient d'une teinte à l'autre. Si parfois on a trop de bleu dans les clairs, on peut avoir du rouge en excès dans les sombres, ou vice et versa. Or, quand on diminue un peu le niveau de rouge sur un écran, on le fait sur toutes les nuances – sur celles qui comportent effectivement trop de rouge, mais sur les autres aussi. On ne fait que modifier les équilibres, que déplacer les déséquilibres. La calibration hardware elle ré-écrit entièrement la table de couleurs utilisée par la carte graphique. C'est mieux, mais ça coûte cher. Une bonne sonde coûte dans les 300 euros. Du coup, on préfère nettement quand les écrans sont bien pré-calibrés.
Gamut : ils collent tous au sRGB

La tendance en 2008 sera probablement le wide gamut. Là, c'est encore un peu tôt. Les moniteurs testés sont toujours équipés de backlights classiques, travaillant dans l'espace de couleur sRGB. C'est parfait pour la plupart des appareils photo numériques, eux aussi calés sur cet espace, c'est trop faible pour les réflex professionnels en Adobe RGB, pour les tirages photo pro ainsi que pour un usage beaucoup plus grand public : les films. Sauf exception, un écran classique sRGB affiche des dégradés imparfaits, avec des zones plats successifs au lieu de dégrades progressifs. Les écrans wide gamut sont bien plus justes. Leur image gagne ainsi en fidélité. Le fourmillement perçu dessus est également bien plus réduit. Dans l'ensemble, la distance de recul sur ces écrans sera moindre que sur les sRGB normaux.


Gamut d'un écran wide gamut, ici le Dell 3007WFP HC
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