Kodak EasyShare 5300 : les photos à 10 cents

Ergonomie, design

La 5300 a la prétention d'être proposée à 200 euros. C'est clairement ce qu'on appelle un modèle haut de gamme. A ce niveau de prix d'habitude on trouve carrément un fax, un chargeur de documents, une interface WiFi, parfois même un mode recto-verso.


Il n'y a hélas rien de tout ça sur l'EasyShare 5300. L'EasyShare assure des prestations plus proches de celles des modèles à 120 euros. Le design du produit surprend lui aussi. Si l'on apprécie le grand écran LCD orientable, les boutons devant sont carrément d'un autre âge. Avec notamment l'iPod nous sommes entrés dans l'ère des boutons sensitifs, voir carrément dans celle de l'écran tactile. Kodak rame très fort en arrière et revient à de gros boutons en plastique hauts et durs. Au moins, quand on appuie dessus, on sent la commande.


Peu à notre goût aussi : l'impression de lourdeur qui se dégage du produit. La 5300 est un appareil à l'aspect massif.


Enfin, ce que nous n'aimons pas du tout :

- les supports papier dépliants à l'avant. Il s'en dégage une extraordinaire impression de fragilité, on ne peut plus inquiétante.


- le bloc transformateur à l'arrière. Gros, encombrant ; nous lui trouvons peu de charme. En plus, celui livré pour les tests sifflait, le bonheur. Mais là, ne soyons pas mauvaise langue, c'est un coup du sort et un défaut protégé par la garantie.



- le bruit qu'elle s'est mise à faire lors des retours charriots passé quelques millers de pages imprimées. Au début elle était silencieux. Puis petit à petit la situation s'est dégradée :

Kodak EasyShare 5300 : son chant