BenQ FP241WZ : 1er LCD avec balayage

Publié le 23/11/2006 (Mise à jour le 09/01/2007) par
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Rendu des couleurs
Avant même de parler de sa fidélité de reproduction des couleurs, désactivez le BFI ! En mode bureautique, la fonction BFI n’a que des effets négatifs. Il suffit d’ouvrir les yeux sur un fond uni, comme l’est celui de Photoshop par exemple pour percevoir très clairement le « balayage » et en ressentir immédiatement une énorme gêne, insupportable quand on quitté le monde des CRT sans regret pour cause d’émissions et de scintillement parfois perceptible. L’activation du BFI fait percevoir des tâches noires. Désactivez donc !

Le passage du BFI ON à OFF fait considérablement varier la luminosité du moniteur. Si en OFF nous étions à 250 cd/m² environ, en ON à 3 (niveau max) la luminosité chute à 105 cd/m². Première constatons donc : si vous avez une activité polyvalente de votre écran, vous devrez passer régulièrement par l’OSD pour mettre en place ou couper le BFI, et réajuster systématiquement la luminosité du moniteur, voir son contraste. Car comme d’habitude, ces deux paramètres sont un peu mélangés et affectés quand on touche à l’un dans l’OSD. Pour un affichage juste, il vous faudra intervenir à chaque fois sur les deux.

Allez, cette fois on a bien le BFI OFF et on lance nos mesures :


C’est décevant. Les écarts relevés sont assez importants et supérieurs à ce que Samsung est désormais capable de produire en sorte d’usine depuis un peu plus d’un an. Pour vous donner une idée plus pratique des écarts, voici les gris avant et après calibration, reconstitués par nos soins sur la base des valeurs mesurées :


Un mieux manuel est tout de même possible : en comparant le gris idéal en dessous et celui affichée par l’écran on détecte assez vite une dominante de bleu. Allez donc faire un tour dans l’OSD pour le corriger à la main. Pour affiner encore, ajoutez une très légère touche de vert.

Attention : si vous optez pour la version sans le Z de cet écran, le FP241W tout court, la dominante en question sera très différente. C’est surprenant, on s’attendait à ce que les tables de couleurs soient les mêmes mais non : le FP241W tire pour sa part sur le rouge .
Films

Deux parties à distinguer encore :
- Nous sommes en présence d’une dalle marquée par une accentuation de tous les défauts des séquences et de ce fait fortement sujette à un fourmillement dans les dégradés. Ce fourmillement est bien supérieur à ce que produisent les dalles MVA 8 ms comme celle qui équipe le ViewSonic VX2025wm.

- L’AMA-Z apporte par ailleurs son lot d’améliorations et de défauts. Amélioration : l’activation réduit tout de même sensiblement la rémanence, toujours de moitié peut-on estimer à la louche. A côté de cela, mieux vaut que les scènes affichées ne présentent pas de fond trop uniforme : on peut sinon percevoir le balayage et des écarts d’homogénéité à l’écran.
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