BenQ FP241WZ : 1er LCD avec balayage

Publié le 23/11/2006 (Mise à jour le 09/01/2007) par
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Le BFI en pratique
On peut craindre deux conséquences suite à l'introduction de ce balayage :

- perte importante de luminosité
- variations de l’homogénéité de la luminosité sur la dalle.

Les deux se sont hélas révélées justifiées.

En revanche, bon point donc : la rémanence perçue par nos yeux diminue de manière très sensible une fois qu’on active le BFI. L’amélioration est évidente. On peut estimer que le flou diminue de moitié. Pourtant, à coup-sûr tout le monde n’activera pas ce BFI dans les jeux. Vous savez pourquoi ? Parce que le balayage de 60 Hz sera trop perturbant pour certains. En fait, vous devrez choisir le moindre de deux maux. Vous préférez une image un peu floue, ou un rendu qui scintille ? Après quelques jours de jeux, selon nous vous agirez au cas par cas. Il est des jeux dans lesquels les images sont assez homogènes (stratégie par exemple) et où le passage du néon est perturbant. Dans ce cas, nous préférons jouer sans BFI. Heureusement, ce type de jeux est celui dans lequel la rémanence gêne le moins. On n’a pas besoin d’une réactivité parfaite. C’est mieux, c’est sur, mais on peut faire avec un léger flou dans les mouvements de troupes.


Et puis il y a les FPS, dans lesquels l’action est en mouvement permanent et où, nous, nous n’avons pas été gênés outre mesure par l’extinction des néons. Mieux vaut tout de même ne pas se poser d’entrée la question de savoir si oui ou non on perçoit des variations, sans quoi c’est foutu. Si vous êtes du genre « super exigeant » vous ne pourrez plus jouer avec BFI actif et vous regretterez votre achat. Ne vous prenez pas la tête, jouez puis adaptez le travail de l’écran et éventuellement l’intensité du BFI (trois paliers sont proposés dans l’OSD) à votre ressenti, après une heure de jeu.
Test de réactivité
Le principe : une voiture défile de droite à gauche à grande vitesse. Le mouvement n’est pas parfaitement fluide. En fonction notamment de la vitesse du défilement, la voiture est dessinée en plusieurs positions successives. La voiture va très vite, les positions sont rapprochées : l’oeil perçoit un mouvement fluide.

écran parfait
écran avec rémanence de 2 images

Un écran sans aucune rémanence verrait chaque précédente image complètement s’effacer quand la nouvelle paraît. Ça c’est pour la théorie. En pratique, très souvent ça tarde. La ou les précédentes images s’effacent progressivement. On garde jusqu’à cinq images rémanentes sur certains écrans plats, d’où une traînée claire parfois visible derrière les objets.

Nous avons capturé cette rémanence à l’aide d’un appareil photo calé sur un temps de pause de 1/1000 s. Nous réalisons une cinquantaine de clichés par test. Nous récupérons ainsi tous les états de rémanence de l’écran, toutes les positions des voitures, du moment où elle est à son point maximal jusqu’à celui où la prochaine image va commencer à se dessiner, et donc où les précédentes sont le mieux effacées possibles.

Voici donc les deux états extrêmes entre lesquels la rémanence de ces écrans oscille.

BenQ FP241WZ, PVA 6 ms avec BFI actif à 3

BenQ FP241WZ et FP241W, PVA 6 ms sans BFI.

Dell 2407WFP, S-PVA 6 ms

La rémanence en photo ne change pas entre les trois écrans, preuve que le BFI ne joue pas sur la réactivité des pixels. Le BFI joue sur nos yeux, sur la persistance rétinienne, et le masque par le noir de la transition d'une image à l'autre.
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