Creative Labs X-Fi

Publié le 23/08/2005 par
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L’architecture du X-Fi
Pour le X-Fi, Creative Labs a développé une nouvelle architecture censée apporter plus de souplesse dans le traitement audio. Dans la topologie classique des processeurs audio, nous avons une suite de processus qui se succèdent et qui correspondent à des fonctions particulières et pré programmées de la puce. Cette topologie suit un cours fixe comme suit :


Il est bien sur possible d’outrepasser certains processus lorsque ce n’est pas nécessaire, comme le SRC. Globalement et pour 99% des traitement audio le filtre (atténuation, fréquence de coupure), le mixer (élément clé de tout processus audio pour les paramètres généraux ainsi que l’adressage dans la mémoire) et le traitement par le DSP sont obligatoires.

Sur le X-Fi, un brin de souplesse est apportée à cette topologie afin d’apporter plus de flexibilité, de traiter plus de flux da façon simultanée et surtout de mieux gérer les paramètres que sont la mémoire et la bande passante. C’est ce que Creative Labs nomme « Ring Architecture » :


On retrouve ici les processus DSP, filtre, mixer et SRC mais également d’autres éléments comme le Tank et le Transport sur lesquels nous reviendront. L’intérêt ici est de monter comment la carte va gérer jusqu’à 4096 flux internes simultanément grâce à une topologie plus flexible car ne suivant pas une suite de processus les uns à la suite des autres. Sur l’Audigy 2, on pouvait avoir 64 flux simultanés internes à cause du moteur d’effets qui était limité. Sur le X-Fi le moteur d’effets est un peu plus conséquent mais c’est surtout le fait de pouvoir effectuer toutes les opérations préalables de façon indépendantes qui permet une telle augmentation du nombre de flux gérés.

La partie DSP a été améliorée par rapport à l’Audigy 2 et bénéficie de la technologie Quartet DSP. Le DSP est appelé ainsi car il peut gérer 4 threads simultanément. Le DSP est également Single Instruction Multipe Data (SIMD) et possède deux data paths SIMD. Les jeux d’instruction supportent à la fois les calculs en virgule flottante et en entiers. Le but de cette architecture est de pouvoir calculer rapidement des opérations de traitement audio à la fois dans le domaine de la fréquence et dans le domaine temporel (Frequency domain & Time domain).

La nouveauté apportée par le X-Fi est en effet l’accent mis sur le traitement des effets via le domaine de la fréquence aux cotés des effets propres au domaine temporel. Un effet représentatif du domaine temporel est par exemple la réverbération : le son subit une altération supplémentaire pour simuler un environnement spécifique ou une taille de pièce donnée. L’égalisation ou les effets de positionnement sont par contre des effets propres au domaine de la fréquence. L’Audigy 2 était principalement basée sur les effets propres au domaine temporel, le X-Fi en profite tout autant mais a également besoin d’un supplément de puissance de calcul pour pouvoir également appliquer un grand nombre d’effets propres au domaine de la fréquence.
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