France, USA, Allemagne : les prix comparés

Publié le 05/08/2005 par
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Conclusion
Très souvent, c’est vrai nous payons bien nos produits plus chers que nos amis allemands et américains. Mais d’une part ce n’est pas systématique, et d’autre part les écarts sont très inégaux d’un produit à l’autre. Si l’on prend le prix global payé pour les 48 produits sélectionnés, l’addition pour le tout en France se porte hors taxe à 20 790 €. La même liste de produits achetée aux Etats-Unis revient à 20 914 €, et 19 600 € en Allemagne. Première surprise, on perd donc des sous (0,6 %, ça reste modéré) en achetant tous nos appareils outre Atlantique, sans compter les frais de port à ajouter. Deuxième surprise : on gagne 5,7 % en passant par l’Allemagne.

En conclusion, si vous aviez l’impression que l’astuce suprême consistait à acheter tous ses produits informatiques aux Etats-Unis, revoyez votre jugement. A moins de ruser pour ne pas payer la TVA, sauf exception (écrans Dell, enregistreurs DVD...) ce ne sera pas si rentable que ça.

Finalement, cette étude des prix pratiqués ailleurs nous pousse à visiter l’Allemagne, le pays où la micro informatique est moins chère. Par rapport aux prix relevés, l’écart s’agrandit même pour la vente directe ou en VPC si le magasin applique la TVA allemande, inférieure à la TVA française. Par contre, dans le cadre de la VPC les frais de ports seront généralement plus élevés. Bien entendu, il ne faut pas perdre de vue les désavantages pouvant être induit au niveau de la garantie ou de la résolution des litiges.

Dans tous les cas, on peut sérieusement se questionner sur les raisons de ces écarts, d’autant qu’en terme de charge les entreprises d’Outre-Rhin ne sont pas notablement plus épargnées que les entreprises françaises. La première explication qui vient à l’esprit, c’est la taille du marché, l’allemand étant le premier européen pour ce qui est de la micro informatique. On pourrait donc penser que la concurrence y est accrue à tous les niveaux de la distribution, ce qui entraîne déjà un petit écart. Ajoutons à ceci que la politique tarifaire de certaines filiales ou grossistes exclusifs de constructeur en France est de base plus onéreuse sur certains produits et on commence déjà à avoir des écarts. Enfin, certains expliquent cette différence sur les produits à faible marge en utilisant l’argument « Leclerc », c´est-à-dire du fait de l’impossibilité de revendre en dessous du prix d’achat en intégrant dans ce dernier les remises arrière obtenues auprès des constructeurs.
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