Le point sur les LCD

Publié le 11/06/2004 par
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Comprendre : la construction, un Légo 2 pièces
Pour construire leurs écrans, les constructeurs se contentent à peu de choses près de coupler une coque avec le principal composant de ces écrans, une dalle.


La dalle se présente sous la forme d’un rectangle de 1 à 2 centimètres d’épaisseur, avec d’un côté la surface d’affichage de l’écran, de l’autre une carte électronique.
Entre les deux, renfermés, on trouve 2 à 12 néons chargés du rétro éclairage, des cristaux liquides par lesquels transite la lumière et des filtres de couleur.

Le schéma est le suivant : les néons émettent de la lumière blanche. Cette lumière arrive et cherche à traverser les cellules de cristaux liquides sur leur chemin. Ces cellules de cristaux liquides, trois par pixel, sont pilotées par un transistor, lui-même commandé par la carte mère au dos de l’écran. A chaque tension émise par le transistor correspond une position des cristaux.


S’ils se placent à la verticale, la lumière des néons est bloquée, c’est un point noir à l’écran.


S’ils sont horizontaux, toute la lumière passe, le point sera blanc.

Plaçons nous maintenant au niveau des pixels. Chaque pixel est composé de trois cellules voisines pleines de cristaux liquides, avec devant chacune un filtre rouge, vert ou bleu. Si les cristaux prennent une position horizontale, toute la lumière passe. La première cellule émet une lumière rouge, la seconde verte, la troisième bleue. L’œil assemble ces trois points et n’en voit qu’un, blanc. C’est le principe de la lumière additive. Après, il n’y a plus qu’à appliquer des tensions différentes sur les trois cellules pour recréer toutes les couleurs disponibles. Si les transistors commandent 256 rouges, 256 bleus et 256 verts, le nombre de couleurs disponibles à l’écran sera de 256 x 256 x 256 = 16,7 millions de couleurs.

Finalement, la marge de manœuvre des constructeurs d’écrans est assez réduite. Il leur faut surtout sélectionner la bonne dalle, éventuellement personnaliser l’électronique, choisir les réglages par défaut de l’écran et intégrer le tout dans une coque.

Le choix de la dalle est donc primordial. De lui dépend le nombre de couleurs affichées par l’écran, ses angles de vision, la luminosité maximale disponible et la réactivité des pixels. Les constructeurs doivent viser des cristaux les plus rapides possibles. S’ils sont trop lents, l’image affichée ne sera pas en phase avec celles demandées par la carte graphique et attendues par le spectateur. Pour tout cela, les constructeurs ont à leur disposition trois technologies de dalles concurrentes et, au sein de chacun, des dizaines de modèles disponibles.
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