Comparatif : 2 scanners de cartes de visite

Publié le 31/05/2001 par
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Iris Business Card Reader
L´installation du logiciel s´est déroulée sans problème. Le scanner, connecté au PC via son port USB, a été reconnu par le PC. Mais... le logiciel ne repérait pas le scanner. Plus gênant encore, une fois une carte de visite insérée, le scanner s´éteignait et refusait la suivante pour une raison simple : il s´était éteint. Bref, j´ai du, à contre-cœur, me plonger dans la documentation fournie. Tout ça pour lire qu´une fois le soft et le matériel installés, il faut – en anglais mais c´est pas grave – cliquer sur Options, puis sur Numériseur, sélectionner le I.R.I.S. Card Scanner (USB) dans la liste, puis calibrer le scanner à l´aide d´une carte blanche fournie. Honnêtement, je trouve cette procédure un peu lourde, pas très logique, facilement optimisable. Enfin, ce qu´on lui demande de toute façon, c´est de scanner, et passée cette petite manipulation bizarre, il en est capable. Mais le fait il bien ?



Et bien non. Ce qui frappe tout d´abord, c´est qu´à partir du moment où le nom de la société fait partie du logo, le logiciel d´OCR décide de ne pas l´interpréter. L´Iris Business Card n´a donc reconnu que la moitié des noms de société (7), dont seulement 4 parfaitement. Ensuite, si la carte n´est pas dans le bon sens ou en format vertical, il vos faudra manuellement assurer la rotation de l´image avant traitement alors que le CardScan le fait automatiquement.
Il est plus lent que le CardScan.
Il fait l´impasse sur les sites web, et c´est une fois de plus manuellement qu´il vous faudra détourer l´URL pour la faire lire et reconnaître.
Il n´exporte ses donnée que vers Outlook.
Enfin, la carte ainsi exportée contient à la fin en pièce jointe l´image au format JPEG de la carte. C´est plutôt un bon point si vous vous rendez compte que vous aviez laissé passer une erreur, mais ça peut vite devenir lourd. Ces images – en niveaux de gris - pesaient de 58 à 203 Ko suivant les cartes lors de nos tests.
Enfin, il est régulièrement arrivé que deux champs soit concaténés par erreur ou qu´il y ait des inversions dans les numéro de téléphone et fax, ligne directe et mobile, etc.

Au final :





J´ai donc joint IRIS à propos de tous ces problèmes. Nous en avons longuement discuté, tant avec le service marketing qu´avec le support technique. Eux m´ont tout d´abord assuré, c´est de bonne guerre, que leur produit était meilleur que son concurrent, test effectué en interne avec 200 cartes à l´appui. Mais il convenait qu´ils me précisent les conditions dans lesquelles ils avaient travaillé, et c´est là qu´était la faille : ils ne tenaient pas compte de la récupération du nom de la société et ne comptaient pas non plus d´erreur quand deux champs étaient inversés ou concaténés. Si je devais travailler avec leurs méthodes, j´obtiendrais des résultats beaucoup plus proches, mais toujours avec un avantage pour le CardScan 500. Ce qui est étonnant pour un spécialiste de l´OCR comme IRIS.
Le fait est néanmoins que l´interface du logiciel fournie est désuète et peu ergonomique et que, ne serait-ce que de ce côté, il y aurait déjà pas mal de travail à fournir pour rattraper leur concurrent, qui plus est affiché au même prix. Il dispose en revanche d´au moins un avantage sur son concurrent : il est vraiment multilingue.



Conclusion
Les scanners de cartes de visite, ça marche, mais pas tous aussi bien les uns que les autres. Personnellement je vous recommanderai sans hésiter le CardScan 500 plutôt que le modèle d´IRIS. Le principal inconvénient de ces appareils réside dans le prix, souvent prohibitif pour les particuliers : autour de 2 700 F TTC. En revanche, il trouvera parfaitement sa place par exemple sur un poste dédié ou partagé. Car numériser une carte et l´envoyer vers le gestionnaire de messagerie est une opération très rapide, très efficace (au moins sur le CardScan 500). Vous n´aurez plus ensuite qu´à vous envoyer par le réseau ou en mail vos nouveaux contacts ainsi créés.
Sommaire
3 - Iris BCR, Conclusion
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