Radeon contre GeForce2 (32 Mo)

Publié le 02/11/2000 par et
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Deux gammes de chips graphiques se partagent la vedette. D´un côté, on trouve NVIDIA et ses GeForce2 (MX, GTS, Pro, Ultra), et de l´autre ATI et son Radeon, décliné en versions SDR ou DDR. Que choisir ? C´est à cette question que nous allons essayé de répondre avec ce face à face, qui portera exclusivement sur les cartes 32 Mo, les cartes 64 Mo étant vraiment trop onéreuses à l´heure actuelle.

Les GeForce2

Il existe deux déclinaisons du GeForce2 montées sur des cartes 32 Mo, à savoir le GeForce2 GTS et le GeForce2 MX.

Cadencé à 200 MHz et gravé en 0.18 Micron, le GeForce2 GTS offre sur le papier des performances plutôt alléchantes, puisqu´il est capable de traiter 800 Millions de pixels (en simple ou double texturing) et 25 Millions de triangles par seconde. Il utilise une mémoire de type DDR-SDRAM 128 bits cadencée à 166 MHz, et qui offre donc un débit de 4.94 Go /s. C´est d´ailleurs cette mémoire qui est en fait le talon d´Achille des cartes à base de GeForce2 GTS.

Le GeForce2 MX est en fait un GeForce2 ´Light´. Il est lui aussi gravé en 0.18 Micron, mais n´est cadencé qu´a 175 MHz, ce qui lui permet de fonctionner sans ventilation active. Il est capable de traiter jusqu´a 350 Millions de pixels (en simple ou double texturing) et 22 Millions de triangles par seconde. La encore, c´est sa mémoire qui limitera la plupart du temps ses performances. Ainsi, il est généralement couplé à de la SDR-SDRAM 128 bits fonctionnant à 166 MHz, soit une bande passante de 2.47 Go /s. ´Généralement´ car certains constructeurs l´associent parfois à de la mémoire légèrement plus (Hercules, SDR-SDRAM 128 bits 183 MHz) ou moins (Creative, DDR-SDRAM 64 bits 143 MHz) rapide.

Côté fonctions 3D, ces deux chips sont en fait identiques. Ainsi, il gèrent bien entendu la grande majorité des fonctions disponibles dans DirectX 6.0 et 7.0. On notera toutefois l´absence de l´Environement Map Bump Mapping, cher à Matrox. Pour le reste, tout est la, que ce soit la compression de texture S3TC/DXT, le Transformation & Lighting ou encore le Full Scene Anti Aliasing. Ces chips gèrent même le Pixel Shader, une fonction permettant aux développeurs de programmer facilement - et au pixels près - leurs effets 3D.

Pour ce qui est du DVD, tout deux prennent en charge la compensation de mouvement, ce qui correspond à une décompression semi matérielle qui permettra aux possesseurs de processeurs peu puissants (supérieur à un Celeron 300 tout de même) de lire les DVD sans encombres. Sous Video2000 avec WinDVD 2.2, le taux d´utilisation processeur est en fait d´environ 50 % sur un Celeron 600 lors de la décompression d´une vidéo MPEG-2 d´un débit de 9 Mbits /s.

L´un des points ´hot´ des GeForce2 restent leur compatibilité, mainte fois décriée. Il est vrai que sur certaines cartes mères l´installation de GeForce2, et plus particulièrement de GeForce2 GTS, peut poser problème. Toutefois, et sauf rares exceptions, ces problèmes font parti du passé, à condition bien entendu d´utiliser les dernier bios & drivers disponibles. Pour ce qui est de la compatibilité logicielle, pas grand chose à redire, si ce n´est saluer NVIDIA pour son support Linux.

Pour finir, les entrées / sorties varient selon le modèle et le constructeur de la carte. Les cartes GeForce2 GTS existent dans des versions avec sortie TV et/ou sortie DVI en sus de la sortie VGA. La sortie TV est généralement prise en charge par des chips Booktree ou Chrontel, qui offrent une qualité d´image moyenne. En sus de ses sorties, les cartes à base GeForce2 MX peuvent disposer d´une deuxième sortie VGA afin de gérer deux écrans. Côté entrées, certaines cartes, notamment chez ASUSTeK, sont dotées d´entrées S-VHS et Composite de qualité moyenne.

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