CD-R : La qualité avant tout

Publié le 28/04/2000 par
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cdrman.jpg (9188 octets)On en trouve aujourd’hui partout, même au supermarché du coin, le CD-R est devenu le média inscriptible le moins cher du marché et les marques se bousculent pour proposer leur produits. Mais souvent celles-ci font appels à différentes usines dont la qualité de fabrication est parfois inégale.

 

Qui fabrique les CD-R ?

Un CD-R est un média inscriptible de la même taille qu’un CD-Rom classique, c’est à dire d’un diamètre de 12 cm. Mais il n’est pas constitué de la même manière que ce premier qui est un média Read Only alors que le CD-R est un média Write Once/Read Many, ce qui veut dire que l’on peut y inscrire des données une seule fois, du moins au même endroit sur le CD.

dyescdr.gif (25676 octets)

La technologie du CD-R est définie par le Orange Book, Partie II. Dans un premier temps, il n’y avait que six fabricants réels de CD-R, ceux-ci détenant les patentes de leur technologies respectives. Il s’agit de Taiyo Yuden, Ricoh, TDK, Mitsui Toatsu, Verbatim/Mitsubishi, et Pioneer. On peut ajouter a ces 6 constructeurs Kodak, qui a crée le Formazan, un type de couche peu utilisé aujourd’hui. Actuellement, ces firmes constituent le cœur de la fabrication de CD-R mais d’autres sociétés comme Ritek par exemple ont acheté les droits d’utiliser certaines technologie afin de manufacturer eux mêmes des CD-R.

Vous remarquerez que Philips, l’inventeur du Compact Disc, ne figure pas dans ce sextuor magique. Toutefois, il ne s’agit pas d’une erreur de politique de la part de la firme néerlandaise car celle-ci est malgré tout un acteur majeur dans le processus de fabrication des CD-R. En effet, Taiyo Yuden, Sony, et Philips ont conclu un accord afin de partager la licence du CD-R. Ainsi, tout fabricant de CD-R doit impérativement acheter cette licence, la seule liberté lui étant laissée est celle du choix du type de Dye (couche de composant chimiques/organiques) qu’il pourra acheter à Ricoh ou à Mitsui Toatsu par exemple.  

Composant de la couchePropriétaire de la technologieCouleur du Média
CyanineTaiyo YudenBleu
PhthaloCyanineMitsui Toatsu ChemicalsTransparent
Advanced PhthaloCyanineMitsui Toatsu ChemicalsTransparent
Metallized AzoVerbatim/MitsubishiBleu foncé
Formazan Kodak Japan LimitedVert clair

constitcdr.gif (10501 octets)Aujourd’hui, la majorité des CD-R possèdent une couche à base de Cyanine, dont la licence appartient à Taiyo Yuden. Ils sont reconnaissables grâce à leur couleur bleu clair, on dit qu’il sont de type ‘’Silver’’. Car chaque technologie, un peu à l’instar de types de carburants, est distinguable par la couleur de la couche inscriptible du CD. Celle-ci provient à la fois de la nature de la couche principale et de la couleur de la couche réfléchissante (Reflective layer) du CD-R. Les CD-R dit ‘’Gold’’ sont eux composés d’une couche de Phtalocyanine et d’une couche réfléchissante dorée. Ils sont réputés plus fiables que les Silver et surtout possèdent une longévité bien plus importante que l’on estime à environ 100 ans. Ces derniers sont bien entendu plus chers que les Silvers et leur usage sera plus destiné au stockage de données importantes. Pour un usage courant (copies de sauvegarde des jeux, compilations de MP3, etc.) les Silver suffisent largement.

Sommaire
1 - Introduction, Qui fabrique CD-R ?
2 - Constitution d'un CDR
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